«C’est pour amuser la galerie qu’on relance encore cette affaire des 74 milliards, alors que les Sénégalais sont préoccupés par autre chose. Ils ont besoin d’une politique qui agisse sur leur pourvoir d’achat, sur l’éducation de leurs enfants, sur la santé et sur les perspectives de création d’emploi. C’est cela qui intéresse les gens, plutôt que les jeux politiques qui s’inscrivent dans des logique communicationnelle».
L’analyse est de l’enseignant en Science politique à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, Moussa Diaw qui estime que la réouverture de cette affaire pourrait mener à un impasse. La classe politique sénégalaise regrette-t-il, ne pose pas les débats de fond et cela contribue à fragiliser la démocratie, selon lui. Dans le quotidien LObservateur, il soulève quelques inquiétudes sur ce qu'il qualifie de logique communicationnelle.
«Ce que l’on voit aujourd’hui ne va pas dans le sens de la création d’une dynamique politique où l’opposition va contrôler ou faire des propositions, plutôt que de s’enliser dans des considérations qui ne vont pas dans le sens d’une réelle crédibilité pour les hommes politiques et encore moins intéresser les Sénégalais». «Les hommes politiques sénégalais, conclut-il, ne s’activent pas dans des projets de société qui pourront bénéficier aux populations»
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (13:10 PM)Anonyme I N
En Juillet, 2016 (15:19 PM)Participer à la Discussion