Le débat soulevé par le constitutionnaliste Babacar Guèye sur un éventuel 3e mandat que pourrait briguer le président Macky Sall en cas de réélection en 2019, fait encore réagir dans le landerneau politique sénégalais.
Plusieurs formations politiques, dont le Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur) ont saisi la balle au rebond pour émettre l’idée d’une révision constitutionnelle pour évacuer toutes les ambiguïtés que pourrait déceler le nouveau texte de constitution voté par référendum en mars 2016.
Les rédacteurs du texte de constitution au banc des accusés
Pour El Hadji Issa Sall, coordonnateur du Pur, «Le professeur Guèye a bien alerté, mais il serait souhaitable que son alerte se fasse bien avant le référendum. Peut-être qu’il est lui aussi piégé comme tous les Sénégalais ? Je pense qu’une révision qui rendrait la Constitution plus explicite et plus intelligible ne serait pas de trop. Ce sont ceux qui entourent le Président et rédigent la Constitution qui sont à l’origine de ce flou généralisé. Presque tous les articles de la Constitution prêtent à équivoque», fait-il constater dans le journal Sud Quotidien.
A l’en croire, «Si on prend l’alinéa 2 de l’article 27 qui dit que «nul ne peut exercer deux mandats consécutifs», l’actuel président ne pourra pas se présenter en 2024, car il aura fait un mandat de 7 ans consécutif à un mandat de 5 ans. Mais tout cela suppose qu’il rempile en 2019. La tendance actuelle ne lui est pas trop favorable. Cet alinéa aurait dit deux mandats consécutifs de 5 ans, il existerait là une possibilité de se représenter et cela nous renvoie exactement à la jurisprudence wadienne. Plus flou encore est l’article 58 qui parle de l’opposition. Pourtant la Constitution de 2001 était très claire sur la question», explique-t-il dans les colonnes du journal.
«Je pense, conclut Issa Sall, qu’en plus des Sénégalais sans papier car n’étant en possession d’aucune pièce d’identification, du fichier qu’il faut auditer, du processus qu’il faut revoir, du statut de l’opposition, on doit travailler pendant les discussions, lors du dialogue politique, à rendre la Constitution plus claire».
3 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2017 (19:18 PM)Leobetapar
En Octobre, 2017 (19:34 PM)LES INSECTES QUI TRAVAILLENT DEPUIS LES TEMPS MINOYENS A LA DOMINATION DE LE FEMME, L EXPLOITATION IGNOBLE DE L HOMME PAR L HOMME, LA TOUTE PUISSANCE DE L ARGENT CE SONT CES MEME INSECTES QUE VOUS METTEZ AU POUVOIR
EVIDEMMENT QU ILS VONT DETRUIRE LE SENEGAL APRES AVOIR EN DOUCE DETRUIS PLUS DE LA MOITIE DE LA TERRE
Jamespaye
En Octobre, 2017 (19:51 PM)Participer à la Discussion