Le Sénégal serait-il sur le point de s'embraser ? Mercredi, l'armée sénégalaise a annoncé avoir déployé des soldats aux points stratégiques de Dakar et a menacé de "réprimer avec la dernière énergie" tout acte de "pillage" et de "vandalisme". Plusieurs bâtiments publics ont, en effet, été incendiés lundi par des habitants furieux, qui ont essentiellement pris pour cible les locaux de la société nationale d'électricité (Senelec), après une nouvelle coupure d'électricité, mal récurrent au Sénégal. L'État explique être obligé de pratiquer des "délestages" en raison d'une production d'électricité trop faible, mais la réaction de la population met en relief les inégalités de classe grandissantes depuis la première élection du président Abdoulaye Wade en 2000.
"En 11 ans de présidence, Abdoulaye Wade n'a fait que décevoir et a principalement oeuvré à renforcer le clientélisme de manière assez ostentatoire", estime Fabienne Samson, anthropologue et directrice adjointe du Centre d'études africaines. Symbole de cette injustice, la nomination au super-portefeuille de ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Énergie de Karim Wade, 42 ans, fils d'Abdoulaye et de mère française. Prochaine étape naturelle pour celui que de nombreux spécialistes considèrent déjà comme le nouvel homme fort du pays : la présidence de la République. Or Karim n'est pas aimé de son peuple, qui lui a donné les surnoms de "ministre de la terre et du ciel" ou encore d'"étranger" et lui a infligé une cuisante défaite lors des municipales de 2009 à Dakar.
Pour contourner l'écueil, le camp Wade a tenté de modifier la Constitution afin de permettre l'élection au premier tour d'un président associé à un vice-président, posté nouvellement créé, avec une majorité nécessaire de seulement 25 % des voix. Autrement dit, permettre au président Wade, 85 ans et qui ne peut théoriquement briguer un troisième mandat, de désigner son fils Karim comme candidat à la vice-présidence, avant de lui céder le pouvoir une fois réélu.
"Y'en a marre"
Mais la donne a changé le jeudi 23 juin dernier. Fait sans précédent dans le pays, des milliers de Sénégalais, dont une majorité de jeunes, sont descendus dans la rue, forçant le président Abdoulaye Wade à reculer et à abandonner son projet. "Y'en a marre" : tel est le nouveau mot d'ordre scandé par toute une génération se considérant comme "sacrifiée". C'est également le nom du collectif à l'origine des rassemblements, qui a favorisé la création du "Mouvement du 23 juin", coalition de plus de 60 partis d'opposition et d'organisations de la société civile sénégalaise. Le collectif "Y'en a marre" a été cofondé par le populaire groupe sénégalais Keurgui de Kaolack, précurseur du rap dans le pays, ainsi que par des journalistes militants.
"Y'en a marre des politiques, gouvernement comme opposition, qui ont échoué au Sénégal, s'insurge Fadel Barro, journaliste et coordinateur du collectif. Ce mouvement apolitique traduit un profond mal-être et cristallise l'ensemble des frustrations d'une population oubliée des politiques. Nous agissons pour rompre avec le fatalisme qui ravage le pays depuis tant d'années." Lancé officiellement le 12 janvier, "l'esprit y'en a marre" a vite conquis l'ensemble du territoire sénégalais, grâce aux "Y'en a marristes", de jeunes rappeurs amateurs pratiquant "l'urban guerrilla poetry", des miniconcerts de rap entonnés de porte à porte afin de sensibiliser la population.
"Vous n'êtes pas citoyen si vous n'avez pas de carte électorale", est l'un des couplets favoris. "La population la moins éduquée comprend aisément ce langage", explique Thiat Kaolack, rappeur et porte-parole du groupe, dont la cause a séduit jusqu'à de grands artistes tels Youssou N'dour ou Didier Awadi. "Et il est urgent d'agir, près de deux millions de jeunes ne sont toujours pas inscrits sur les listes, alors que la prochaine présidentielle a lieu en février 2012." Vous l'aurez compris, nous sommes loin d'un "Wade, dégage", hypothétique héritier du printemps arabe au Sénégal. "Le peuple sénégalais n'est pas arrivé au niveau de prise de conscience d'un pays comme la Tunisie, et n'atteindra pas de si tôt une mobilisation semblable", estime Landing Dieme, journaliste sénégalais correspondant à Paris de l'Agence de presse africaine APA. Un printemps arabe qui, pour Fadel Barro, ne fait de toute façon pas office de modèle.
Spectre de la Côte d'Ivoire
"Cela ne sert à rien de déstabiliser le système pour que le pouvoir revienne aux militaires, explique le coordinateur des Y'en a marre. Nous nous positionnons uniquement en sentinelles de la République et de la démocratie. Selon la Constitution, le président Wade, que l'on a démocratiquement élu en 2000, doit aller au bout de son second mandat." Mais tous les membres du Mouvement du 23 juin ne l'entendent pas de cette oreille. Ainsi, les ténors des principaux partis d'opposition verraient bien le président quitter immédiatement le pouvoir pour ensuite se porter candidat à sa succession. Or la majorité d'entre eux ne sont autres que d'anciens hommes forts des gouvernements précédents.
Face à l'intransigeance du président sénégalais et au manque d'organisation de ses adversaires, le journaliste Landing Dieme agite le spectre d'un scénario à l'ivoirienne, à moins que Wade n'annonce publiquement son intention de ne pas se représenter. Et pour les "Y'en a marristes", la clé de ce revirement ne se trouve pas au Sénégal, mais en France. Ils en veulent pour preuve cette vidéo tournée par France 24 durant le G8, où le président français Nicolas Sarkozy, après un entretien avec son homologue sénégalais, présente personnellement Karim Wade à Barack Obama. "Il est indéniable qu'il existe des liens forts entre la France et le Sénégal, déclare Fabienne Samson. La France n'a pas réagi aux manifestations, alors que les États-Unis se sont inquiétés de voir Wade pousser son fils sur le devant de la scène." Des liens qui ont le don d'inquiéter Fadel Barro : "Il ne faut pas que la France cautionne Abdoulaye Wade et son fils dans leur projet de monarchisation du pouvoir. C'est le soutien indéfectible à Wade qui fait qu'il peut encore résister. Or, s'il continue, le pays explose."
46 Commentaires
Papy
En Juin, 2011 (18:01 PM)Attention
En Juin, 2011 (18:01 PM)Xeme
En Juin, 2011 (18:04 PM)Man
En Juin, 2011 (18:05 PM)Biggie
En Juin, 2011 (18:05 PM)Undefined
En Juin, 2011 (18:08 PM)Undefined
En Juin, 2011 (18:10 PM)Mami
En Juin, 2011 (18:13 PM)Diyan
En Juin, 2011 (18:15 PM)Biggie
En Juin, 2011 (18:15 PM)Isa
En Juin, 2011 (18:19 PM)Nix
En Juin, 2011 (18:23 PM)Il faut demander aux média d'arrêter ce voyeurisme qui n'est pas l'intêret de personnes sauf de ceux qui sont les patrons de ces outils.
ça m'a fait rire quand j'ai vu le bandereau de seneweb condamnant la violence.Quelle hypocrésie.ça fait des années que vous faites la promotion de la violence verbale dans ce site,la haine entre ethnies,entre religions ect...
Deug neehul nak mais Vous êtes tous responsables.
Yalla na jam yag!!
Undefined
En Juin, 2011 (18:28 PM)Xman
En Juin, 2011 (18:46 PM)On A Ce Kon Mérite
En Juin, 2011 (19:01 PM)Seza
En Juin, 2011 (19:06 PM)Pinco Pallino
En Juin, 2011 (19:07 PM)Votre Soeur
En Juin, 2011 (19:16 PM)Mara
En Juin, 2011 (19:21 PM)Parf
En Juin, 2011 (19:25 PM)Fall
En Juin, 2011 (19:34 PM)Chegue
En Juin, 2011 (19:40 PM)Undefined
En Juin, 2011 (19:44 PM)Vive le Senegal,Tous contre les reformes qui regressent notre democratie!Vive la paix
Anti-y'en A Marre
En Juin, 2011 (19:50 PM)Yambare
En Juin, 2011 (20:18 PM)Prudence
En Juin, 2011 (20:22 PM)Si nous ne voulons plus de ce regime et bien c'est simple, la vraie bataille se situe au niveau des urnes. On va pas ternir limage democratique de notre pays construite en 50ans pour quelques 8mois.
Aussi, entends-je souvent crier oust wade mais pour placer qui??????? meditons sur sa en attendant les elections c mieux je pense.
Justee
En Juin, 2011 (20:22 PM)C’est ainsi que des Sénégalais de tous bords sont en train de s’organiser pour inviter les hommes politiques à ne pas précipiter le Sénégal dans le chaos. Dans cette dynamique, le Directeur général de «Puzzle Evénementiel», Mamadou Mbaye, a fini de mettre la dernière main, en compagnie d’un groupe d’amis, à une structure dénommée «Vive la Paix» qui sera portée incessamment sur les fonts baptismaux. D’ores et déjà, retenez qu’il y a des contacts très avancés avec des chefs religieux, des artistes, des membres du patronat et des leaders d’opinion. Nous y reviendrons.
Souleye Cisse
En Juin, 2011 (20:24 PM)Abdoulaye Wade n' a pas encore delivre le message que les choses peuvent changer et ne peut etre l' homme du changement.
Le pays entier vit dans l' attente que d' autres politiques, d' autres equipes gouvernementales impulseront le choc psychologique et economique pour sortir de la pauvrete.
Le marasme est mondial, de la Grece a l' Espagne sans oublier l' Irlande et meme les Etats Unis d' Amerique.
Eux pourtant vivent d' espoir.
Wade doit clairement annoncer qu' il n' est pas candidat a sa propre succession.
Il semble que les programmes alternatifs d' opposition se resument a " Wade degage" pour remercier l' un de nos grands hommes d' etat.
Oui , il est temps que Wade dise les mots d' apaisement maintenant qu' il est acquis que la succession dynastique ne peut exister.
Wade partira, en 2012. Le plus tot, il en fera l' annonce, le plus de services il rendra au Senegal.
Nous serons alors orphelins d' un president exceptionnel d' abnegation et patriote aux echecs economiques et sociaux visibles dans les rues de Dakar en cette fin juin 2011.
Les exactions commises contre hommes et femmes politiques, la destruction des biens d' autrui et d' edifices publics sont des actes qu' autorites religieuses, politiques et corps contitues doivent denoncer de maniere categorique.
L' insecurite du pays , les actes commis contre la foi chretienne doivent faire l' objet de condamnation des confreries musulmanes et de l' etat.
La Somalisation est voulue par certains qui pensent instituer une police morale et religieuse, ces extremistes sont minoritaires, le pays et les marabouts ont le devoir de proteger les populations minoritaires et les etrangers.
Senghor garantissait la paix aux etrangers et a tout le monde.
Le pays doit des excuses a Madame Oumou Khairy Gueye Seck, assurement , l' une de nos meilleures femmes politiques dont nous savons que le complot ourdi, depuis Yoff et le voisinage municipal, est de notoriete publique.
L' on executa le depute Demda Diop de Amitie 3, l' on a pense eliminer Oumou Gueye en 2011.
Rien de nouveau a part la methode assassine des flammes .
Tuti
En Juin, 2011 (20:29 PM)Lexee
En Juin, 2011 (20:32 PM)Association apolitique de promotion de la PAIX
TOUS POUR UN SENEGAL STABLE ET PAISIBLE
Rien ne sera de trop pour éviter au Sénégal de basculer dans la violence.
La mise sur orbite de l’association «Vive la Paix» s’inscrit dans cette optique. Au lendemain du «Jeudi noir» et face à ce qui a tout l’air d’une escalade annoncée de la violence, les initiatives se multiplient pour éviter à notre pays ce qu’il est convenu d’appeler, prosaïquement, le «syndrome ivoirien».
C’est ainsi que des Sénégalais de tous bords sont en train de s’organiser pour inviter les hommes politiques ainsi que les populations à ne pas précipiter le Sénégal dans le chaos avec la violence.
Dans cette dynamique, le Directeur Général de «Puzzle Evénementiel», Mamadou MBAYE, a fini de mettre la dernière main à une association dénommée
« V i v e l a P a i x »
* le symbole utilisé : Universellement connu comme symbole de paix et de pacifisme, il est créé en 1958 par Gerald Holtom, son artisan qui s’est basé sur le code sémaphore UNICODE britannique. Le symbole apparaîtra ensuite aux Etats-Unis dans les marches pour les droits civiques puis deviendra mondialement célèbre dans les manifestations contre la guerre du Vietnam.
Depuis lors il est mondialement considéré, tout comme la COLOMBE BLANCHE, comme le symbole de la paix
Après un lancement très suivi et bien accompagné par la presse sénégalaise, « VIVE LA PAIX » entre en action à partir de ce vendredi :
1. S’approcher des mosquées et églises pour
a. Inviter les imams et prêtres à rappeler, au cours de leur prêche (vendredi et dimanche), les bienfaits de la paix et exhorter les populations à des manifestations pacifiques
b. Inviter les imams et prêtres à faire et demander aux populations de faire des prières pour un Sénégal stable
2. Poser des banderoles, panneaux routiers… à travers le pays
3. Distribuer des autocollants et flyers « Vive la Paix » qui serviront de rappel à tout un chacun d’entre nous
4. Offrir aux populations des tee-shirts, bracelets, casquettes, sacs et autres objets publicitaires à l’effigie de la paix
5. Organiser une caravane de la paix à travers les régions du pays
6. Lancer l’hymne de la paix chanté par l’ensemble des artistes sénégalais
7. D’autres actions de promotion visant à ramener la paix dans les cœurs et les esprits…
NOUS VOULONS D’UN PAYS STABLE ET PAISIBLE
POUVOIR, OPPOSITION, POPULATIONS… N’ENTAMONS PAS DES ACTIONS DONT LES EFFETS IRREVERSIBLES DETRUIERAIENT NOTRE CHER PAYS
Cité Port
En Juin, 2011 (21:09 PM)je te haie,
je te haie
je te haie
oh! tu me fais mal.
Ardo Mbantou
En Juin, 2011 (21:31 PM)Depuismars
En Juin, 2011 (22:10 PM)Personne ne pourra rien contre l'autoregulation de la nature meme ces marabouts qui se comportent comme des griots ( en realite c'est pas mauvais d'etre griots car c 'est une tradition mais si un marabout se comporte en griot ca devient dangereux )
Xman
En Juin, 2011 (22:27 PM)Texan
En Juin, 2011 (22:36 PM)Comment peut-on donner un emploi a une jeunesse qui n'a ni education ni civisme qui passe tout le temps a copier sur les y'all men de l'Oncle Sam .
Regardez-les avec leurs Cabrats cup sous la chaleur accablante du pays! Veritablement TILIMES.
Etranger
En Juin, 2011 (23:20 PM)Jeyf
En Juin, 2011 (00:33 AM)Undefined
En Juin, 2011 (01:27 AM)Maoumar
En Juin, 2011 (01:36 AM)Tiakassas
En Juin, 2011 (02:07 AM)Zouzou
En Juin, 2011 (03:37 AM)Vick99
En Juin, 2011 (07:51 AM)Leuz
En Juin, 2011 (09:44 AM)Mawarou
En Juin, 2011 (10:20 AM)Undefined
En Juin, 2011 (10:25 AM)Mbangayacine Ndiaye
En Juin, 2011 (11:17 AM)Oui y'en a marre n'est sous la coupole d'aucun politicien, mais les sénégalais avec qui, ils revendiquent voteront, en tout ou partie pour des politiciens. Or jusqu'à présent, les politiciens qui sont passés par ici ont tous, d'après leurs accusations réciproques commis des forfaitures, plus graves les unes que les autres.
Oui le meilleur rôle de "y'en a marre" serait, outre l'appel à l'inscription massive sous le vocable de : "dass fananal", est de créer les conditions d'un débat national, auquel sera conditionnée la validation ou non de la candidature de Maître Abdoulaye WADE.
Oui y'en a marre, faut-t-il, le rappeler est en terrain inconnu. En politique on ne demande rien sans contre partie. Le départ de Wade, est une revendication de ceux qui avaient été défaits en 2000. Une telle exigence, constitue une démarche à contre courant de l'histoire, qui a déjà tracé une trajectoire, dont nous ne saurions accepter de sortir.
Autant son âge doit inspirer la sagesse, autant sa légitimité n’est pas négociable, du moins jusqu’en 2012. Or depuis le boycott par l’opposition des élections législatives de 2009, les rapports entre le pouvoir de l’alternance et celle-ci ont eu une arrière pensée d’accusations mutuelles gravissimes.
Pour cette raison, doit-on : dans la lancée actuelle, aller aux élections de 2012, sans observer une pause consistant en une introspection générale de nos politiciens dans le cadre d’un débat national public, devant une commission nationale indépendante. Oui pour au moins répondre à trois questions : qui a fait quoi, quand et comment ?
Oui y’en a marre, n’a qu’une ambition, un Sénégal en tant qu’une démocratie républicaine, où les institutions sont respectées par les personnes qui les incarnent et celles qu’elles régissent. Une telle ambition, mérite une réflexion et une lucidité capables de créer les conditions d’une réussite collective du mouvement spontané du 23 juin, qui mérite une appropriation positive partagée, autre que celle du 19 mars 2000.
Oui y’en a marre est composé de jeunes. Et même si certains d’entre eux ont voté en 2000, ils méconnaissent l’histoire de nos politiciens nouveaux ou anciens, capables de diaboliser leurs adversaires et de s’embellir sans l’être.
Oui qu’on ne s’y trompe pas, au Sénégal, personne ne peut prétendre être meilleur que l’autre tant que l’on aura réglé ou vidé les accusations qui pèsent sur lui et sur notre avenir commun. Oui cette séance serait un exorcisme, dont dépendra notre avenir, et au sortir de laquelle les hypothèques qui pèsent sur notre avenir commun seraient purgées.
La loi, qui allait consacrer la dévolution successorale, dans un contenant provisoire, vient de tomber, parce que le peuple, au nom de qui, elle devait être votée, n’en a pas voulu. Les événements du 23 juin montrent à quelle enseigne, les risques d’un dérapage vers une impasse et des violences, sont présents.
Oui l’impasse ne servirait jamais le peuple, et « Y’en a marre » a l’obligation de résultat, et doit recentrer sa responsabilité historique en orientant, sereinement le débat vers un profilage du futur remplaçant de Abdoulaye WADE, si tant est que la non candidature de ce dernier, doit en contre partie entrainer le report des élections pour un an. Ce temps pourrait servir à créer les conditions d’un débat national, auquel, Abdoulaye WADE et son fils ne seraient pas conviés.
Par bonté, nous leur accorderions une amnistie par anticipation.
Citoyen Mbanga Yacine NDIAYE
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