La campagne pour les législatives commence dimanche. Ce sera le premier test de popularité de la majorité présidentielle, depuis la victoire de Macky Sall le 25 mars à la présidentielle, face à Abdoulaye Wade le président sortant, au pouvoir depuis douze ans.
Vingt-quatre listes de partis et de coalitions de partis participent au scrutin pour l'élection le 1 er juillet de 150 députés.
Elles ont respecté la loi sur la parité hommes/femmes votée en mai 2010 sous la présidence de Wade.
Après un court état de grâce, la coalition gouvernementale espère rallier une majorité des suffrages après des mesures de baisse des prix de denrées de base et avoir annoncé une rationalisation des dépenses de l'Etat.
Dans ce cadre 59 agences et directions étatiques jugées "budgétivoires" ont été supprimées.
Le Parti démocratique sénégalais de l'ancien président Wade a critiqué ce qu'il qualifie "d'effets d'annonce".
Des responsables du PDS, majoritaire dans l'Assemblée sortante, mécontents des investitures présentent des listes dissidentes, dont celle du président du Sénat, Pape Diop.
La campagne électorale s'ouvre en pleine controverse sur des audits de la précédente équipe au pouvoir et d'auditions de personnalités, soupçonnés d'enrichissement illicite et de malversations.
La tension monte entre l'opposition et la majorité présidentielle
Ces derniers jours le président du Sénat et plusieurs anciens ministres ont été convoqués à la Direction des investigations criminelles de la gendarmerie dans des enquêtes sur leur gestion passée.
Les nouvelles autorités ont aussi récupéré plusieurs dizaines de véhicules illégalement détenus, selon elles, par des personnalités de l'ex-régime.
Des responsables du PDS accusent le gouvernement d'avoir lancé ces audits pour les "intimider et harceler" à la veille des législatives et pour masquer son incapacité à satisfaire ses promesses de campagne".
Abdoulaye Wade, s'estimant libéré de son obligation de réserve, a annoncé des marches de protestation.
"C'est grave que Macky (Sall) saisisse mes véhicules pour faire tranquillement sa campagne. Si on ne nous rend pas nos voitures, il n'y aura pas d'élections", a notamment déclaré mercredi l'ancien chef de l'Etat.
L'ancien ministre de la justice, El Hadji Amadou Sall, a demandé que le président Macky Sall soit également "audité" sur son patrimoine.
Le gouvernement a demandé à la Banque mondiale et aux Nations unies de l'aider dans le cadre du programme Star (Stolen Asset Recovery) à recouver les fonds et des biens mal acquis qui se trouveraient à l'étranger
11 Commentaires
Rose
En Juin, 2012 (21:02 PM)Wait and see
Farce Wadienne
En Juin, 2012 (21:04 PM)Jamakdall
En Juin, 2012 (21:11 PM)Kéba
En Juin, 2012 (21:18 PM)Juge De Paix
En Juin, 2012 (21:22 PM)Censurez Seneweb
En Juin, 2012 (21:28 PM)Henri Jacques
En Juin, 2012 (21:30 PM)Mami
En Juin, 2012 (21:30 PM)Wade Rekk
En Juin, 2012 (04:46 AM)Jean
En Juin, 2012 (08:35 AM)B
En Juin, 2012 (11:10 AM)pour les appels entrants je ne remarque aucun changement . il faudra nous expliquer si ca tarde a sappliquer et pourquoi
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