"Les trois camps de Paris, de l'avenue de Flandre, Jaurès et Stalingrad[dans le 19e arrondissement, NDLR] ont implosé", affirme Héloïse Mary, membre de l'association d'aide aux migrants Bureau d'Accueil de d'Accompagnement des Migrants (BAAM). C'est ce qu'elle explique ce jeudi 27 octobre à BFMTV.
"Il y a au moins un tiers de personnes en plus", poursuit-elle, inquiète, "on est passé de 2.000 à 3.000 personnes en deux jours avec la fermeture de Calais. Les pouvoirs publics parisiens ne sont absolument pas présents sur ce campement, ce qui signifie que l'on va au-devant d’énormes difficultés", prévient également Héloïse Mary.
A Calais, les associations ont déclaré, déjà, qu'elles pensaient qu'un certain nombre d'occupants de la "jungle" allaient rejoindre la capitale. François Guennoc, de l'Auberge des migrants, a notamment indiqué à "L'Obs" qu'à l'approche du démantèlement, "quelque 3.000 migrants" avaient quitté Calais ces dernières semaines.
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