Fort de la loi 96-06 du 22 mars 1996 portant Code des Collectivités locales initié par le président Abdou Diouf, le ministre socialiste de l'Intérieur de l'époque Abdourahmane Sow, passé du vert au bleu et en attente de tirer les marrons du feu, avait en charge la supervision et l'organisation des premières élections locales du Sénégal : elles étaient tellement irrégulières et grossières qu'à Dakar, Maham Diallo, le gouverneur, s'était vu obliger de prendre toutes les dispositions pour la reprise du scrutin de Dakar, un jour de lundi.
Après la première alternance survenue le 19 mars 2000, Me Abdoulaye Wade, le chef de l'Etat d'alors avait préalablement fixé les élections législatives en 2006 avant de les tenir en 2007, sous prétexte des inondations d'où le plan "Jaxaay". Viennent ensuite les locales, imprudemment fixées en 2007 et reportées après consultation avec la classe politique en 2009, date-repère qui préfacera le début de la fin du pouvoir libéral. Nous sommes dans la deuxième alternance politique depuis le 25 mars 2012. Aujourd'hui que le grand méchant doute s'est installé dans l'Alliance pour la République, son leader Macky Sall, serait bien naïf de se jeter dans la gueule du loup électoral. Jean-Paul Dias a testé, la classe politique a diversement réagi. Le dernier mot revient au Président de la République Macky Sall. "Les imbéciles se précipitent là où les sages craignent d'entrer", aime à répéter le numéro 1 russe Vladimir Poutine, expert ès mascarade électorale. Macky Sall, le successeur de Me Abdoulaye Wade fera-t-il comme son ancien mentor ? Plus qu'une question de semaines pour savoir...
1 Commentaires
Kao
En Février, 2013 (07:29 AM)Participer à la Discussion