S’il y a quelqu’un qui doit répondre sur les fameux 7 milliards taïwanais, c’est peut-être Abdoulaye Wade.C’est l’avis de l’ancien Premier ministre Macky Sall qui était hier de passage à l’émission perspectives 2012.Le candidat à la présidentielle estime que son ex-’frère’ Idrissa Seck n’a fait qu’inventer une bulle, un scandale qui n’existe pas. Sorti fraîchement de son congrès d’investiture, Macky Sall soutient que son parti n’a dépensé que 120 millions pour cette manifestation.Ce leader que plusieurs sondages donnent gagnant en 2012 estime qu’un candidat à l’élection présidentielle ne doit pas tomber du ciel : il a un parcours, un vécu, qu’on juge les engagements d’aujourd’hui par rapport aux vécus de chacun.
Wal Fadjri : Vous venez de tenir le congrès d’investiture de votre parti en grandes pompes sur l’esplanade de Diamalaye où se tient chaque année la prière des deux Rakaa. Est-ce par superstition ou quelque chose d’autre à guider le choix de cet endroit ?
Macky SALL: certainement pas par superstition, au contraire nous avions voulu innover, oser également relever un défi par nous-mêmes. Diamalaye comme vous l’avez dit a été la place où Mame Limamou Laye a fait reculer la mer. C’est donc une place très importante pour la communauté religieuse sénégalaise, c’est également la place où Serigne Touba au départ de l’exil a fait ses deux prières: donc tous ces symboles étant importants. En plus nous voulions trouver une place assez ouverte qui ne soit pas un stade compte tenu des risques. Nous ne voulions pas prendre de risques. Nous voulions aussi un événement populaire en même temps, donc cette place s’est offerte à nous. Mais il faut dire que c’était un pari fou au départ, je dois dire d’ailleurs que beaucoup n’étaient pas d’accord, mais finalement je crois que le jeu en valait la chandelle.
Alors, vous avez mis les petits plats dans les grands. Vous aurez casqué des centaines de millions. D’où Macky Sall tire-t-il toutes ses ressources ?
D’abord il faut rétablir les choses. On n’a pas casqué des centaines de millions. Nous avons casqué une centaine de millions : cent vingt (120) millions plus précisément. Cela a été le coût de ce congrès. Cent vingt millions c’est beaucoup, mais c’est en même temps à la dimension de notre coalition et aujourd’hui de notre parti. Nous avions voulu convier simplement au congrès les quatre mille représentants des comités de l’Apr. Pour rappel un comité c’est cent personnes, donc cela nous fait quatre cent (400) mille personnes qu’on ne peut pas tous amener à Diamalaye. Nous avons choisi deux par comité, c’était un choix difficile. Finalement, le choix qui s’est imposé à nous était de transporter le peu qu’on pouvait à raison de cinq cent (500) mille francs par département, ce qui fait que les départements périphériques n’ont pu avoir qu’un car que le parti leur a offert, mais on s’est rendu compte que les militants eux-mêmes ont donné trois fois, voire cinq fois plus que ce que le parti a donné. Donc, il faut bien comprendre une chose pour ce budget. A 80 % il a été mobilisé par les militants et sympathisants du parti. Il a également été donné par beaucoup de Sénégalais qui ont voulu soutenir nos efforts, donc, nous n’avons pas eu de difficultés majeures. Et pour l’anecdote, nous avions au départ commandé quinze (15) mille boubous pour les femmes mais c’était devenu une goutte d’eau. Et elles-mêmes du fait qu’elles achetaient le boubou, elles ont mobilisé 22,5 millions de francs le mercredi. Donc, ce sont les efforts de militants. Comme aussi pour la caution, ils se sont mobilisés et ont décaissé. C’est une approche nouvelle de la politique que je voudrais saluer.
Quel bilan tirez-vous de ce congrès d’investiture ?
C’est un bilan extrêmement positif et il a été l’aboutissement de tout un processus d’efforts depuis la création de notre parti le 1e décembre 2008. Nous avons pris le temps d’aller à la rencontre de nos compatriotes. Nous avons visité les villages, les hameaux et la diaspora pour être à l’écoute, regarder et appendre de nos compatriotes l’état des difficultés du pays, la nature de la demande sociale, ce que l’Etat a fait et ce qu’il n’a pas fait. C’est cette affection, cette fusion qui a permis la réussite du congrès, car tout le monde voulait venir. Et ils sont venus de partout, tout le Sénégal pour marquer une volonté en direction de février 2012. Quelque chose de nouveau est né samedi dernier, c’est la première fois dans l’histoire politique qu’un parti d’opposition, à travers un congrès d’investiture, puisse mobiliser et sa coalition une foule aussi nombreuse et aussi déterminée.
‘Je n’ai pas donné d’argent, d’ailleurs je n’ai pas d’argent à donner à un quelconque leader, donc ce ne sont pas des rapports d’intérêt qui me lient à ces leaders’.
Vous êtes le candidat de la coalition ‘Macky 2012’, qu’est-ce qu’elle représente, autrement dit quels sont ses atouts ?
C’est une coalition originale. D’abord je suis à la tête d’une coalition de vingt-neuf partis politiques et quatre mouvements citoyens compte non tenu des mouvements de soutien. Nous en avons déjà plus d’une trentaine. Notre coalition est une fédération de leaders de partis politiques issus d’une part de Bennoo, de la Cap 21, des partis non alignés mais aussi des partis indépendants. Notre règle c’est de nous élargir, d’accepter de mettre de côté notre côté partisan. Ces leaders ont compris que la patrie était plus importante que le parti et qu’ensemble nous pouvions agir et transformer positivement notre Sénégal. C’est à la portée des Sénégalais et notre coalition et la qualité des hommes et des femmes qui la constituent me réconforte sur les efforts que je dois mener pour accompagner ce mouvement.
Que pèsent-ils au plan électoral, ces partis et ces mouvements qui vous soutiennent ?
Je voudrais vous retourner la question. Que pèsent les autres pour qu’on se demande ce que mes partisans pèsent. Attendons les élections pour voir ce que les autres pèsent. Le poids des partis est très relatif puisque les partis naissent, grandissent et meurent : C’est le cycle de vie. Aujourd’hui, il y a des partis qui sont sur la pente décadente et qui vont sombrer au soir du 26 février et d’autres vont naîtrent. Donc attendons et ne faisons pas de caractérisation. Les partis politiques sont d’égale dignité, les leaders sont d’égale dignité. Je me réjouis de cheminer avec des hommes et des femmes de qualité. Je n’ai pas donné d’argent, d’ailleurs je n’ai pas d’argent à donner à un quelconque leader, donc ce ne sont pas des rapports d’intérêt qui me lient à ces leaders. Ce sont des rapports de respect et de confiance et je sais que parmi eux il y a des députés que je n’ai pas amenés à l’Assemblée nationale, c’est par leur travail qu’ils sont au Parlement. Il y a des professeurs d’université, des médecins. Il y a toutes sortes de leaders qui se retrouvent dans cette coalition. Des candidats déclarés ont renoncé et ont rejoint la coalition ‘Macky 2012’, qui, en réalité, devait porter un autre nom. Mais je suis convaincu qu’il y a la jeunesse, la compétence, le patriotisme et l’engagement des leaders et de leurs militants. C’est cette union qui pourra créer une dynamique de victoire en 2012.
A part ces atouts de la coalition, quels sont ceux de Macky Sall pris individuellement et qui pourraient amener les Sénégalais à voter pour vous plutôt que pour un autre ? Et quelles sont aussi vos faiblesses selon vous ?
Le moi est haïssable. Je n’aime pas parler de moi, ce n’est pas ma nature ni mon style, c’est donc aux gens de me juger. C’est aux gens de dire si je suis digne de confiance ou si je suis capable de diriger ce pays. Par contre, je sais que mes paroles sont conformes à mes actes. Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Quand je ne suis pas d’accord je ne m’engage pas. Même si la terre devait se retourner je ne m’engage pas. On ne peut pas m’imposer des points de vue. Cependant, quand je m’engage, je le fais à fond, je ne me renie pas et je l’ai dit d’ailleurs, lorsque je devais quitter l’Assemblée nationale. Mon parti d’origine, le Pds à l’époque, j’avais dit qu’il faille me renier pour survivre politiquement je dis non. Alors les Sénégalais sont à la croisée des chemins, ils ont besoin de choisir un leader qui doit conduire avec toutes les forces vives de la Nation notre pays vers des cimes et des lendemains meilleurs. Pour ça, on juge d’abord sur les qualités et qu’on confonde nos engagements par rapport à nos parcours, parce qu’un candidat à l’élection présidentielle ne doit pas tomber du ciel : il a un parcours, un vécu, qu’on juge les engagements d’aujourd’hui par rapport aux vécus de chacun.
Pensez-vous avoir un pedigree qui plaide en votre faveur ?
Je pense que je suis un Sénégalais engagé dans la bataille de la construction de mon pays. Je fais de mon mieux. J’ai servi loyalement le pays, j’ai été suffisamment honnête dans mon engagement pour le Sénégal et je pense que sur cette base je suis fondé à pouvoir poursuivre cet objectif de servir davantage au niveau le plus élevé.
Pour en finir avec le congrès, on aura noté la présence d’Idrissa Seck. Comment avez-vous apprécié sa présence ?
D’abord, il faut dire qu’il y a eu la présence de tous les leaders qui étaient au Sénégal.
Mais c’est celle d’Idrissa Seck qui a attiré l’attention.
Idrissa Seck était là et je m’en réjouis. Je l’ai invité comme j’ai invité les autres leaders, il a tenu à venir et je le remercie pour cela comme j’ai remercié le doyen Amath Dansokho et tous ceux qui ont tenu à honorer de leur présence.
Vous avez signé la paix des braves ?
Quelle paix des braves ?
Il y a eu des échanges entre vous. Il vous a attaqué.
Je ne réponds pas aux attaques, c’est ma philosophie, il n’y a pas eu donc de hache de guerre parce qu’il faut être deux pour faire un conflit.
Il vous demande des comptes…
(Rires). Ca me fait rire vraiment, parce que cette histoire de Taïwan est drôle. Par la magie de la communication, on veut inventer un scandale qui n’existe pas. Aujourd’hui j’aurais détourné sur les sept milliards que le président a bien voulu à un moment mettre à la disposition du gouvernement qu’on m’aurait imputé cela. C’est cela ma responsabilité, ce n’est pas à moi d’ouvrir l’argent, ce n’est pas mon problème. Ce n’est pas moi qui suis allé chercher de l’argent j’ai seulement géré, donc on ne peut m’interpeller que sur la gestion. Y a-t-il eu sept milliards dépensés ? Oui ils ont été dépensés et je mets quiconque au défi de prouver le contraires. Mieux, je dis que si lui (Idrissa Seck : Ndlr) a des éléments compromettants, la justice sénégalaise est là je lui demande de les déposer et je répondrai allégrement à la justice. Je n’ai rien à me reprocher. Mais, on brandit une affaire dans la presse, on manipule des organes, on mobilise les réseaux Internet et en fait une bulle alors que les vrais problèmes ne sont pas posés, ce qui est dommage.
Cela veut dire que vous n’êtes pas inquiété par les députés qui menacent de mettre en place une commission d’enquête ?
Si l’Assemblée nationale le souhaitait, parce que c’est le contrôle parlementaire, elle peut faire une commission et si elle me convoque je viens. Je suis un républicain mais je ne leur dirai pas plus que ce que je vous ai déjà dit, parce qu’il y a rien d’autre. Sinon, c’est celui qui a donné qui doit répondre.
‘Je suis moi-même une victime réelle de ce manque d’Etat de droit. Il faudrait que le pouvoir judicaire exerce la souveraineté de son pouvoir’.
Idrissa Seck a promis de vous soutenir en cas de second tour. Prenez-vous l’engagement de le soutenir si vous n’êtes pas au second tour ?
Je l’ai dit au moins deux ans avant lui. C’est au Cdeps de Kaolack en avril 2009 parlant de la problématique de la candidature plurielle au sein de Bennoo, j’avais dit qu’il faut que Bennoo s’accorde pour soutenir le candidat le mieux placé au deuxième tour. Je m’engageais, si jamais je n’étais pas à ce niveau, à soutenir le candidat le mieux placé y compris lui, pourquoi pas ?
S’il s’appelait Idrissa Seck ?
Si le choix des Sénégalais c’est Idrissa Seck, je le respecterai. Mais je ne le pense pas.
Quels sont les axes majeurs concernant l’éradication de la pauvreté ?
Mon ambition, c’est de construire et d’indiquer le chemin du véritable développement. Cela suppose cinq axes majeurs sur lesquels je vais passer rapidement. Mais le premier aspect le plus important, c’est de mettre un terme à l’injustice sociale. Notre pays connaît une injustice criarde que ce soit dans le domaine de la couverture maladie qui est le domaine le plus sensible. Imaginez un Sénégalais qui tombe malade et qui n’a pas de couverture maladie ni d’assurance maladie. En milieu rural, il faut faire des kilomètres pour arriver au poste de santé qui ne dispose pas très souvent de médicaments. En plus, avant toute chose, on vous dira d’aller faire une radiographie ou un scanneur. Croyez-vous qu’un Sénégalais qui a moins de cinq (500) francs par jour et parfois qui ne l’a pas peut faire face à une telle situation ? Et il n’y a rien qui est prévu pour apporter une solution à ce type de problème social. Je ne parle pas des hémodialysés. Le Sénégal a très peu de capacités. Les gens quittent des zones lointaines pour se faire dialyser avec le coût auquel ils doivent faire face. Malgré les efforts du gouvernement la dialyse reste hors de portée de la majorité des Sénégalais. Il en est de même pour d’autres maladies comme le diabète. Il nous faut donc trouver une solution sur la prise en charge des malades afin d’arriver à une couverture maladie universelle.
Nous avons environ 80 mille agents de la fonction publique, 230 mille salariés du secteur privé, c’est à peine 300 mille personnes qui ont un revenu net maîtrisé sur une population de 13 millions, voilà le défi. Comment couvrir les besoins en assurance-maladie des paysans. Comment couvrir tous ces chauffeurs qui sont au quotidien sur les routes avec le taux d’accident. Donc l’enjeu est de construire, une caisse nationale de solidarité-maladie qui soit transparente. Cette construction devrait permettre de prendre en charge ces catégories qui sont pour l’instant laissées en rade.
‘Si je suis élu président de la République, un enfant ne restera plus à la maison, parce que sa maman ne peut pas lui assurer le minimum pour qu’il aille à l’école’
Je parle également des mères de famille qui n’ont pas de revenu nécessaire pour accompagner leurs enfants à l’école. Par rapport à cette catégorie, si je suis élu président de la République, un enfant ne restera plus à la maison, parce que sa maman ne peut pas lui assurer le minimum pour qu’il aille à l’école. On donnera une bourse de sécurité familiale, une somme de 100 mille francs par an pourrait concerner au minimum 250 mille familles pour les accompagner. Je me rappelle de nos temps les fils de paysans avaient des bourses à partir de la sixième. Ils allaient au collège et au lycée avec un internat pour manger et dormir et ils faisaient leurs études. Avec les politiques d’ajustement tout cela a été remis en cause. Aujourd’hui les mêmes bailleurs savent d’ailleurs qu’il faut revenir à la cantine scolaire et grâce à certains programmes on y revient progressivement. Mais il faudra le faire de façon systématique pour les catégories vulnérables. Le deuxième axe c’est de construire les bases du développement parce qu’un développement suppose des infrastructures. Vous avez d’abord les routes, mais les routes ce n’est pas seulement l’autoroute et la corniche la plus belle.
Mettre une centaine de milliards sur moins de 20 km ce n’est pas ça le développement. Et c’est pourquoi malgré les milliards injectés dans le secteur des infrastructures, elles n’impactent pas sur la croissance, parce que les investissements n’ont pas été judicieux et ils ont été très chers. La compétition n’a pas été suffisamment optimale pour impacter sur la croissance. Donc nous disons qu’il faut des infrastructures d’abord vers les zones de productions agricoles. Il s’agit ici des fameuses pistes de production. Il nous faut développer dans la zone sylvo-pastorale, un réseau densifié de forages puisque les pasteurs sont fatigués, ils sont stressés, il faut des forages des pistes de production, de l’énergie. Si ces questions ne sont pas réglées, si on parle de développement, on va juste causer, mais on n’avancera pas.
Les bases du développement c’est aussi la formation professionnelle. Nous avons trop négligé la formation professionnelle puisqu’au lendemain des indépendances du fait que le colon voulait avoir des interprètes dans les tribunaux, des commis d’administration, on a pensé que tout ce qui est manuel est avilissant. Et personne ne voulait mettre ses enfants dans le secteur de la formation professionnelle, l’Etat lui-même n’a pas voulu injecter de l’argent dans la formation professionnelle. Or si vous prenez des économies comme l’Allemagne, elles se sont appuyées sur le volet de la formation professionnelle pour avoir un tissu industriel aussi développé et aussi compétitif.
Le troisième acte, c’est d’assurer une productivité développante. Le développement, c’est la production, mais si on passe son temps à consommer, je pense qu’on ne se développera jamais. C’est ça la différence pays industrialisés et nous-mêmes qui sommes des consommateurs de tout qui ne produisons rien du tout. Il nous faut produire de la valeur ajoutée, il nous faut transformer nos productions agricoles, céréalières. Nous avons énormément de fruits mais nos jus nous viennent d’Indonésie, d’Egypte et d’ailleurs. Ce n’est pas normal. Il faut que l’on puisse transformer l’arachide, nous avons d’ailleurs dans notre coalition, un industriel qui a eu une expérience intéressante à fatigue dans la transformation de l’arachide en chocolat.
Quatrième axe, c’est de développer un modèle démocratique respectable. Parce que tant que nous n’avons pas un Etat de droit, tant que la démocratie n’est pas viable, tant que l’Etat ne fonctionne pas selon des principes républicains, tout ce que nous voulons construire, nous ne pourrons pas le faire. Puisque ceux qui vont diriger ne se sentiront pas responsables devant les populations. Ils ne rendront pas compte. Ils feront des options hasardeuses qui nous coûteront les yeux de la tête sans conséquences. Donc le budget lui-même ne sera pas optimisé dans son utilisation et dans sa répartition. Donc la démocratie, elle est fondamentale. Il faut l’équilibre entre les Institutions. Je suis moi-même une victime réelle de ce manque d’Etat de droit. Il faudrait que le pouvoir judicaire exerce la souveraineté de son pouvoir. Au moment où d’ailleurs on est en train de faire des malheurs à la cour des comptes, je dis ici que si je suis élu, la cour des comptes accédera aux comptes de la présidence de la République, elle accédera aux comptes de l’Assemblée nationale. Donc elle sera renforcée et nous aurons une chambre régionale des comptes puisque je compte développer une politique de déconcentration et de décentralisation accrue et les budgets transférés seront exécutés dans les régions, les marchés se feront dans les régions. La Cour des comptes, l’Ige et tous les corps de contrôle suivront le mouvement, ce qui donc va désengorger Dakar et les environs. Le cinquième et dernier axe, c’est de nous occuper de la paix, de la sécurité, de l’intégration économique africaine.
‘Si je suis élu, la première chose que je vais faire, c’est l’audit des comptes de la Nation’.
Quelles solutions préconisez-vous pour la résolution définitive de la crise casamançaise ?
La paix en Casamance va être un volet extrêmement important de notre action parce que le Sénégal a payé un tribut très lourd. Beaucoup de sang a été versé en Casamance et les Casamançais ont longtemps souffert par ce conflit. Il s’agira donc d’instaurer un dialogue national ouvert inclusif en y incluant toutes les parties intéressées par ce conflit y compris nos partenaires de la Gambie et de la Guinée-Bissau.
C’est cela la solution selon vous ?
C’est la recherche de solutions. Je ne serais pas péremptoire pour dire que j’ai la solution. Cela n’aurait pas de sens parce que cela fait trente ans que le conflit est là. Mais je peux m’engager et je mettrai tous les efforts nécessaires pour arriver à une solution rapide et durable.
Wade avait promis de régler le conflit en Cent jours, vous vous donnez combien de temps pour y arriver ?
Je ne m’engage pas des délais irréalistes. La preuve, ça a fait long feu. Je crois que vous pouvez d’ailleurs l’inviter et lui poser la question. Je pense que si on se donne les moyens d’engager sincèrement le dialogue entre les franges restantes du Mfdc, l’Etat du Sénégal, de toute la société civile casamançaise mais aussi de toutes les bonnes volontés sénégalaises, gambiennes et Bissau-Guinéennes, avec un nouveau pouvoir nous pouvons arriver à la paix.
Il vous sera quand même très difficile de critiquer le bilan du régime libéral puisque vous êtes en partie comptable d’une bonne partie de ce que les libéraux ont fait dans ce pays.
Oui je suis comptable de ce que j’ai fait. Mais je ne suis pas comptable de ce que je n’ai pas fait. J’assume ma part de responsabilité dans ce que j’ai fait. L’alternance a été le choix des Sénégalais. Ca été un combat de plusieurs années. Un combat de démocrates qui a permis en 2000 de changer le parti socialiste et mettre Abdoulaye Wade à la tête du pays. Et nous l’avions accompagné bien des années avant l’alternance. Nous sommes venus avec lui, nous avons exercé avec lui jusqu’à notre rupture. On a été ensemble quand ça a été possible, quand il n’était plus possible de cohabiter avec lui nous avons assumé. J’ai démissionné du Pds, on ne m’a pas exclu. Quand je ne peux plus m’épanouir dans mon groupe, quand mon propre parti ne me donne plus l’espace vital pour exercer, je pense que je ne peux plus rester là-bas. Ce n’est pas parce que j’étais président de l’Assemblée nationale ou que je pouvais occuper une autre sinécure que je devais rester. C’est moi qui ai pris la décision de démissionner.
Dites plutôt qu’on vous a obligé à démissionner ?
Non, on a poussé des gens à pire que ça et ils sont restés. Mais moi, il y a des principes sur lesquels je ne peux pas bouger. On m’a poussé à démissionner ? oui. On m’a demandé de démissionner, j’ai refusé parce que je n’avais pas à démissionner simplement pour avoir envoyé un courrier. Une demande de l’Assemblée nationale qui n’était d’ailleurs pas mon courrier. Ce sont les députés qui ont demandé à auditionner l’Anoci, la moindre des choses pour le président de l’Assemblée nationale c’était de convoquer. C’est que j’ai fait. Et voilà la source du conflit. Ensuite on m’a demandé de partir, j’ai dit ‘non, vous confondez serviettes et torchons, ce n’est pas parce qu’on est dans le même parti que pour l’Institution quand je prends mes responsabilités je dois vous rendre des comptes’.
Ensuite ils ont brandi des menaces et tout, mais en vain. Finalement la Constitution a été changée pour me destituer. C’est ça qui est d’ailleurs drôle. Je les entends maintenant défendre la candidature de Wade en criant que la loi ne peut pas être retro-active. Mais je leur dis qu’ils ont la mémoire courte car la loi qui a destitué Macky Sall a été d’application immédiate. Donc c’est une loi constitutionnelle. Donc mon mandat qui était de cinq ans a été ramené à un an. Ils ne se sont pas arrêtés-là. Ils ont pris une autre loi du règlement intérieur qui dit que les députés peuvent virer le président de l’Assemblée nationale quand ils le veulent donc ils votent et il est destitué. En conséquence, aujourd’hui, je dis que les deux mandats on ne peut pas y revenir. C’est clair comme l’eau de roche, Wade n’a pas le droit de se présenter en 2012.
Vous avez cité tout à l’heure l’Anoci piloté par Karim Wade qui est cité dans beaucoup de scandales financiers. Est-ce qu’en cas d’élection de Macky Sall, le fils du président de la République va rendre des comptes ?
Ah oui, si je suis élu, la première chose que je vais faire, c’est l’audit des comptes de la Nation. Il faut que je sache dans quel état j’ai trouvé le Sénégal. Du point de vue des engagements financiers et extérieurs. Quel est le niveau de la dette, on passera aux grands projets pour faire l’audit. On fera l’audit du foncier également. Mais je ne ferai pas ici de procès d’intention. Ce n’est pas ça mon objectif. Par contre si quelqu’un est fautif sur cette question on lui appliquera la loi comme tout le monde. Mais je ne m’acharnerais pas sur quelqu’un parce qu’il est le fils du chef de l’Etat. Si ces audits objectifs qui ne seront pas une chasse aux sorcières révèlent des manquements graves, la suite qui devra être donnée sera donnée conformément aux lois et règlements du pays. Rien de nouveau ne sera créée. Comme dit Lavoisier rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme. A suivre
Réalisé par Georges Nesta DIOP, Pierre Edouard FAYE (Walf Tv) et Charles. Gaïky DIENE
83 Commentaires
Garner Brown New Jersey
En Décembre, 2011 (03:14 AM)James Zuite
En Décembre, 2011 (03:22 AM)Vkgr
En Décembre, 2011 (03:22 AM)... :) :):)
Non
En Décembre, 2011 (03:23 AM)Reply_author
En Décembre, 2022 (11:26 AM)Abdou
En Décembre, 2011 (03:24 AM)Limazo
En Décembre, 2011 (03:32 AM)Talla Mbengue
En Décembre, 2011 (03:34 AM)Nous savons bien comment fonctionnent les universités américaines en matière d'études et de diplômes. Si un étudiant arrive aux Etats-Unis avec le bac, il a d'abord deux formalités à remplir. La première, c'est passer un test de niveau à l'issue duquel l'université l'accepte comme étudiant. La deuxième, c'est de faire 6 mois d'adaptation à la langue : ces 6 mois destinés aux francophones servent à apprendre l'anglais pour pouvoir comprendre les explications des professeurs.
Ces deux formalités, une fois remplies, l'étudiant attaque maintenant le premier cycle qui dure 4 ans à l'issue desquels il obtient le diplôme appelé Bachelor. Après ces 4 ans, l'étudiant entre en second cycle qui dure 2 ans à l'issue desquels il obtient encore un diplôme qui s'appelle MBA. Enfin, l'étudiant attaque le troisième et dernier cycle qui dure 2 ans et qui est sanctionné par le plus haut diplôme américain et qui s'appelle PH.D. qui donne le titre de Docteur. Voilà pourquoi on dit Docteur Cheikh Tidiane Gadio. Lui, il a bouclé les 8 ans sans redoubler pour avoir obtenu à la fois le Bachelor, le MBA et le PH.D. Parmi les ministres de l'actuel gouvernement, Mamadou Sidibé a suivi le même cursus aux Etats-Unis. Revenant à Idy, signalons qu'il est arrivé aux Etats-Unis en avril 1991, il a étudié 6 mois à Princeton et est rentré à Dakar en septembre 91. Alors, quel diplôme a-t-il pu ramener de Princeton après seulement 6 mois de cours du soir ? Nous disons bien «cours du soir». Voilà pourquoi Idrissa Seck n'a eu aucun diplôme d'études supérieures. Aucun ! Et nous le défions de nous prouver le contraire.
Ah Ah Ah!!!!!
En Décembre, 2011 (03:34 AM)Et nous croyons que toi non plus ne pourra etre president Mr Sall. Idy et toi, vous etes bonnets blancs et Blancs bonnets vous enfants cheris de Wade hier qui a fait de vous ce que vous etes... vous apprendrez que l'ingratitude ne paie pas. Cela vous est monte a la tete mais redescendez sur terre, des opportunistes voleurs enrichis illegalement ne peuvent s'asseoir sur le trone. Desolee mais faites comme Gadio qui a vite compris qu'il n'arriverait nulle part et s'est range derriere un autre candidat sachant que des gens comme lui ne passeront JAMAIS. Donc Sall et Idy tout ce qu'on peut faire pour vous c'est une Audit en bonne et due forme.
Hajj
En Décembre, 2011 (03:39 AM)Mouthiate
En Décembre, 2011 (03:43 AM)Nafi
En Décembre, 2011 (03:46 AM)1 *, Idrissa Seck
2*/ Abdoulaye Bathily
3*/Landing Savane
4/Macky Sall
5/Moustapha Niasse
Mouhta
En Décembre, 2011 (04:03 AM)Mbengue
En Décembre, 2011 (04:04 AM)Boy Sérère
En Décembre, 2011 (04:05 AM)Bronx Boy
En Décembre, 2011 (04:07 AM)Gana
En Décembre, 2011 (04:07 AM)Nts
En Décembre, 2011 (04:09 AM)Boy Serere
En Décembre, 2011 (04:10 AM)Fina
En Décembre, 2011 (04:11 AM)Refondation Nationale
En Décembre, 2011 (04:19 AM)Ibrahima Fall pour le Senegal de demain.
Ibrahima Fall pour le Senegal de demain.
Ibrahima Fall pour le Senegal de demain.
Ibrahima Fall pour le Senegal de demain.
Ibrahima Fall pour le Senegal de demain.
Ibrahima Fall pour le Senegal de demain.
Ibrahima Fall pour le Senegal de demain.
2012
En Décembre, 2011 (04:40 AM)wade president
wade president
wade president
Idy Est Cuit
En Décembre, 2011 (04:58 AM)Mass
En Décembre, 2011 (05:46 AM)c'est un peu bizarre quand macky parle de karim ; c'est toujours nuancé, aérien à la limite ; je suis inquiet de l'entourage de macky sall; quand je pense que ses eminences sont ; m'baye ndiaye, cissé lo je demande aux senegalais de ne jamais voter macky ; il n'ya pas quelqu'un de plus idiot , mal eduqué au monde que cissé lo
c'est une calamité ce monsieur et je prefere wade de loin à ce monsieur
senegalais faites attention ; faisons une rupture avec le liberalisme et votons quelqu'un d'autre :macky , idy , ce sont des prolongements de wade et du liberalisme sauvage ; choisissez, ibrahima fall ou niasse
électeur
En Décembre, 2011 (06:07 AM)je suis de loin d'être un memebre de l'APR mais je pense que Macky SALL a plus de chance d'être élu et moi perso je voterai pour lui
Monsieur Cheikh Ndiaye Etats-
En Décembre, 2011 (06:07 AM)Kukulcan
En Décembre, 2011 (07:09 AM)Elimane-usa
En Décembre, 2011 (07:21 AM)Juste Milieu
En Décembre, 2011 (07:45 AM)Pixboy
En Décembre, 2011 (07:52 AM)Lams
En Décembre, 2011 (07:53 AM)Lagaffe
En Décembre, 2011 (08:46 AM)Conga
En Décembre, 2011 (08:46 AM)Ctt
En Décembre, 2011 (08:55 AM)Gore
En Décembre, 2011 (08:55 AM)Peuls,
En Décembre, 2011 (09:09 AM)Bien Dit Macky
En Décembre, 2011 (09:09 AM)Il faut qu'Idrissa cesse de nous manipuler et de prendre les senegalais pour des cons.
Idy n'a pas le profil du candidat pour le Sénégal car il faut des valeurs qu'il n'a pas.
Sa tortuosite, ses va et vient incessants vers Wade, sa boulimie effenée de l'argent et son deficit de moralité ne plaident pas en sa faveur.
44
En Décembre, 2011 (09:15 AM)Tom
En Décembre, 2011 (09:20 AM)Quant aux diplomes de Idy , les honnêtes gens savent que si Wade et sa bande avaient un seul soupçon de preuve sur leur véracité, la presse en aurait été inondée afin "tuer" définitivement cet ennemi politique.De toute façon, vaut mieux avoir un non diplomé intelligent qu'un sur diplomé idiot. D'autre part, soyons conséquents. Wade a dit qu' il pouvait même nommer un chauffeur Ministre, l' ex Député Ciisé Lo qui affirme ne détenir que le BEPC ( à vérifier vu son niveau catastrophique de français) ne devrait pas se mêler de débat relatifs aux diplomes.
Peuls,
En Décembre, 2011 (09:27 AM)Fall
En Décembre, 2011 (09:36 AM)Gaboma
En Décembre, 2011 (09:48 AM)Prenons exemple sur le soudeur.le mécanicien,le menuisier,le commerçant du quartier.ils n'ont eu aucun diplôme pour ces métiers et pourtant ils sont là à participer au développement de notre pays.
Macky, je pense est une bonne alternative.On lui donne un bail de cinq ans pour nous prouver ses compétences.
Passeport Senegal
En Décembre, 2011 (09:49 AM)Les sénégalais vivants à Qatar rencontrent des moments très difficiles à cause de passeport numérisé, car depuis l’instauration de ce dernier, l’ambassade du Sénégal est incapable de venir en aide à ses ressortissants, puisqu’il est incapable d’établir de nouveaux passeports ni prolonger la durée de validité.
En conséquence, cela crée un deuxième problème s’agissant de la validité du séjour car le séjour dépend de la validité du passeport. Et Les lois du pays hôte exigent que le passeport soit valable au moins six mois pour que le détenteur du séjour soit en règle. En ce qui concerne les nouveaux nées, ils doivent être impérativement ajoutés sur les passeports de leurs mères ou en avoir un. Et au cas où la mère détient un passeport numérisé il sera impossible de l’ajouter. Il est donné au parent est un délai d’un mois pour obtenir un passeport pour son enfant, sinon il subira une amende qui se lève a 20 Qatari Riyal équivalent à 2500 FCFA quotidiennement. Pour résoudre ce problème c’est souvent la mère qui voyage avec son bébé et laisse derrière elle ses enfants et son mari qui doit travailler et s’occuper des enfants. Il faut souligner qu’un sénégalais avait quitté le Qatar pour aller déposer un passeport à l’Arabie Saoudite là où il est dit qu’il a une machine, mais il a fallu un an et demi pour qu’il obtient son passeport, et il faut savoir que pour se rendre là-bas il faut avoir un visa et encore il faut que ton passeport soit valable pour plus de six mois.
Maintenant imaginer les difficultés qu’une famille de quatre à cinq membres vont subir et rencontrer pour renouveler ces passeports.
Nous sollicitons solennellement les autorités sénégalaises compétentes et concernées de nous aider en envoyant un agent à Doha pour faciliter à ces familles l’obtention de passeport.
Amicale des ressortissants et parents sénégalais vivant à Doha- Qatar
Gabbi
En Décembre, 2011 (09:55 AM)Bolde
En Décembre, 2011 (09:59 AM)Zoubi
En Décembre, 2011 (10:24 AM)idy4president2012.
idy moye sa baye
Al Poular
En Décembre, 2011 (10:26 AM)Loloula
En Décembre, 2011 (10:36 AM)MACKY EST UN GRAND FRANMACON JE NE VOTERAI JAMAIS POUR LUI
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Moi223
En Décembre, 2011 (10:41 AM)Sakhewar
En Décembre, 2011 (10:52 AM)Rev
En Décembre, 2011 (11:06 AM)Naana
En Décembre, 2011 (12:11 PM)MERCI DE RÉFLÉCHIR PAR DIX FOIS AVANT DE CHOISIR VOTRE CANDIDAT.
Patriote
En Décembre, 2011 (12:31 PM)Les sénégalais vivants à Qatar rencontrent des moments très difficiles à cause de passeport numérisé, car depuis l’instauration de ce dernier, l’ambassade du Sénégal est incapable de venir en aide à ses ressortissants, puisqu’il est incapable d’établir de nouveaux passeports ni prolonger la durée de validité.
En conséquence, cela crée un deuxième problème s’agissant de la validité du séjour car le séjour dépend de la validité du passeport. Et Les lois du pays hôte exigent que le passeport soit valable au moins six mois pour que le détenteur du séjour soit en règle. En ce qui concerne les nouveaux nées, ils doivent être impérativement ajoutés sur les passeports de leurs mères ou en avoir un. Et au cas où la mère détient un passeport numérisé il sera impossible de l’ajouter. Il est donné au parent est un délai d’un mois pour obtenir un passeport pour son enfant, sinon il subira une amende qui se lève a 20 Qatari Riyal équivalent à 2500 FCFA quotidiennement. Pour résoudre ce problème c’est souvent la mère qui voyage avec son bébé et laisse derrière elle ses enfants et son mari qui doit travailler et s’occuper des enfants. Il faut souligner qu’un sénégalais avait quitté le Qatar pour aller déposer un passeport à l’Arabie Saoudite là où il est dit qu’il a une machine, mais il a fallu un an et demi pour qu’il obtient son passeport, et il faut savoir que pour se rendre là-bas il faut avoir un visa et encore il faut que ton passeport soit valable pour plus de six mois.
Maintenant imaginer les difficultés qu’une famille de quatre à cinq membres vont subir et rencontrer pour renouveler ces passeports.
Nous sollicitons solennellement les autorités sénégalaises compétentes et concernées de nous aider en envoyant un agent à Doha pour faciliter à ces familles l’obtention de passeport.
Amicale des ressortissants et parents sénégalais vivant à Doha- Qatar
Zoubi
En Décembre, 2011 (12:31 PM)Wax Waxeet
En Décembre, 2011 (12:47 PM)AMSATOU SOW SIDIBE L'ASS DU SENEGAL qui gagne en 2012
AMSATOU SOW SIDIBE L'ASS DU SENEGAL
AMSATOU SOW SIDIBE L'ASS DU SENEGAL 63% 63%
AMSATOU SOW SIDIBE L'ASS DU SENEGAL AMBASSADRICE DE PAIX UNESCO
AMSATOU SOW SIDIBE L'ASS DU SENEGAL QUI GAGNE 2012 AVEC 63% 63% 63%
VIVE Les mains propres VIVE LES MAINS PROPRES vive la rupture
Dioubeul
En Décembre, 2011 (12:52 PM)Les sénégalais doivent s'inscrire dans la rupture et choisir entre BAMBA DIEYE, IBRAHIMA FALL ou DJIBRIL NGOM
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Lougatois1
En Décembre, 2011 (13:53 PM)Pourtant, Maky n’a jamais soutenu le contraire. Tout le monde sait qu’il est dans l’opposition aujourd’hui uniquement à cause d’une erreur qu’il reconnait lui-même : Celui d’avoir convoqué le fils de président sans avoir demandé l’avis de celui-ci. Si c’est vraiment là tout son mérite, alors je dis BRAVO ! Pauvre Sénégal
Vbbvbv
En Décembre, 2011 (14:05 PM)idy le candidat du vrai changement ...un liberal chevronnè
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Codou
En Décembre, 2011 (14:49 PM)Amary
En Décembre, 2011 (15:53 PM)Donc chers candidats axez vos programmes sur les deux religions monothéistes qui sont l'Islam et le christianisme. Il faut reconnaitre que sans une éducation basée sur quelque chose de solide on ne peut pas faire développer un pays car c'est la ressource humaine qui est au debut et à la fin de tout developpement. Mais regardons ce qui se passe actuellement; si c'est pas la lutte, c'est la musique, la danse etc. qui font rever maintenant les jeunes qui sont l'avenir de demain.
Regardez les différentes chaines de télévisions qui ne font que pervertir la population on y trouve plus les émissions comme génie en herbe, kaddu Khaleyi de mame Yakhi Lalo etc. Bien sûr il ya des télévisions qui font des émissions enfantines mais quelles émissions ? on y voit que oscar des vaccances, kacc fecc, keur gui lagalé , N°2, releve bi etc. je ne saurais les énumerer car elles sont si nombreuses et toutes ces émissions ne font que devier les nos enfants dans le bon chemin. Ce qui m'etonne dans tout ça c'est comme s'ils ignorent qu'ils rendrons compte un jour devant un tribunal ou il n'ya qu' un Seul Juge Qui est Alah Soubhana Watahalah et personne n'echappera à ce jour et chacun passera devant CE GRAND JUGE qui a tout vu.Il est important de noter que quiconque dans ce bas monde fait quelque chose de bien ou de mal et si quelqu'un l'imite jusqu'à la fin monde sur ce qu'il a fait recvra sa part du bien comme du mal du moment que c est lui l'initiateur. Donc ce qui font releve bi connaissant la musique dont elle est faite avec ces danses obscenes est Haram et imperativement un jour viendra ils vont devoir rendre compte sur tout ceux qui les ont imité .
Que Dieu Benisse le Sénégal
Amary
Snoopy1
En Décembre, 2011 (17:14 PM)Votez utile, Votez Ibrahima Fall, ya n'a marre des politiciens !
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Reply_author
En Décembre, 2022 (00:00 AM)Reply_author
En Décembre, 2022 (00:23 AM)Vvous ns amerde. Sene wakh yeupe defendre sonko la bougane mo gueuneu khamni vous profitez a la sen tv pour en.pocher de l argent venant de pastef particulierement mansour.f
Rfgf
En Décembre, 2011 (17:19 PM)idy est le bon choix
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v
Walte
En Décembre, 2011 (17:33 PM)bèguèè je vais voter pour vous mais ,,,,, boul tass yaakaar dè !!!
Wak Sel
En Décembre, 2011 (17:59 PM)Omar
En Décembre, 2011 (20:40 PM)Quelle moralité! Quelle intégrité!
Pastore Senegal
En Décembre, 2011 (20:48 PM)Papa_sene
En Décembre, 2011 (21:07 PM)Mor
En Décembre, 2011 (21:11 PM)Trahison
En Décembre, 2011 (21:15 PM)Macky tu t'es trahi toi même .TOUT SAUF MACKY !!!!!!!!!
Midi
En Décembre, 2011 (21:16 PM)Goor
En Décembre, 2011 (21:22 PM)Thiam
En Décembre, 2011 (21:23 PM)Le Pakao
En Décembre, 2011 (21:30 PM)Niang Elou
En Décembre, 2011 (22:56 PM)Pape Amadou Sow
En Décembre, 2011 (23:09 PM)Sjd
En Décembre, 2011 (23:32 PM)SOULEYMANE JULES DIOP: Nous voilà entrés de plain-pied, sans qu’il n’y paraisse, dans l’ère du moralisme libertaire. Il autorise le vol, le mensonge, et le reniement à tout moment. Il arrive à tout justifier, ou à peu près tout, par l’impératif national et le conditionnel patriotique. Avec une prouesse remarquable, les intérêts d’un parti deviennent ceux d’un pays, et les intérêts de deux hommes, ceux de onze millions d’individus. Je ne crois pas que les dizaines de « rewmistes » comprennent quelque chose à ce qu’on leur a fait faire en début de semaine. Ils ont été des soldats obéissants. Arrêtez la guerre, et ils arrêtent la guerre. Mais c’est la qualité première d’un militant : la discipline. Je me suis toujours intéressé à la structuration de ce parti, qui fonctionne jusqu’ici dans une parfaite illégalité, avec des statuts qui changent toutes les semaines. Il faut observer que dans sa devise « avoir, savoir, pouvoir », l’avoir vient avant tout le reste. Son chef lui-même, s’est lancé dans une course effrénée pour les deux premiers termes, condition nécessaire à la conquête et à l’exercice du pouvoir. Il a clairement dit à Mamadou Oumar Ndiaye du temps de Sopi, dans un entretien resté mémorable, qu’il lui fallait des moyens financiers subséquents et une capacité intellectuelle conséquente. Qu’il ait acquis le premier ne fait aucun doute. Le second est plus qu’hypothétique, je le confesse. C’est aussi une bonne façon de percevoir à quel point un parti peut s’identifier à son chef. Le problème avec Idrissa Seck, c’est d’avoir fait de la recherche effrénée de l’argent, non pas un conditionnel à la conquête du pouvoir, mais un impératif à sa propre survie. Il m’a confié, au début de l’alternance, alors qu’ils venaient de prendre le pouvoir, que s’il n’avait pas 6 milliards, il ne s’engagerait pas aux élections. Il n’avait pas dit 6 milliards volés, il avait dit 6 milliards. L’argent devait donc déterminer tout le reste. Il partage avec Abdoulaye Wade ce goût prononcé pour les pécunes. Leur problème est donc centré, non pas sur la question de la gestion du pouvoir, mais sur la gestion des pactoles qu’ils recevaient des « généreux donateurs arabes ». Idrissa Seck s’est confié à un Directeur de la publication d’un quotidien indépendant de la place, au début de sa brouille avec le président de la République. « J’ai mis de l’argent de côté, mais c’est lui qui m’a demandé de le faire. Il m’a demandé si je mettais de l’argent de côté, j’ai dit non. Il m’a dit que c’est maintenant qu’il faut le faire, c’est maintenant qu’il faut préparer 2012 ». Evidemment, ce que Wade ne savait pas, c’est que son adjoint préparait… 2007. Idrissa Seck n’est pas allé voir Abdoulaye Wade avant la présidentielle, par souci de rassemblement. Il l’a fait par nécessité. Quand le président de la République a fait arrêter son convoyeur de fonds, Vieux Sandiery Diop et son principal bailleur Bara Tall, il ne lui restait que la reddition en position accroupi. Il faut saluer le courage et la loyauté de l’entrepreneur, donneur de « paquets de sucre ». C’était leur nom de code. Quand Wade l’a appelé, pour se plaindre de le voir dépanner Idrissa Seck, il lui a répondu « c’est mon argent, j’en fais ce que je veux ». C’est la raison de son emprisonnement. Si Seck avait la garantie des finances, il les aurait laissé moisir en prison, sans état d’âme. Il est allé se donner à Wade, parce qu’il ne pouvait pas tenir financièrement. Il a encore changé d’avis, après avoir obtenu son soutien financier, c’est indéniable. C’est la raison de la grosse colère du président de la République, et il a raison quand il dit à Oumar Sarr et sa bande qu’ils n’ont rien compris. Il n’y a pas d’autre explication à sa seconde reddition. Il était tellement certain d’avoir trahi le président de la République, qu’il croyait sa fin proche, quand Wade a gagné la présidentielle. C’est ce qui explique son empressement à le féliciter, tout en boycottant (comble de l’illogisme) les législatives. Il ne lui restait plus qu’à trouver un moyen de fuir le pays, pour se réfugier en France. La date de son départ, il ne l’a pas choisie au hasard. C’est un 5 avril. Il a dit, dans sa peur presqu’irrationnelle de la prison, « je vais partir à cette date, parce qu’avec tous les chefs d’Etat qui viennent participer à la fête, Abdoulaye Wade n’osera pas m’arrêter ». Un an auparavant, il lui a fait le même coup, en lui balançant une déclaration de candidature en pleines festivités du 04 avril. En réalité, c’est ce qui a toujours déterminé l’agenda d’Idrissa Seck, depuis sa sortie de prison. Il choisit des mois comme le ramadan, le 4 avril, la korité, pour faire ses forfaits, en s’assurant de neutraliser son bourreau, par ces dates « bénies ». Au fond, c’est le président de la République qui s’est fait avoir deux fois, dans cette querelle de mafieux. « Libère-moi, on va se partager les fonds », et il disparait. Quand Wade bloque tous les comptes en Europe, il revient, « donne-moi un peu de sous, je vais calmer mes militants pour te soutenir », et il présente sa candidature à la présidentielle ! Ce qui fait mal, c’est le nombre de familles déchirées, le nombre de carrières sacrifiées par les turpitudes de cet homme loquace. Il fait croire qu’il est inutile de croire, qu’il est inutile d’espérer, que le mensonge est une vertu, que finalement, personne n’est fiable. C’est ce seckticisme politique qu’il faut combattre, parce qu’il conduit à un nihilisme social. Nous ne pouvons pas continuer à enseigner aux enfants de ce pays que la fin justifie toujours les moyens, que tous les politiciens sont menteurs et roublards, quand ils n’y ajoutent pas la bouffonnerie. C’est inadmissible, quelle que soit la raison qu’on puisse invoquer. Je disais à un ami commun, bien gentil de me transmettre ses salutations, que finalement, Idrissa Seck est un Abdoulaye Wade en plus jeune. Ce qu’Abdoulaye Wade a de mieux, c’est qu’il ne nous ment pas. Disons que, quand il nous ment, nous savons qu’il nous ment. Idrissa Seck a la jeunesse en plus, le coran pour nous endormir. J’étais en train de réfléchir à nouveau à la façon dont certains membres de son entourage se sont enrichis. Pas tous, évidemment. Tous les gens dignes qui l’ont entouré sont restés pauvres. Mais ceux qui sont venus de Thiès en mobylettes n’ont pas construit leurs villas de 300 millions aux Almadies avec de l’argent gagné, excusez-moi. Finalement, nous devons remercier Dieu de nous avoir sauvés de cet homme. Il fait ressurgir des préjugés tenaces sur sa condition. Il a dit tant de mal de Wade… Et maintenant, il envoie tous ceux qui l’ont soutenu se soumettre sans condition. Quelle ignominie ! Il faut comprendre la sortie du président de la République contre Oumar Sarr. C’est Idrissa Seck qui lui a dit tout ce qu’il a sorti contre son porte-parole, c’est lui Idrissa Seck qui se jouait de tous, et qui pense qu’il est le seul que la nature ait fait avec 300 grammes de cervelle. Il était mort avant la présidentielle, il vient de mourir une seconde fois. J’étais étonné de voir, pendant que les deux finalisaient leurs négociations, le radicalisme de Rewmi dans le cadre du Front Siggil Sénégal. Oumar Sarr tirait sur le fils du président de la République, pendant que son mentor lui parait ses canines dorées. Quand il a fallu rejoindre Abdoulaye Wade, il a proprement sabordé le front de l’opposition, comme il avait fait avec Ousmane Tanor Dieng et Abdoulaye Bathily. Depuis une semaine, des amis communs intercèdent en faveur de ce nouveau reniement. Ils assurent que, malgré tout, je pourrai visiter le pays sans être inquiété. Il prendra le pouvoir, ou le pouvoir le prendra. Il se paiera la tête de tous ses ennemis, pour consommer tranquillement sa « fortune » amassée. Mais où est la morale dans tout ça ? Il retournera au pouvoir sans son âme. Il l’a déjà vendue.
Pastore Senegal
En Décembre, 2011 (23:43 PM)Door
En Décembre, 2011 (23:44 PM)Pat
En Décembre, 2011 (23:48 PM)Far
En Décembre, 2011 (00:07 AM)Makyage Sale
En Décembre, 2011 (00:30 AM)Il ne connait rien au mourisdisme. On sait tous qu'il est devenu mouride quand il était ministre de Wade pour gravir les échelons et il est allé faire son jebelou auprés des marabouts de Taif espérons profiter de leur forte influence sur le régime de Wade jusqu'à les brouiller avec Wade, ensuite il a essayé de se rapprocher de Cheikh Béthio Thioune dont il avait investi la femme dans les listes du PDS pour en faire un député avant de recruter le frére de la femme de Béthio comme son chef de cabinet.
Mais Macky sall n'est qu'un opportuniste il ne croit à rienet il trahira ses fréres hal poulars bientôt.
Aux Senegalais Obtus
En Décembre, 2011 (00:40 AM)Élu lundi à la tête du pays, ce médecin formé en France tient sa revanche après de longues années d'opposition et d'exil.
D'abord, c'est un visage. Basané, taillé à la serpe. Puis une mécanique intellectuelle. Épatante. En résumé, un orgueilleux Bédouin de 66 ans qui parle un français châtié débité à la vitesse d'un TGV. Il faut dire que Moncef Marzouki, chef du Congrès pour la République (gauche nationaliste), investi hier président de la République tunisienne, a vécu plus du tiers de sa vie en France. Comme étudiant et médecin dans un premier temps. Quinze années à Strasbourg, où il décroche son diplôme de neurologie. «Je suis probablement le seul Tunisien de la planète à parler alsacien. Il fallait bien communiquer quand je faisais des remplacements au fin fond des vallées vosgiennes! »
En 1979, il rentre en Tunisie. Professeur de santé publique et président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, c'est-à-dire ennemi public de Ben Ali. En 2001, privé d'emploi et de ressources, il se résout à l'exil. La France de nouveau. Professeur de médecine à Bobigny pendant quatre ans, puis «médecin aux pieds nus« à Créteil, auprès des communautés défavorisées.
Marzouki a regagné la Tunisie le 18 janvier dernier, quatre jours après la fuite de Ben Ali. Sous les ors du palais du Bardo, siège du Parlement, il avoue être «sur un nuage ». «Moi, je suis plutôt habitué aux geôles, aux bureaux des juges d'instruction, aux bistrots de Créteil et au RER… Je ne vais pas vous dire que cela me manque, mais bon, j'ai encore du mal à me positionner…«
Même s'il ne porte pas de cravate et ignore tout de la langue de bois, on a un peu de mal à le croire. «À peine débarqué à Tunis, il a fait savoir qu'il était candidat à la présidence », rappelle un journaliste. Moncef Marzouki a du tempérament. L'homme séduit tout autant qu'il inquiète. Ses détracteurs, mais aussi certains de ses compagnons de lutte, déplorent son autoritarisme, son intransigeance et des talents d'agitateur qui ne sont plus de saison. «C'est un brillant tribun. Son combat contre la dictature a été exemplaire. Mais il est imprévisible et dépourvu des qualités requises pour sa nouvelle fonction: la patience, le doigté, la souplesse…« Soupçonné de vouloir engager une chasse aux sorcières, il dément être un coupeur de têtes. « Je n'ai pas l'intention de dresser des potences. Mais je veillerai à ce qu'on mette en œuvre des réformes profondes.«
Dans un an, l'Assemblée élue le 23 octobre dernier devrait accoucher d'une nouvelle Constitution. Moncef Marzouki, lui, veut se donner du temps. À la consternation générale, il n'a pas exclu de prolonger d'un an ou deux la durée de vie de la Constituante. Une fois rédigée, la future loi fondamentale fera l'objet d'un débat public, avant d'être soumise à référendum, assure-t-il. Marzouki a déjà fait son choix. Il rêve d'un «régime semi-présidentiel » parce que «l'expérience montre qu'un régime parlementaire chavire presque toujours vers la dictature ».
Aubaine
En Décembre, 2011 (01:34 AM)Papa Mamadou Diagne
En Décembre, 2011 (04:34 AM)Participer à la Discussion