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[ Interview ] Mohamed Oul Maloum : " Les frictions Wade- Abdel Aziz risquent de ressaigner gravement la plaie de 1989"

Auteur: Ibrahima Lissa FAYE et Lamba Ka (stagiaire)

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L’heure est grave entre le Sénégal et la Mauritanie. Le risque de conflit est réel. Le différend est si profond que les populations des deux pays vivent des misères de part et d’autre des frontières. L’opposant Mauritanien, Mohamed Oul Maloum donne les détails de cette brouille. Dans une interview accordée à PressAfrik, il fait la genèse et décortique la chronologie du différend de ces deux chefs d’Etat qui relève plus, selon lui d’un ego surdimensionné des deux présidents Abdoulaye Wade et Mohamed Oul Abdel Aziz. Les conséquences en termes économiques et sociales sont incalculables surtout avec la fermeture des espaces aériens, le blocage des licences de pêche destinées aux pêcheurs de Saint louis et les tracasseries à la frontière. Ce cocktail explosif fait peur et ramène au goût du jour les douloureux événements de 1989 entre Sénégalais et Mauritaniens.

Il y’a des raisons qui sont à mon avis d’ordre techniques liées au mauvais fonctionnement de la commission qui est censée faire le recensement qu’ils appellent curieusement, «Enrôlement». Il y a aussi évidement des raisons relatives à des politiques générales. Il ne faut pas se leurrer car les manifestations dans le Fouta, il y a une semaine y sont pour quelque chose. Malheureusement, il y a déjà un mort à Magama, il y a de cela trois à sept jours. On espère que cela en reste là. Mort d’homme c’est toujours grave qu’il y ait un ou beaucoup. 

Il y a deux grandes raisons. Les populations négro-africaines de Mauritanie se sentent, à tort ou à raison, marginalisées dans le cas de ce recensement. Il (l’Etat) veut procéder à la modernisation de l’Etat civil avec un système biométrique. Ce qui est louable. Tout Etat Africain a le devoir de faire un état civil fiable pour savoir combien y a-t-il de citoyens, combien y a-t-il d’étrangers. Sans un état civil fiable, on ne peut pas faire de la planification ou de la prospective économique. 

L’enrôlement risque de réveiller les contradictions identitaires

Cependant lorsqu’un pays comme la Mauritanie est assis sur énormément de contradictions d’ordre identitaires, notamment entre les arabes, les maures et les négro-africains, il faut manier avec des pincettes toute chose qui touche à la nationalité, à l’identité. Et c’est ce qui à peut- être manqué. Le projet en lui-même qui est de vouloir faire un état civil fiable est louable. Mais les gens qui sont censés l’exécuter c'est-à-dire les membres de la commission surtout celles qui sont dans les régions n’ont pas été assez formés sur la sensibilité de ce point et la manière avec laquelle ils posent des questions qui finissent par faire rejaillir les vieux démons et faire sentir aux négro-africains que ce recensement est orienté contre eux et qu’on veut faire d’eux des bannis de la citoyenneté dans leur propre pays. Après je ne veux pas rentrer dans la polémique à savoir est ce que c’est orienté contre eux ou pas. Tout ce que j’en sais c’est qu’en communication politique, il est dit que même si vous avez un projet, une idée qui est bonne et tout mais quant elle produit l’effet inverse, c’est qu’elle n’a pas été comprise. Donc il faut absolument la suspendre le temps que les choses soient revues autrement. Aujourd’hui, on est à un mort et des manifestations depuis hier (mercredi) à Nouakchott qui a failli dégénérer. Il y a eu 56 arrestations, il y’a eu un peu de casse, la situation est très tendue et c’est un pays très sensible. 

Ce recensement peut réveiller les démons de 1989

J’espère que les événements de 1989 sont encore dans les mémoires et que la sagesse des Mauritaniens toute ethnie confondue fera qu’il n’aille pas plus loin que cela. Je l’espère surtout. J’adresse un appel surtout aux autorités mauritaniennes pour qu’elles fassent en sorte que ce recensement, qui dans son essence est une bonne chose mais finalement qui a été dévoyé par des individus peut être malveillants, ne mette pas le feu aux poudres. Qu’elles reviennent à la case de départ jusqu'à ce qu’elles établissent de nouvelles règles, qu’on puisse refaire un recensement sur la base où les négro-africains, les maures, les arables, les personnes d’origine sahraoui, que personne ne se sent visé ou exclu par ce recensement qui est indispensable. 

Les tracasseries ralentissent processus de recensement

Les manifestations ne sont pas si spontanées. Comme toutes les manifestations, il y a toujours des politiques, forcement il y’a un soubassement d’une revendication politique qui est vieille de l’indépendance de la Mauritanie. Les observations savent qu’il y’a toujours eu des revendications politiques dans ce genre de situations. Les politiques sont assez intelligents ils surfent toujours sur une question de droit est absolument importante et qui touche malheureusement beaucoup de gens qui ne sont pas politisés. Quand j’étais parti en Nouakchott, je suis allé moi-même voir le recensement comment cela se passe et effectivement j’ai vu des questions qui ne sont pas très décentes qu’on pose aux gens. C’est du genre : «est ce que ton père est Mauritanien ? Sil est en vie il faut l’amener, s’il n’est pas en vie amener nous une attestation qui prouve qu’il était Mauritanien. Des tracasseries qui paradoxalement touchent tout le monde parce qu’en six mois de recensement il y a encore très peu de gens qui ont été recensés dans toute les communautés. Mais c’est vrai que pour les négro-africains, c’est plus compliqué parce qu’il y a cette susceptibilité, cette sensibilité, cette histoire, cette charge émotionnelle très forte qui peut exploser pour un rien à plus forte raison pour ce genre de chose. 

Les germes des déchirures entre Mauritaniens et Négro-mauritaniens

Pour un petit rappel, le Fouta est un bastion passion d’une civilisation d’un royaume historique qui est extrêmement fière. C’est le royaume des Foutankais qui plus tard est devenu le royaume des Almamoubais. Et c’est a mon avis le fondement de beaucoup de nationalistes arabes. En Mauritanie, les gens ne comprennent pas que les Hal pulaar ont toute une histoire dans le Fouta qui n’était ni sénégalaise ni mauritanienne à l’époque coloniale et même avant le colon. Le problème c’est que quand les colons sont arrivés et se sont installés à Saint- Louis, ils ont pacifiés le Fouta à un moment donné les deux pays sont devenus indépendants et il fallait choisir. C’est là, le nœud du problème d’entente entre les Guelewar et les Maures mauritaniens. En 1960 avec l’indépendance, il y a eu un pays qui s’appelle «Le Sénégal» et un autre qui s’appelle «La Mauritanie» alors qu’historiquement cela n’existait pas. Ces gens étaient chez eux avec les deux rives du fleuve. Et ce choix de nationalité a posé problème. Forcement le Kane, le Bâ, le Dia, qui est en Mauritanie instituteur à son frère qui est à Saint-Louis. C’était tout à fait normal à l’époque. Sauf que malheureusement en 1989 quand il y a eu les événements et même avant les événements, tous ces secteurs marchaient correctement en parfaite harmonie. 

Ce qui me fait aujourd’hui peur c’est qu’on demande aux gens : «est-ce que vous êtes Mauritanien ou Sénégalais. Et c’est très difficile. Et malheureusement, c’est un problème récurrent pour toutes les frontières. Toutes les populations du monde qui ont eu le malheur de se retrouver sur les frontières ont ce problème. Cela nous ramène un autre sujet très complexe lié à l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. La charte de l’Oua devenue UA ou encore la convention de l’Union Africaine qui fait qu’il ne faut pas toucher aux frontières héritées de la colonisation. Sauf que sur ces frontières, il y a des populations de part et d’autres et il suffit qu’il y est une étincelle et deux ego entre deux présidents et les populations se retrouvent confrontées à des événements malheureux comme ceux arrivés en 1989. 

Comment la plaie de 1989 a été pansée ?

S’il n’y avait pas d’antécédent, il n’y aurait pas de problème sur ce qui se passe aujourd’hui. Mais avec l’antécédent et les accumulations de 20 ans de dictature à l’époque de Ould Taya et il y a eu l’histoire des déportés etc. tous les ingrédients pour une confrontation ou des hostilités. Ce qui me fait peur, c’est que tous ces démons ne soient pas aplatis. Il faut tout de même reconnaître qu’il y a eu quand même des avancées. L’ancien président Abdallah avait commencé à résoudre ce problème, l’actuel président a fait une prière de pardon a Kahédi là où l’affaire a démarré, il y’a justement 2 ans et a demandé pardon. Il a reconnu officiellement la responsabilité d’Etat et les réfugiés de Mauritanie au Sénégal sont retournés en Mauritanie. 

Ce qui me fait mal et qui fait peur à la fois, c’est le processus de réconciliation qui a été bien installé. Ce qui justifie que pratiquement 80 % des réfugiés sont rentrés, le processus d’indemnisation a déjà commencé, ceux qui devaient être réinsérés dans leur travail sont en train d’être insérés. Il y avait un climat de pardon et même le président actuel était pro négro-africain. Nous sommes opposants et étions contre lui aux élections. Moi je suis originaire du Fouta, je suis marié à une Foutankaise mais quand j’étais en campagne électorale, les négro-africains étaient avec Aziz contre moi. Ce sont eux qui ont fait élire le président Aziz. 

Ce qui me fait peur, c’est le parallélisme entre ce qui s’est passé en 1989 avec Ould Taya, qui était arrivé au pouvoir en 1984 et qui était très négrophile au départ qui adorait tout ce qui est sénégalais avec même une femme sénégalaise et tout. Malheureusement quand il y a eu cette tentative de coup d’Etat en 1987 des négro-africains et il se retrouve contre eux et commence à les massacrer. C’est de cela que j’ai peur. Qu’il ait ces événements et que les choses dégénèrent et les démons se réveillent et en ce moment, c’est le chaos général. On prie le bon Dieu pour que les frictions entre les deux chefs d’Etat et les problèmes aux frontières s’arrêtent là et que la sagesse finisse par l’emporter. Mais je continue à penser que les relations entre les deux présidents sont capitales dans cette histoire. 

Les files de gens aux deux frontières sont horribles, il y a des brimades de toute sorte

Je suis passé par Rosso il y a de cela trois jours et j’ai vu une chose qui ma choquée en tant qu’observateur politique de la situation. J’ai vu ces files de gens dans une chaleur torride et horrible aussi bien à la frontière mauritanienne que Sénégalaise avec les policiers ou forces de sécurité des deux pays qui s’acharnaient sur ces communautés de part et d’autre de la frontière. J’ai eu l’impression qu’il y a une sorte de brimades dans les frontières et je suis sur que ce sont des ordres qui étaient donnés. Au moment où on parle de la circulation des biens et des personnes dans la sous région, c’est un paradoxe dans le cadre des sous groupes régionaux comme l’UEMOA, la Cedeao etc. Ce que j’ai vu est vraiment horrible et me rappelle 1989. 

Genèse des frictions entre les présidents Wade et Abdel Aziz

Les frictions entre Abdoulaye Wade et Abdel Aziz, il y a un processus et c’est un peu long. Il y a un processus qui a eu lieu dans lequel il y a eu une dimension psychologique donc irrationnelle et il y a une dimension politique et d’ego, de personnalité entre les deux présidents. Il est clair que Wade fait partie des gens qui ont aidé Aziz à s’installer à se légitimer comme président de la République avec les fameux accords de Dakar de juin 2009. On sait bien que la France était derrière ce qui a poussé Wade dans cette médiation. Le président Wade débarque à Nouakchott, tout ce passe bien, Aziz se fait élire et Wade était le premier président qu’Aziz a visité et donc la relation était magnifique. Nous tous même nous les opposants à Aziz on était très content. Moi qui étais très pénétré dans la culture négro-africaine j’étais très content qu’enfin que deux présidents s’entendent. Et je me suis dit qu’on est parti pour une lune de miel malheureusement très vite au bout d’une année, les ego des deux présidents ont perturbé ces relations idylliques. Wade est considéré à tort ou à raison comme un baobab de la sagesse en Afrique de l’ouest. Il se reconnaît comme le président plénipotentiaire qui a le droit de regard sur tout ce qui se passe. Et c’est vrai que c’est un diplomate chevronné. 

Chronologie du désamour entre les deux présidents

Leurs relations se sont détériorées en 2011. En janvier pour être précis, il y a eu le premier couac avec l’élection du président de l’ASECNA. Aziz avait présenté un candidat, il s’attendait que Wade l’appuie et apparemment Wade ne l’a pas appuyé et je crois que c’est un Tchadien qui a était élu. En février, il y a eu après des lobbyings pour que la Mauritanie soit membre du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur le quotta africain. Apparemment Wade a usé de sa diplomatie pour écarter de manière voilée la Mauritanie et aujourd’hui, il semble que le Maroc soit le mieux placé pour passer. Le président Aziz a mal pris cela. En mars, les problèmes se sont aggravés parce qu’ils ont touché les populations à la frontière. Les syndicalistes organisés ne voulaient plus qu’il ait des bus mauritaniens avec des passagers sénégalais parce que cela risque de tuer la commune de Rosso du côté du Sénégal et par la suite il y a eu des représailles des syndicalistes mauritaniens qui ont estimé que les camions sénégalais aussi ne devraient plus venir en Nouakchott. De fil en aiguille, ils se sont retrouvés à ce que le commerce soit bloqué entre les deux pays. Les camions ne pouvaient pas traverser. 

Et c’est grave parce que cela touche directement la population. Quelques temps après en avril, un mois après, la Mauritanie a bloqué unilatéralement 200 licences de pêche que la Mauritanie accordée tous les ans aux pécheurs de Guedj Ndar. Ils ont été gelés et les gens ne pouvaient plus aller pêcher et cela s’est ressenti sur le panier de la ménagère. 

Au mois de mai, on retrouve encore l’ego des deux présidents. Il y a eu le sommet de l’UA à Addis-Abeba, un ami bien placé dans le système m’a fait des confidences. J’ai été alerté par des échanges de propos très durs aux allures d’une empoignade entre les présidents sénégalais et mauritaniens. Le président Aziz étant le président en exercice du Conseil de paix et de sécurité africaine, il avait présidé la réunion sur la Libye. Wade avait exigé qu’il soit mentionné dans le communiqué que «Kadhafi doit dégager». Les autres chefs d’Etat et de gouvernement dont Aziz, Olusegun Obasanjo Goodluck Johnattan, Jacob Zuma ont tous dit non. Ils ont tous dit qu’on est d’accord Kadhafi parte mais on ne peut pas le faire de manière très explicite. 

Depuis, il y a une tension forte entre les deux présidents. Quelques temps après, en juin, Wade a débarqué en Benghazi pour couper l’herbe au pied à l’Union africaine. C’était au moment où l’Union africaine préparait une réunion pour donner la position commune de l’Afrique pour l’arrêt des frappes de l’OTAN. Le président sénégalais a ainsi pris le contre pied de ses pairs. Tous les présidents africains s’étaient indignés et Aziz en tête et l’avait considéré comme un coup d’épée dans le dos du papa vis-à-vis de son fils. 

Toute cette succession d’événements a été clôturée par la décision du gouvernement Mauritanien de refuser que tout avion sénégalais notamment la nouvelle compagnie de Karim Wade d’atterrir en Nouakchott et même l’interdiction de l’espace aérienne Mauritanienne. Ce qui fait que depuis le mois de juillet, il y a pas d’avion entre les deux pays. Alors qu’il y avait deux avions par jour. C’est très grave pour deux pays voisins. Les problèmes sont nombreux et commencent à s’accumuler et on s’est dit nous intellectuels des deux pays, nous devons tenter quelque chose pour trouver une solution. 

L’impuissance de Souleymane Ndéné Ndiaye et ses ministres

Le président Wade avait envoyé son ministre des affaires étrangères, puis celui de la Pêche, ils n’ont pas réussi à déverrouiller la situation. C’est en juillet le 28 précisément qu’il a envoyé son Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye. Toutefois cela n’a rien réglé. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais officiellement ils vont régler les problèmes dans le cadre d’une commission mixte. C’est pour dire que la solution est renvoyée aux calendes grecques. Une commission mixte, c’est pour des choses normales, classiques, mais quand c’est très grave ce sont des solutions urgentes qui nécessitent la rencontre des présidents. Non seulement la situation est très grave, mais elle ne se sent pas, elle n’est pas tellement visible. L’opinion mauritanienne est plongée dans ces problèmes politiques et l’opinion sénégalaise encore plus surtout à quelques mois des élections. Malheureusement on connait la tradition, quand deux présidents ont des problèmes, le machiavélisme le plus abject le meilleur moyen de déporter cela de le faire oublier, c’est de créer un autre chez son voisin. Entre Wade et Aziz, aller savoir qui va donner le ton. 

L’inimitié des deux présidents qui risque de «faire ressaigner gravement la plaie de 1989» 

Moi ce dont j’ai peur, c’est que si on n’assèche pas la plaie du Fouta qui s’est en train de se réveiller par le biais du problème de ce recensement ou d’enrôlement, cela peut dégénérer à tout moment. Je donne un exemple médical, quand vous avez une plaie et vous ne la faite pas guérir totalement, n’importe quel germe qui rentre durant toute votre vie cela peut la réveiller et la gangréner. Elle avait saigné en 1966, 6 ans après l’indépendance, elle avait encore saigné en 1986, elle a aussi ressaigné gravement 1989 et 1991. Moi je n’ai pas envie que tous les 20 ans que cette plaie saigne. J’ai demandé au président Aziz de régler ce problème de recensement pour assécher cette plaie afin que justement des germes extérieurs ne viennent pas s’introduire et disloquer un tissu social très fragile en Mauritanie. Je n’accuse personne pour le moment. , je n’accuse aucun Etat d’ingérer l’autre mais vous êtes journaliste vous connaissez la situation. Vous savez que tous les chefs d’Etat africain et autres dans le monde, dés que votre ennemi gène, vous essayez de le faire tomber. 

La clé de la solution aux mains de Wade

Le président Wade est à cinq à six mois des élections présidentielles cruciales apparemment très chère chez lui mais le conseil que je vais lui donné c’est de rencontré lui le plus âgé, le plus sage, le plus expérimenté de débarquer en Nouakchott, rencontré le président Aziz, réglé les trois problèmes c’est pas les problèmes des égaux, ces trois problèmes qui touches les citoyens c'est-à-dire le problème des licence de pèche, le problème de la frontière terrestre, le problème des avions et l’Etat attend que les conditions luxueuse se réunissent tous les ans, tous les trois ans, tous les quatre ans parce que la situation est très grave. Et ne peut être résolu, on a vu le premier ministre la première partie et la dernière partie c’est les chefs d’Etat et on c’est pertinemment que quand les chefs d’Etat décide de ce rencontré ils peuvent réglé tout et tant que il y a les échos et moi je crois que Wade est mieux placé pour cela parce qu’il est le plus âgé, il a plus d’expérience etc. et je lui conseil de monté dans un avion de la Sénégal Airlines et d’atterrir en Nouakchott de voir son jeune frère pour régler ce problème. 

Auteur: Ibrahima Lissa FAYE et Lamba Ka (stagiaire)

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