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Politique

Moussa Touré, ancien ministre : «Macky Sall a profité du référendum pour ressusciter le Sénat»

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Le Sénat au Sénégal

Ils sont nombreux à voir dans le Haut conseil des collectivités territoriales, un Sénat-bis. L’ancien ministre de l’Economie et des finances, Moussa Touré, est de cet avis. Donnant l’exemple d’un pays de la sous-région où, dit-il, «notre ami, Blaise Comparé (du Burkina Faso) a été balayé par un vent né de cette tentative de ressusciter le Sénat»,

il explique qu’au Sénégal, «le président Macky Sall, en 2012, a résisté pendant de longs mois, devant l’obstination des Sénégalais à ne pas vouloir remettre cette institution. Il a fallu qu’il se rende compte qu’il y avait un danger, pour ranger son Sénat qu’il vient de ressusciter sous une autre forme. Il a profité du référendum pour sortir ce vieux projet, afin de recaser des gens, des transhumants, des amis et des élargis de prison».

Convaincu que l’équipe dirigeante actuelle n’emprunte pas la bonne direction. Moussa Touré en veut pour exemple, la pléthore de conseillers dont dispose le chef de l’Etat. «De mémoire, le président de la République n’a jamais eu 12 conseillers de tous les genres, mais aujourd’hui, on en trouve plus de 150. Avec ça, on nous demande de réduire la masse salariale. Au lieu de toucher les institutions budgétivores, on pense à couper les salaires des enseignants et autres corps de l’administration», fustige le leader du parti «Citoyen pour l’éthique et la transparence» (Cet).

Moussa Touré qui s’exprimait à Saint-Louis, d’indiquer qu’il ne rejoindra le président Macky Sall, sous aucun prétexte. «Dans e pays, il n’y a aucune rupture, comme l’a voulu le peuple. C’est pourquoi je ne songe jamais, à être derrière le chef de l’Etat. N’attendez jamais que je me range derrière Macky Sall», prévient l'x-ministre et leader du Cet, dans le quotidien L'Observateur du jour.



4 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (13:32 PM)
    quand macky a 150 conseillers ses minitres peuvent en avoir 50 comme papa abdoulaye seck qui en a 53 :fbhang: 
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (13:33 PM)
    Ces vieux nostalgiques devraient aller écrire leurs mémoires au lieu de rester là à tout critiquer alors que c'est durant leur magistère que le Sénégal a tout perdu.
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    Auteur

    Témoin Apolitique

    En Avril, 2016 (14:28 PM)
    Les « maîtres coraniques » ne seront pas d'accord sur le parrainage car il marquerait la fin de la mendicité qui se trouve être un système bien huilé venant de certains marabouts qui les avalisent et leur fournissent les premières victimes, issues de parents pauvres, ignares et fuyant leurs responsabilités. De plus, ils risquent de bastonner l'enfant jusqu'au sang pour qu'il ne s'attache plus à un voisin compatissant. Même les habits qu'on leur donne pour les rendre plus humains, sont détournés pour leurs propres enfants et retour à la case départ. Et quand vous parlez de les inscrire à l'école ou à des cours particuliers pour une demi-journée, l'enfant n'osera plus vous regarder ou disparaîtra.

    Pour les étrangers, il faut emprisonner les maîtres (les dégoûter à vie de ce Sénégal -aubaine et laisser-aller-) et rendre les enfants à leurs parents (à tancer et à décourager à jamais) sur le champ.

    Avez-vous déjà vu les petits talibés greloter durant le froid ou traîner le soir tard pour pouvoir compléter leur ‘versement’ avant d’OSER rentrer ? Que peut-on attendre de maîtres coraniques ayant vécu les mêmes conditions, sans psychologie et sans pédagogie et comme si l’enseignement était inné ?

    En attendant, aucune subvention ne devra plus être octroyée à un dahra dont les pensionnaires n’ont pas été régulièrement inscrits à l’état-civil et dont les programmes et conditions d’hébergement n’ont pas été approuvés (comme pour les écoles classiques dites françaises) par les services compétents de l’Etat et de l’UNICEF. Nous sommes dans un état de droit et tous les citoyens doivent être régis par les mêmes lois et règlements pour garantir l’égalité et une paix durable pour tous.

    L'arabe et le coran peuvent et doivent être intégrés dans les programmes scolaires et universitaires (pour relever les niveaux, retenir nos enfants autant faire se peut et créer par la même occasion de grands islamologues au cursus relevé et sûr, échappant au joug des jihadistes aux techniques de recrutements très sournoises) comme le catéchisme et le latin pour les catholiques, pour :

    . couper court à cette fuite en avant de ministres de l’éducation, de députés, d’enseignants ou d’anciens talibés marqués à vie, mais si frileux et négatifs pour braver ce ‘désordre’ si bien établi ;

    . pouvoir éradiquer ce sacrifice d’enfants qui n’ont même pas demandé à naître et qui n’ont que des droits au moment où leurs parents les oublient entre les mains d’ex-victimes irresponsables ayant subi les mêmes sévices et qui n’ont plus le plus souvent qu’une ‘pierre à la place du cœur’ et ;

    . arrêter de créer ainsi une catégorie de citoyens (aigris et nécessiteux à l’esprit obtus, futures recrues de gourous nationaux et internationaux) écartés de toute civilisation générale mondiale.

    Ce serait radical et plus personne n'aurait rien à dire, comme ce qui se passe actuellement avec la Gambie. IL FAUT SAVOIR REGLER LES PROBLEMES RECURRENTS (RETARDS DE BOURSES, D’ORIENTATIONS, DE PAIEMENT DE PRIMES, DE RAPPELS, D’ENTRETIEN ET DE RENOUVELLEMENT D’INSTALLATIONS ELECTRIQUES, DE CHANGEMENT PERIODIQUE DE PIECES POUR L’ADDUCTION D’EAU, ETC… –QUAND FAUT Y ALLER…- ET EVITER D’ETRE VRAIMENT DES MEDECINS APRES LA MORT) D’UNE MANIERE DEFINITIVE POUR POUVOIR PASSER A L’ESSENTIEL (SANTE, EDUCATION, EMPLOIS, EAU, ELECTRICITE, ETC…, DEVELOPPEMENT HARMONIEUX ET PAIX DURABLE). Coolement. A TEMPS, SINON COMMUNIQUER et FRANCHEMENT ALORS.

    Au Sénégal, il faut savoir de temps en temps, après avoir maîtrisé (au sens propre comme au figuré) les différentes sensibilités, agir en goréen ou ‘dùsu’ pour arrêter les parlottes coupables de bien de dérives et de contre-offensives néfastes à la réalisation de projets utiles à la société.

    Le Président de la République et le gouvernement (avec l’aide de leurs conseillers –pléthoriques et souvent inutiles ou sous-employés-) doivent savoir anticiper sur les solutions idoines aux cas qui pourraient à terme, constituer :

    . des crimes contre l’humanité et/ou ;

    . des causes de radicalisations diverses ou des poudrières :

    .. étudiants (bourses, orientations, professeurs absentéistes ou sadiques),

    .. enseignants (primes, rappels, indemnités normales à niveler avec les autres corps avec langage de vérité et fermeté),

    .. corps médical (niveaux rémunérations correspondants aux niveaux de formations et de risques),

    .. agriculture, secteur informel non rentable ou saturé, ex-détenus et ambulants professionnels (volontariat et retour au bercail après déblaiement de terres cultivables à grande échelle et subventions, dons-soutiens-encadrement, financements-hypothèques sur terrains pour l’année de démarrage),

    .. détenus (psychologue, récupération familiale et formation adéquate),

    .. femmes rurales, jeunes déscolarisés et filles-mères (encadrement-formation et financements adaptés),

    .. etc…

    Tout cela est COLOSSAL et indispensable, mais pas impossible et ô combien salvateur pour surtout tous ces laissés-pour-compte qui ont besoin d’un coup de pouce pour ‘émerger’ et s’y retrouver).

    Ils doivent quand même faire preuve de plus de plus de guiss-guiss et de diligence dans le traitement des nombreuses urgences qui les interpellent au quotidien, sans oublier les prévisions normales à gérer rigoureusement.

    Je pense que les conseillers devraient pouvoir aider à auditer les ministères et directions rattachées, par secteurs et par groupes, pour des recrutements objectifs à mêmes de relever leur efficience et pour contrôler les objectifs qui leur sont assignés, avec des vraies prérogatives (cas Pr Amsatou Sow Sidibé), pour également libérer le premier ministre et le président de la république qui sont souvent obligés de monter au créneau pour diverses raisons et pour rattraper surtout des erreurs et trajectoires complètement dévoyées.

    Les présidents de conseil d’administration, différents élus, ministres et directeurs de société nationale, comme le sénégalais lambda, ont tendance à oublier, dès qu’ils durent dans une fonction, prennent du galon et/ou ont reçu les éloges du président, le pourquoi de leur nomination-élection, le dévouement qu’il doit au peuple sénégalais et les objectifs à eux assignés. Ils prennent alors les sénégalais pour des sujets et deviennent inaccessibles, tout en versant dans les tares de notre société (abus divers : femmes et maîtresses, parrainages et cérémonies folkloriques entraînant le mimétisme et les gâchis, ‘màttey’ et ‘m’as-tu vu’, détournements d’objectifs et de budgets, véhicules-missions-carburant-téléphone-mobilier-logements gérés sans parcimonie, recrutements subjectifs injustes notoires, manque de respect et utilisation des forces de sécurité et des société de services d’une manière abusive et de sorte à leur faire rater leurs objectifs, accaparement ou mauvaise distribution d’avantages destinés aux indigents, recherche de prestige démesuré, cour de ‘répondeurs automatiques’ énervants et serviles qui finissent par avoir le vrai pouvoir, horde de maraboutillons et griots manipulateurs, etc… ). Y’a de quoi vouloir se barricader pour échapper à tous ces ‘chasseurs’ et laudateurs aguerris et bien armés sur tous les plans. ‘Woyy’

    De grâce, aucune fonction n’est obligatoire. Il faut savoir passer la main quand on ne peut ou ne veut plus. Les compétences existent (une personne = 1 mandat ou fonction) et des ‘karim’ super-pouvoiriste, on n’en veut plus. NOS MAMANS SONT NOIRES ET TOUTES MERITANTES ET NOUS SAVONS RESPECTER NOS CONGENERES ET RESTER A NOS PLACES et c’est tant mieux pour notre futur.

    Malgré tout, je crois en nos grands serignes si indulgents et océans de savoir, avec mes deux préférés (Mame Abdou et Serigne Saliou qui m’avait choisi, sans oublier Serigne Cheikh l’Intellectuel raffiné et fin, et Thierno BA l’avocat des femmes).

    ENTRE NOUS.

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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (15:00 PM)
    laissez le critiquer, il n'a que çà à faire
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