Lors du dîner-débat de l'Association des porteurs de pancartes, co-animé par la sociologue Fatou Sow Sarr et l'enseignant-chercheur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), El hadji Omar Diop, celui-ci a rappelé un épisode anecdotique de la marche vers l'indépendance du Sénégal. Ce soir, à la place Protet de Dakar, rappelle l'enseignant-chercheur, des jeunes des partis poliques (Bds, Pra, Conseil de la jeunesse, Feanf, etc.), sont arrivés avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : " De Gaulle, dehors ", entre autres. C'est à la vue de ces pancartes que le général De Gaulle a lancé cette phrase devenue célèbre : " Si vous (N.d.r. : les porteurs de pancartes) voulez l'indépendance, prenez aujourd'hui... ". On connaît la suite : le Sénégal accède à l'indépendance deux années plus tard, en 1960.
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7 Commentaires
Audiiiit
En Août, 2012 (00:29 AM)ET APRES CELA NOUS AVANCE A QUOI ? RIEN SINON UNE HISTOIRE A DORMIR DEBOUT
ALLEZ DEVELOPPER LES INDUSTRIES ET TRAVAILLLER C MIEUX.
JUSTE UNE PROPAGANDE DES PARESSEUX LEBOUS ESCROCS ET NDAR NDAR COMPLEXES DE MERRRRDE.
MBAYE JACQUE , LES AUDITS ARRIVENT, NE NOUS DISTRAIS PAS.
Leon Boissier Palun
En Août, 2012 (01:41 AM)Gouverneur Lamy
En Août, 2012 (01:57 AM)Rahne
En Août, 2012 (08:33 AM)Rue Arlabosse
En Août, 2012 (19:56 PM)De Gaulle, en réalité, était plus préoccupé à répondre (encore) à distance à l'adresse aussi insolente que rédemptrice de Sékou Touré, la veille, le 25 août à Conakry. Il a toujours espéré de Dakar, attendu d'être à
Dakar pour transcrire sa rancœur, provoquée cette fois-ci par le téméraire de Faranah. Alors, pour bien comprendre le sens du discours, il ne s'est pas en réalité aux porteurs de pancartes mais il a voulu arrêter l'écho amplificateur de son courroux de Conakry. ce faisant, il ne répond pas exactement à Valdiodio dont le discours tant vanté serait en partie rédigé par un certain Jean Colin...
Les vrais porteurs de pancartes devraient rédiger leurs mémoires et nos dire aussi comment ont-ils pu réussir leurs manifestations : moyens, soutiens, organisation...
Demandez à M-J-Diop, s'il y était en tant que jeune militant du BDS ? Le cas échéant où était Demba Diop, pascal Antoine Sané, Alioune Sène, Daouda Sow ou autre camarades ? Quel a été le rôle du Conseil de la Jeunesse du Sénégal ? Quelle est la place de la rencontre de Cotonou ?
N'est-ce pas qu'on avait promis à Dakar d'être la colonie du Sénégal, au détriment de Saint-Louis ?
N'est-ce pas qu'on avait laissé croire que Dakar pouvait opter pour la départementalisation au cas où le NON serait susceptible de l'emporter ? Offre acceptée par la Réunion, mais option que l’Algérie a récusée lors du référendum de 196.
Alors une simple hypothèse lierait la qualité de la manifestation à ces promesses assimilables aussi à des menaces ou chantages !
Rien n'est encore dit, peu de choses sont connues et divulguées.... mais la patience de l'historien souffre du gisement non maîtrisé des mémoires virtuelles des vrais acteurs du 25-26 août et du 28 septembre 1958....Je ne pense aucunement qu'il y eût de lige de clivage à l'époque, pour cette manifestation. Le débat très circonscrit n'intéressait que peu de la lettrés non pas de la République mais d'une Colonie peu ordinaire, comparativement au Soudan, aux pays des Rivières du Sud... oui, Dakar n'est pas Dimbokro, Fort-Lamy, Ségou...Lambaréné ou encore moins Brazzaville (promontoire de fortune de l'Egaré des mers du Sud, somme toute exilé de Londres comme tant de souverains ayant fui les combats dans leur propre pays et surtout ayant abandonné ou livré leurs peuples à la soldatesque nazie.
Mais à force de vouloir perpétuer une haine viscérale contre Senghor et d'accepter que d'autres adversaires, - très complexés-, le vitupérer sans vérifier l'existence d'une once de détail des accusations, nous nous sommes rendus confus au point de laisser toujours de venimeux plumitifs tenter de transcrire le cours de l'histoire en travestissant la réalité pour des raisons subjectives. Ô! Sénégal, que de crimes en ton nom, dussè-je dire ! Pourtant, des matériaux non encore livrés à la critique ou encore moins à l'examen des historiens ou autres politologues de moments choisis ou morceaux) existent... De quel Sénégal veut-on parler ? De quel BDS ou UPS ? En 1958, y avait-il tant de divergences ou de tendances dans ce parti ? Je crains que les certitudes sur la netteté des lignes de clivage entre Senghor et Dia ne puissent jamais affermir les prémisses de la thèse de Senghor : le lâche, le valet de l'impérialisme.
Je n'ai jamais été dans son parti ; je ne lui dois rien a priori mais sous prétexte de l'attaquer ad hominem qu'on veuille rabaisser la lutte des Sénégalais comme une tragédie est une insulte à notre mémoire collective, à notre Histoire.
Oui, il est bien facile de prétendre avoir défié l'ordre colonial, au soir du 26 août !
Il peut paraître rentable de se réclamer comme un marcheur engagé ; le plaisir ou le lucre escomptés pour la postérité n'ont d'égal que le vide ou la tentation du bruit pour paraître : terreau de l'éphémère !
L'histoire mérite plus d'analyse froide sur des éléments toujours divers pour ne pas la confier aux petits chroniqueurs évènementiels qui croient que date équivaut à intelligence faisant ainsi fi du système de reproduction sociale et des dynamiques populaires mâtinées d'idéologies.
Les crises au sein de l'UMOA en juillet 1962 et les enjeux monétaires du port de Dakar, dans l'équation du franc malien sont autant d'éléments pour lesquels la solidarité requise avait rencontré les actions et initiatives de Senghor. Que les chercheurs historiens s'occupent un peu des relations monétaires ou financières des Etats anciennement dominés par la France...
Pour De Gaulle, Dakar, avec sa place centrale, Protêt, n'est que le lointain écho de l'expression de la crainte, lui qui après avoir raté son plan de débarquement terrestre à partir de la Sierra Leone, doit repartir avec la peur dans sa cabine. Les souvenirs se rattachent aux évènements du 20-23 septembre 1940, sanctionné par la défaite.
Ville vivante, comprenez ville qui a su résister aux bombardements de la marine anglaise.
Ville vibrante : oui, elle a vibré sous le feu nourri des canons...pour exactement que la flotte française non sabordée et encore attaché à Dakar ne tombât point entre les mains de la 3ème Reich; cette crainte était partagée par les Américains, car de Dakar, les Usa n'étaient plus qu'à moins de cinq jours de traversée !
Dakar fut vichyste jusqu'en 43...L'insitution la plus symbolique de l'exploitation coloniale, la banque BAO, fut même condamnée pour des faits de collaboration ( Arrêt de la Cour d'Appel d'Abidjan en 1946)
La parole est aux militants et cadres du PAI, du PRA, de l'UPS, de la FEANF, de l'UGETAO, etc.
Paysans saupoudrés sous secco, fonctionnaires coloniaux, hommes politiques avant 1960 : de grâce, nous vous attendons par vos témoignages, délivrez les pans de l'histoire du Sénégal....
Jeanjacquot
En Août, 2012 (21:06 PM)N'est-ce pas qu'on avait laissé croire que Dakar pouvait opter pour la départementalisation au cas où le NON serait susceptible de l'emporter ? Offre acceptée par la Réunion, mais option que l’Algérie a récusée lors du référendum soumis algérien au peuple en 1961.
Alors une simple hypothèse lierait la qualité de la manifestation à ces promesses assimilables aussi à des menaces ou chantages !
Rien n'est encore dit, peu de choses sont connues et divulguées.... mais la patience de l'historien souffre du gisement non maîtrisé des mémoires virtuelles des vrais acteurs du 25-26 août et du 28 septembre 1958....Je ne pense aucunement qu'il y eût de lige de clivage à l'époque, pour cette manifestation. Le débat très circonscrit n'intéressait que peu de la lettrés non pas de la République mais d'une Colonie peu ordinaire, comparativement au Soudan, aux pays des Rivières du Sud... oui, Dakar n'est pas Dimbokro, Fort-Lamy, Ségou...Lambaréné ou encore moins Brazzaville (promontoire de fortune de l'Egaré des mers du Sud, somme toute exilé de Londres comme tant de souverains ayant fui les combats dans leur propre pays et surtout ayant abandonné ou livré leurs peuples à la soldatesque nazie.
Mais à force de vouloir perpétuer une haine viscérale contre Senghor et d'accepter que d'autres adversaires, - très complexés-, le vitupérer sans vérifier l'existence d'une once de détail des accusations, nous nous sommes rendus confus au point de laisser toujours de venimeux plumitifs tenter de transcrire le cours de l'histoire en travestissant la réalité pour des raisons subjectives. Ô! Sénégal, que de crimes en ton nom, dussè-je dire ! Pourtant, des matériaux non encore livrés à la critique ou encore moins à l'examen des historiens ou autres politologues de moments choisis ou morceaux) existent... De quel Sénégal veut-on parler ? De quel BDS ou UPS ? En 1958, y avait-il tant de divergences ou de tendances dans ce parti ? Je crains que les certitudes sur la netteté des lignes de clivage entre Senghor et Dia ne puissent jamais affermir les prémisses de la thèse de Senghor : le lâche, le valet de l'impérialisme.
Je n'ai jamais été dans son parti ; je ne lui dois rien a priori mais sous prétexte de l'attaquer ad hominem qu'on veuille rabaisser la lutte des Sénégalais comme une tragédie est une insulte à notre mémoire collective, à notre Histoire.
Oui, il est bien facile de prétendre avoir défié l'ordre colonial, au soir du 26 août !
Il peut paraître rentable de se réclamer comme un marcheur engagé ; le plaisir ou le lucre escomptés pour la postérité n'ont d'égal que le vide ou la tentation du bruit pour paraître : terreau de l'éphémère !
L'histoire mérite plus d'analyse froide sur des éléments toujours divers pour ne pas la confier aux petits chroniqueurs évènementiels qui croient que date équivaut à intelligence faisant ainsi fi du système de reproduction sociale et des dynamiques populaires mâtinées d'idéologies.
Les crises au sein de l'UMOA en juillet 1962 et les enjeux monétaires du port de Dakar, dans l'équation du franc malien sont autant d'éléments pour lesquels la solidarité requise avait rencontré les actions et initiatives de Senghor. Que les chercheurs historiens s'occupent un peu des relations monétaires ou financières des Etats anciennement dominés par la France...
Pour De Gaulle, Dakar, avec sa place centrale, Protêt, n'est que le lointain écho de l'expression de la crainte, lui qui après avoir raté son plan de débarquement terrestre à partir de la Sierra Leone, doit repartir avec la peur dans sa cabine. Les souvenirs se rattachent aux évènements du 20-23 septembre 1940, sanctionné par la défaite.
Ville vivante, comprenez ville qui a su résister aux bombardements de la marine anglaise.
Ville vibrante : oui, elle a vibré sous le feu nourri des canons...pour exactement que la flotte française non sabordée et encore attaché à Dakar ne tombât point entre les mains de la 3ème Reich; cette crainte était partagée par les Américains, car de Dakar, les Usa n'étaient plus qu'à moins de cinq jours de traversée !
Dakar fut vichyste jusqu'en 43...L'insitution la plus symbolique de l'exploitation coloniale, la banque BAO, fut même condamnée pour des faits de collaboration ( Arrêt de la Cour d'Appel d'Abidjan en 1946)
La parole est aux militants et cadres du PAI, du PRA, de l'UPS, de la FEANF, de l'UGETAO, etc.
Paysans saupoudrés sous secco, fonctionnaires coloniaux, hommes politiques avant 1960 : de grâce, nous vous attendons par vos témoignages, délivrez les pans de l'histoire du Sénégal....
èbe
En Août, 2012 (11:51 AM)Au momemnt où les populations de sa ville pataugent dans les eaux nauséabondes, Monsieur Mbaye Jacques DIOP se fait inviter sur des plateaux télé pour bassiner son baratin éternel vieux de 50 ans! Non miais c'est à croire que les journalistes eux-mêmes dépourvu d'intelligence au pojnt de nous pomper l'air avec ces conneries!
Mais peut-être fait-il être indugents à l'endroit de ces "porteurs de pancartes" : c'est l'unique bilan et acte "vaillant" de leur bien triste longue vie politique!
Mbaye Jacques, va au chevet de ta ville malaade de ses saletés et déchets, y compris humains (malades errants et SDF)!
Levez le rideau enfin sur ces pancartes merdiques!
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