La polémique autour sortie de la zone Franc pour les pays africains notamment de l’ouest, occupe encore l’actualité. Professeur Moustapha Kassé, économiste chercher à l’Ucad met en garde contre «des aventures qui ne sont pas calculées».
Il rappelle d’emblée que «Les pays de la zone franc ont des situations économiques fortement asymétriques. C’est-à-dire il y a des pays assez avancés et d’autres le sont beaucoup moins. Alors, il faut nécessairement évaluer les coûts de sortie pour chaque pays, les incidences productives. Quand un pays va vers lune indépendance ou une autonomie monétaire, la première contrainte à régler c’est la régulation institutionnelle», explique-t-il dans le quotidien Lobservateur de ce samedi 18 février 2017.
Professeur Moustapha Kassé de souligner «la contrainte liée à l’impression et à la fonte de la (nouvelle) monnaie. Cela se fera forcément à l’étranger, car aucun pays d’Afrique, en dehors de l’Afrique du Sud ne fabrique chez lui la monnaie. Il n’y a pas aujourd’hui, en Afrique, un pays qui a une autonomie monétaire qui ne soit pas en coopération avec un des systèmes monétaires existants».
«Il y a, ajoute-t-il, la contrainte d’apprentissage de la gestion monétaire. Ce n’est pas maintenant qu’on va apprendre à gérer une monnaie, cela va être catastrophique», met en garde l’économiste qui met en exergue «les effets extrêmes, négatifs. C’est-à-dire les déficits budgétaires, la modernisation de la dette. Ces coûts sont exorbitants», liste-t-il entre autres explications.
26 Commentaires
Réveil
En Février, 2017 (12:35 PM)Anonyme
En Février, 2017 (13:17 PM)Anonyme
En Février, 2017 (13:29 PM)Ibra
En Février, 2017 (13:43 PM)merci
Anonyme
En Février, 2017 (13:44 PM)Pourquoi pensez-vous que les Africains ne veulent pas et peuvent pas changer le cours des choses ? C'est parce que des "Intellectuels " comme vous préfèrent rester sous l'emprise de la domination plutôt que de s'émanciper économiquement .
Topstock
En Février, 2017 (14:37 PM)Elle fait de la gestion de stock, de commandes et de facturation.
Téléchargez la sur play store en masse et partagez la.
Topstock est une fierté sénégalaise
Anonyme-100
En Février, 2017 (14:38 PM)@professeur Kasse
En Février, 2017 (14:45 PM)Chers universitaires et spécialistes de la monnaie (spécialistes de la GREVE surtout) voilà un débat où nous avons besoin de votre éclairage.
Rencontrez vous, échangez, et sortez un document scientifique qui permettra une prise de décisions en toute connaissance de cause de nos décideurs.
Pour ceux qui mettent en avant des arguments d'un nationalisme, à ceux là je dirai que les africains ont une et une seule chose à faire TRAVAILLER. Nous ne travaillons pas ni assez, ni bien.
Pais
En Février, 2017 (15:02 PM)Pais
En Février, 2017 (15:02 PM)Anonyme
En Février, 2017 (15:23 PM)le.cfa est.un crime contre l humanite.
c est de l.esclavage monetaire.
Sa Matt Golo Niaye
En Février, 2017 (16:31 PM)Avec tout votre temps a enseigner l'economie a l'UCAD, malgre tout ce temps je vous ai jamais entendu 1 seul mot sur le systeme cfa!?...c absurde k je vous ai devance sur ce sujet, car je doute bien k je suis le 1er a denoncer le systeme inhumain du francs CFA, et sur ce meme site de seneweb.... et j'ai mes preuves....il suffit de demander a l'administrateur de ce site de retrouver mes postes de l'annee 2003 ou 2004! je prefere garder l'anonymat, mais vous retrouverais mon vrai nom la- bas!
Le probleme est k bcp de gens ont des interets inavoues sur le maintien du cfa...ils feront tout pour rendre peureux a leurs compatriotes afriains ki veulent se prendre en main leur destin. Je ne dis pas l'honorable prof. Kasse en fait parti, mais je lui laisse une pensee du managment guru Peter F. Drucker..." La meilleure facon de prevenir le futur c de creer le futur"!
Anonyme
En Février, 2017 (16:48 PM)LES AMIS REFLECHISSONS UN PEU, C'EST UNE QUESTION DE LOGIQUE, DE BON SENS.
CONFIONS LA TACHE AUX EXPERTS ECONOMISTES ET FINANCIERS AFRICAINS PATRIOTES, DIGNES ET INCORRUPTIBLES AFIN Q'ILS EVALUENT LES COUTS D'OPPORTUNITES.
TOUTE PERSONNE SERIEUSE MEME PAS LES AFRICANS SEULEMENT DOIT QUAND MEME RECONNAITRE QUE LE SYSTEME CFA DOIT EVOLUER, LA GRANDE QUESTION EST MAINTENANT DE VOIR SI ON DOIT S'Y RESTER EN REFORMANT OU DE LE QUITTER POUR CREER UNE AUTRE MONNAIE.
MAITRISONS NOS EMOTIONS PANAFRICAINES POUR AGISSIR EFFICACECEMENT. VIVE L'AFRIQUE!!!!!!
Goor
En Février, 2017 (17:42 PM)Anonyme
En Février, 2017 (18:02 PM)bon sang ne saurait mentir disait les ancêtres africains et gaulois ....
Bourba Djolofff
En Février, 2017 (18:04 PM)bon sang ne saurait mentir disaient les ancêtres africains et gaulois ....
Anonyme
En Février, 2017 (18:14 PM)capable de rien par contre je suis pour une renégociation équitable
Anonyme-100
En Février, 2017 (18:24 PM)Notre problème,c'est le cas des dirigeants comme le notre qui semble plus travailler pour la France que pour ceux qui ont "commis" l'erreur de l'élire.
Diop L 'africain
En Février, 2017 (23:17 PM). L'Afrique doit renégocier les conditionalites de son partenariat avec la France d'abord et le reste du monde.
Le fait qu'une large Communauté utilise une même est une excellente chose ; Cest a encourager parceque les Etats unies , l Europe, la Russie , la Chine tirent leur stabilité économique dans la taille de leur marché de base .
Bref , les AFRICAINS QUI REJETTENT LE CFA NE PEUVENT MÊME SÉCURISER LEURS FRONTIÈRES, A PLUS FORTE RAISON UN SYSTÈME MONÉTAIRE.
Anonyme
En Février, 2017 (23:26 PM)Tous les pays battent monnaie à l'exception de cette partie francophone de l'Afrique , esclavagisée avec des dirigeants irresponsables . On ne s'en sortira jamais dans ces conditions . Ces accords ont été négociés au moment des indépendances . 57 ans plus tard on ne peut pas rester sous administrations financière française . Aucun investisseur sérieux ne mettra ses sous dans cette zone sous contrôlée d' un pays étranger et de surcroit qui est leur concurrent( les Allemands disent : investir en Afrique francophone c'est subventionner la France ) . Sommes nous capables ou non de créer et de gérer notre monnaie sans la France ? Si oui il faut le faire sans délai si non il faut demander notre intégration à la France comme DOM TOM ou TOM TOM .
Anonyme
En Février, 2017 (00:45 AM)Mohammed
En Février, 2017 (06:53 AM)Tamba Counda
En Février, 2017 (07:38 AM)Anonyme
En Février, 2017 (10:00 AM)Les hommes politiques africains n’ont pas encore réagi à ces nouveaux propos polémiques. Nous attendons de voir ce que les chefs d’Etat des pays concerne diront a ce sujet.
Avec, tamfuh.com
Architecture des zones
Schema_Changes_CFA
Donnez moi votre montre, je vous dirai l’heure
Le principe 4 est le plus technique. D’abord, il faut préciser que la banque de France ouvre d’une part un compte pour chaque banque centrale (Un pour la BCEAO et un pour la BEAC), d’autre part un compte pour chacun des états membres des zones.
Voila comment cela fonctionne : lorsqu’un pays de la zone CFA exporte vers un autre pays que la France, il récolte des devises qui alimentent la Banque Centrale considérée. Et cette banque Centrale a alors obligation de transférer sur son compte ouvert à la Banque de France au moins50 % de ses rentrées de devises. (A la création des zones CFA, la règle était 100 %, puis une première réforme en 1973 a ramené l’obligation à 65 %, puis 50 % depuis 2005).
A ce jour donc, c’est la Banque de France qui gère 50 % des devises des pays des zones franc. Si par exemple, vous exportez des vêtements vers les USA à partir du Cameroun, pour un montant de 50000 USD, 25000 USD devront être transférés par la BEAC à la Banque de France.
En pratique, la Banque de France place les devises présentent sur les comptes principalement en obligations d’état émises par la France et d’autre part ces devises sont utilisées pour racheter du CFA qui en vertu du principe de libre transférabilité vu plus haut a tendance à revenir vers la France … On voit alors les banques centrales africaines, racheter leur propre monnaie avec leurs propres devises afin de maintenir le taux de parité vis-à-vis de l’Euro …
Enfin, il faut préciser que les instances de gouvernance et d’exécution de tout ce système (Conseil d’Administration, de surveillance, …) incluent des représentants de l’état français qui possèdent un droit de veto et qui sont payés pour préserver les intérêts de leur pays (Ce qu’on ne saurait leur reprocher par ailleurs).
Sane De Paris
En Février, 2017 (10:30 AM)Patriote
En Février, 2017 (17:11 PM)Votre argumentaire s'effrondre sur le fait que la Banque Maghrib (Banque Centrale) au Maroc fabrique la monnaie marocaine dans ses locaux à l'instar du Nigeria, de l'Egypte, etc. contrairement à vos dires.
On vous attendait plutôt sur des réflexions portant sur les préalables, voies et moyens de sortir de cette servitude monétaire.
Participer à la Discussion