L’économie sénégalaise a connu une meilleure fortune, au plan interne. Le taux de croissance a atteint 6,5% (contre 4,3% en 2014 et 3,6% en 2013) grâce à la mise en œuvre du Pse qui a permis de redynamiser l’activité économique, particulièrement, dans ses volets agricole et industriel.
La croissance du secteur primaire est passée de 2,4% en 2014 (contre 1,8% en 2013) à 18,2% en 2015. Soit une hausse spectaculaire de 16,4 points de pourcentage en seulement 2 ans de mise en œuvre du Pse, a révélé le rapport fait au nom de la commission de l’Economie générale des finances, du Plan et de la coopération économique sur le document introductif au débat d’orientation budgétaire 2017. L’industrie a également contribué, sensiblement, à la redynamisation de l’économie sénégalaise du fait de la relance notée dans les sous-secteurs du raffinage de pétrole, des industries chimiques, de la cimenterie, de l’énergie et de la construction. La contribution du secteur secondaire est ainsi passée de 5,3% en 2014 à 7,1% en 2015.
Sur un autre registre, le niveau d’inflation est resté faible, souligne le rapport. Il est de (0,1%) tandis que le solde de compte courant de la balance de paiements a connu une embellie à la faveur du bon comportement des exportations. Quant à l’objectif de déficit de 4,8% du Pib (389 milliards de F CFA), il a été atteint, nonobstant la forte augmentation des intérêts payés au titre de la dette extérieure. Cela est possible grâce notamment à la politique de rationalisation des dépenses courantes, de maîtrise de la masse salariale et d’optimisation de l’investissement public initiée depuis 4 ans», s’est réjoui ladite commission, ce jeudi 30 juin 2016, lors du passage d’Amadou Ba, ministre en charge de l’Economie, des Finances et du Plan.
Elle a aussi souligné que la pauvreté monétaire a baissé jusqu’à atteindre 34,6% contre objectif cible de 34% pour l’Omd-1. Autant de faits qui ont poussé le ministre, à souligner que «la réalité est plus reluisante que les statistiques». Il a précisé que «la méthodologie utilisée pour le calcul des indicateurs sous-évalue nos performances économiques». Pour preuve, indique-t-il, «cette méthodologie se réfère au Système de comptabilité nationale de 1993 dont l’année de base est 1999, c’est-à-dire, une référence vieille aujourd’hui de 17 ans».
10 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (14:09 PM)Souleymanes
En Juin, 2016 (14:36 PM)Gouvernement maniulateur de chiffre.
Profitez en, il ne vous reste que peu de temps, car en 2019 on va vous boter les fesses.
Anonyme
En Juin, 2016 (14:50 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (15:34 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (16:17 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (16:26 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (16:42 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (16:44 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (18:00 PM)youtu.be/SAYHE71OcIE
Anonyme
En Juin, 2016 (21:31 PM)Participer à la Discussion