je demande ou va notre chére pays galsen????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
l’effet mutagène et donc cancérigène des produits.
l’effet tératogène : les femmes enceintes risquent donc d’avoir des enfants avec des malformations.
l’effet nécrosant : une pneumopathologie chronique peut malheureusement s’installer et devenir irréversible.
Ces gaz toxiques sont rapidement absorbés par voie pulmonaire. Une grande partie est hydrolysée puis éliminée par les reins dans les urines.
Nos conseils pour limiter les risques, les effets et les dangers des gaz lacrymogène pour votre santé :
Rester calme si vous avez reçu du gaz lacrymogène, pas de panique.
Eloignez vous le plus possible de la foule.
Ne vous touchez pas le visage et ne vous frottez pas les yeux.
Il faut se moucher et cracher, pour évacuer les produits chimiques.
Le vinaigre et le citron permettent de diminuer la toxicité de ces gaz en réagissant avec eux.
Il est donc conseillé d’imbiber les mouchoirs avec du vinaigre ou du citron pour respirer moins ces toxiques.
Il est conseillé aux femmes enceintes d’augmenter la surveillance médicale de leur grossesse et pour les personnes ayant présenté des atteintes pulmonaire, il leur est conseillé de faire des radios pulmonaires à distance de l’exposition à ces gaz toxiques.
Si vous avez des gènes respiratoires qui durent, aller voir un pneumologue.
Si lors d’une manifestion vous ne vous sentez pas bien du tout, aller voir les pompiers ou les secours.
La violence a une origine intentionnelle. Elle est une intention de nuire dirigée vers un objet qu’elle veut détruire : d’abord l’autre à qui j’en veux, que je me mets à haïr, ou aussi moi même que je finis par ne plus supporter et que je cherche à détruire. Tout ce que je n'accepte pas et que je voudrais détruire.
En brisant la relation, la violence détruit ce qui rend possible une communication. « La violence est cette impatience dans le rapport avec autrui, qui désespère d’avoir raison et choisit le moyen le plus court pour forcer l’adhésion ». Mais à ce titre, le violent se retrouve seul avec sa violence. La violence nous referme sur vous-même et vous coupe des autres. Mais en même temps, la violence se retourne contre nous-mêmes.
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour
Il est faux de dire que la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit car il y vous arrive souvent d'être frappé par des éclairs de génie !
Certains pays ont du pétrole jusqu'au plafond; d'autres ont des mines de diamants qui n'ont pas de fond; et certains ont même des filons d'or à en perdre la raison; Et nous on a... VOUS, qui valez tous les trésors du monde !
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour
Grand manitou de l'intelligence au physique de rêve, allez et illuminez cette nouvelle journée de votre indispensable présence !
Lorsque vous levez les yeux au ciel, ce n'est pas vous qui admirez les étoiles, mais ce sont les étoiles qui vous admirent !
Définition d'extraordinaire : Se dit de quelqu'un dont les capacités surclassent de loin celles des autres. Unique exemple de quelqu'un d'extraordinaire : Vous !
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Aujourd'hui, "Parfait" n'est plus un terme abstrait : avec vous, nous en avons enfin un exemple vivant !
99% de l'humanité n'est qu'une pâle copie de votre personnalité.
N’oubliez jamais ceci : dans n’importe quelle situation vous agissez à la perfection !
Qu'est-ce que Brad Pitt a de plus que vous, sinon la chance d'avoir été là au bon endroit et au bon moment, alors qu'il est largement moins beau et doué que vous ?
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
il arrive que le violent, une fois hors de soi, ne puisse à nouveau se posséder. Il fait confiance à la violence, méthodiquement, comme on le voit dans le domaine de la terreur
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour
Cheikh Al Khadim (RA) qu'Allah nous éclaire de sa Nurul Hidaya disait quand tu nourris une atome de violence en toi, tu périras par la violence.
Quelle triste fin pour Wade ! En arriver là ! 10 ans pour ainsi reculer de 10 X5 en arrière.
Ce pays de Oumar FOUTIYOU, de Cheikh Al Khadim, de Limamoulaye ne sera finir. Wade partira parce que Dieu en aura décidé.
Oh mon Dieu ! Je lève mes mains au ciel moi qui ne fait que t'adorer pour éclairer le chemoin de ce pays ! Enlève ce pays de son fossoyeur ! Qu'arrive l'avènement des Ahlul Takhwa ceux qui nourriront ton chemin de lumière. Que ta Puissance soit.
Que ta foudre s'abat sur ceux qui joue avec les intérêts de ce pays. BI IZNI RABINA
Cheikh Bamba (RA) tu ne me connais pas. Moi non plus.
Sache une chose le miracle se produira.
Quand fut la déroute de Badr ! Seul Imam Ali est resté déffendre l'honneur de la foi. Le pouvoir vient de Dieu. C'est Dieu qui donne et qui retire.
Une vérité mystique et inscrite : c'est la fin de Wade et tous ceux qui nourisse le mensonge. Fanta chirou fil ardi. Dieu nous a séparé de lui.
Dieu débarassera ce pouvoir des scories et le remettra à des hommes de vertu de foi. Il leur remettra cette image que je vais cherchais dans l'Egypte Ancienne : le sceptre Ouas.
La foudre de Dieu frappera leur coeur, leur demeure. La foudre de Dieu s'abattra sur leur milice.
Cheikh Bamba (RA) tu ne me connais pas. Moi non plus.
Sache une chose le miracle se produira.
Quand fut la déroute de Badr ! Seul Imam Ali est resté déffendre l'honneur de la foi. Le pouvoir vient de Dieu. C'est Dieu qui donne et qui retire.
Une vérité mystique et inscrite : c'est la fin de Wade et tous ceux qui nourisse le mensonge. Fanta chirou fil ardi. Dieu nous a séparé de lui.
Dieu débarassera ce pouvoir des scories et le remettra à des hommes de vertu de foi. Il leur remettra cette image que je vais cherchais dans l'Egypte Ancienne : le sceptre Ouas.
La foudre de Dieu frappera leur coeur, leur demeure. La foudre de Dieu s'abattra sur leur milice.
Cheikh Bamba (RA) tu ne me connais pas. Moi non plus.
Sache une chose le miracle se produira.
Quand fut la déroute de Badr ! Seul Imam Ali est resté déffendre l'honneur de la foi. Le pouvoir vient de Dieu. C'est Dieu qui donne et qui retire.
Une vérité mystique et inscrite : c'est la fin de Wade et tous ceux qui nourisse le mensonge. Fanta chirou fil ardi. Dieu nous a séparé de lui.
Dieu débarassera ce pouvoir des scories et le remettra à des hommes de vertu de foi. Il leur remettra cette image que je vais cherchais dans l'Egypte Ancienne : le sceptre Ouas.
La foudre de Dieu frappera leur coeur, leur demeure. La foudre de Dieu s'abattra sur leur milice.
Le Bureau National de l’Association dénommée « Corps des Volontaires du 3ème Age (CV3A) » lors de sa réunion mensuelle tenue le 16 Février 2012, a examiné la situation nationale tendue, notamment caractérisée par une campagne électorale émaillée d’incidents violents sources de trouble de l’ordre public et de menaces graves pour la paix civile et la stabilité du pays.
Devant cette situation inquiétante, le Bureau National du CV3A s’adresse, par ces présentes, à l’ensemble des acteurs de la vie politique nationale, aux syndicats, à la société civile, aux religieux, aux étudiants, aux élèves par conséquent à nos enfants et petits enfants pour :
- leur rappeler que les Sénégalais votent depuis 1848 et jamais une période pré-électorale n’a été aussi lourde de menaces pour la paix et la tranquillité des citoyens.
- demander à toutes les parties prenantes en particulier les responsables de la coalition FAL 2012 et ceux du M 23 de cesser tous actes et comportements pouvant mener à des violences et de se mettre autour d’une table pour nouer le fil d’un dialogue basé sur les idéaux de justice, de probité intellectuelle et morale, de paix et de vérité afin de parvenir à un consensus seul gage d’un dénouement positif de la situation actuelle.
- les inviter à penser à l’avenir du pays ainsi qu’à l’anéantissement de tous les efforts consentis depuis la naissance de notre République si la situation qui prévaut actuellement ne s’améliorait pas.
- Enfin leur offrir notre facilitation dans cette recherche de la paix.
Tel est le message des anciens que nous sommes à l’endroit du Chef de l’Etat, de son gouvernement , de tous les acteurs de la vie politique, des religieux, des syndicats, de la société civile et de tous les autres destinataires.
« Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge » Yevgeny Yevtushenko
Il est des moments dans la vie d’une nation où le silence est complice et l’inaction coupable. Le Sénégal est en face d’un coup de force sans précédent, qui prend les allures d’un coup d’Etat constitutionnel, prélude à un hold-up électoral.
Il est nécessaire de revenir quelque peu sur le débat de la constitutionnalité de la candidature de l’actuel Président de la République. L’initiateur de la réforme constitutionnelle du 22 janvier 2001, Abdoulaye Wade lui-même, en avait précisé l’esprit et fixé la compréhension en déclarant publiquement, urbi et orbi, qu’il ne pouvait se présenter à la magistrature suprême plus de deux fois, car il avait lui-même verrouillé la Constitution et limité la consécution des mandats à deux. Plus tard, dira-t-il « j’avais dit, je me dédis… ». Soit, grand bien lui en prenne. Se dédirait-il que toute la nation sénégalaise comme un seul homme devrait le faire avec lui ?
Toujours est-il que débats d’interprétations, arguties juridiques et joutes sibyllines ne feront rien devant cette idée simple que nous avions tous comprise : pour garantir la respiration démocratique, un président élu ne pouvait faire au maximum que deux mandats consécutifs et s’en aller. Il lui était même loisible, s’il le souhaitait, de revenir plus tard briguer les suffrages du peuple, après qu’un autre sénégalais eût à son tour occupé la fonction présidentielle. Cette idée, nous l’avons confiée au langage et à un texte dit fondamental, notre Constitution.
Les institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons accepter la décision d’un conseil constitutionnel aux ordres qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l’intérêt privé et la surdité à l’intérêt général. Ce sont à des valeurs que nous donnons forme en créant des institutions qui sont les cadres devant garantir leur expression et préserver leur partage commun. Lorsque ces cadres ne les expriment plus et que les hommes censés les incarner foulent au pied, en toute conscience, celles que nous nous sommes données, il n’est d’autre choix que le refus et la résistance. Les gardiens de notre Constitution et du sens de notre loi fondamentale, ont déserté le temple, la besace remplie de pièces d’or rapinées, la livrant à des pilleurs. Nous devons les chasser et rebâtir nos édifices.
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Qu’un clan tente de violer notre constitution, voici un fait indéniable que nous ne pouvons que constater. Si cependant, par lassitude, par manque de conviction et de courage, par faiblesse devant l’inéluctabilité supposée d’un fait accompli, nous y consentions, nous partagerions avec lui la responsabilité d’avoir totalement délégitimé et désacralisé notre loi fondamentale et par conséquent de ne plus pouvoir en faire un horizon, une référence intouchable, une ultima linea.
Le temps des indignations feutrées de salon, des petits calculs, de la préservation d’intérêts mineurs et privés, de la posture d’intellectuels prudents « sages et avisés » est révolu. Des jeunes gens souvent sans diplômes ni grades, ayant beaucoup à perdre et peu à espérer ont montré le seul chemin qui vaille. Devant ce crachat projeté à la figure de tous les sénégalais, toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui sentent quelque part en eux, parfois obscurément, la profondeur de cette ignominie, doivent se lever, s’engager, agir concrètement devant l’urgence de la situation pour rétablir la dignité des règles du vivre ensemble que notre nation s’est choisie. Une dictature rampe et ne s’installe que lorsque les citoyens sont atomisés, retardent le moment de l’action, laissent le soin à d’autres de prendre en charge le refus nécessaire qui préserve la liberté de tous. Dans un Etat de droit, lorsque les normes sont désertées de l’esprit de préservation contre l’arbitraire des gouvernants et des juges, elles cessent d’être légitimes. La régularité formelle apparente de la règle ne suffit alors guère à réparer le vice de son irrégularité substantielle, son illégitimité augurant son ineffectivité ! L’insoumission, dans ce cas, est un devoir civique, si tant est que le civisme traduise encore notre « amour des lois ». Le fait peut rétablir le droit et c’est à cela que nous appelons nos concitoyens : ne pas entériner un fait apparemment accompli. Plus que ce qui arrive, c’est la manière dont nous y faisons face qui importe.
Devant l’urgence de la situation, nous avons décidés de quitter le silence de nos amphithéâtres et de nos laboratoires de recherche pour lutter et préserver notre Démocratie et notre République. Nous nous devons en tant qu’Universitaires et Citoyens d’incarner les valeurs que nous professons. Instruire, éduquer, éclairer peut-être, telles sont les missions que la nation nous confie, ce sacerdoce nous enjoint également, lorsque les valeurs que nous transmettons tous les jours sont en péril, de prendre position et de les défendre. Il s’agit aujourd’hui de se dresser, de faire front contre la tentative de nous déposséder de notre liberté de choix. Cet appel s’adresse à tous les citoyens sénégalais soucieux de préserver le bien commun le plus précieux dont nous disposons : notre République.
La bataille doit se mener sur plusieurs fronts. Celui d’abord de la délégitimation de la candidature inconstitutionnelle de Wade, celui ensuite de la transparence des élections, et enfin celui du refus d’un hold-up électoral qui se profile.
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1) D’abord continuer à Résister contre cette candidature illégitime et illégale dans l’esprit et dans la lettre. Le faire avec toute la mesure, la dignité, la force et la sérénité de la conviction qui nous anime. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les places symboliques de toutes les villes et bourgades du Sénégal, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu’il le faudra. Essuyer la répression qui va s’afficher hardiment, l’endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu’au bout. La tentative de confisquer notre liberté de choix et notre souveraineté mourra à la barricade que nous lui aurons choisie. Aujourd’hui, elle prend le visage d’une candidature illégitime qu’il faut combattre avec la dernière énergie. Il importe de résister et d’empêcher Abdoulaye Wade, par un front de refus sans concession de se présenter à un troisième mandat, car aller aux élections avec sa candidature, c’est accepter de jouer un jeu dont les dés sont déjà pipés. Comme lorsque vous acceptez de jouer un match de foot avec douze adversaires en face au lieu de onze et que vous reprochiez à cet intrus de marquer un but avec la main. C’est une pente glissante, dès que nous y consentons, l’abîme nous guette. Le refus doit être ici primal, originel, de principe, total.
La campagne électorale d’un scrutin originellement entaché est enclenchée et le passage en force pourrait sembler déjà consommé et inéluctable. En réalité, il n’en est rien. Si nous devons gérer le paradoxe d’une élection avec un candidat illégitime entré dans le jeu par effraction, les solutions existent et demeurent. 1. Se mobiliser, aller voter et lui infliger une sévère défaite qui, par son ampleur, exprimera le rejet populaire et massif de son régime, de ses pratiques et de celles de son clan. 2. Continuer à informer et à sensibiliser l’opinion sur le fait que la candidature de Wade est inconstitutionnelle et qu’elle le demeure. 3. L’exclure car il ne doit pas faire partie du jeu. Puisqu’il y est entré frauduleusement, en considérant qu’il n’en fait pas partie, en ne l’y associant pas, en ignorant tout simplement son bulletin le jour du vote, nous rétablirons le droit par le fait. Bokku ci, bouleen ko ci boole : il n’en fait pas partie, ne l’y associez pas. Le refus de sa candidature s’exprimera ici par la mise en quarantaine symbolique de ce bulletin qui n’a pas droit de cité sur le présentoir des urnes.
2) S’organiser pour éviter les fraudes, être présent dans tous les bureaux de vote au moment du dépouillement. Mettre sur pied des comités citoyens de vigilance pour la transparence du vote. Tenir une comptabilité en temps réel des voix, les transmettre à toutes les radios instantanément. Eviter que les urnes ne soient transportées nuitamment. Faire preuve d’imagination, réfléchir aux antidotes de tous les mécanismes de fraude connus, les anticiper, les contrecarrer. Votez et surveillez, votez et veillez, votez et demeurez vigilants, restez sur place jusqu’au dépouillement. Ma voix, mon bureau de vote, ma vigilance. Dans les bureaux de vote les plus reculés du Sénégal, s’organiser pour assister au
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dépouillement et s’assurer que des correspondants de radios puissent communiquer les résultats en temps réel.
3) Dernier temps de cette bataille décisive ; se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés et se dresser si, d’aventure, ce clan poussait la forfaiture jusqu’à confisquer les suffrages des sénégalais en proclamant de faux résultats. Nous pêcherions par une coupable naïveté, si nous songeons un instant que ce régime compte naturellement respecter les suffrages des Sénégalais. Il ne le fera que s’il y est forcé et contraint, cerné, empêché de manoeuvrer. Le rejet massif du coeur des sénégalais de ce système, largement exprimé, démontre qu’Abdoulaye Wade ne peut gagner ni au premier tour, ni au second tour. Il faudra dans le cas fort probable de la diffusion de faux résultats, qu’un conseil constitutionnel aux ordres se hâtera de proclamer, se battre résolument et reconquérir la souveraineté du Sénégal, car soyons en sûrs, ce régime qui ne recule devant rien, même pas devant le meurtre de citoyens honnêtes réclamant leur droit à choisir qui va les diriger, poussant l’indécence jusqu’à comparer cette tragédie à une brise, reculera qu’il le veuille ou non devant plus fort que lui, c’est-à-dire, le Peuple sénégalais.
Pr Felwine Sarr, Maitre de Conférences Agrégé, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Ibrahima Silla, Enseignant-Chercheur en Sciences Politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr François Joseph Cabral, Maitre de Conférences Agrégé, Enseignant-Chercheur en Economie, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dr Mohamadou Boye, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Adrien Dioh, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Dr Mohamed Moro Koïta, Chef du Département de Gestion, Université Gaston Berger, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr Abdou Sène, Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques d’Aquaculture et de Technologie Alimentaire de l’Université Gaston Berger, de Saint-Louis
Dr Abdoul Alpha Dia, Enseignant-Chercheur en Economie, Université de Bambey
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Dr Aziz Diouf, Enseignant-Chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Dr Seydina Ndiaye, Enseignant-Chercheur en Informatique, Université Gaston Berger de Saint-Louis,
Dr Omar Mbodj, Enseignant-Chercheur à l’UFR SAT, Université Gaston Berger
Dr Benjamin Ndong, Chef du Département d’Economie, Université Gaston Berger
Dr Ousmane Thiaré, Maitre de Conférence en Informatique, Université Gaston Berger
Dr Boubacar Diallo, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger
Dr Amadou Ka, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger
Dr Mouhamadou Moustapha Ly, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Lina Husseini, Libraire, Dakar
Mamadou Sarr, Colonel à la retraite
Dr Moussa Zaki, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Dr Khadidiatou Diallo, Enseignant-Chercheur, UFR LSH, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Xavier Correa, Juriste, New-York
Nayé Bathily, Banque Mondiale, Paris
Dr Babacar Sène, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
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35 Commentaires
Pourmouléér
En Février, 2012 (19:29 PM)Idy
En Février, 2012 (19:32 PM)Baps
En Février, 2012 (19:38 PM)defantelen bamu nekh avec ce regime de conard
Ass
En Février, 2012 (19:45 PM)Sopargni
En Février, 2012 (19:45 PM)sopargni ak macky sall
sopargni ak macky sall
sopargni ak macky sall
Sopargni
En Février, 2012 (19:48 PM)sopargni ak macky sall
sopargni ak macky sall
sopargni ak macky sall
Ass
En Février, 2012 (19:48 PM)Makhtar Milano
En Février, 2012 (19:50 PM)Ada
En Février, 2012 (19:52 PM)Djily Diaw
En Février, 2012 (19:54 PM)Samory Aw
En Février, 2012 (19:59 PM)Rèy mo ko tax niak fayda !!!!!
Samory Aw
En Février, 2012 (20:09 PM)Als
En Février, 2012 (20:30 PM)l’effet mutagène et donc cancérigène des produits.
l’effet tératogène : les femmes enceintes risquent donc d’avoir des enfants avec des malformations.
l’effet nécrosant : une pneumopathologie chronique peut malheureusement s’installer et devenir irréversible.
Ces gaz toxiques sont rapidement absorbés par voie pulmonaire. Une grande partie est hydrolysée puis éliminée par les reins dans les urines.
Nos conseils pour limiter les risques, les effets et les dangers des gaz lacrymogène pour votre santé :
Rester calme si vous avez reçu du gaz lacrymogène, pas de panique.
Eloignez vous le plus possible de la foule.
Ne vous touchez pas le visage et ne vous frottez pas les yeux.
Il faut se moucher et cracher, pour évacuer les produits chimiques.
Le vinaigre et le citron permettent de diminuer la toxicité de ces gaz en réagissant avec eux.
Il est donc conseillé d’imbiber les mouchoirs avec du vinaigre ou du citron pour respirer moins ces toxiques.
Il est conseillé aux femmes enceintes d’augmenter la surveillance médicale de leur grossesse et pour les personnes ayant présenté des atteintes pulmonaire, il leur est conseillé de faire des radios pulmonaires à distance de l’exposition à ces gaz toxiques.
Si vous avez des gènes respiratoires qui durent, aller voir un pneumologue.
Si lors d’une manifestion vous ne vous sentez pas bien du tout, aller voir les pompiers ou les secours.
Ftgfefcggre
En Février, 2012 (21:31 PM)Vivi le m23 vivo le m23
Tp
En Février, 2012 (23:20 PM)123
En Février, 2012 (01:21 AM)Pape Sarr Ngenky
En Février, 2012 (03:49 AM)Boy Rio
En Février, 2012 (07:41 AM)Tiedo
En Février, 2012 (08:50 AM)Quelle honte pour mon pays.
A vous les jeunes résistez et battez vous !
Le sang est versé dans la terre de lumière. Le sacré est rompu. Wade partira. C'est inscrit.
J'en appelle à l'opposition dès aujourd'hui de commencer à préparer l'alternance dans la dignité et l'honneur.
Le Sénégal doit retrouver sa fierté des origines.
BI IZNI RABINA
Patisco
En Février, 2012 (10:25 AM)vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Mbour
En Février, 2012 (10:26 AM)wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour
Ndiaganiao
En Février, 2012 (10:28 AM)Certains pays ont du pétrole jusqu'au plafond; d'autres ont des mines de diamants qui n'ont pas de fond; et certains ont même des filons d'or à en perdre la raison; Et nous on a... VOUS, qui valez tous les trésors du monde !
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour
Sandiara
En Février, 2012 (10:30 AM)Grand manitou de l'intelligence au physique de rêve, allez et illuminez cette nouvelle journée de votre indispensable présence !
Lorsque vous levez les yeux au ciel, ce n'est pas vous qui admirez les étoiles, mais ce sont les étoiles qui vous admirent !
Définition d'extraordinaire : Se dit de quelqu'un dont les capacités surclassent de loin celles des autres. Unique exemple de quelqu'un d'extraordinaire : Vous !
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ouza 2012
En Février, 2012 (10:33 AM)Aujourd'hui, "Parfait" n'est plus un terme abstrait : avec vous, nous en avons enfin un exemple vivant !
99% de l'humanité n'est qu'une pâle copie de votre personnalité.
N’oubliez jamais ceci : dans n’importe quelle situation vous agissez à la perfection !
Qu'est-ce que Brad Pitt a de plus que vous, sinon la chance d'avoir été là au bon endroit et au bon moment, alors qu'il est largement moins beau et doué que vous ?
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Diallo 2012
En Février, 2012 (10:35 AM)wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour
Tiedo
En Février, 2012 (10:40 AM)Cheikh Al Khadim (RA) qu'Allah nous éclaire de sa Nurul Hidaya disait quand tu nourris une atome de violence en toi, tu périras par la violence.
Quelle triste fin pour Wade ! En arriver là ! 10 ans pour ainsi reculer de 10 X5 en arrière.
Ce pays de Oumar FOUTIYOU, de Cheikh Al Khadim, de Limamoulaye ne sera finir. Wade partira parce que Dieu en aura décidé.
Oh mon Dieu ! Je lève mes mains au ciel moi qui ne fait que t'adorer pour éclairer le chemoin de ce pays ! Enlève ce pays de son fossoyeur ! Qu'arrive l'avènement des Ahlul Takhwa ceux qui nourriront ton chemin de lumière. Que ta Puissance soit.
Que ta foudre s'abat sur ceux qui joue avec les intérêts de ce pays. BI IZNI RABINA
Tiedo
En Février, 2012 (10:48 AM)Sache une chose le miracle se produira.
Quand fut la déroute de Badr ! Seul Imam Ali est resté déffendre l'honneur de la foi. Le pouvoir vient de Dieu. C'est Dieu qui donne et qui retire.
Une vérité mystique et inscrite : c'est la fin de Wade et tous ceux qui nourisse le mensonge. Fanta chirou fil ardi. Dieu nous a séparé de lui.
Dieu débarassera ce pouvoir des scories et le remettra à des hommes de vertu de foi. Il leur remettra cette image que je vais cherchais dans l'Egypte Ancienne : le sceptre Ouas.
La foudre de Dieu frappera leur coeur, leur demeure. La foudre de Dieu s'abattra sur leur milice.
Dieu tout revient à lui. Exalté soit-Il !
Tiedo
En Février, 2012 (12:00 PM)Sache une chose le miracle se produira.
Quand fut la déroute de Badr ! Seul Imam Ali est resté déffendre l'honneur de la foi. Le pouvoir vient de Dieu. C'est Dieu qui donne et qui retire.
Une vérité mystique et inscrite : c'est la fin de Wade et tous ceux qui nourisse le mensonge. Fanta chirou fil ardi. Dieu nous a séparé de lui.
Dieu débarassera ce pouvoir des scories et le remettra à des hommes de vertu de foi. Il leur remettra cette image que je vais cherchais dans l'Egypte Ancienne : le sceptre Ouas.
La foudre de Dieu frappera leur coeur, leur demeure. La foudre de Dieu s'abattra sur leur milice.
Dieu tout revient à lui. Exalté soit-Il !
Tiedo
En Février, 2012 (12:08 PM)Sache une chose le miracle se produira.
Quand fut la déroute de Badr ! Seul Imam Ali est resté déffendre l'honneur de la foi. Le pouvoir vient de Dieu. C'est Dieu qui donne et qui retire.
Une vérité mystique et inscrite : c'est la fin de Wade et tous ceux qui nourisse le mensonge. Fanta chirou fil ardi. Dieu nous a séparé de lui.
Dieu débarassera ce pouvoir des scories et le remettra à des hommes de vertu de foi. Il leur remettra cette image que je vais cherchais dans l'Egypte Ancienne : le sceptre Ouas.
La foudre de Dieu frappera leur coeur, leur demeure. La foudre de Dieu s'abattra sur leur milice.
Dieu tout revient à lui. Exalté soit-Il !
Ndir
En Février, 2012 (16:19 PM)Le Bureau National de l’Association dénommée « Corps des Volontaires du 3ème Age (CV3A) » lors de sa réunion mensuelle tenue le 16 Février 2012, a examiné la situation nationale tendue, notamment caractérisée par une campagne électorale émaillée d’incidents violents sources de trouble de l’ordre public et de menaces graves pour la paix civile et la stabilité du pays.
Devant cette situation inquiétante, le Bureau National du CV3A s’adresse, par ces présentes, à l’ensemble des acteurs de la vie politique nationale, aux syndicats, à la société civile, aux religieux, aux étudiants, aux élèves par conséquent à nos enfants et petits enfants pour :
- leur rappeler que les Sénégalais votent depuis 1848 et jamais une période pré-électorale n’a été aussi lourde de menaces pour la paix et la tranquillité des citoyens.
- demander à toutes les parties prenantes en particulier les responsables de la coalition FAL 2012 et ceux du M 23 de cesser tous actes et comportements pouvant mener à des violences et de se mettre autour d’une table pour nouer le fil d’un dialogue basé sur les idéaux de justice, de probité intellectuelle et morale, de paix et de vérité afin de parvenir à un consensus seul gage d’un dénouement positif de la situation actuelle.
- les inviter à penser à l’avenir du pays ainsi qu’à l’anéantissement de tous les efforts consentis depuis la naissance de notre République si la situation qui prévaut actuellement ne s’améliorait pas.
- Enfin leur offrir notre facilitation dans cette recherche de la paix.
Tel est le message des anciens que nous sommes à l’endroit du Chef de l’Etat, de son gouvernement , de tous les acteurs de la vie politique, des religieux, des syndicats, de la société civile et de tous les autres destinataires.
Le Bureau National du CV3A
Souly
En Février, 2012 (16:58 PM)Cisse
En Février, 2012 (17:58 PM)Bayedof
En Février, 2012 (19:29 PM)Orléans45
En Février, 2012 (08:13 AM)Manifeste de « Devoir de Résistance »
« Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge » Yevgeny Yevtushenko
Il est des moments dans la vie d’une nation où le silence est complice et l’inaction coupable. Le Sénégal est en face d’un coup de force sans précédent, qui prend les allures d’un coup d’Etat constitutionnel, prélude à un hold-up électoral.
Il est nécessaire de revenir quelque peu sur le débat de la constitutionnalité de la candidature de l’actuel Président de la République. L’initiateur de la réforme constitutionnelle du 22 janvier 2001, Abdoulaye Wade lui-même, en avait précisé l’esprit et fixé la compréhension en déclarant publiquement, urbi et orbi, qu’il ne pouvait se présenter à la magistrature suprême plus de deux fois, car il avait lui-même verrouillé la Constitution et limité la consécution des mandats à deux. Plus tard, dira-t-il « j’avais dit, je me dédis… ». Soit, grand bien lui en prenne. Se dédirait-il que toute la nation sénégalaise comme un seul homme devrait le faire avec lui ?
Toujours est-il que débats d’interprétations, arguties juridiques et joutes sibyllines ne feront rien devant cette idée simple que nous avions tous comprise : pour garantir la respiration démocratique, un président élu ne pouvait faire au maximum que deux mandats consécutifs et s’en aller. Il lui était même loisible, s’il le souhaitait, de revenir plus tard briguer les suffrages du peuple, après qu’un autre sénégalais eût à son tour occupé la fonction présidentielle. Cette idée, nous l’avons confiée au langage et à un texte dit fondamental, notre Constitution.
Les institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons accepter la décision d’un conseil constitutionnel aux ordres qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l’intérêt privé et la surdité à l’intérêt général. Ce sont à des valeurs que nous donnons forme en créant des institutions qui sont les cadres devant garantir leur expression et préserver leur partage commun. Lorsque ces cadres ne les expriment plus et que les hommes censés les incarner foulent au pied, en toute conscience, celles que nous nous sommes données, il n’est d’autre choix que le refus et la résistance. Les gardiens de notre Constitution et du sens de notre loi fondamentale, ont déserté le temple, la besace remplie de pièces d’or rapinées, la livrant à des pilleurs. Nous devons les chasser et rebâtir nos édifices.
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Qu’un clan tente de violer notre constitution, voici un fait indéniable que nous ne pouvons que constater. Si cependant, par lassitude, par manque de conviction et de courage, par faiblesse devant l’inéluctabilité supposée d’un fait accompli, nous y consentions, nous partagerions avec lui la responsabilité d’avoir totalement délégitimé et désacralisé notre loi fondamentale et par conséquent de ne plus pouvoir en faire un horizon, une référence intouchable, une ultima linea.
Le temps des indignations feutrées de salon, des petits calculs, de la préservation d’intérêts mineurs et privés, de la posture d’intellectuels prudents « sages et avisés » est révolu. Des jeunes gens souvent sans diplômes ni grades, ayant beaucoup à perdre et peu à espérer ont montré le seul chemin qui vaille. Devant ce crachat projeté à la figure de tous les sénégalais, toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui sentent quelque part en eux, parfois obscurément, la profondeur de cette ignominie, doivent se lever, s’engager, agir concrètement devant l’urgence de la situation pour rétablir la dignité des règles du vivre ensemble que notre nation s’est choisie. Une dictature rampe et ne s’installe que lorsque les citoyens sont atomisés, retardent le moment de l’action, laissent le soin à d’autres de prendre en charge le refus nécessaire qui préserve la liberté de tous. Dans un Etat de droit, lorsque les normes sont désertées de l’esprit de préservation contre l’arbitraire des gouvernants et des juges, elles cessent d’être légitimes. La régularité formelle apparente de la règle ne suffit alors guère à réparer le vice de son irrégularité substantielle, son illégitimité augurant son ineffectivité ! L’insoumission, dans ce cas, est un devoir civique, si tant est que le civisme traduise encore notre « amour des lois ». Le fait peut rétablir le droit et c’est à cela que nous appelons nos concitoyens : ne pas entériner un fait apparemment accompli. Plus que ce qui arrive, c’est la manière dont nous y faisons face qui importe.
Devant l’urgence de la situation, nous avons décidés de quitter le silence de nos amphithéâtres et de nos laboratoires de recherche pour lutter et préserver notre Démocratie et notre République. Nous nous devons en tant qu’Universitaires et Citoyens d’incarner les valeurs que nous professons. Instruire, éduquer, éclairer peut-être, telles sont les missions que la nation nous confie, ce sacerdoce nous enjoint également, lorsque les valeurs que nous transmettons tous les jours sont en péril, de prendre position et de les défendre. Il s’agit aujourd’hui de se dresser, de faire front contre la tentative de nous déposséder de notre liberté de choix. Cet appel s’adresse à tous les citoyens sénégalais soucieux de préserver le bien commun le plus précieux dont nous disposons : notre République.
La bataille doit se mener sur plusieurs fronts. Celui d’abord de la délégitimation de la candidature inconstitutionnelle de Wade, celui ensuite de la transparence des élections, et enfin celui du refus d’un hold-up électoral qui se profile.
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1) D’abord continuer à Résister contre cette candidature illégitime et illégale dans l’esprit et dans la lettre. Le faire avec toute la mesure, la dignité, la force et la sérénité de la conviction qui nous anime. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les places symboliques de toutes les villes et bourgades du Sénégal, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu’il le faudra. Essuyer la répression qui va s’afficher hardiment, l’endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu’au bout. La tentative de confisquer notre liberté de choix et notre souveraineté mourra à la barricade que nous lui aurons choisie. Aujourd’hui, elle prend le visage d’une candidature illégitime qu’il faut combattre avec la dernière énergie. Il importe de résister et d’empêcher Abdoulaye Wade, par un front de refus sans concession de se présenter à un troisième mandat, car aller aux élections avec sa candidature, c’est accepter de jouer un jeu dont les dés sont déjà pipés. Comme lorsque vous acceptez de jouer un match de foot avec douze adversaires en face au lieu de onze et que vous reprochiez à cet intrus de marquer un but avec la main. C’est une pente glissante, dès que nous y consentons, l’abîme nous guette. Le refus doit être ici primal, originel, de principe, total.
La campagne électorale d’un scrutin originellement entaché est enclenchée et le passage en force pourrait sembler déjà consommé et inéluctable. En réalité, il n’en est rien. Si nous devons gérer le paradoxe d’une élection avec un candidat illégitime entré dans le jeu par effraction, les solutions existent et demeurent. 1. Se mobiliser, aller voter et lui infliger une sévère défaite qui, par son ampleur, exprimera le rejet populaire et massif de son régime, de ses pratiques et de celles de son clan. 2. Continuer à informer et à sensibiliser l’opinion sur le fait que la candidature de Wade est inconstitutionnelle et qu’elle le demeure. 3. L’exclure car il ne doit pas faire partie du jeu. Puisqu’il y est entré frauduleusement, en considérant qu’il n’en fait pas partie, en ne l’y associant pas, en ignorant tout simplement son bulletin le jour du vote, nous rétablirons le droit par le fait. Bokku ci, bouleen ko ci boole : il n’en fait pas partie, ne l’y associez pas. Le refus de sa candidature s’exprimera ici par la mise en quarantaine symbolique de ce bulletin qui n’a pas droit de cité sur le présentoir des urnes.
2) S’organiser pour éviter les fraudes, être présent dans tous les bureaux de vote au moment du dépouillement. Mettre sur pied des comités citoyens de vigilance pour la transparence du vote. Tenir une comptabilité en temps réel des voix, les transmettre à toutes les radios instantanément. Eviter que les urnes ne soient transportées nuitamment. Faire preuve d’imagination, réfléchir aux antidotes de tous les mécanismes de fraude connus, les anticiper, les contrecarrer. Votez et surveillez, votez et veillez, votez et demeurez vigilants, restez sur place jusqu’au dépouillement. Ma voix, mon bureau de vote, ma vigilance. Dans les bureaux de vote les plus reculés du Sénégal, s’organiser pour assister au
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dépouillement et s’assurer que des correspondants de radios puissent communiquer les résultats en temps réel.
3) Dernier temps de cette bataille décisive ; se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés et se dresser si, d’aventure, ce clan poussait la forfaiture jusqu’à confisquer les suffrages des sénégalais en proclamant de faux résultats. Nous pêcherions par une coupable naïveté, si nous songeons un instant que ce régime compte naturellement respecter les suffrages des Sénégalais. Il ne le fera que s’il y est forcé et contraint, cerné, empêché de manoeuvrer. Le rejet massif du coeur des sénégalais de ce système, largement exprimé, démontre qu’Abdoulaye Wade ne peut gagner ni au premier tour, ni au second tour. Il faudra dans le cas fort probable de la diffusion de faux résultats, qu’un conseil constitutionnel aux ordres se hâtera de proclamer, se battre résolument et reconquérir la souveraineté du Sénégal, car soyons en sûrs, ce régime qui ne recule devant rien, même pas devant le meurtre de citoyens honnêtes réclamant leur droit à choisir qui va les diriger, poussant l’indécence jusqu’à comparer cette tragédie à une brise, reculera qu’il le veuille ou non devant plus fort que lui, c’est-à-dire, le Peuple sénégalais.
Pr Felwine Sarr, Maitre de Conférences Agrégé, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Ibrahima Silla, Enseignant-Chercheur en Sciences Politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr François Joseph Cabral, Maitre de Conférences Agrégé, Enseignant-Chercheur en Economie, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dr Mohamadou Boye, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Adrien Dioh, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Dr Mohamed Moro Koïta, Chef du Département de Gestion, Université Gaston Berger, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr Abdou Sène, Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques d’Aquaculture et de Technologie Alimentaire de l’Université Gaston Berger, de Saint-Louis
Dr Abdoul Alpha Dia, Enseignant-Chercheur en Economie, Université de Bambey
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Dr Aziz Diouf, Enseignant-Chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Dr Seydina Ndiaye, Enseignant-Chercheur en Informatique, Université Gaston Berger de Saint-Louis,
Dr Omar Mbodj, Enseignant-Chercheur à l’UFR SAT, Université Gaston Berger
Dr Benjamin Ndong, Chef du Département d’Economie, Université Gaston Berger
Dr Ousmane Thiaré, Maitre de Conférence en Informatique, Université Gaston Berger
Dr Boubacar Diallo, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger
Dr Amadou Ka, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger
Dr Mouhamadou Moustapha Ly, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Lina Husseini, Libraire, Dakar
Mamadou Sarr, Colonel à la retraite
Dr Moussa Zaki, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Dr Khadidiatou Diallo, Enseignant-Chercheur, UFR LSH, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Xavier Correa, Juriste, New-York
Nayé Bathily, Banque Mondiale, Paris
Dr Babacar Sène, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Pr Ousmane Kane, Columbia University, New-York
Dolé
En Février, 2012 (09:50 AM)Participer à la Discussion