La réduction promise de son mandat par le président Macky Sall, ne rassure pas certains acteurs politiques. Le député Thierno Bocoum, membre de Rewmi, soupçonne Macky Sall d’entretenir le flou sur certains points portant réforme des institutions.
Au sujet du référendum, dit-il, «cette question a déjà été réglée par les populations qui l’ont élu à la tête du pays. Maintenant, le problème n’est pas de dire qu’il va organiser le référendum en 2016, c’est la deuxième fois qu’il en parle. Ce qui est important, c’est d’être plus précis sur les autres aspects qui vont accompagner la réduction du mandat, mais de ne pas se focaliser à avancer une date probable», a-t-il critiqué, dans les colonnes de L’Observateur, ce jeudi.
Les termes «autres aspects» employés par Macky Sall, au sujet du référendum, sont «flous», estime le député pour qui «il y a des choses plus précises sur lesquelles il devait se prononcer notamment la réforme des institutions», une question sur la quelle Macky Sall doit définitivement donner sa position au lieu de la renvoyer aux calendes grecques, dit-il.
24 Commentaires
Galsen For Ever
En Mars, 2015 (09:13 AM)Passant
En Mars, 2015 (09:16 AM)Dés lors comment comprendre l’organisation d’un référendum en 2016 pour réduire le mandat du Président de la République à 05 ans en y introduisant un reforme de la constitution ; deux choses qui n’ont pas la même orientation et ce fait pourrait bien trahir le résultat attendu.
Le Président élu a la possibilité de passer par un autre moyen pour réduire son mandat et le référendum pourrait de ce fait ne concerner que la reforme de la constitution.
De là on pourrait bien discuter de l’opportunité de cette réforme de la constitution si l’on sait bien qu’il existe la voie parlementaire en d’autres terme ce referendum serait un cout pour le pays et donc non prioritaire.
La priorité doit être ailleurs pour le pays, ici on travaille peu et on parle beaucoup ; mettons nous au travail car le développement d’un pays est bout de l’effort de l’ensemble des citoyens de ce pays.
[email protected]
En Mars, 2015 (09:23 AM)Le franc CFA, ou franc des Colonies Françaises d’Afrique, est créé le 25 décembre 1945 par un décret signé par trois Français (Charles De GAULLE, président du gouvernement provisoire ; René PLEVEN, ministre des finances ; Jacques SOUSTELLE, ministre des colonies) qui ont en commun un double caractère : ils sont imbus de la suprématie blanche ; ils sont de fervents acteurs de l’agression coloniale contre l’Afrique. Surtout, leur pays, la France, vaincue et conquise par l’Allemagne hitlérienne en mai 1940 vient de subir cinq années d’occupation nazie. Or cette occupation n’avait pas que le caractère spectaculairement bestial des hordes de soldats allemands soumettant les Français, pillant et versant le sang. L’occupation allemande de la France fut aussi un formidable champ d’exécution du nazisme monétaire externe.
Conçu par Herman GOERING, ministre de l’économie de Hitler, et appliqué aux territoires conquis par les troupes allemandes, le nazisme monétaire externe allemand n’avait que deux objectifs : soumettre et piller. Parce qu’elle était, et de loin, le plus gros des territoires conquis par l’Allemagne, la France a subi le nazisme monétaire allemand avec beaucoup plus de rigueur que les autres territoires eux aussi conquis par l’Allemagne, par exemple la Belgique et la Pologne.
Curieusement, alors qu’il existe des tonnes de livres, de mémoires, de thèses de doctorats et d’articles sur l’occupation nazie de la France, et que chaque année apporte de nouvelles publications sur le sujet, il n’existe quasiment rien sur le nazisme monétaire infligé par les Allemands aux Français. Pourquoi ?
La grande surprise ici, c’est le silence des Français, de leurs historiens et de leurs universitaires, d’habitude si diserts, sur ce qui est sans doute l’épisode le plus saignant de l’histoire contemporaine de leur pays.
Il faut remonter soixante-trois ans plus tôt, pour trouver un Français écrivant sérieusement sur ce sujet : René SÉDILLOT, qui publie en 1945, son livre intitulé Le Franc enchaîné – Histoire de la monnaie française pendant la guerre et l’occupation. SÉDILLOT constate : "Avec les siècles, les formes de pillage sont devenues plus savantes. Les anciens Germains dévastaient en toute simplicité les pays qu’ils avaient conquis. Leurs descendants, en 1940, ont recouru à une méthode de rapine plus subtile et plus fructueuse : ils ont mis le mark à 20 francs".
Cette manipulation du taux de change, à l’avantage exclusif du conquérant est l’une des caractéristiques du nazisme monétaire appliqué à la France, nazisme monétaire que celle-ci, une fois libérée du joug hitlérien, appliquera aussi, intégralement et même en l’accentuant à l’Afrique. Ce n’est pas une surprise, les Français créent le CFA en 1945, après l’occupation nazie, la même année où René SÉDILLOT publie son livre.
Pour cette création, ils ont au préalable récupéré l’arsenal statutaire du nazisme monétaire que leur a infligé l’Allemagne et qui fut entre autres inclus dans la convention d’armistice signée le 22 juin 1940 entre la France conquise et l’Allemagne conquérante. Les Français ont alors fait du copier-coller : à leur tour, ils ont retourné l’arsenal nazi contre les Africains, de sorte que le franc CFA et la zone franc, c’est du nazisme monétaire.
Modèle
En Mars, 2015 (09:36 AM)[email protected]
En Mars, 2015 (09:47 AM)Dès le 17 mai 1940, alors que Paris était encore loin, une ordonnance allemande
établit que dans tous les territoires occupés par la Wehrmacht un reichsmark vaudrait
désormais 20 francs. Ce taux fixe, qui prenait la forme d’une équivalence durable, fut
confirmé par les accords économiques qui suivirent l’armistice. On cria à la spoliation, car
le Reich surévaluait ainsi fortement sa monnaie. La parité des pouvoirs d’achat s’établissait
en effet aux environs de 11 francs pour un mark en juin 1940, et les taux de change des
différents marks engendrés par le contrôle des changes allemand s’étalaient de 1,50 francs
jusqu’à 15,25 francs pour son cours théorique. Au total, le pouvoir d’achat de l’occupant
était artificiellement plus que doublé et lui permettait d’acquérir des richesses à moindre
coût. Cela participait à la politique de drainage des ressources françaises au profit du
Reich28.
Mer
En Mars, 2015 (09:48 AM)[email protected]
En Mars, 2015 (09:53 AM)Rien n’a changé, pas même le sigle : on a gardé CFA, qui signifie désormais quelque chose comme Communauté Financière d’Afrique.
Combat contre l’infantilisation dans laquelle la zone franc maintient l’Afrique, infantilisation qui relève du syndrome "Ne-le-faîtes-pas-vous-même, nous-nous-en-chargeons-pour-vous".
Au lieu de gérer eux-mêmes leurs réserves, les États CFA les confient au Trésor français.
- Au lieu de fixer eux-mêmes leurs objectifs de taux d’inflation, ils se contentent de singer ceux de la France et aujourd’hui de l’eurogroupe.
- Au lieu de favoriser et intensifier les échanges entre eux, les États CFA miment les "critères de convergence" définis par la France et l’eurogroupe.
- Au lieu de se doter des moyens techniques pour fabriquer eux-mêmes leur monnaie, ils se contentent de tout sous-traiter aux imprimeries de la Banque de France, qui facturent au prix fort.
- Au lieu d’encourager l’émergence d’une élite africaine d’économistes et financiers compétents et indépendants, capables de défendre les intérêts africains, de promouvoir le point de vue africain et de le faire entendre dans le monde, les Etats CFA, s’en remettent aux "experts" de la Banque de France et du Trésor français ou à ceux des institutions multilatérales comme le FMI ou la Banque Mondiale.
Toute politique sans contradicteurs est corrompue. C’est précisément le cas de la zone franc et du franc CFA en Afrique. Dans cette zone, les questions monétaires sont un sujet tabou, la répression sévère, parfois meurtrière, comme ce fut probablement le cas concernant le décès, certains disent l’assassinat de TCHUNDJANG POUÉMI.
Les premiers responsables de cette situation sont les dirigeants africains. Au lendemain des "indépendances", ils ont embarqué leurs populations dans l’impasse du franc CFA, lequel n’est rien d’autre que la prolongation de l’agression coloniale et raciale contre l’Afrique.
Cette monnaie a admirablement servi le but pour lequel il fut créé : être l’instrument de "l’appauvrissement automatique de l’Afrique et de l’enrichissement automatique de la France", pour paraphraser René SEDILLOT. Il y avait d’autres voies. Par exemple celle choisie par les pays du Maghreb, dès qu’ils se sont libérés du joug colonial français. Ces pays se portent aujourd’hui infiniment mieux que les pays CFA. Toutes les études le montrent, la décision de quitter la zone franc est pour beaucoup dans la meilleure santé économique de ces pays maghrébins.
Rafa
En Mars, 2015 (09:55 AM)Soupçonner tout juste pour soupçonner. Donnez nous au moins des exemples d' aspects flous.
Vraiment nul ce genre de politiciens.
Merde
Tal
En Mars, 2015 (10:13 AM)Salla
En Mars, 2015 (10:34 AM)Just
En Mars, 2015 (10:38 AM)Xuli
En Mars, 2015 (10:41 AM)Fou
En Mars, 2015 (10:42 AM)EurÊ Ka
En Mars, 2015 (10:45 AM)DONC GARE Mr LE PRÉSIDENT !
UN CONSEIL : "DIEU PRÉSERVE MOI DE MES AMIS POUR QUE JE PUISSE M'OCCUPER DE MES ENNEMIS." SACHANT QUE LES DITS AMIS NE GÈRENT QUE LEUR CARRIÈRE SOUS LE COUVERT DU PRÉSIDENT.
QUI VIVRA VERRA !
Dom Rewimi
En Mars, 2015 (10:58 AM)Bok
En Mars, 2015 (11:01 AM)Deug
En Mars, 2015 (11:14 AM)Dragon
En Mars, 2015 (11:21 AM)Da
En Mars, 2015 (11:23 AM)Bocoum
En Mars, 2015 (11:32 AM)Dom Rewimi
En Mars, 2015 (11:45 AM)Mounos
En Mars, 2015 (11:53 AM)Moussa Toure
En Mars, 2015 (12:34 PM)Zzlion
En Mars, 2015 (13:36 PM)Participer à la Discussion