Seneweb a appris que sur instruction du Président Macky Sall, la coalition présidentielle, Benno bokk yakaar (BBY) va organiser, ce dimanche à la permanence de l'Apr, une conférence sur le thème : "Pétrole et gaz".
La rencontre sera animée par le ministre du Pétrole et des Énergies, Mouhamadou Makhtar Cissé, le journaliste et ancien ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly, l'avocat de l'État Me Ousmane Sèye, le ministre de l'Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, et le coordonnateur du Cos-Pretrogaz, Mamadou Fall Kane.
Cette conférence fait suite au tollé suscité par le reportage de la BBC intitulé "Un scandale à 10 milliards de dollars" et dans lequel Aliou Sall, le frère du chef de l'État, est éclaboussé. Dans son enquête, la chaîne britannique pointe de prétendus versements suspects dans le cadre des opérations de cession de blocs pétroliers et gaziers à Petro-Tim.
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50 Commentaires
Doul Rek
En Juin, 2019 (02:55 AM)voici l’allocution prononcée à cette occasion. Vous pouvez également télécharger les documents y relatifs, en bas de page
Mes chers concitoyens,
Mesdames, Messieurs les Journalistes,
Mesdames, Messieurs,
Si j’ai tenu à prendre la parole aujourd’hui, c’est que depuis un moment, la question des contrats pétroliers signés par l’Etat du Sénégal, agite l’opinion et alimente les débats dans les média.
Certains de nos compatriotes en parlent avec souvent très peu d’éléments d’information. Ceux-là sont excusables et ils ont le droit à l’information car il s’agit de richesses nationales potentielles, si elles se confirment.
Par contre, d’autres évoquent la question en versant dans l’invective et la désinformation, véhiculant de fausses allégations et des contrevérités pour tromper les sénégalais, décourageant en même temps les firmes internationales engagées dans l’exploration et le développement de ces ressources potentielles. Ils tentent vainement de divertir le Gouvernement dont l’attention reste focalisée sur l’action pour répondre aux attentes des sénégalaises et des sénégalais.
Personnellement, j’ai pensé que ce faux débat sur l’exploitation des permis d’exploration était clos, suite aux différents éclairages des Ministres Thierno Alassane Sall et Amadou Ba, en charge respectivement de l’Energie, et de l’Economie, des Finances et du Plan.
Mais devant la persistance des sorties hasardeuses qui visent à entretenir le flou sur cette question, parce que le Peuple nous écoute, parce que le marché nous observe, il nous revient de donner aux sénégalaises et aux sénégalais, la bonne information.
Nos compatriotes ont en effet le droit de savoir et de comprendre. Ils ont le droit de savoir et de comprendre pour ne plus être la cible de manipulations et d’affabulateurs qui tronquent assez souvent et de manière volontaire les faits et essayer de jeter le discrédit sur les institutions de notre pays.
Je rappellerai d’emblée que le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL a décidé de placer son mandat sous le signe de la transparence et de la gestion vertueuse des ressources publiques, conformément à sa vision déclinée à travers le Plan Sénégal Émergent. C’est ce qui nous vaut aujourd’hui le respect et la considération que nous vouent les autres nations du monde.
Mon second rappel, j’irais le chercher dans ma déclaration de politique générale. J’avais rappelé en effet le principe de gouvernance qui demeure un des trois piliers du PSE dont la mise en œuvre nous vaut aujourd’hui des performances macroéconomiques saluées partout, avec le retour d’une croissance plus forte et plus solidaire.
Maintenant de quoi s’agit en réalité ?
Notre pays bénéficie par la grâce de Dieu d’un potentiel en hydrocarbures dans notre bassin sédimentaire onshore et offshore. Il s’est doté en conséquence d’un dispositif juridique rigoureux et performant qui traverse le temps : il s’agit de la Loi 98-05 du 8 janvier 1998 portant code pétrolier, qui définit les conditions d’exploration, de développement et d’exploitation des hydrocarbures.
Tous ces documents sont publiés dans le journal officiel et peuvent être consultés.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la recherche pétrolière est bien souvent une opération onéreuse pour des Etats encore en construction comme le notre.
La recherche pétrolière est en effet un métier. On n’est pas dans les assurances, la banque ou l’information elle est le fait d’acteurs privés spécialisés, qui parce qu’ils prennent le risque d’investir dans des opérations pouvant s’avérer infructueuses, bénéficient de mesures pour stimuler l’exploration des hydrocarbures, puis le développement et l’exploitation desdites ressources une fois découvertes.
Il faut noter que :
le coût journalier d’un appareil de forage offshore : +1 million USD (soit 500 millions FCFA) ;
le coût d’un forage : entre 20 et 100 millions USD (soit entre 100 et 50 milliards FCFA) ;
le taux normal de succès d’un puits : entre 10 et 15%
Au regard de ces coûts et de ces risques élevés, pour créer les conditions au développement du potentiel en hydrocarbures sur le territoire national, le code pétrolier a prévu de créer des dispositions attrayantes, susceptibles de favoriser le développement des investissements privés pour l’exploration et le développement.
Un petit rappel historique permet de noter que jusqu’en 1961, les découvertes se résumaient globalement :
à des indices de bitume, d’huile et de gaz dans des puits et des forages d’eau dans l’ancienne région du Cap-Vert.
à la découverte en 1967 de pétrole lourd (1 milliard de barils) dans le Dôme Flore dont la gestion est confiée à l’AGC Sénégal – Guinée Bissau, de gaz naturel pour 235 millions m3 à Diamniadio, et 300 millions m3 de gaz naturel Gadiaga, utilisés pour produire de l’électricité et 100.000 barils de condensats et pétrole léger utilisés par la SAR
C’est au cours des ces trois dernières années, sous le magistère du Président Macky Sall, les oulofs diraient « Tomber Waral aay gaaf » que des découvertes importantes ont été faites :
en 2014 : 473 millions de barils de pétrole dans le Sangomar offshore Profond ;
en 2015 : découverte de gaz naturel (17 à 20 TCF, soit près de 500 milliards de m3), dans le Saint-Louis offshore profond ;
en 2016 : découverte de gaz naturel (5 TCF soit 140 milliards m3) dans le Cayar offshore profond.
De 1952 à 2014, plus de 20 compagnies pétrolières s’y sont essayées dont Shell, Exxon, Tullow, Vanco Energy, Hunt, Cairn etc.. ont mené des travaux d’exploration dans le bassin sédimentaire, sans succès.
Durant cette période, près de 168 forages réalisés dont 160 puits secs et plus de 500 milliards FCFA ont été investis avec peu de succès. Beaucoup de ces compagnies pétrolières qui ont investi à perte, ont quitté le Sénégal à la fin de leur contrat (Exemple SHELL, Tullow, Hunt etc).
Ainsi, à cause des résultats peu encourageants, l’Etat n’avait jugé utile de demander aux operateurs des bonus de signature.
C’est seulement en octobre 2012 sous le Président Macky Sall, quand le prix du baril avait dépassé le seuil fatidique de 100$ que l’Etat a exigé le versement de bonus de signature symbolique (500.000 $US, payable une seule fois). Ces ressources sont versées à PETROSEN qui les gère pour le compte de l’Etat.
Dans la phase exploration, les recettes de l’Etat demeurent insignifiantes et se résument aux :
Taxes de surface : 5 à 15$/km²/an ;
frais de formation et de promotion du bassin : 300.000 $US/an ;
bonus de signature symbolique : 500.000 $US, payable une seule fois ;
Fonds sociaux : 150.000 $US/an.
La nouveauté dans le code pétrolier adopté par l’Assemblée nationale du Sénégal en 1998, aura été l’accent mis sur l’engagement de travaux des opérateurs sur les permis de recherche à eux attribués.
C’est pourquoi il nous faut être modeste. Avant nous, des générations de cadres ont construit ce pays.
Désormais, le législateur fait obligation à tout détenteur de permis de réaliser un certain nombre de travaux. Chaque engagement de travaux est assorti d’un engagement financier qui, au demeurant, constitue une pénalité que la compagnie devrait payer à l’Etat si son engagement n’est pas respecté.
En fin 2015, 14 contrats étaient en cours de validité. Pour non-respect des engagements de travaux, le Gouvernement a annulé 3 contrats :
le contrat Rufisque Profond détenu par African Petroleum ; que détenait depuis plusieurs années Franck Timis
le contrat Sénégal Sud Offshore peu Profond détenu par Elenilto ; et
le contrat Diourbel détenu par AZ Petroleum.
Cela me permet maintenant d’aborder la situation des blocs de Saint-Louis offshore Profond et Cayar offshore Profond qui sont opérés aujourd’hui par KOSMOS ENERGY.
Pour rappel :
Le bloc Saint-Louis Offshore profond contient des réserves de gaz naturel estimées à près de 500 milliards de m3, dont la production est attendue vers 2021.
Le bloc Cayar offshore Profond, les réserves de gaz naturel sont estimées à 140 milliards de m3.
La recherche dans ces deux blocs a commencé avec la Société Africaine de Pétrole (Elf) vers 1967. Elle s’est poursuivie avec les compagnies Shell, Husky, Shell de nouveau, Vanco Energy et Kampac Oil.
C’est le 8 décembre 2011, qu’un Mémorandum d’Entente a été signé entre PETRO-TIM Limited (filiale du groupe chinois PETROASIA) et PETROSEN, pour l’exploration de ces blocs.
Le 17 janvier 2012, le contrat PETRO-TIM LTD – PETROSEN – ETAT du Sénégal portant sur la recherche et le partage de production sur les permis de CAYAR OFFSHORE profond et SAINT LOUIS OFFSHORE a été signé. Le voici. Il est distribué à la presse car comme tous les autres contrats pétroliers, il s’agit de documents publics.
Ce qui est important, comme il en est d’usage dans le secteur, par un acte dénommé « FARMOUT AGREEMENT » (ou accord d’affermage ou de cession de parts), TIMIS CORPORATION qui a eu par la suite à racheter la société chinoise à PETROTIM Limited, a procédé à la cession à KOSMOS ENERGY de 60% de ses droits et obligations de travaux sur les eux permis d’exploration de Cayar Offshore profond et Saint-Louis Offshore profond.
Conformément au code pétrolier, cette cession a été approuvée par arrêté du ministre de tutelle. Ce type d’opération est courant. J’aurai pu évoquer ici les cessions de droits et d’obligations de travaux opérées sur le bloc Sangomar Offshore profond où la compagnie HUNT Oil avait été rejointe par la société australienne FAR, elle-même rejointe par la suite par CAIRN Energy et CONOCO Philipps.
Il faudrait rappeler que les accords d’affermage sont des accords courants dans l’industrie pétrolière et minière qui lient deux compagnies d’exploration, par lesquels les droits de prospection de l’une sont attribués à l’autre, en tout ou en partie, moyennant l’approbation du gouvernement qui a accordé les permis de recherche ;
Le détenteur primitif acceptant de louer son permis et le nouveau détenteur s’engageant généralement à une obligation de travaux, contre une part des bénéfices en cas de découverte.
Dans ce cas précis, TIMIS CORPORATION s’étant engagé à travers le contrat de recherche le liant à PETROSEN à entreprendre des investissements sur les permis de recherche délivrés sur les puits Saint-Louis Offshore Profond et Cayar Offshore Profond, KOSMOS ENERGY s’est substitué à PETROTIM Limited quant à l’obligation de travaux de recherche et s’est engagé dans la poursuite du programme de recherche à hauteur de 250 millions de dollars américains (7.000 km2 de sismique 3D et 2 forages).
TiMIS 100 millions de dollars – KOSMOS/250 millions
En contrepartie de la poursuite de ces importants investissements sans certitude sur les résultats escomptés par KOSMOS ENERGY, la société TIMIS CORPORATION a transféré partie des actifs qu’elle détenait sur lesdits permis (soit 60%) à KOSMOS ENERGY, sans aucune contrepartie financière. Une telle pratique est courante dans l’industrie pétrolière au stade très risqué de la recherche.
Voilà les faits. Tout le reste relève de la spéculation et d’une volonté de désinformation et de manipulation de l’opinion.
En vérité, c’est une plus value, un profit, que l’on fiscalise. Ici ce dont il s’agit, ce sont des engagements de travaux, des investissements à réaliser avec une probabilité de réussite se situant entre 10 et 15%. C’est pourquoi le législateur sénégalais n’a pas souhaité taxer de telles cessions de parts et d’obligations de travaux.
Cependant, il est à noter que sous l’impulsion du Président Macky SALL, le Sénégal a adopté en décembre 2012 une vaste réforme fiscale qui a, entre autres innovations majeures, conduit à revoir profondément le régime des exonérations en vigueur, notamment dans le secteur pétrolier.
C’est ainsi qu’à la faveur de la loi n°2012-32 du 31/12/2012 portant Code général des impôts, toutes les dispositions fiscales anciennement contenues dans le Code Pétrolier ont été abrogées et certaines d’entre elles rapatriées dans le code général des impôts (CGI) qui constitue aujourd’hui leur seul référentiel fiscal.
Mieux, pour les secteurs pétrolier et minier, ces exonérations ont été fortement rationalisées et ne concernent, pour les phases recherche ou développement, que les opérations strictement pétrolières ou minières.
Désormais, les mutations de propriété ou de jouissance de titres miniers, lesquels s’entendent de tous droits d’exploration, d’exploitation et autres autorisations présentant un avantage économique, accordés dans le domaine des mines ou des hydrocarbures au Sénégal sont appréhendées à l’impôt aussi bien chez le cédant que chez le cessionnaire.
Aussi, si ces cessions avaient été régies par le nouveau Code Général des Impôts, auraient-t- elles été taxées.
Je dois aussi rappeler que pendant la phase d’exploitation, c’est le droit commun qui est applicable et aucune exonération n’est accordée. Dans le cas précis des blocs opérés KOSMOS ENERGY, et conformément aux dispositions du contrat, le recrouvrement des coûts et le partage de la production sont ainsi fixé.
75% de la production au titre du recouvrement des investissements pour la société ;
Impôts sur les sociétés : 25%
la participation de PETTROSEN : 20%
Partage de la production restante :
Baril/jour ou l’équivalent en gaz Part Etat Part Contractant
0 – 30.000 35% 65%
30.000 – 60.000 40% 60%
60.000 – 90.000 50% 50%
90.000 – 120.000 54% 46%
? 120.000 58% 42%
Je voudrais pour conclure rappeler que le Président Macky SALL et son Gouvernement dont l’ambition est de créer les conditions d’une prospérité partagée s’attacheront à une gestion rigoureuse, transparente de toutes nos ressources. Tel est notre engagement.
Par ailleurs, cet engagement justifie notre adhésion à l’Initiative pour la Transparence des Industrie Extractive (ITIE).
Nous mettons ainsi à disposition des sénégalaises et des sénégalaises, tous les documents relatifs au code pétrolier ainsi qu’aux contrats. Ces documents publiés au journal officiel pourront être consultés en ligne et téléchargeables sur le site du Gouvernement.
C’est pourquoi, nous ne pourrons plus laisser prospérer les propos diffamatoires, les allégations sans fondements et les attaques malveillantes, sans aucune preuve, avec nul autre dessein que de jeter le discrédit sur l’Etat, ses institutions et les citoyens comme je le rappelai tout à l’heure.
Le Gouvernement prendra toutes ses responsabilités pour défendre l’intérêt national. Désormais, quiconque diffusera de fausses nouvelles s’exposera à la rigueur de la Loi, la Loi pénale.
Je vous voudrais donc, au nom du Chef de l’Etat, appeler les uns et les autres à davantage de retenue mais aussi de modestie, car nul n’a le monopole de l’amour de notre pays. Nul n’a le monopole de l’engagement patriotique. Nul n’a le monopole de l’éthique. Ce dont il s’agit en définitive, c’est du Sénégal, le Sénégal d’aujourd’hui et de demain, celui des générations actuelles et futures, le Sénégal que nous aimons tous.
Je vous remercie.
Source: www.gouv.sn
Seneleaks
LOI N° 98-05 DU 08 janvier 1998 PORTANT CODE PETROLIER (PDF – 368.5 ko)
ACCORD D’ASSOCIATION ENTRE LA SOCIETE DES PETROLES DU SENEGAL ET SENEGAL HUNT OIL COMPAGNY – RUFISQUE ET SANGOMAR OFFSHORE PROFOND (PDF – 1.6 Mo)
ACCORD D’ASSOCIATION ENTRE LA SOCIETE DES PETROLES DU SENEGAL ET PETRO-TIM Limited – ST LOUIS OFFSHORE PROFOND (PDF – 620.7 ko)
Contrat de Recherche et de partage de production d’hydrocarbures St Louis OFFSHORE PROFOND(PDF – 6.6 Mo)
Décret N° -98-810- du 06 Octobre 1998—— Fixant les modalités et conditions d’application de la loi n° 98-05 du 08 janvier 1998 portant Code pétrolier. (PDF – 216.3 ko)
ACCORD D’ASSOCIATION ENTRE LA SOCIETE DES PETROLES DU SENEGAL ET PETRO-TIM Limited – CAYAR OFFSHORE PROFOND (PDF – 625.2 ko)
Contrat de Recherche et de partage de production d’hydrocarbures RUFISQUE ET SANGOMAR OFFSHORE PROFOND (PDF – 1.8 Mo)
Contrat de Recherche et de partage de production d’hydrocarbures CAYAR OFFSHORE PROFOND(PDF – 6.6 Mo
Denzel
En Juin, 2019 (03:09 AM)Voici un extrait du Rapport de l’Inspection générale d’Etat que Macky Sall refuse de publier
Rapport IGE N°94/2012, page 45-46
...
IV-2 Propositions
• Proposition n°1- Ministre en charge du secteur pétrolier
Mise en place d’un registre spécial des hydrocarbures coté et paraphé par le Ministre en charge du secteur pétrolier et tenu par le Directeur des hydrocarbures, conformément aux dispositions de la loi ;
• Proposition n°2-Président de la République :
RETRAIT du permis de recherche d'hydrocarbures accordé à Petro Tim pour irrégularités qui entachant la validité de la convention signée avec Petro Tim qui est le substrat.
• Proposition n° 3 – Ministre de la Justice
Saisir éventuellement la justice des faits de :
? Soustraction de deniers publics (l’indemnité compensatrice des travaux non réalisés au préjudice de l’Etat) au préjudice de l’Etat
? Utilisation à l’insu de l’Etat des fonds ainsi soustraits à des fins autres que celles décidées par celui-ci ;
(….)
Fait à Dakar, le 21 septembre 2012
Gallo SAMBE (Inspecteur Général d’Etat)
Oumar SARR (Inspecteur Général d’Etat)
31 octobre 2016 à 17h43 | Par Joël Té-Léssia Assoko
L'opérateur australien Woodside annonce avoir finalisé le rachat des parts de l'américain ConocoPhillips dans un projet pétrolier au Sénégal. Une transaction estimée à 440 millions de dollars. Son compatriote FAR Limited, qui se prévaut d'un droit de préemption sur ces actifs, est loin de s'avouer vaincu.
Ce lundi 31 octobre, à la Bourse de Sidney, Woodside Energy a annoncé avoir finalisé le rachat des 35 % du groupe américain ConocoPhillips dans les permis d’exploration pétrolière Rufisque Offshore, Sangomar Offshore and Sangomar Offshore Profond, au large du Sénégal.
Selon le groupe australien (4,6 milliards d’euros de revenus en 2015), le prix de cette acquisition atteint 350 millions de dollars. Vont s’y ajouter 90 millions de dollars d’ajustements complémentaires, soit 10 millions de dollars de plus que le montant évoqué en juillet dernier, lors de l’accord initial avec le géant pétrolier américain (28 milliards d’euros de revenus l’an dernier).
L’annonce de juillet avait provoqué une vive réaction de la junior pétrolière australienne FAR Limited (191 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015), qui détient 15 % des permis en question et revendique un droit de préemption sur les parts de ConocoPhillips.
Contestations :
Si pour le groupe dirigé par Peter Coleman (ancien d’ExxonMobil), la transaction avec ConocoPhillips est « finalisée », Far Limited, pour sa part, laisse entendre un autre son de cloche.
Ce lundi, dans un communiqué ce lundi signé par sa directrice générale, Cath Norman, FAR souligne « qu’un avis de droit de préemption valable n’a pas été délivré par [ConocoPhillips] à ses partenaires ».
Le groupe australien laisse également entendre que la vente n’a pas encore reçu l’aval des autorités de Dakar – l’État sénégalais détient 10 % du projet, à travers l’opérateur pétrolier national Petrosen. « FAR n’est pas au courant de l’émission par le gouvernement [sénégalais] d’un avis d’approbation de cette transaction », glisse le groupe australien.
La junior pétrolière indique « réserver ses droits » et se laisse ouverte l’option de « résoudre ce différend [avec ConocoPhillips] conformément à l’accord d’exploitation conjointe ».
Un potentiel de 2,7 milliards de barils :
Ni Cairn Energy, premier actionnaire (40 %) et opérateur du projet pétrolier, ni le gouvernement sénégalais n’ont pour l’instant réagi à ces annonces. En août dernier, Dakar recommandait aux différentes parties concernées de rechercher une solution à l’amiable.
Le potentiel de ce projet pétrolier attise les convoitises. Mi-août, Cairn Energy a revu à la hausse les réserves du champ SNE, situé sur le bloc Sangomar Offshore Profond. Selon le groupe écossais, elles pourraient dépasser 2,7 milliards de barils.
question: pourquoi cette cession d'actifs entre ConnocoPhilips qui a vendu toutes ses parts à Woodside n'a pas suscité de débat , pourtant elle est strictement similaire à celle entre Petrotim et BP.Est ce que le nom d'Aliou Sall n'est pas citée ?
En plus ConnocoPhilip et Cairn ont acquis des parts dans un permis initialement octroyé à FAR comme Kosmos et Petrotim l'on fait. là en core aucun débat. Le seul permis de recherche qui interesse les opposants est celui de Petrotim pour des raisons politiciennes
Not My President
En Juin, 2019 (05:00 AM)Macky a succes le sang du peuple et un criminel des grands chemins.
IL faut les guillotiner point barre
Verite
En Juin, 2019 (05:04 AM)Denzel
En Juin, 2019 (05:35 AM)Voici un extrait in extenso du Rapport de l’Inspection générale d’Etat que Macky Sall refuse de publier
Rapport IGE N°94/2012, page 45-46
...
IV-2 Propositions
• Proposition n°1- Ministre en charge du secteur pétrolier
Mise en place d’un registre spécial des hydrocarbures coté et paraphé par le Ministre en charge du secteur pétrolier et tenu par le Directeur des hydrocarbures, conformément aux dispositions de la loi ;
• Proposition n°2-Président de la République :
RETRAIT du permis octroyés à Petro Tim en raison des irrégularités qui entachent la validité de la convention signée avec Petro Tim qui en est le substrat.
• Proposition n° 3 – Ministre de la Justice
Saisir éventuellement la justice des faits de :
? Soustraction de deniers publics (l’indemnité compensatrice des travaux non réalisés au préjudice de l’Etat) au préjudice de l’Etat ;
? Utilisation à l’insu de l’Etat des fonds ainsi soustraits à des fins autres que celles décidées par celui-ci ;
(….)
Fait à Dakar, le 21 septembre 2012
Gallo SAMBE (Inspecteur Général d’Etat)
Oumar SARR (Inspecteur Général d’Etat)
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Je Haaaalllluuuuuccccinnne....
En Juin, 2019 (05:37 AM)Force IrrÉsistible
En Juin, 2019 (05:39 AM)faiblesse sexuelle – impuissance sexuelle – appétit sexuel
– Feltilité – Ejaculation Précosse
– Regénère les cellules fatiguées ou mortes
– Renforcer l’endurance et la libido
– Faiblesse sexuelle – Impuissance sexuelle – Appétit sexuel (bon aphrodisiaque)
– Diabète – Vision floue – Maux de ventre – Fatigue générale
– Fièvre – Tension artérielle – Ulcère
– Règle douloureuse – Perte blanche – Insomnie – Maux de rein
-Hémorroïde – Ballonnement de ventre – Constipation
– Fièvre typhoïde – Asthme – Sinusite
– Hernie – Kyste – Fibrome – Brûlure du bas des pieds (Mara)
* interdit aux femmes enceintes
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Beug Sa Rew
En Juin, 2019 (06:11 AM)Galsen
En Juin, 2019 (07:18 AM)Mais un jour, le pouvoir leur tournera le dos. Bande de voleurs de merde.
Macky Korr Marieme Faye
En Juin, 2019 (07:49 AM)Daye Leer
Macky bougoule leundeume
It will be clear
It will be clear
Macky does not like opacity
-Porter cette affaire devant les juridictions nationales et instituts ;
-démettre Aliou SALL de tous ces postes pour mettre ces dernières à l'aise ;
-déclassifier le rapport de l'IGE comme Wade l'avait fait avec les chantiers de Thiès;
-publier les différents contrats y compris ceux liant les sociétés privées.
Gall
En Juin, 2019 (08:37 AM)Mahler
En Juin, 2019 (08:42 AM)Stop à La Manipulation
En Juin, 2019 (08:44 AM)Malick
En Juin, 2019 (09:15 AM)Cette affaire n’est absolument pas politicienne pour que bby s’en empare,, c’est une affaire économique et financière qui touche la bonne gouvernance et menace gravement les fondements de stabilité de notre pays et met en péril le futur de notre pays.
Est-ce ces gens mesurent la gravité de la situation ?
Takou
En Juin, 2019 (09:18 AM)QUELS MINABLES EXPERTS ! ENCORE DES COUTS QUE NOUS DEVONS SUPPORTER INUTILEMENT
Boy Lebou
En Juin, 2019 (09:20 AM)Ousmane
En Juin, 2019 (09:44 AM)Vérité
En Juin, 2019 (09:53 AM)Anonyme
En Juin, 2019 (10:06 AM)Dans la deuxième partie de ces Conclusions, les deux inspecteurs font, entre autres propositions, « l’annulation du permis octroyé à Petro-Tim, en raison des irrégularités qui entachent la validité des conventions signées avec Petro-Tim qui en sont le substrat ».
Mieux, les deux Inspecteurs trouvent « surprenante, improductive et risquée », la soumission précipitée de la même convention signée par Petro-Tim, accompagnée du projet de décret portant approbation de ladite convention, par le ministre Aly Ngouille Ndiaye, en charge du secteur pétrolier.
Tout est dans le chapitre IV du rapport fait à Dakar le 21 septembre 2012 par les Inspecteurs généraux d’Etat Gallo Sambe et Oumar Sarr. La première partie de chapitre intitulé « Manquements constatés », il est relevé cinq « fautes graves » dans le contrat entre l’Etat du Sénégal, Petrosen et Petro-Tim. Entre autres, « Octroi à Petro-Tim de permis de recherche et de partage d’hydrocarbures relatifs aux blocs de Saint-Louis Offshore profond et Cayar Offshore profond en violation de la règlementation... »
Dans la deuxième partie de ces Conclusions, les deux inspecteurs font, entre autres propositions, « l’annulation du permis octroyé à Petro-Tim, en raison des irrégularités qui entachent la validité des conventions signées avec Petro-Tim qui en sont le substrat ».
Mieux, les deux Inspecteurs trouvent « surprenante, improductive et risquée », la soumission précipitée de la même convention signée par Petro-Tim, accompagnée du projet de décret portant approbation de ladite convention, par le ministre Aly Ngouille Ndiaye, en charge du secteur pétrolier.
Myriam
En Juin, 2019 (10:59 AM)Germany
En Juin, 2019 (11:01 AM)Et cette dame de marieme faye qui voit tous et joue les inoncente. J'etais traumatise apres cette Campagne electorale et ce recent hold up du pouvoir. Maintenant je me sens meurtri deboussole. Lentement on perd cette fierte d'etre senegalais. Meme la presse allemande en parle de cette boulimie des frere sall Voir:*( Spiegel online ) du 8 juin. Ils sont vraiment sans foi sans coeurs ceux qui font subir a nos famille cette galere. Des monstres quoi aux idees malefique.
Vive le senegal debout pour lutter contre ces ennemis de la nation. Macky doit etre juge pour haute trahison.
La forte ressemblance avec le nazisme hitlérien, c'est que cette doctrine, vigoureusement prônée par le Président Sall, est qu'elle place l'éthnie halpoular, et l'éthnie toukouleur en particulier, sur toutes les autres éthnies du Sénégal. même l'éthnie wolof, qui de tous les temps, a toujours constitué le groupe racial majoritaire de notre pays, tant du point de vue de la langue la plus parlée, du groupe social le plus nombreux, de ses eus et coutumes les plus pratiqués et de sa philosophie la mieux partagée dans le pays.
Voilà pourquoi cette doctrine de NEDDO KO BANDOUM, chère à Macky est est plus dangereuse que toutes les autres menaces qui planent sur la tête des Sénégalais qui vivent parmi eux.
Poli
En Juin, 2019 (13:00 PM)Et disons-le tout haut, et tout le monde peut en témoigner, dans l'esprit de Macky Sall, les Sénégalais, quels qu'ils soient, s'ils sont Halpoulars, et surtout Toukouleurs, sont supérieurs aux autres, et méritent de ce fait, en première instance, les responsabilités les plus en vue, les plus juteuses économiquement et financièrement, et les plus reposantes.
Bref, selon la doctrine NEDDO KO BANDOUM, la sinécure pour les proches parents de Macky Sall et ses parents Toukouleurs - qui portent notamment les patronymes tels que SALL, SOW, SY, DIA, KANE, BÂ, KÂ, DIALLO, etc., et le sacerdoce ou rien d'autre pour les autres. En tout cas, cher compatriote Sénégalais, si tu veux avoir qq chances de réussir dans ce Sénégal de Macky Sall, porte au moins un de ces patronymes halpoulars, que voilà.
Allah bénisse et protège le Sénégal. Amin.
Tousse
En Juin, 2019 (09:10 AM)Lui
En Juin, 2019 (09:16 AM)Participer à la Discussion