Abdoulaye Diop, directeur général du conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a été officiellement installé ce samedi dans ses nouvelles fonctions de maire de la commune de Sédhiou. Il remplace ainsi le professeur Amadou Tidiane Bâ, ancien ministre de la recherche scientifique des centres universitaires régionaux (Cur) et des universités.
En marge de la cérémonie officielle qui a réuni pour la première fois l’essentiel de la population de la commune, le tout nouveau maire a exhorté l’ensemble des citoyens au travail. Un appel à l’unité dont l’objectif, dit-il, est de combiner les énergies, les stratégies et les compétences pour sortir la commune de l’ornière du sous développement.
Abdoulaye Diop, revenant sur les axes prioritaires de développement, est d’avis qu’il faut avant tout que Sédhiou puisse se soigner, se mouvoir, étudier et se prendre en charge correctement. Pour se faire l’édile de la ville compte d’abord sur le soutien de son équipe. Il entend également profiter de toutes ses relations nationales comme internationales pour booster le développement de la commune. « Nous ferons tout ce qui est possible pour ne pas décevoir a-t-il déclaré soutenant que le motif valable de ses fonctions de maire reste l’émergence socio-économique de Sédhiou comme le veut le yonu yokute.
Une pluie diluvienne qui a interrompu pendant une bonne heure la cérémonie, a été bien appréciée par les participants qui voient ainsi une bénédiction divine de son arrivée à la municipalité.
6 Commentaires
Oui
En Août, 2014 (19:11 PM)Goor
En Août, 2014 (20:19 PM)Caractacusa
En Août, 2014 (20:54 PM)Pas étonnant que , de temps à autre, vos intellectuels ressortent le serpent de mer des langues régionales La tâche sera ardue. Avec des journalistes et liseurs de communiqués télévisés qui prétendent présenter des journaux en ouolof mais sont incapables de parler correctement cette merveilleuse langue (le ouolof est une vraie langue, avec des règles précises, et non pas un dialecte!) sans intercaler entre les virgules des mots de français dont les équivalents existent en ouolof.
Quelques exemples: une porte, la dépouille mortelle d'untel...Au lieu de dire "bounte", lesdits pantins poudrés trouvent chic de crachoter "porte bi" et, à la place de "néew " emploient tout bêtement, le mot "corps". Un accident? On doit dire "mbougueul", ou "dieuyieu", avec leur pléthore de synonymes, comme "mbeukenté-ba" et non pas "l'accident-bi", ainsi que je l'ai déjà entendu. Le bougre de liseur de service ne se rendait même pas compte de commettre une redondance. Car, passe encore pour "l'accident"! Mais "l'accident-bi..."l'accident-le"? Quézako? Qu'on leur fasse lire les textes de mon cher Cheikh Anta Diop, ou les envoie en immersion linguistique au fin fond des régions, afin qu'ils apprennent , de la bouche des anciens, à ne plus baragouiner leur sale ouolof créolisé, ridicule et bourré de "bô khamentené et autres barbarismes!
Le Feu
En Août, 2014 (21:15 PM)Aaaaaar
En Août, 2014 (09:56 AM)Djibseydi4
En Août, 2014 (17:27 PM)Le diplôme ne guère les hommes. Il leur permet d'ouvrir les portes, mais être maire est purement politique. Abou a un carnet d'adresses bien fournis. Je suis sûr qu'il ne décevra. Il est ambitieux, courageux. Vous allez être surpris. Un peu de patience.
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