La succession du défunt secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, à la tête des socialistes, ne sera pas de tout repos. En effet, d’après le constitutionnaliste Ngouda Mboup, il y a un vide juridique autour des textes du Ps. Sur la Rfm, l’expert estime que cette succession doit être faite de façon collégiale. ‘’Les textes du parti ne parlent pas d’intérim, mais de suppléance.
L’intérim et la suppléance ne permettent pas de déterminer qui doit le remplacer. En réalité, les textes du Ps ne sont pas clairs’’, précise le Pr. Mboup. A en croire ce dernier, les secrétaire généraux adjoints assistent le secrétaire général du parti dans ses fonctions et le suppléent, en cas d’absence ou d’empêchement. ‘’En réalité, il y a une situation qui n’est pas prévue : c’est la notion de vacance, et c’est cette situation qui existe.
C’est la démission ou le décès ou toute autre cause ? On peut le mettre dans le cadre de l’empêchement définitif. Mais, pour autant, pour ce qui concerne son remplacement ou sa suppléance, les textes précisent que c’est une suppléance collégiale, dans la mesure où ce sont les textes du parti qui disent que les fonctions exercées par les secrétaires ne sont pas hiérarchisées’’.
Ce qui fait d’ailleurs dire à Ngouda Mboup que personne ne peut dire qui doit être à la place du Sg. Il recommande alors une gestion concertée de ses membres car, dit-il, pour le moment, personne n’est désigné et personne n’est habilité à le remplacer.
4 Commentaires
Juriste
En Juillet, 2019 (13:25 PM)voici son site : www.grand-marabout-retour-affectif.fr
Ngor
En Juillet, 2019 (17:23 PM)Participer à la Discussion