Vendredi 19 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Politique

Sorties musclées de Wade et Idrissa Seck: L’opposition revitalisée, le pouvoir en souffrance

Single Post
Sorties musclées de Wade et Idrissa Seck: L’opposition revitalisée, le pouvoir en souffrance

Le retour de Wade et l’entrée en scène de Idrissa Seck décochant des flèches assassines contre le pouvoir, semblent avoir redonné un peu plus de vigueur à l’opposition. Et relancer et réhabiliter la scène politique moribonde. Cette montée en puissance des forces de l’opposition va-t-elle relancer ce débat démocratique monotone et monocorde dans lequell a coalition Benno Bokk Yaakaar semble se complaire depuis deux ans ? Un ronronnement institutionnalisé, qui consacrait jusqu’ici le cavalier seul de l’APR, vit ses dernières heures.

Malgré leurs divergences personnelles encore profondes, Wade et Idy pourraient se retrouver au moins sur un même terrain : leur farouche ressentiment pour le régime du président Macky Sall en difficulté avec son image. 

 

Au lendemain de l’alternance du 25 mars 2012, on avait quand même craint que le pire nous arrivât :le scénario, ou disons-le, syndrome malien. Autrement dit, l’irruption d’un redresseur de torts, Macky Sall qui, comme Amadou Toumani Touré au Mali,arrive à rassembler autour de lui une majorité d’idées, une coalition composite dont le seul commun dénominateur est d’avoir contribué à faire partir Wade. A la différence que, contrairement à ATT, Macky Sall disposait d’un embryon de parti, l’APR, et d’un levier de soutien, Macky 2012, un kaléidoscope d’associations et de formations venues d’horizons divers. La coalition Benno Bokk Yaakaar, force motrice du mouvement qui a amené Macky Sall à la tête de l’Etat,espérait s’installer bien entendu dans une logique de co-gestion du pouvoir – et non de participation à celui-ci. Contraint et forcé par les évènements, Idrissa Seck n’y avait pris part que du bout des mains et de la langue. Discret après sa cinglante défaite à la présidentielle, le PDS est laminé et vole en éclats, produisant ça et là des excroissances,fruits amers de frustrations mal contenues. 

 

Inertie et consensus mou 

 

Très vite, l’inertie s’empara du paysage politique. Faute de véritable contre-pouvoir, le régime s’enkysta dans la torpeur. Les grandes figures emblématiques de la scène politique (Dansokho, Bathily, Tanor, Niasse, Momar Samb et consorts,) jadis farouches opposants, se contentèrent des lambris dorés retrouvés après leur bref compagnonnage avec Wade. Ils avalent des couleuvres et se meuvent dans le confort douillet du pouvoir. Peu ou prou dérangés par les soubresauts du régime, les dérives, les accès népotiques et la gestion patrimoniales du régime, ils laissent faire et pratiquent à merveille esquive et esbroufe selon les circonstances. Histoire de se donner bonne conscience et, surtout, de justifier leur présence dans les allées du pouvoir. Et s’ils arrivaient à l’oublier des « apéristes » étaient là pour leur rappeler leur devoir de solidarité. 

 

Et comment ? Avec une arrogance et une insolence déconcertantes. La première sortie d’Idrissa Seck dans une exclusivité accordée au Groupe Futurs Médias avait ébranlé le dispositif de consensus mou jusque-là en vigueur. Le vaillant maire de Thiès plantera ses premières banderilles dans le corps de la coalition. Pour communiquer sur ses malheurs précédents, il ira même jusqu’à verser des larmes en direct. Non sans avoir décrit et fustigé au vitriol un bilan à ses yeux « insuffisant », une « absence de vision» et, plus tard, une « gestion patrimoniale du pouvoir ». Après une brève lune de miel, ce fut la lune de fiel. Son retrait de la coalition, suivi de très près de celui, il est vrai sans frais, de Fekke Ma Ci Bolé de Youssou Ndour, s’annoncèrent comme les premiers coups de boutoir à un Benno Bokk Yaakaar assurément chevillé à sa léthargie. 

 

On pensait dès que les élections locales allaient enfin secouer le «cocotier» Benno Bokk Yaakaar. Rien n’y fit. La constitution des listes a contribué à révéler au cru du grand jour les ambitions des uns et des autres. Et, surtout, l’incapacité de la coalition à assumer ses différences à l’intérieur du cercle. Dans de pareilles circonstances, la réaction d’un groupe de partis aspirant à gouverner ensemble serait de s’entendre au moins sur un accord commun pour aller aux élections. Comme l’avait réussi dans des conditions plus délicates, Benno Siggil Sénégal, notamment lors des consultations municipales et rurales de 2009. Face au parti au pouvoir, à la faveur de l’unité organique, Benno Siggil Sénégal avait infligé à Wade une défaite retentissante dans les grandes villes du Sénégal dont Dakar. Comment alors une coalition au pouvoir, disposant de tous les moyens matériels, financiers, politiques, n’a-t-elle pas pu se mettre d’accord sur un minimum pour se donner toutes les chances de conserver les grandes villes ainsi que les nouveaux département, érigés maintenant en collectivités locales à la faveur de l’Acte 3 de la Décentralisation ? 

 

L’ennui pour la coalition, c’est que cette réforme n’a pas été partagée par les alliés, dont la plupart se sont contentés de constater le « fait du Prince » imposé par l’APR et son Président. Faute d’accord sur la confection des listes en son sein, on se demande comment l’APR aurait pu en sceller avec ses partenaires. Résultat : cette situation surréaliste avec la bagatelle de 2700 listes, et des scénarios des plus invraisemblables. Des batailles rangées au sein même des principaux partis, entre alliés de Benno Bokk Yaakar, des alliances contre nature et des mésalliances à foison. On aurait pu penser que ces multiplicités de listes concurrentes étaient un enrichissement, si les motivations étaient essentiellement d’ordre programmatique. Visiblement, les intérêts personnels aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de Benno l’ont emporté sur les exigences d’unité pour installer et renforcer la gouvernance locale. 

 

Charivari ou foire d’empoigne 

 

Sans qu’elle y prenne garde, ce charivari, ou foire d’empoigne contribue à décrédibiliser la coalition gouvernementale, et singulièrement à dégrader l’image du Président Macky Sall. Il avait annoncé des ruptures. C’est à des marques de faiblesse, voire d’impuissance, qu’on assiste. Et les dirigeants de Benno, dont certains pouvaient même servir d’alternative au régime actuel, voient eux aussi leur cote d’estime fondre comme neige sous le soleil. C’est le cas de l’AFP et son leader historique, Moustapha Niasse, et du PS avec Ousmane Tanor Dieng. Leur péché, c’est d’avoir refusé non seulement de se poser en alternative crédible –on peut les comprendre après tant de tentatives vaines de conquérir le pouvoir. Mais, pis, ils s’opposent ouvertement et du mieux qu’ils peuvent à l’émergence de nouveaux profils, jeunes, ambitieux, conquérants, à l’image du progressiste Malick Gakou ou du socialiste Khalifa Sall. Au risque même de faire éclater leur parti. Tout cela pour garder de fragiles et éphémères prébendes. La confection des listes pour ces élections municipales a fourni une triste illustration de l’abdication du PS et de l’AFP, entichés dans leur logique participationniste au détriment de l’avenir de leur parti et de la démocratie, tout court. Quant à la LD et au PIT, ces deux partis ex-marxistes ne croient même plus à leur existence politique. 

 

Résultats : l’inertie du gouvernement, la démission et l’enlisement des partis historiques, le dépérissement des partis de gauche devenus des vestiges, des clubs d’amis et d’anciens combattants en fin de carrière politique, hédoniques et bedonnants… tout cela laisse pantois les Sénégalais, habitués à des joutes politiques plus ouvertes. Nos compatriotes ont toujours abhorré le politiquement correct. Ils n’ont pas tout sacrifié pour incarner la démocratie pluraliste en Afrique et dans le monde et se retrouver dans une sorte de démocratie à l’eau de rose où sévissent les logiques de partage, de fruit et d’usufruit.Quoi de plus désolant pour eux ? 

 

On comprend dès lors, pourquoi il a été facile pour les revenants Abdoulaye Wade et Idrissa Seck d’occuper les espaces vides du débat politique. Et pourtant, rien ne jouait en leur faveur, et tout leur était opposable : leur absence du terrain politique pendant de longs mois, le souvenir vivant de leur mauvaise gouvernance antérieure, leur prégnant discrédit après les farces du protocole de Rebeuss et toutes les péripéties politiques qui l’ont précédé. Mais aussi, et surtout, la défaite électorale qu’ils ont subie tous les deux en mars 2012. 

 

Les atouts gâchés du Président 

 

Et pourtant avec les intéressantes initiatives gouvernementales de ces derniers mois (Plan Sénégal Emergent, couverture médicale universelle, bourse de solidarité, financement de l’entrepreneuriat féminin et des jeunes), le gouvernement aurait pu capitaliser ces atouts et les transformer en argumentaire politique. Mais les errements dans la violation des droits des citoyens, comme l’acharnement injustifié contre Karim Wade, les erreurs graves dans le rapt, l’emprisonnement de Hissène Habré, les dérapages antidémocratiques comme les interdictions répétées des marches, la prévalence d’un système népotique et patrimoniale et, par-dessus tout, les faibles résultats de la politique économique, ont fini par lasser et angoisser les Sénégalais. 

 

L’APR à cause de sa boulimie patrimoniale, les scandales d’accusations de trafic de drogue dans la hiérarchie policière, les campagnes agricoles ratées, les promesses non tenues à diverses organisations syndicales, la persistante crise scolaire et estudiantine… n’arrangent pas les affaires d’un gouvernement, peu réactif et pas du tout proactif. On comprend aisément que l’irruption dans la scène politique sénégalaise de deux gros calibres, Wade et Idy, constitue une sorte de bouée de sauvetage à laquelle s’accrochent les Sénégalais malgré eux, sans doute, pour étaler leurs complaintes. 

 

Certes, le discours de ces deux revenants est souvent déplacé. Surtout quand Wade invoque la possibilité d’un coup d’Etat et d’un envahissement du Palais présidentiel, il ressemble davantage au tigre en papier, à l’épouvantail, qui symbolise une menace plus que jamais virtuelle. Au vieux lion édenté, qui peine à finir un quartier de charognes trouvées au hasard. Même si sa principale et même unique motivation est la libération de son fils, Karim Wade, les maux que dénonce Wade sont réellement ressentis par les Sénégalais. Sans doute ne les avait-il pas résolus de son temps. Mais qu’importe. Ils sont là et ont un visage symbolique, le mal-être des Sénégalais fauchés comme des rats d’église et tristes comme des jours sans pain. Les centaines de milliers de Sénégalais, qui le suivent à chacun de ses déplacements, veulent entendre un discours d’espoir face à la désespérance ambiante. Ils cherchent aussi à se remotiver, à retrouver un surcroît de frénésie, pour montrer qu’ils n’ont pas envie de sombrer dans la résignation. 

 

Idrissa Seck n’a pas la même baraka ou, disons, le même talent que Wade. Son ton revanchard et amer limite la portée de ses mots. Et surtout quand il reproche au Président Macky Sall de ne pas être mesure de terminer les chantiers de Wade. Il prête à sourire quand il évoque le népotisme effectif du Président actuel, en oubliant qu’il avait admis dans son gouvernement un peu moins d’une dizaine de ministres d’origine thiessoise voisins d’un même pâté de maisons. L’homme des chantiers de Thiès, de la grappe de convergence, peut-il autant se draper d’audace pour reprocher de telles pratiques à Macky Sall ? Certainement pas! 

 

Mais hélas, la nature ayant horreur du vide, elle se laisse occuper, malgré elle, par d’illégitimes revenants. Faute d’avoir su prendre toute la mesure de la gravité de la situation objective des Sénégalais et de l’urgence de lui trouver les solutions attendues, le Président a permis à l’opposition, incarnée par Idrissa Seck et Wade, de retrouver du crédit auprès des Sénégalais qui avaient toutes les raisons de leur en vouloir… A vie. Pour le gouvernement, le feu couve sous la cendre. Un virage mal négocié sur les questions cruciales de l’heure pourrait bien lui coûter cher. Très cher… 

 



23 Commentaires

  1. Auteur

    Euppeul

    En Mai, 2014 (17:40 PM)
    Au Cameroun, ils avaient Ahidjo.



    Au Senegal, nous avons un idiot.



    Au Cameroun, ils avaient Ahidjo.



    Au Senegal, nous avons un idiot.



    Au Cameroun, ils avaient Ahidjo.



    Au Senegal, nous avons un idiot.
    Top Banner
  2. Auteur

    Osez

    En Mai, 2014 (17:41 PM)
    C'est cela une vraie démocratie , il faut s'opposer avec virulence , mais en respectant les règles établies dans ce domaine .Mais en connaissant l'africain, et comme Macky sall est né dans une famille de badola , il ne saura ni encaisser , ni respecter les règles du jeu , alors il s'énervera très vite en tapant sur la table ( du genre la justice à l'assaut contre ses opposants) , on verra la suite ... :-D  :-D  :-D 
    {comment_ads}
    Auteur

    Butt

    En Mai, 2014 (17:47 PM)
    très bel article.
    {comment_ads}
    Auteur

    Kocc

    En Mai, 2014 (17:58 PM)
    Rien a ajouter sur cette contributionBravo mr ndiaye.
    {comment_ads}
    Auteur

    Pr Wade

    En Mai, 2014 (18:07 PM)
    Le pere de la Nation...
    Top Banner
    Auteur

    Peuls,

    En Mai, 2014 (18:12 PM)
    NOUS respectons les Journalistes de "Témoin" pour le courage de leurs idées, leur excellente aptitude d'analyse des questions; bien qu'il nous semble, à certains égars, que leurs analyses manquent d'objectivité ou basculent d'un côté plutôt que de l'autre plus digne. C'est un bon journal, qui forme et informe toute personne qui sait lire, réfléchir, analyser, librement, par elle-même-pour-elle-même. NOUS l'avons lu-relu 11 fois. NOUS pensons de l'avoir compris. C'est un article teinté de politique politicienne, choucroute dont raffolent le sinistre wade & sbires & certains-es & certainisés-es & archi-faux religieux du funeste axe de tous les maux, bouffeurs insatiables de harams-ribas-mesquins adeptes de l'exploitation sordide de la Foi religieuse à des fins purement mercantilistes, complices-parrains de corrompus-détourneurs de fonds publics, de gangsters-bandits-criminels-assassins-voleurs-violeurs-violents-méchants-ethnicistes-clanistes-confréristes-menteurs-falsiticateurs-tricheurs-usurpateurs-racistes-paresseux-oisifs-fainéants-comploteurs. NOUS aurions souhaité que "Témoin" affronte aussi de front la question de la liste électorale du guide de pseudos religieux de là-bas qui viole les Lois-République-Réglements de la République. Même le Patriote Mody Niang, souvent pertinent, n'a pipé même pas une virgule à ce propos. L'expert en analyse de foutaises, Babacar-in-Just-in-Ndiaye est porté disparu, sans laisser de traces. Sans doute il sortira de ses cavernes, quand il sera question de cracher sur Macky SALL ou de salir les Peuls pure Souche. PEULS.
    {comment_ads}
    Auteur

    Doudagne

    En Mai, 2014 (18:25 PM)
    On é dériér tw
    {comment_ads}
    Auteur

    Fall Fagaru

    En Mai, 2014 (18:27 PM)
    Chapeau pour l'article! tres bien redigé,tres bien argumenté.
    {comment_ads}
    Auteur

    O L I

    En Mai, 2014 (18:33 PM)
    NOUS respectons les Journalistes de "Témoin" pour le courage de leurs idées, leur excellente aptitude d'analyse des questions; bien qu'il nous semble, à certains égars, que leurs analyses manquent d'objectivité ou basculent d'un côté plutôt que de l'autre plus digne. C'est un bon journal, qui forme et informe toute personne qui sait lire, réfléchir, analyser, librement, par elle-même-pour-elle-même. NOUS l'avons lu-relu 11 fois (!). NOUS pensons de l'avoir compris. C'est un article teinté de politique politicienne, choucroute dont raffolent le sinistre-patibulaire-maussade Macky Sall & sbires & cretins-es & cretinisés-es & complices-parrains de corrompus-détourneurs de fonds publics, de gangsters-bandits-criminels-assassins-voleurs-violeurs-violents-méchants-ethnicistes-clanistes-confréristes-menteurs-falsiticateurs-tricheurs-usurpateurs-racistes-paresseux-oisifs-fainéants-comploteurs. NOUS aurions souhaité que "Témoin" affronte aussi de front la question du NEPOTISME et de l'ETHNICISATION des institutions de ce pays eternellement pluriel en tout. Même le Perroquet Mody Niang, jamais pertinent, n'a pipé même pas une virgule à ce propos. L'extraordinaire analyste, Babacar Justin Ndiaye, sans doute le meilleur de sa generation...
    Top Banner
    Auteur

    John

    En Mai, 2014 (18:40 PM)
    les chiens aboient la caravane passe;Macky reste au pouvoir tant que dieu le veut.les méchants vont maigrir
    {comment_ads}
    Auteur

    Prof

    En Mai, 2014 (19:00 PM)
    CE SINISTRE HIBOU-LUGUBRE DE WADE VA DÉPENSER TOUT L'ARGENT VOLÉ Á CORROMPRE LA PRESSE POUR DESTABILISER MAKY ,MAIS YEUREUMENAKO,IL N'AURA RIEN.
    {comment_ads}
    Auteur

    Daanuleer

    En Mai, 2014 (19:14 PM)
    Cette article est médiocre pour un journaliste . Le silence de mépris affiché par le Président Sall est la meilleure réponse aux sorties des ex-(du moins .je suppose)comparses Gorgui et Gorsi . N'a t'il pas dit qu'il ne perdra pas de temps dans des palabres stériles que veulent instaurer Ndiombor et ndiomborton ? Les avancées dans le seul domaine de l'impunité sont un signe de progrés dans l'évolution de notre pays ,avec des membres des forces de sécurité mis en prison , sans oublier le cas du guide religieux qui prétendait avoir 5 millions de talibés prêts à lui obéir à l'oeil et au doigt . Recyclez vous ou changez de métier si vous n'étes pas tout simplement un mercenaire de la plume .
    {comment_ads}
    Auteur

    Peuls,

    En Mai, 2014 (19:15 PM)
    Réagissez à ma campagne contre certains de certains dont je suis jaloux depuis ma naissance. Ils m'ont toujours fait douté de ma propre origine parce qu'ils étaient trop proches de ma mère d'où ma haine viscérale.

    Ils m'ont ensuite pris ma chère et tendre femme Aby Sall

    Ils l'ont plongée dans une folie d'une profondeur abyssale

    Maintenant elle se promène dans les rues en habits sales



    PEULS,

    Top Banner
    Auteur

    Peuls,

    En Mai, 2014 (19:27 PM)
    L'actuel Ministre de la République, Mr. Abdoul Latif Coulibaly, dans un de ses documents historiques, celui intitulé "La République abîmée. Lettre à abdoulaye wade Yinghou", Editions Sentinelles, avril 2011, a réservé un chapitre entier au sinistre wade et à "l'être" le plus versatile du monde sous le titre illustratif "le duo infernal de la République", de la page 84 à la page 98. NOUS exhortons les dignes nobles peuples sénégalais de relire ce chapitre réservé à ces cancers incuralbles. Vous comprendrez une bonne tranche des foutaises que ces sinistres ètres véhiculent de concert avec certains-es-certainisés-es-archi-faux religieux de làbas. Comment des gens qui ont eu ces infectes histoires entre eux, dit ces insanités, ces immoralités, peuvent-ils être sincéres! NOUS savons que certains-es & certainisés-es & archi-faux religieux du funeste axe de tous les maux, bien que déchirés-es, se regardant en chiens de faience, s'accordent tout de même d'oeuvrer lâchement dès lors qu'il est question de bouffer du Peul pure Souche, dans ce cas précis pour destabiliser le régime du Président Macky SALL, Peul pure Souche. NOUS étions là en 2008-2012. NOUS sommes là. NOUS y restons! Comme en 2008-2012, certains-es-certainisés-es-archi-faux religieux du funeste axe de tous les maux, n'auront que leurs yeux rougis de haines-racismes ataviques contre les Peuls, pour déverser des torrents de larmes de crocodiles féroces. PEULS.
    {comment_ads}
    Auteur

    Je Souligne

    En Mai, 2014 (19:35 PM)
    Monsieur Ndiaye d'aprés votre texte, ce pays doit être en campagne electorale permanente?

    Les fils de ce pays aprés s'être confrontés lors d'elections réguliéres ne doivent pas se retrouver pour travailler ensemble pour le bien de ce cher peuple sénégalais?

    Ce pays doit vivre en permanence dans des tiraillements politiciens même lorsque le peuple aura décidé de confier son destin à un homme, à un parti? Dés l'instant que quelqu'un s'arrête un moment pour permettre à ce pays de se consacrer au travail il devient un TRAÎTRE selon vous (cas de Dansokho, Bathily, Moustapha Niasse, Tanor et cie).

    Monsieur Ndiaye, votre texte me renvoie aux positions estudiantines des années 80.

    Selon vous dés l'instant qu'on a fait de l'opposition une fois dans sa vie on doit le rester jusqu'à l fin de ses jours même si on a les compétences pour servir son pays dans les allées du pouvoir.



    J'espére que les CHEQUES de Wade ne sont pas arrivés au TEMOIN
    {comment_ads}
    Auteur

    B

    En Mai, 2014 (21:13 PM)
    peul latif mom dou dara
    {comment_ads}
    Auteur

    Max

    En Mai, 2014 (21:38 PM)
    Bien escrit!
    Top Banner
    Auteur

    Diaw

    En Mai, 2014 (22:39 PM)
    @PEUL,TU AS ètè très pertinent dans ton analyse bravo et bravissimo!
    {comment_ads}
    Auteur

    Bib

    En Mai, 2014 (22:53 PM)
    analyse pertinente et tres objective merci

    {comment_ads}
    Auteur

    Padadji

    En Mai, 2014 (00:14 AM)
    senegal medaille d'or de polemique zero au travail.laisswez au moins macky travailler.ces deux guignols wade et

    seck n'ebranlent pas macky au contraire`contraire ils se ridiculisent en montrant leur limite.la campagne electorale est finie macky est elu president donc rendez vous en 2019 car la constitution ne sera pas tripotee comme mame wade 90 ans avait l'habitude de faire.wade fini idy jamais president. tjipiriiiiiii







    {comment_ads}
    Auteur

    Salll

    En Mai, 2014 (02:49 AM)
    macky sall sakhourou baye macky sall sakhourou baye macky sall sakhourou baye macky sall sakhourou baye macky sall sakhourou baye macky sall sakhourou baye macky sall sakhourou baye macky sall sakhourou baye
    Top Banner
    Auteur

    Pv

    En Mai, 2014 (03:27 AM)
    VISITEZ CETTE EXTRAORDINAIRE PAGE (FACEBOOK) PLANETE DES VERTUEUSES) VOUS Y VERRAIS DES FEMMES DU 7EME CIEL , ELLE TUE VRAIMENT CETTE PAGE SAY SAY S APSTENIR
    {comment_ads}
    Auteur

    Mara Gas Samba

    En Mai, 2014 (23:50 PM)
    Il faut être un idiot pour se reunir avec quelqu'un, comme DIY Seck car il te trahira un jour. le gars est un manpulateur
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email