À 52 ans, l'ancien ministre de l'Énergie a pris son indépendance politique en claquant violemment la porte de l'Apr. À la tête de son mouvement, "République des valeurs", il s'érige en farouche opposant de son ex-compagnon, le Président Macky Sall.
Total
Le nom de Thierno Alassane Sall est associé à Total. Au mois de mai dernier, alors qu'il est ministre de l'Énergie, il refuse de signer le contrat d'exploration et d'exploitation de pétrole qui lie aujourd'hui le gouvernement du Sénégal et la multinationale française dont les plus hauts responsables étaient tranquillement installés dans une salle d'attente au Palais, le stylo affûté. Si la signature a bien eu lieu ce jour-là, comme programmé, les Français ont dû conclure le marché avec le Premier ministre, Mahammad Dionne, et non le patron du département de tutelle.
C'est que quelques heures plus tôt, ce dernier ne faisait plus partie du gouvernement. Officiellement, Thierno Alassane Sall a été limogé pour avoir défié l'autorité, refusé de donner suite à une directive du chef de l'État. Lui, assure avoir démissionné. Certainement- si bien sûr il a rendu le tablier- en adepte du principe, cher à l'ancien ministre français Jean-Pierre Chevènement, selon lequel "un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne". Dans les deux cas, la cause de son départ du gouvernement reste un de ces coups d'éclat dont Thierno Alassane Sall a le secret.
Juste deux repères, s'il en faut. Le premier : retour aux années Wade. Au cours d'une réunion, alors cadre à l'Asecna, il chauffe devant tout le monde, et sans ciller, le ministre des Transports, un certain Farba Senghor. La sanction tombe, il est envoyé au placard. Le deuxième : 2012, le Sénégal post-Wade. Fraîchement nommé directeur général de l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (Artp), il rabote son salaire qui passe de 14 millions à 5 millions. Dans sa tête, confie un proche, il est inconcevable, dans un pays pauvre comme le Sénégal, qu'un agent de l'État puisse émarger à un tel niveau.
Thierno Alassane Sall serait-il fâché avec l'autorité ? L'enfant de Grand-Thiès porterait-il les germes de la rébellion que l'on dit propre aux habitants de la Cité du Rail ? Son entourage accourt pour préciser : Fâché avec l'autorité ? Non. Rebelle ? Sûrement. Celui qui, au lycée Malick Sy de Thiès, était chargé des revendications du Foyer, est dans tous les cas contre la soumission et l'injustice.
Issu d'une famille religieuse, Thierno Alassane Sall est le fils d'Amadou Tidiane Sall, défunt imam à la grande mosquée de Grand-Thiès. Pour dire toute la place qu'occupe la religion chez les Sall. Thierno, comme l'appellent ses intimes, à l'image de ses frères et sœurs, a reçu une éducation basée sur l'islam et ses valeurs. D'après certains de ses proches, son sérieux, sa rectitude et sa générosité envers ses semblables sont à chercher à ce niveau.
L'ancien ministre de l'Énergie a suivi de brillantes études pour une carrière professionnelle non moins éclatante. Cycle primaire à l'école des Hlm route de Dakar à Thiès. Lycée Malick Sy de la même ville. Bac en poche, il s'envole pour l'École nationale d'ingénieurs de Sfax, en Tunisie.
Devenu ingénieur en télécommunications et en aviation civile, Thierno Alassane Sall a passé 22 ans à l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Occupant de hautes responsabilités et prenant part à d'importantes missions internationales en tant que spécialiste de l'aviation civile.
De la victoire de Macky à la claque d'Idy
Il est entré en politique par hasard. Et, fidèle à sa réputation, pour résister et combattre une injustice. La victime : l'actuel chef de l'État. Les bourreaux : Wade et les caciques du Pds. "Il a vu en Macky Sall quelqu'un de sérieux, rembobine Abdou Kassé, professeur des arts-plastiques et responsable de ‘République des valeurs' à Grand-Thiès. Ils ont parcouru ensemble le Sénégal pour demain, trouver du travail aux jeunes, développer le pays en sauvegardant ses richesses."
La victoire arrive en 2012. Macky Sall file au Palais et forme son premier gouvernement sans Thierno. Ce dernier est nommé directeur général de l'Artp. Après avoir divisé par presque trois son salaire, il réussit, d'après Abdou Kassé, à engranger d'importants résultats au bout de six mois. La récompense tombe. Il est nommé ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Responsable des cadres de l'Alliance pour la République (Apr), le voilà à une station où il pourra, certes montrer son attachement à sa ville, mais aussi asseoir le parti présidentiel à Thiès où Idrissa Seck règne en maître absolu. Il ne se fait pas prier pour multiplier les réalisations. Un proche : "À Thiès, toutes les nouvelles routes sont l'œuvre de Thierno Alassane Sall : cité Malick Sy, Sofraco, Parcelles Assainies, Grand-Thiès, l'Esplanade de la grande mosquée de Grand-Thiès, route de Diakhao, Fandène et Moussanté."
Mais puisqu'un responsable politique n'est jugé que par rapport à ses scores électoraux, Thierno Alassane Sall sera sanctionné au détour des Locales de 2014, perdues à Thiès devant Idrissa Seck. Il est viré du gouvernement. "Il a eu le mérite d'affronter et d'avoir d'excellents résultats face à Idy, nuance Abdou Kassé. Pour une première participation, alors qu'Idy était indéracinable. Tous ceux qui avaient perdu ont été sanctionnés."
Ce faux-pas ne l'empêche de poursuivre sa route avec en bandoulière, son engagement pour l'Apr et l'émergence du Sénégal. Kassé toujours : "Thierno Alassane Sall a continué le travail de massification de l'Apr, comme si de rien n'était. Il a repris son poste à l'Asecna. C'était la ruée vers sa permanence quand il a été limogé, les gens le portaient encore plus en estime. Il a continué le même travail de proximité. Les gens se sont rendus compte qu'il est incontournable à Thiès. Il a été réintégré dans le gouvernement plus tard."
Parallèlement à ses activités gouvernementales, Thierno Alassane Sall milite pour le bien-être des couches défavorisées. Mais là où beaucoup d'hommes politiques entretiennent la misère des populations, avec l'espoir d'en tirer des dividendes électoralistes, lui, dit-on, préfère des actions durables et qui permettent aux assistés de garder leur dignité en sortant de la misère par leurs propres moyens.
C'est dans cet esprit qu'il a initié les "Lékettes" (calebasses), des appuis financiers destinés aux groupements de femmes, lesquels pourront, avec ces fonds, développer des activités économiques génératrices de revenus. Apporte également des appuis aux jeunes regroupés en associations, aux conducteurs de moto Jakarta… Le tout, jure Abdou Kassé, sans s'arrêter sur la coloration politique des destinataires de ses actions.
Seneweb a appris que les travaux de réfection de certains établissements scolaires de Thiès sont à mettre à son compte : les écoles Aly Ba, Thierno Ciré, Hlm route de Dakar. Et, last but not least, la réfection du bâtiment E du lycée Malick Sy de Thiès, pour un financement de 100 millions de francs Cfa obtenu de Sonatel grâce, dit-on, à l'entremise de Thierno Alassane Sall. Un bâtiment dont la livraison, prévue ce 31 octobre, a été annulée par le ministère de l'Education nationale, "pour des raisons politiques", sourit Abdou Kassé.
Pas avare en dithyrambe, ce dernier ajoute : "Les branchements sociaux et extensions électriques à Mbour 3, Mbour 4 et autres, sont à mettre aussi à son actif. Il a fini de faire des proximités. C'est le seul ministre qui est à Thiès tous les weekends pour voir les gens. Il est fidèle en amitié. C'est pourquoi il est aimé par les Sénégalais. Ils voient en lui un leader de rupture, qui dit ce qu'il fait. Il est accessible, proche de la population. A chaque fois qu'il vient à Thiès, c'est la ruée vers son siège."
Nouvelle page
Aujourd'hui, Thierno Alassane Sall est arrivé à un tournant de sa vie et de sa carrière politique. Il a quitté le gouvernement, pris ses distances avec Macky Sall et tourné définitivement la page de l'Apr. Et pour cause. "La gestion sobre et vertueuse" qu'on lui a vendue au moment de prendre la carte de l'Apr, est demeurée, selon lui, un slogan. La défense des intérêts du Sénégal, qui devait guider l'action du gouvernement, n'est pas, à son avis, le moteur du pouvoir en place…
Le 28 octobre dernier, il a lancé son mouvement politique dénommé "République des valeurs". Pour, dit-il, remettre les choses à l'endroit. Beaucoup de leaders de l'opposition ont fait le déplacement. Parmi eux, Idrissa Seck qui le dépeint en "leader capable de prendre les rênes du Sénégal et, avec des valeurs, le transformer en pays prospère et développé".
Les partisans de Thierno Alassane Sall espèrent que leur champion "se présentera aux élections locales et à la présidentielle" de 2019. Comme Idrissa Seck, ils voient en lui "le président qu'il faut pour faire revenir les valeurs et développer le Sénégal". Un sacré programme pour ce père de famille de 52 ans, amoureux de la lecture, cultivé. Qui n'a pas l'échine souple.
52 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2017 (14:37 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (15:26 PM)On connaît nos faiblesses et pourquoi nous sommes sous développés: il nous manque la vision de ou mener ou le Senegal, avec quels moyens, selon quel plan.
Mais de grâce, que l'on arrête de parler d'individus , de ces illusionnistes, ses vendeurs de rêves car de Wade à Maccky et avec quelqu'un d'autre , les déception ne seront que plus grandes car aucune vision pour le Sénégal, leur seul souci est l'accaparement du pouvoir d'abord avec beaucoup de mensonges et de démagogie et pour le reste, ils aviseront apres!
Cessons d'écouter les sirènes et les baratineurs: nous avons déjà assez donné!
Courage
En Novembre, 2017 (15:27 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (15:42 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (15:42 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (15:46 PM)Il ne represente rien, muuut mbaa mott rek
Iba
En Novembre, 2017 (15:58 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (16:22 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (16:24 PM)ARRETEZ DE MAQUILLER LES CV ET LES FAITS POUR CREER DES HEROS EN PAPIER !!!!
DITES AU MOINS LA VERITE !
THIERNO SAIT ET NOUS SAVONS ; IL DOIT " TOUT" A MACKY SINON IL SERAIT ENCORE AVEC SA CAISSE A OUTILS A LA REPRESENTATION DE L'ASECNA !
MAIS LA FAUTE A MACKY : COMME ABDOUL MBAYE QU'IL A SORTI DE NULLE PART , IL Y EN AURA BIEN D'AUTRES AVANT LA PRESIDENTIELLE
SI VOTRE CHAMPION AVAIT UN TANT SOIT PEU UN PEU PLUS DE " MATURITE " IL AURAIT COMPRIS LE CARACTERE STRATEGIQUE DE LA DIVERSIFICATION DE L'OFFRE AUX PETROLIERS POUR QUE LE SENEGAL NE SE TROUVE PAS "PIEGE" ENTRE DES PARTENAIRES PRIVES PRESQUE TOUS SOUCHES AUX USA ! ET TANT QU'ON Y EST, IL FAUT MEME EN AJOUTER DES OFFRES IRANIENNES ET RUSSES !
THIERNO SALL N'A PAS SIGNE TOTAL ET PREFERAIT UN " PRIVE" .VOUS NE SAVEZ PAS POURQUOI ... CA VA SE SAVOIR , VOUS CLAIRONNEZ TROP TOT !
Anonyme
En Novembre, 2017 (16:29 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (16:36 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (16:45 PM)Ndell
En Novembre, 2017 (16:53 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (16:54 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (17:25 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (18:11 PM)Le pays a besoin des gens comme Thierno.
I wish you good luck my brother Thierno. we are behind you.we know very well.
Anonyme
En Novembre, 2017 (18:11 PM).Good luck my brother Thierno.
From AMADOU LAMINE Diouf New York city.
Anonyme
En Novembre, 2017 (18:34 PM)Trevisano
En Novembre, 2017 (19:11 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (19:26 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (19:45 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (20:04 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (21:02 PM)Senegal
En Novembre, 2017 (21:28 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (22:35 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (22:38 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (23:11 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (23:11 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (23:56 PM)On peut ne pas soutenir Thierno, mais on ne saurait en aucun cas salir ses valeurs éthiques, son courage, son intelligence, son patriotisme, et son amour pour le Sénégal. Le monsieur a fait preuve de courage et de détermination dans l’affaire totale. Dites moi combien de Sénégalais refusent de prendre 60% de leur salaire par principe de bonne gouvernance. Mes chers frères et sœurs Senegalais, mettons politique apart et prenons position pour le bien du Sénégal pour un lendemain meilleur. Mettons devant nous l’interet du pays, et pas celui d’un cousin, ou d’un frère, ou d’un voisin. On est dans l’obligation de laisser un Sénégal meilleur à nos enfants. Nous vivons un Senegal où le pauvre, le paysan, le citoyen moyen auront bcp de problème pour sortir de la pauvreté . La décadence de l’ecole publique, le fossé entre les riches el les pauvres, et la marginalisation des plus démunis nous mènent vers un tunnel très obscure. Et pourtant la classe politique continue de s’enrichir, ils se vendent les maisons de l’administration à des prix minables sachant que la valeur réelle dépasse les 500,000,000cfa. Les politiciens Sénégalais sont très souvent plus riches que leurs homologues Européens ou Américains. On ne pourrait pas être milliardaire dans n’importe quel pays développé après avoir fait 30 ans dans la fonction publique. On se dit musulman qud on fait fortune au dos du contribuable Sénégalais. On ne saurait nullement dire qu’on aime sa patrie quand on se sert des millards pendant que nos rues sont remplies de Talibes qui sont parfois torturés, victimes de viol, abusés sans que nos dirigeants soient concernés. On ne saurait dire qu’on est honnête quand on vole des millards pour distribuer des voyages à la Mecque. Regardons nous on face, il est évident qu’on ait perdu nos valeurs. Le mensonge, la tricherie, l’escroquerie sont devenues monnaie courante dans notre société.
On a bcp de travail à faire parce que on a perdu tout ce qui faisait la fierté d’être Sénégalais—la tolérance, l’honnêteté, le respect de l’autrui et de soi-même. On ne saurait progresser ou aspirer au développement sans s’enraciner dans nos propres valeurs, dans notre culture, dans l’essence de nous même, tous en embrassant les valeurs dites universelles et après s’ouvrir au monde. Tout ce qu’on fait c’est tergiverser. Maintenant on a un président qui défend l’intérêt de Total avant l’intérêt du citoyen Lamda. L’affaire des écoles Turques en est un autre exemple. Arrêtons de rêver, le pays n’est pas dans les mains d’un leader quelqu’un prêt à mourir pour le Sénégal, quelqu’un dont la souffrance et la pauvreté de ses citoyens fait réfléchir. Pour conclure, on ne saurait nullement sortir de la pauvreté à moins qu’on ait un président qui pense à investir sur cette jeunesse Sénégalaise marginalisée qu’on appelle Talibes, délaissée par les parents, exploitée par des soi-disant marabouts, et ignorée par un président préoccupé par ses intérêts personnels et ceux de Total.
À bon entendeur salut!
Anonyme
En Novembre, 2017 (04:20 AM)Youdii
En Novembre, 2017 (07:28 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (08:11 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (08:11 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (08:11 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (08:11 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (08:11 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (09:20 AM)Point De Vue
En Novembre, 2017 (10:04 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (10:04 AM)Cet homme là aussi reniera tous ses propos à l'exercice du pouvoir, et le peuple continuera de souffrir.
Anonyme
En Novembre, 2017 (10:18 AM)Tout son projet politique ou du moins toute la communication de son projet politique porte sur sa personne. On a déjà vu avec Wade ce que cela a donné comme résultat.
Merci, je n'achète pas, je ne vous interdis pas d'aller vendre cela à d'autres
Anonyme
En Novembre, 2017 (10:30 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (10:34 AM)Pape Dieye
En Novembre, 2017 (11:18 AM)je vous invite une minute, un instant à mettre de côté vos appartenances Polico-ethniques au profit de votre patriotisme et impartialité.
je comprends que chacun d`entre nous soutienne telle ou telle personne pour telle ou telle raisons pourvue qu`elles ne soient pas basées sur l`obsession matérielle ou la haine.
On vous a fait savoir que Monsieur Thierno Alassane Sall avait fait dégringoler son salaire mensuel de 14 millions à 5 millions.
Alors, une personne qui se retiens de prendre son propre dû le jugeant trop exorbitant par rapport à la situation économique du pays et qui a décidé de son propre chef de le réduire à son tiers javascript:AddSmiley(' ') javascript:AddSmiley(' '). Pensez-vous que cette personne sera capable de voler les deniers publiques ?
Monsieur Thierno Alassane Sall est le ministre qui a le moins utilisé les fonds politiques qui lui étaient attribués faisant même que certains militants (dont leur engagement n`a qu`une condition : L’argent javascript:AddSmiley(' ') javascript:AddSmiley(' ') ) de l`APR de Thies le taxe de ministre avare.
Paraphrasant Monsieur Abdoul Mbaye qui disait : ``je vous ai vu refuser des choses dans le gouvernement que seul vous étant ministre de la république osiez refuser``.
Comprenez par-là, chers compatriote, que l`affaire TOTAL qui a conduit au démission de Monsieur Thierno Alassane Sall n`est que la goutte d`eau qui a fait déverser la vase.
Je ne dis pas qu`il est l`homme parfaite mais les actes qu’il a eu à poser jusque-là, les témoignages des personnes de sa localité de ses camarades de classe et même de ses adversaires politiques peuvent faire que nous gardions espoir quant à sa volonté de faire du SENEGAL une République des valeurs.
SOUTENIR TAS C`est PROMOUVOIR LES VALEURS A LA PLACE DU MATERIEL. !!!
Anonyme
En Novembre, 2017 (11:55 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (12:12 PM)On peut ne pas soutenir Thierno, mais on ne saurait en aucun cas salir ses valeurs éthiques, son courage, son intelligence, son patriotisme, et son amour pour le Sénégal. Le monsieur a fait preuve de courage et de détermination dans l’affaire totale. Dites moi combien de Sénégalais refusent de prendre 60% de leur salaire par principe de bonne gouvernance. Mes chers frères et sœurs Senegalais, mettons politique apart et prenons position pour le bien du Sénégal pour un lendemain meilleur. Mettons devant nous l’interet du pays, et pas celui d’un cousin, ou d’un frère, ou d’un voisin. On est dans l’obligation de laisser un Sénégal meilleur à nos enfants. Nous vivons un Senegal où le pauvre, le paysan, le citoyen moyen auront bcp de problème pour sortir de la pauvreté . La décadence de l’ecole publique, le fossé entre les riches el les pauvres, et la marginalisation des plus démunis nous mènent vers un tunnel très obscure. Et pourtant la classe politique continue de s’enrichir, ils se vendent les maisons de l’administration à des prix minables sachant que la valeur réelle dépasse les 500,000,000cfa. Les politiciens Sénégalais sont très souvent plus riches que leurs homologues Européens ou Américains. On ne pourrait pas être milliardaire dans n’importe quel pays développé après avoir fait 30 ans dans la fonction publique. On se dit musulman qud on fait fortune au dos du contribuable Sénégalais. On ne saurait nullement dire qu’on aime sa patrie quand on se sert des millards pendant que nos rues sont remplies de Talibes qui sont parfois torturés, victimes de viol, abusés sans que nos dirigeants soient concernés. On ne saurait dire qu’on est honnête quand on vole des millards pour distribuer des voyages à la Mecque. Regardons nous on face, il est évident qu’on ait perdu nos valeurs. Le mensonge, la tricherie, l’escroquerie sont devenues monnaie courante dans notre société.
On a bcp de travail à faire parce que on a perdu tout ce qui faisait la fierté d’être Sénégalais—la tolérance, l’honnêteté, le respect de l’autrui et de soi-même. On ne saurait progresser ou aspirer au développement sans s’enraciner dans nos propres valeurs, dans notre culture, dans l’essence de nous même, tous en embrassant les valeurs dites universelles et après s’ouvrir au monde. Tout ce qu’on fait c’est tergiverser. Maintenant on a un président qui défend l’intérêt de Total avant l’intérêt du citoyen Lamda. L’affaire des écoles Turques en est un autre exemple. Arrêtons de rêver, le pays n’est pas dans les mains d’un leader quelqu’un prêt à mourir pour le Sénégal, quelqu’un dont la souffrance et la pauvreté de ses citoyens fait réfléchir. Pour conclure, on ne saurait nullement sortir de la pauvreté à moins qu’on ait un président qui pense à investir sur cette jeunesse Sénégalaise marginalisée qu’on appelle Talibes, délaissée par les parents, exploitée par des soi-disant marabouts, et ignorée par un président préoccupé par ses intérêts personnels et ceux de Total.
À bon entendeur salut!
Anonyme
En Novembre, 2017 (13:13 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (14:19 PM)Vivant En France
En Novembre, 2017 (15:28 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (15:50 PM)On peut ne pas soutenir Thierno, mais on ne saurait en aucun cas salir ses valeurs éthiques, son courage, son intelligence, son patriotisme, et son amour pour le Sénégal. Le monsieur a fait preuve de courage et de détermination dans l’affaire totale. Dites moi combien de Sénégalais refusent de prendre 60% de leur salaire par principe de bonne gouvernance. Mes chers frères et sœurs Senegalais, mettons politique apart et prenons position pour le bien du Sénégal pour un lendemain meilleur. Mettons devant nous l’interet du pays, et pas celui d’un cousin, ou d’un frère, ou d’un voisin. On est dans l’obligation de laisser un Sénégal meilleur à nos enfants. Nous vivons un Senegal où le pauvre, le paysan, le citoyen moyen auront bcp de problème pour sortir de la pauvreté . La décadence de l’ecole publique, le fossé entre les riches el les pauvres, et la marginalisation des plus démunis nous mènent vers un tunnel très obscure. Et pourtant la classe politique continue de s’enrichir, ils se vendent les maisons de l’administration à des prix minables sachant que la valeur réelle dépasse les 500,000,000cfa. Les politiciens Sénégalais sont très souvent plus riches que leurs homologues Européens ou Américains. On ne pourrait pas être milliardaire dans n’importe quel pays développé après avoir fait 30 ans dans la fonction publique. On se dit musulman qud on fait fortune au dos du contribuable Sénégalais. On ne saurait nullement dire qu’on aime sa patrie quand on se sert des millards pendant que nos rues sont remplies de Talibes qui sont parfois torturés, victimes de viol, abusés sans que nos dirigeants soient concernés. On ne saurait dire qu’on est honnête quand on vole des millards pour distribuer des voyages à la Mecque. Regardons nous on face, il est évident qu’on ait perdu nos valeurs. Le mensonge, la tricherie, l’escroquerie sont devenues monnaie courante dans notre société.
On a bcp de travail à faire parce que on a perdu tout ce qui faisait la fierté d’être Sénégalais—la tolérance, l’honnêteté, le respect de l’autrui et de soi-même. On ne saurait progresser ou aspirer au développement sans s’enraciner dans nos propres valeurs, dans notre culture, dans l’essence de nous même, tous en embrassant les valeurs dites universelles et après s’ouvrir au monde. Tout ce qu’on fait c’est tergiverser. Maintenant on a un président qui défend l’intérêt de Total avant l’intérêt du citoyen Lamda. L’affaire des écoles Turques en est un autre exemple. Arrêtons de rêver, le pays n’est pas dans les mains d’un leader quelqu’un prêt à mourir pour le Sénégal, quelqu’un dont la souffrance et la pauvreté de ses citoyens fait réfléchir. Pour conclure, on ne saurait nullement sortir de la pauvreté à moins qu’on ait un président qui pense à investir sur cette jeunesse Sénégalaise marginalisée qu’on appelle Talibes, délaissée par les parents, exploitée par des soi-disant marabouts, et ignorée par un président préoccupé par ses intérêts personnels et ceux de Total.
À bon entendeur salut!
Anonyme
En Novembre, 2017 (18:43 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (20:55 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (22:58 PM)Aucune valeur !
Un petit mec !
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