Nos confrères de Libération notent ce matin dans leur quotidien d'informations que l'ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, a eu une entrevue hier avec l'ex-président sénégalais, Abdoulaye Wade. Un entretien qui a duré trois (3) heures de temps.
Mais malgré l'opacité entourant cette entrevue où rien n'a filtré, Seneweb News a creusé un peu plus en profondeur et est en mesure de vous livrer ce qui en a résulté.
En effet, sur son compte Facebook, le très connecté ex-chef du gouvernement confie à ses amis et sympathisants ce qui suit : " Six mois loin de mon pays.
A la "bonne distance" pour faire l'introspection indispensable à tout homme politique qui a exercé le POUVOIR, au plus haut niveau de l'Etat, et qui se retrouve dans l'Opposition!
Six mois d'une réflexion que j'ai, la plupart du temps, partagée avec mes compatriotes...
Il est venu le Temps de revenir à l'Action Politique. Avec modestie et détermination .
Ecouter. Entendre. Comprendre.
Ce peuple qui est, SEUL, porteur de la Légitimité Politique qui assure la pertinence de notre Action.
J'ai Ecouté. J'ai entendu. Je pense avoir compris...
Le Sénégal, d'aujourd'hui, a besoin d'alternatives conceptuelles et politiques à la situation de CRISE qu'il traverse!
Je n'aurai de cesse, dans un cadre strictement Républicain, de travailler à l'émergence de cette alternative.
Jummah Mubarak à TOUS!
ALLAH protège le Sénégal!"
Un retour en force donc sur le théâtre des opérations politiques à la suite des multiples déconvenues connues par son parti, le Parti démocratique sénégalais qui cherche encore son leader depuis le départ de Me Wade du Sénégal.
Reste à analyser l'orientation de son combat politique, quand on prête attention aux termes choisis avec minutie par ce dernier dans son dernier post sur Facebook.
16 Commentaires
Hjeiuwye
En Juillet, 2013 (12:07 PM)Brocki
En Juillet, 2013 (12:08 PM)Sénégalais
En Juillet, 2013 (12:27 PM)Busy As A Bee Could Be
En Juillet, 2013 (12:40 PM)Everything got an ending , please , there is 13 millions senegalese , you have done your time , and it is enough . you shoul give a chance to the others at least .
Come on man .
Me
En Juillet, 2013 (13:53 PM)Aida Ndiongue, Lesbienne
En Juillet, 2013 (14:54 PM)Quels bénéfices la banque ayant permis cette transaction en a tirés ? Puisque l’actuel Premier ministre était directeur de ladite banque, qui peut nier qu’il en a tiré des avantages ? Que l’acte commis ne fut pas condamnable sur le plan pénal ou pas n’a aucune espèce d’importance ici : le principe est foncièrement le même ; et il est contraire à la morale et à l’éthique de la bonne gouvernance. Car si Abdoul Mbaye n’avait pas été actionné par les autorités de l’époque, on comprendrait que les banques sont avant tout mues par l’intérêt tant que les sommes reçues ne dépassent pas certaines proportions, mais le problème est qu’il a été effectivement actionné. Imaginons que l’actuel Premier ministre français ait été mêlé à un problème similaire à celui d’Abdoul Mbaye, serait-il encore à son poste ? Les États-Unis sont prétendument décidés à aider le Sénégal à lutter contre la corruption et la concussion, pourtant ce pays qui semble nous servir de repère ne tolère jamais qu’une personne dont l’itinéraire, même dans le privé, a été terni par des suspicions, soit promue à des postes de responsabilité.
Mais le problème d’Abdoul Mbaye est encore plus grave dès qu’on envisage la question en rapport avec le procès Habré que notre pays va abriter. Il n’y a aucun doute que les nombreux crimes commis par l’ancien dictateur tchadien ont des connexions avec l’impunité dont il a joui jusqu’ici. Peut-être même que sans cet argent Habré n’aurait trouvé asile nulle part ailleurs en Afrique et que le peuple tchadien aurait depuis lors soldé ses comptes avec le dictateur. C’est peut-être justement tout le sens de la motion de censure intentée contre l’actuel Premier ministre par l’opposition parlementaire. En effet, la démission d’Abdoul Mbaye de son poste de Premier ministre serait non seulement un signal que le procès ne sera pas un simulacre, mais aussi une preuve de cohérence dans la démarche.
Un signal fort, car nul ne sait ce que la défense de Habré pourrait mijoter en coulisse avec ou contre les autorités politiques ou judiciaires pour éviter au procès d’arpenter certains sentiers périlleux. Une preuve de cohérence, car à moins de circonscrire a priori les limites de ce futur feuilleton judiciaire, on devrait déblayer le terrain pour rendre disponibles toutes les informations pouvant éclairer cette affaire. On ne peut pas prétendre juger un criminel au nom de l’Afrique, avec l’argent des Africains et de la communauté internationale, tout en gardant sur son sol de l’argent spolié par la facilitation d’un ancien directeur de banque aujourd’hui premier ministre. Il n’ya pas de sens à tenir ce procès au nom de la bonne gouvernance, de la justice et de la lutte contre l’impunité et garder à la tête de son gouvernement un homme qui fut partie prenante d’une longue et nébuleuse affaire d’argent ayant permis à un criminel d’acheter sa liberté.
Aida Ndiongue Diagne
En Juillet, 2013 (14:58 PM)Conga
En Juillet, 2013 (15:26 PM)Potou
En Juillet, 2013 (15:35 PM)Deugueeee
En Juillet, 2013 (16:15 PM)Tijdiakhasse
En Juillet, 2013 (17:12 PM)Pepes
En Juillet, 2013 (19:01 PM)Soussou
En Juillet, 2013 (08:16 AM)Pepes
En Juillet, 2013 (18:12 PM)See
En Juillet, 2013 (18:38 PM)Mane Moussa
En Juillet, 2013 (21:24 PM)Participer à la Discussion