11 105ème ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE SENGHOR : L’ACTUALITÉ D’UNE PENSÉE
105 ans que naissait Senghor.
J’ai choisi de me taire et de lui donner la parole pour cet hommage.
Écoutons son éclairage. Nous sommes en 1980. Trente et une années nous séparent de ce que nous allons entendre.
- « Je partirai. Ce ne sera pas pour donner un exemple aux autres chefs d’État. Je partirai parce que c’est cela qu’il faudra faire en son temps. C’est comme cela que je m’accomplirai. D’autre part, si je veux donner un exemple, c’est à mes successeurs sénégalais, afin qu’eux aussi, après avoir accompli leur tâche, ils aient le courage de partir. Ma pensée dernière sera pour le Sénégal de l’an 2000. Un Sénégal tourné vers l’avenir.
- Il est bon que les jeunes nous critiquent. Et qu’ils essaient de nous dépasser. Nous ne sommes pas des classiques, mais des pionniers : après nous viendront les classiques.
- Au Sénégal, l’État s’incarne dans les trois pouvoirs « législatif », « exécutif », et « judiciaire » définis dans la Constitution. J’insiste, en particulier, sur l’indépendance de la Magistrature. Nous avons une organisation dont le modèle est français, mais repensé par nous-mêmes. C’est ainsi que notre Cour Suprême, qui a un rôle majeur dans le contrôle des élections, est souvent saisie par les citoyens. Plus de 60 fois sur 100, celle-ci casse la décision du Gouvernement pour « abus de confiance ».
- L’État, c’est l’autorité souveraine qui s’exerce sur un peuple à travers des hommes et des institutions. La Nation, c’est la volonté commune de vie commune d’un peuple donné. La Nation repose sur l’ethnie. Dans une nation, les gens ont dépassé les différences de race, de religion et de caste.
- C’eût été tentant d’annexer la Gambie. Beaucoup de sénégalais le voulaient. Je m’y suis toujours opposé. Le Sénégal et la Gambie ont réglé parfaitement, parce qu’à l’amiable, leurs questions de frontières.
- Sur le plan politique, la Révolution, ce n’est pas la dictature des intellectuels, ni des travailleurs salariés, ou de l’État inquisiteur, pensant pour nous. La Révolution, pour nous aujourd’hui en Afrique, coïncide avec la démocratie, ce qui suppose la séparation des pouvoirs, le pluripartisme, une justice indépendante et des syndicats libres. La politique sociale doit assurer la justice, la multiplication des emplois et une sécurité sociale qui assure aux plus pauvres la médecine gratuite.
- Le dialogue, pour être efficace, doit se dérouler sur une base d’égalité, non pas matérielle, non même pas politique, mais morale.
- Le chef de l’État doit avoir une vue globale, harmonisé parce qu’équilibrée des choses. Nous passons pour intelligents, mais nous sommes individualistes et légers : nous avons beaucoup perdu du sens communautaire négro-africain. Le laxisme de l’Occident nous a envahis, relâchant la tension soudano-sahélienne de nos ancêtres. Il y a le Peuple sénégalais, intelligent et courageux au travail comme à la guerre.
- On se sent solitaire comme chef d’État parce qu’on constate que chaque groupe socio-professionnel, voit d’abord, ses intérêts, que chaque parti vise, avant toute chose, à conquérir le pouvoir ou à le garder.
- « La politique » c’était, pour moi, les ambitions personnelles, la « magouille », le mensonge. Je me suis alors toujours référé à la définition de Platon, la politikè, comme l’«art de gouverner la cité». La politique doit reposer sur l’éthique. Je pense qu’il y’a une morale de la politique, voire que la loyauté et l’honnêteté paient. Même si elles ne paient pas, la seule satisfaction qu’on puisse avoir dans son action politique, c’est de rester fidèle aux sentiments de l’honneur et de travailler au développement de son peuple. La politique doit reposer sur la vérité, sur l’honnêteté, sur la loyauté, sur le courage, physique et moral. Il ne faut pas céder sur les exigences morales. Même si l’on doit échouer, car il y a des échecs qui sont positifs. C’est la démocratie qui peut le mieux servir la vérité et la justice, bref, la morale, et le développement par surcroît.
- La démocratie existait en Afrique, avec débat, c'est-à-dire confrontation des idées, mais elle était « unanimiste » avec un respect insuffisant des droits de la minorité.
- Je pense qu’il faut une démocratie forte, avec un exécutif fort, c'est-à-dire un régime présidentiel avec un chef d’État élu au suffrage universel par le Peuple. Un régime présidentiel doit être franc et non pas honteux. Dans un pays qui pousse la démocratie jusqu’à ses limites extrêmes, jusqu’à sa caricature, avec la multiplicité des partis, où règnent l’individualisme et l’esprit de contestation, le gouvernement d’assemblée instaure l’instabilité. Celui-ci peut être efficace, mais seulement chez des peuples qui sont froids, disciplinés, équilibrés. Un gouvernement d’assemblée ne peut réussir chez les Fluctuants, aux Méditerranéens, aux latins, aux arabo-Berbères, aux Négro-africains.
- Je serai tolérant. Pour quoi, au Sénégal, nous avons modifié, dans le serment du président de la République, la référence à Dieu, puisque, selon notre Constitution, un athée peut être président de la République. Cette tolérance est un des traits de la sénégalité.
- Chez les Sérères, « c’est le ventre qui est noble » : on est noble par sa mère, et non pas par son père. Mon père était catholique. Ma mère animiste, mais elle a été baptisée à la fin de sa vie. Quant à mon oncle Waly Bakhoum, il aimait bien boire, mais il a fini par se convertir à l’islamisme. Et il est mort en bon musulman.
- Dans notre Constitution, nous avons inscrit les libertés religieuses. Mieux : nous disons que les religions sont des moyens d’éducation. Notre État est laïc : il n’y a pas de religion d’État.
- Il y a au Sénégal, quelque 50.000 citoyens originaires du Cap-Vert. Chez nous, nous avons vingt mille Libano-Syriens, dont la moitié a pris la nationalité sénégalaise. Nous avons surtout quelque cent cinquante mille maures, qui tiennent de petites boutiques jusque dans les villages. 20% de la population sénégalaise est formée d’étrangers. Pourtant il n’y a eu jamais de conflit racial.
- Il n’y a pas de préjugés de race ni de religion au Sénégal ; ce qu’il y’a, c’est un sens régional aigu, surtout dans les régions périphériques, jusqu’ici défavorisées par leur éloignement de la Capitale.
- De temps en temps, il y a des grèves sauvages, bien sûr. C’est la paix sociale qui nous a permis, en grande partie, de surmonter la sécheresse qui, en 18 années d’indépendance, a sévi neuf fois. Nous avons avancé en zigzag, il est vrai, mais la meilleure preuve que nous avons avancée est que, notre revenu par tête d’habitant est passé en 18 ans, de 160 à 420 dollars.
- En général, les « sociétés d’État » n’ont pas été des facteurs de progrès. Notre modèle à l’horizon de l’an 2001, est que l’État fait le plan, organise la vie économique du pays et contrôle. La cogestion entre l’État, les cadres, les employés et les ouvriers me semble être la meilleure solution. Nous mettons l’accent sur l’esprit de méthode et d’organisation comme sur l’enseignement des sciences et des techniques modernes. La mathématique est la discipline prioritaire. Quant à l’enseignement supérieur, 20% des étudiants s’y dirigent vers des carrières d’ingénieurs et de techniciens supérieurs. Nous avons dans l’industrie, nationalisé les industries monopoles de base, comme la production et la distribution de l’eau, ainsi que celles de l’énergie. D’abord, il faut savoir gérer. L’échec, partout en Afrique noire, vient, essentiellement, de ce que nous n’avions pas appris à gérer.
- S’agissant de la terre, nous sommes revenus à l’ancien droit négro-africain, où la terre ne pouvait être un objet de propriété individuelle ou familiale, mais était propriété nationale au sens de la gens. Le secteur rural passe, dans notre Plan, avant tout autre secteur, l’éducation et la culture, exceptées.
- Notre Code de la famille est significatif de l’esprit, nègre et moderne, en même temps, adapté à notre « univers mental » et à nos « sociétés traditionnelles ». Nous avons favorisé la monogamie avec la coopération des autorités religieuses. La polygamie est l’exception et la monogamie, la généralité. Nous avons fait porter notre principal effort sur l’abolition de la discrimination entre les sexes dans la fonction publique. Nous essayons d’avoir une conception dynamique de la « libération de la Femme ». Il ne s’agit pas d’une égalité mathématique, mais d’une égalité complémentaire.
- Comment faire pour garantir l’exercice des Droits de l’Homme ? Je réponds : en organisant une démocratie à l’africaine. Ce qui ne suppose pas, nécessairement, un pluralisme politique et syndical foisonnant, mais au moins deux partis et des élections régulières, mais encore la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, avec, naturellement, l’indépendance de la magistrature. Aujourd’hui, la plupart des régimes africains sont des régimes, sinon dictatoriaux, du moins personnels.
- Les Sénégalais sont très politiciens, individualistes et débrouillards. De temps en temps un militant de l’Ups formait un parti dissident et attendait qu’on vînt le chercher. Quand les membres du Pra Sénégal sont revenus à l’Ups, nous décidâmes que, désormais, nous n’accepterions plus de discuter avec des dissidents. C’est pourquoi, quand M. Abdoulaye Wade est venu, en 1974, me demander s’il pouvait déposer les statuts d’un nouveau parti, j’ai eu l’impression que c’était du chantage, et j’ai dit « oui ». C’est ainsi que le Pds a été fondé.
- La Constitution issue de l’indépendance posait le principe du pluripartisme. En 1976, nous modifiâmes la Constitution, en reconnaissant trois courants : un courant libéral de gauche, de tendance radicale-socialiste, un courant socialiste et démocratique, que représente le parti socialiste du Sénégal, et un courant marxiste-léniniste, qui se réclame du « socialisme scientifique ». Cependant la réalité est plus complexe. Il y a au Sénégal des conservateurs réactionnaires et des conservateurs libéraux. À l’extrême gauche, c’est un rassemblement hétéroclite. Le Parti africain de l’Indépendance de M. Mahjemouth Diop avait beaucoup hésité. C’est un mouvement authentiquement révolutionnaire. M. Diop a écrit des ouvrages sérieux. Je ne dis pas que je suis d’accord avec lui, mais j’ai de l’estime pour son honnêteté intellectuelle et morale.
- Au parti socialiste, mes idées n’ont pas toujours triomphé ; je pense même que le Ps est en retard de vingt ans sur mes idées. Mais nous sommes dans un pays en développement, et il ne faut pas multiplier les partis. Sans quoi, on risque de tomber dans l’anarchie. Le Parti socialiste pourra garder le pouvoir longtemps. Indéfiniment ? Non. Il est naturel qu’un jour, un autre parti triomphe.
- L’instabilité politique tient, à la fois, de l’ethnie et de l’histoire. Comme les Méditerranéens, les Latino-Américains, nous sommes, nous Africains, des Fluctuants. Nous avons, tous, une profonde et orageuse affectivité, qui réagit, sans tarder et brutalement à l’évènement. Il s’y ajoute que beaucoup de chefs d’État manquent de culture, n’ont pas assimilé l’esprit de méthode et d’organisation: ils ne sont pas habitués à voir les choses globalement et dans une vision prospective. Les coups d’État militaires sont une conséquence de cette situation. Certains chefs d’État civils ont cédé à la facilité. Ils ont fait de la dictature ou se sont laissé aller à la corruption. Il y a eu des soulèvements populaires, et l’armée est intervenue, qui représente un puissant élément d’ordre et de stabilité dans un pays en développement. Pour le Sénégal, la stabilité provient, essentiellement, de ce que nous avions plus de cadres que les autres États francophones et que nous étions, déjà, habitués à la démocratie. Quand il n’y a pas de démocratie, le seul recours, c’est le coup d’État militaire. Il est évident que les Occidentaux ont favorisé les coups d’etat militaires contre des chefs d’État qui se situaient à gauche. J’ai même l’impression que, parfois, la France a favorisé les coups d’État militaires, ou laissé faire, ce qui revient au même. Dans un ou deux cas, c’est l’évidence : elle espérait avoir un partenaire plus docile. Il reste que nous sommes, nous Africains, les principaux responsables de cette situation.
- Après l’indépendance, nous avons noué des relations privilégiées avec la France, tout en diminuant son influence culturelle, mais aussi économique. Les programmes de l’enseignement ont été révisés, avec les manuels, pour mettre l’accent sur l’Afrique.
- Nous avons en 1971, fixé, par décret, la transcription phonétique de nos six langues nationales. Je préside moi-même des commissions qui ont pour tâche de faire un premier travail de séparation grammaticale des mots dans la proposition et dans la phrase. Tout est encore à faire en matière de linguistique négro-africaine.
- Le Sénégal, a, à peu près, aujourd’hui la moitié des agrégés de mathématiques et des docteurs d’État de mathématiques de l’Afrique noire francophone. Nous formons, chaque année, quelques deux cents ingénieurs. Je préside au moins un conseil interministériel consacré à la recherche appliquée comme à la recherche fondamentale.
- Je me rappelle Nkrumah me demandant de quitter la « Communauté ». je lui réponds : « D’accord, si vous quittez le « Commonwealth ». « Mais » reprit-il, « ce n’est pas la même chose ». A quoi je rétorquai : « Décidemment, la logique n’est pas votre vertu principale, à vous autres, Nègres anglophones ».
- L’Europe qui a les sciences et les techniques, n’a pas les matières premières. Nous, nous avons les matières premières.
- Le racisme des Arabes, ce sont les Européens qui l’ont mis dans la tête des Nègres. On embrasse les Arabes, mais quand il s’agit d’enseigner la langue et la civilisation arabes, on trouve que ce n’est pas très intéressant, que ça rapporte moins que d’apprendre l’anglais, le russe, l’espagnol.
- Les films arabes et indiens répondent mieux à notre culture : ils n’ont pas les défauts du cinéma européen, c'est-à-dire la violence, la drogue, la pornographie. Nous avons de bons cinéastes
- Nous avons remarqué qu’on écrivait de plus en plus mal le français : non seulement les Sénégalais, mais aussi les français.
- D’une façon générale, nous, Sénégalais, sommes contre la dissémination nucléaire. Parce que la voie nucléaire est une voie dangereuse pour le monde. Il nous faut nous engager dans celle de l’énergie solaire.
- Le combat le plus important reste le problème culturel. Le combat n’est pas terminé, et nous aurons, nous du Tiers-Monde, à nous battre encore longtemps, et dur, pour faire accepter nos valeurs. Il faut arriver à un pouvoir égal, mais surtout à une organisation égale d’information entre le monde développé et le monde en développement.
44 Commentaires
Cam
En Octobre, 2011 (15:31 PM)Dxb
En Octobre, 2011 (15:34 PM)intelligent motakh ma toudei ko ndiobokh,mais bopou bu attanoul kakhaw noumouy atane khew (rew)
N'importe Quoi!
En Octobre, 2011 (15:45 PM)Travaillons pour l'election d'un jeune a la d'Erneville pour ecarter tous ces EGOS du chemin 'opportuniste qu'ils empreintent sansvergogne.
Zinc
En Octobre, 2011 (15:47 PM)Bossoudiambour
En Octobre, 2011 (15:49 PM)Senégalais
En Octobre, 2011 (15:52 PM)De Joal
En Octobre, 2011 (15:54 PM)A plus
Azou
En Octobre, 2011 (15:54 PM)Lune
En Octobre, 2011 (15:57 PM)La réponse est sans doute :
une politique incohérente de reves démagogiques,de népotisme,de faux liberalisme,de trahison,d'un homme imnbu de sa personne,incarnant a lui seul toutes les institutions les 147 révisions constitutionelles entre 2000 et 2011 émanent du pouvoir exécutif de son chef
l'héritage moral de Abdoulaye Wade est sans conteste la culture du mensonge meme mon fils de 12 ans parlait avec frére à qui il avait promis quelque chose je l'ai entendu dire que le WAAX WAXEET da fa xew
la corruption,la trahison,
Malgré ses 88 ans j'ai plus de respect pour un enfant de 5 ans qu'à Abdoulaye Wade cet homme malgré ses milliards et ses diplomes fait pitié je préfére rester pauvre et que ressembler à cet homme immoral qu'est Abdoulaye Wade
QUE DIEU NOUS EN DEBARRASSE
QUI sera le dépositaire de cet héritage? Personne aucun membre de son parti ne va revendiquer cet héritage meme pas son fils aprés Wade le PDS c'est fini ou ce qui en reste
Gigi
En Octobre, 2011 (16:00 PM)VIVE ABDOU
VIVE LEOPOLD
VIVE chéri VIVI , le patriote
Banding
En Octobre, 2011 (16:04 PM)en tout cas, senghor ne saurait être un modèle, un exemple à suivre dans la gestion de l'état.
IL a été cependant visionnaire sur un plan, l'abandon du nucléaire au profit de l'énergie solaire.
Banding
Rima
En Octobre, 2011 (16:05 PM)Pendant très longtemps nous t'avons critiqué sans réllement te connaitre.
Mais avec l'avénement de l'alternance toi et ton successeur Abdou Diouf
vous avez su vous faire apprécier.
Quelle classe!
Des hommes justes, intégres qui ont eu le sens de la morale.
Sénégalais Sénégalais réveillons nous et remettons nous en question.
Nous sommes en train de perdre nos valeurs sociales.
Les sénégalais sont fatigués pour paraphraser feu Kéba Mbaye.
Donc posons les mécanismes d'un développement réel.
Lila
En Octobre, 2011 (16:08 PM)Idypresident2012
En Octobre, 2011 (16:12 PM)VIVE IDY
AVEC IDY CE SONT LES VVV POUR
- VISION
- VALEUR
- VOLONTARISME
IDY LE GAULLISTE SENEGALAIS " UNE CERTAINE IDEE DU SENEGAL"
" AVEC IDY LE SENEGAL AVANCERA"
Kebs
En Octobre, 2011 (16:15 PM)Job
En Octobre, 2011 (16:21 PM)Layre
En Octobre, 2011 (16:24 PM)Ah! Sedar....
En Octobre, 2011 (16:28 PM)Ici, la médiocrité semble se couvrir de l' éternité de la mort. La prime a la médiocrité est devenue un ascenseur social. Presque tous ceux qui sont au sommet l'ont empruntée.
Dossou
En Octobre, 2011 (16:33 PM)Jal
En Octobre, 2011 (16:48 PM)Listo
En Octobre, 2011 (17:01 PM)N'ayant jamais travaillé et le rencontrant que trés rarement et dans le cadre de l'université ou Ablaye Wade dispensait des cours, Senghor a trés dévisagé l'intriguant au point de le surnommer " Laye, Thiakhane"!!!
Il disait, avec son Ouolof inimitable: " Ablaye Wade, amna , xam xam, wayé dafa bari thiakhane"!!!
Sacré pére Léo, nous sommes nien orphelins de toi aujourd'hui: notre pays , le Sénégal, est entre les mains de médiocres et nous savons, combien , par dessus tout, tu haissais la médiocrité, et tu voulais que les Sénégalais soient les meilleurs en tout, et nous appelais aux vertus et valeurs cardinales de nos ancetres: le diom, le fit.....
Que vit on ajourd'hui: mensonges, luxure, prévarication, usurpation, corruption!
Vivement demain, un jour nouveau, sur un autre Sénégal!
Njk
En Octobre, 2011 (17:16 PM)Olfdio
En Octobre, 2011 (17:22 PM)Senghorenconfusion
En Octobre, 2011 (17:34 PM)ah bon.... quelle priorite??
Ensuite il continue..................." D’abord, il faut savoir gérer. L’échec, partout en Afrique noire, vient, essentiellement, de ce que nous n’avions pas appris à gérer."........................
La question est:...... pourquoi Senghor a continue a former uniquement des mathematiciens??!!!.....sans l'accompagnement necessaires des connaissances en gestion les mathematiques n'iront pas tres loin.
C'est exactement ce qui est arrive au Senegal.
La realite est que les sciences dures lesquelles les africains croientne peuvent seules etre une priorite!.....
La France a trompe l'afrique lourdement car Le probleme de l'Afrique n'est pas l'uniquement les sciences et techinques mais aussi l'absence des connaissances avancees dans le domaine de la Gestion, je veux dire en sciences de management !
C la meme chose avec Wade, il parle toujours des mathematiques.............. Nul!
Senghor a quand meme bien forme un etat de droit contrairement a wade qui a detruit ce etat de droit.
L'intelligence
En Octobre, 2011 (17:47 PM)Amsa
En Octobre, 2011 (17:48 PM)Ps
En Octobre, 2011 (17:58 PM)Moutou
En Octobre, 2011 (18:00 PM)Caporal Diedhiou
En Octobre, 2011 (18:52 PM)J'avais environs 6 ans a 7 ans quand il partait.Donc je vais
d'avantage faire des recherche sur ce grand serere different
des 2 Senghor que nous tous connaissons.Qui ne representent
que la honte des sereres du Senegal.Vous et moi les connais
sons,l'un est un fou et l'autre un ane.Abientot,moi je n'ai que
le niveau du CM2 et ici ce sont les grands qui boxent a part
quelque intrus chiards comme ce sale bête de Boussoudiamb..
Reply_author
En Septembre, 2022 (12:26 PM)Le Sénégalais
En Octobre, 2011 (18:55 PM)Jynd
En Octobre, 2011 (19:19 PM)Bill
En Octobre, 2011 (19:35 PM)Jojo
En Octobre, 2011 (19:56 PM)Diop
En Octobre, 2011 (21:14 PM)Charke
En Octobre, 2011 (23:19 PM)Sceh
En Octobre, 2011 (23:34 PM)Tra
En Octobre, 2011 (05:00 AM)Sosso
En Octobre, 2011 (06:19 AM)Sedar00
En Octobre, 2011 (08:15 AM)Sx
En Octobre, 2011 (08:49 AM)UN GRAND HOMME ! QUI A SU PARTIR AVEC DIGNITE ,QUI AIMAIT SON PAYS SA PATRIE
LE SENEGAL.
TOUT LE CONTAIRE DE CEUX QUI NE SONT MUS QUE PAR LEUR INTERET PERSONNEL
QUI ONT, A LA LIMITE DU MEPRIS POUR LES SENEGALAIS.
WADE IL FAUT PARTIR SI TU AS UN MINIMUM DE CONSIDERATION POUR LE PEUPLE.
LEEP SI NETALI LAY MOUDJIE.
Poux
En Octobre, 2011 (09:49 AM)M.diop
En Octobre, 2011 (13:10 PM)Merci0
En Octobre, 2011 (13:21 PM)Kor Siga
En Octobre, 2011 (13:26 PM)Participer à la Discussion