Le poste de vice-président est quasiment rangé dans les tiroirs de l’oubli par les Sénégalais. Seulement, au niveau étatique, tous les yeux sont rivés sur le fauteuil que devrait (normalement) occuper une femme. Me Wade ayant avancé que le poste était réservé à la gent féminine. Mais, il ne faudra pas compter sur certaines femmes de la société civile, qui soutiennent sans ambages qu’il est inopportun.
Idem pour celles de l’opposition, qui contestent la non-prise en charge des priorités des familles sénégalaises. Cependant, l’opinion dans son ensemble sait ce que le vice-président ne peut pas faire. Dans plusieurs séances d’explications, Me Madické Niang, alors Garde ses Sceaux, ministre de la Justice, clamait haut et fort qu’il est impératif d’éviter une campagne politicienne contre ledit poste.
Ce qui l’avait poussé à dire que le futur vice-président du Sénégal ne détermine pas la politique de la Nation, et ne préside pas le Conseil des ministres. Mieux, il n’accrédite pas les ambassadeurs, et ces derniers ne sont pas accrédités auprès de lui. Il n’adresse pas des messages à la Nation, ne nomme pas le Premier ministre et ne met pas fin à ses fonctions. Ce vice-président, ne pourra pas non plus procéder à une révision constitutionnelle, ni dissoudre l’Assemblée nationale.
Il n’a pas également des pouvoirs exceptionnels, entre autres. Jusque-là, nombre de Sénégalais dans leur ensemble, et politiques de tout ordre, ignorent véritablement les réels pouvoirs du prochain vice-président du Sénégal. Le citoyen sait ce qu’il ne peut pas faire, mais ne sait pas encore ce qu’il peut faire. Ce qui est certain, un vice-président va encore coûter plusieurs centaines de millions au trésor.
Véhicules, chauffeurs, carburant, conseillers, secrétaires, voyages, frais d’hôtels, téléphones, maisons de fonction, seront sur le dos du contribuable sénégalais. Une prise en charge qui ne peut pas passer, au vu des multiples secousses politiques et sociales qui prévalent à Dakar et dans l’intérieur du pays. Sur ce registre, il faut également compter sur le taux de chômage exponentiel qui a poussé le jeune ancien soldat du nom d’Oumar Bocoum à s’immoler devant les grilles du palais. À cela s’ajoute les récurrents délestages, malgré les milliards injectés dans le secteur de l’énergie.
Mais aussi, face à la maladie de survie qui frappe presque toutes les familles sénégalaises. Autant de facteurs qui poussent Wade à enterrer (son) fantôme à problèmes. Un vice-président ne pouvant qu’être un plus dans un train de vie étatique jugé dispendieux. Mieux, il ne peut régler aucun problème face aux plaintes et complaintes des populations. L’autre facteur n’étant autre que le regard réprobateur de l’opposition, qui a toujours crié à l’inutilité du poste de vice-présidence. De sources sûres, Wade n’y a pas renoncé, mais préfère ranger le projet dans les tiroirs, à un an de la présidentielle. Seulement, le pape du Sopi peut signaler à droite et virer à gauche...
6 Commentaires
Ah
En Février, 2011 (11:48 AM)Trompeur
En Février, 2011 (11:50 AM)Jom Goonga
En Février, 2011 (11:52 AM)Lollllllllllllllllll
En Février, 2011 (11:56 AM)Meuz
En Février, 2011 (16:19 PM)Niokhor
En Février, 2011 (18:39 PM)Participer à la Discussion