Coucou, revoilà Ebola, l'invité surprise qui s’est invité dans plusieurs foyers africains. Un hôte très encombrant mais qui s’impose, de gré ou de force. Vous êtes Sénégalais, rassurez-vous : rien à craindre car Ebola ne peut vous atteindre. Les autorités et services du ministère d’Awa Marie Coll «Secret» rassurent. Même si le très audacieux Youkhou Ngouur a abdiqué, le concert Ebola ne sera ni annulé ni reporté. Mieux, c’est à guichets fermés : personne ne peut ressortir ni entrer dans Conakry. Vous allez comprendre…
Sous-région, alerte !
Epidémie de fièvre hémorragique virale. Oui, vous avez compris, c’est bien d’Ebola qu’il s’agit, la nouvelle vedette de la Guinée qui crève les écrans et tape à nos portes, avec insistance. Fièvre accompagnée de saignement, vomissement ou encore jaunissement de la peau : 111 cas suspects dont 70 décès en Guinée. Il a fallu, vite, à Dakar, fermer la frontière et renforcer les fouilles à l’aéroport : objectif, lutter contre l’immigration clandestine, et barrer la route à la vedette guinéenne qui veut simplement faire un petit show au pays de la téranga…
Confinement, La Guinée sans eau
Parce qu’en Guinée, «Des milliers de personnes sont désormais terrées chez elles. Les mauvaises conditions d’hygiène consécutives au manque d’eau et d’électricité dans la plupart des quartiers font craindre que cette épidémie ne se transforme en crise majeure», préviennent les Français du site Rfi.fr. Comme quoi avec 48 heures de coupure d’eau dans plusieurs localités du pays de la téranga, nous sommes plus ou moins mieux lotis que ceux retranchés de l’autre côté de la frontière. Ebola, dégage !
Récidive, Dakar en plein « maral »
Elles ne manquent pas d’imagination, les autorités sanitaires et politiques qui ont fait reporter les travaux à l’usine de Keur Momar Sarr, à cause du groupe consultatif de Paris du mois dernier. Et le moment semble très bien choisi pour reparler du fameux «tuyau», curieusement, à l’heure où Ebola fait carton plein en Guinée... Dakar à nouveau privée du liquide précieux, le pire est à craindre. Mais bon, nul besoin d’ameuter les populations. Le roi You n’ira pas à Conakry et donc ne risque pas, au retour, d’emporter Ebola dans ses valises.
Ofnac, fraudeurs mais pas trop !
«Vous serez submergés de plaintes et de dénonciations, mais il faudra faire la part des choses». C’est en ces termes que SA Mackyesté a, lors de l’installation des membres de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), mis en garde ses protégés contre «un phénomène de société, lié aux comportements humains». Mais il ne faudrait pas interpréter ces propos, telle attaque voilée à IBK, le président malien qui entretiendrait d’ «excellentes» relations avec Macky sobriété. Au point de le zapper (encore une fois).
Trophées de l’ «ingratitude»
A Yamoussoukro où se tenait le 44ème sommet de la Cedeao, le très «reconnaissant» IBK a décerné des Trophées de l’excellence pour la paix, à quatre chefs d’Etat de la sous-région. Inutile de chercher midi à quatorze heures, SA Mackyesté n’y figure pas et on sait à peu près pourquoi… Heureusement, l’ancien chef d’état-major de la Misma, Jean-Paul Ntab, a sauvé la face. Et puisqu’il en est ainsi, Sa Mackyesté devrait songer à renvoyer nos vaillants Diambars chez eux…
Argent sale : IBK, le filleul ?
Nous persistons donc, dans notre impertinence, à croire que les relations avec le Malien IBK sont au beau fixe. Et ce n’est pas l'homme de Bamako qui rédigera la première plainte contre l’Ofnac, puisque ce n’est ni Macky sobriété encore moins l’Ofnac qui l’auront dénoncé à la France... Parce qu’il a du souci, le Président malien, mis en cause dans une enquête du journal Le Monde impliquant l'homme d'affaires corse, Michel Tomi dont le nom apparaît dans des procédures visant Charles Pasqua. Tomi aurait financé plusieurs présidents africains, dont IBK qui l’a invité à son investiture.
Tomi, « le parrain des parrains »
Agé de 66 ans, l’homme, à la tête d'un empire industriel en Afrique, serait le dernier « parrain des parrains » français. Il est poursuivi par la justice française qui le soupçonne de «blanchiment aggravé en bande organisée», d'«abus de biens sociaux» et de «faux en écriture privée». Et l’ombre d’IBK n’est jamais loin, de même que celle d’Ali Bongo, ou encore les présidents tchadien et camerounais. Macky sobriété, non, il n’y figure pas. Pas encore…Lui, c’est une autre affaire…
Adieu, Chaybata Hamdy !
Les djinns se réjouiront sans doute du décès de Chaybatou Hamdy Diouf, le guérisseur traditionnel qui s’en est allé sur la pointe des pieds. Le barbu qui avait l’habitude de traquer les esprits maléfiques qui possèdent les humains, ne traquera plus. La maladie qui le traquait depuis bien longtemps, a fini par avoir raison de lui. Paix à son âme !
Bonne semaine à tous !
9 Commentaires
Nafy
En Mars, 2014 (16:41 PM)Deug Rek
En Mars, 2014 (16:46 PM)Rim
En Mars, 2014 (17:22 PM)Sawadji
En Mars, 2014 (17:41 PM)Un fait assez grave se passe au Sénégal. Une association dénommée "Raw Material", sous le couvert d'activités culturelles, fait depuis quelques semaines l'apologie de l'homosexualité au Sénégal en organisant des conférences et des projections de films au cours desquelles elle invite des homosexuels étrangers ou des défenseurs de la cause des homosexuels afin qu'ils justifient cette pratique. Les rencontres se déroulent au siège de cette association dont le siège se trouve à la Sicap, un quartier où vivent des milliers de jeunes sénégalais qui, sans doute, sont les cibles de cette apologie de l'homosexualité.
Récemment, la même association avait projeté des films censurés dans leur pays d'origine à cause du fait que leurs réalisateurs défendaient l'homosexualité. L'association est dirigée par une personne qui n'est pas Sénégalaise et reçoit des subventions de l'étranger.
VOX-ARTIS: Parler des chapitres perdus
Conférence avec Binyavanga Wainaina, journaliste et écrivain kenyan
Mardi 1er Avril 2014
De 18h à 20h
Dans le cadre de l'exposition Qui a dit que c’était simple, qui marque le démarrage d'un cycle d'un an dédié aux Libertés Individuelles, nous vous invitons à la conférence: Parler des chapitres perdus avec le journaliste et écrivain kenyan Binyavanga Wainaina.
En 2014, Wainaina s’est permis de pénétrer l’ouragan africain à un moment où le continent est confronté à une expansion économique sans précédent, une explosion du secteur culturel et des défis de l’ordre établi. C’est un moment excitant et dangereux en même temps parce que rien ne sera plus comme avant. Il veut être de ce temps. Cette année, pourchassé par les vents de la lutte contre l’homophobie, il écrira un livre au pas de course tout en essayant de trouver les moyens d’imaginer une réalité africaine qui compte pour lui. Cette conférence présentera certaines de ses idées, sa littérature et son expérience d’une année d’ouragans.
Wainaina est en résidence à Raw Material Company dans le cadre d’une collaboration éditoriale entre Raw Material Company et Chimurenga Chronicle. Il est le rédacteur en chef et fondateur de la revue littéraire Kwani? (une expression swahili qui signifie «et alors?»). Il a remporté le Caine Prize for African Writing en 2002. En 2003, il a reçu un prix de l’Association des Editeurs du Kenya, en reconnaissance de ses services à la littérature kenyane. En 2007, Wainaina est écrivain en résidence à l’Union College à Schenectady, New York (USA), et en 2008, il était en résidence au William College. Il a écrit pour New York Times, Guardian, East African, Sunday Times (Afrique du Sud), Granta, Chimurenga Magazine et National Geographic. Il est le directeur du Centre Chinua Achebe pour les littératures et langues africaines à Bard College dans l’état de New York (USA). Ses mémoires «One day I will write about this place » (Un jour j’écrirai sur ce lieu) a été publié en 2011. En janvier 2014, en réponse à une vague de lois anti-homosexuels passées en Afrique, il fait son coming-out en publiant un chapitre de ses mémoire s« I am a gay mom » (Maman, je suis un homosexuel) qu’il décrit comme un « chapitre perdu » de sa mémoire.
Timz
En Mars, 2014 (21:35 PM)Diawwfarra
En Mars, 2014 (22:21 PM)Je suis très écoeuré on dirait qu'il n'est licite.
VOIR LUTTE KANDJI PRODUCTION LE 31/03/2014 à 0018 (AU MOMMENT OU J'èCRIS CES LIGNE JE SUIS DEVANT LA Tèle)
Correcteur2
En Mars, 2014 (02:43 AM)Huhubijbjbu
En Mars, 2014 (07:18 AM)Pourquoi, pourquoi? Pourquoi?
Alerterouge
En Mars, 2014 (08:08 AM)Vu la porosité de nos frontières et la relative libre circulation en Afrique (surtout des animaux), je pense qu’à l’heure actuelle tous les médiats et toutes les autorités publiques doivent informer et sensibiliser tout azimut sur comment éviter la contagion et quelles mesures prendre en cas d’infection. Cette maladie, comme le sida et le paludisme doit être intégrée dans les programmes classiques d’éducation, d’information et de sensibilisation, surtout en langues nationales, vu que le manque d’instruction peut être un des facteurs déterminant de sa propagation. C’est maintenant et tout de suite…..l’heure est très grave
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