Des consultants de l’Unfpa, de l’Oms, de l’Onu-femmes et de l’Unicef ont effectué lundi dernier, une visite dans les districts sanitaires de Keur Massar, de Popenguine et de Guédiawaye pour apprécier l’impact des programmes sur la santé de la reproduction financés par les Fonds Muskoka.
En réalité, les populations disposent de meilleures conditions de soins dans ces zones.
La réalisation de structures sanitaires à Keur Massar, Popenguine et Guédiawaye pour lutter contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile augure de lendemains meilleurs dans ces villes. Les représentants du Fonds des Nations-Unies pour les populations (Unfpa), de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), de l’Onu-femmes et de l’Unicef, accompagnés du ministère de la Santé et de l’action sociale, ont pu se rendre compte du niveau de réalisation et l’impact des programmes financés par les Fonds français Muskoka.
D’une valeur de 95 millions d’Euro, ils ont permis à l’Unicef de financer la réalisation et l’équipement de 15 coins du nouveau-né dans des salles d’accouchement ainsi que la formation de 55 sages-femmes au Sénégal. C’est dans ce cadre que le district sanitaire de Keur Massar a bénéficié d’un coin du nouveau-né et 8 prestataires formés aux soins obstétricaux indispensables pour tenir ces coins et sur la réanimation et le maintien de la température du nouveau-né. Ceci a permis une réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile dans cette commune de la banlieue dakaroise qui compte plus 500 mille habitants.
«Il y avait plus de mortalité maternelle avant l’installation de ces coins», a apprécié le médecin-chef Bouna Ndiaye. Il admet, par contre, que la contrainte majeure est la mobilité du personnel qualifié.
A Popenguine, la délégation a d’abord visité la case de santé de Kinianbour II où elle a rencontré des comités des mamans, les Badiénu-Gox et les relais religieux. Grâce à une subvention de 50 mille francs Cfa de l’Unfpa, la case de Kinianbour II dispose d’une caisse de solidarité pour faciliter l’accès des femmes aux soins de santé. «Les femmes y prennent des crédits en cas d’urgence pour les évacuer et rembourser sans intérêt», explique Astou Ndour, la responsable de cette structure.
« Les femmes se cotisent et mènent des activités génératrices de revenus pour renforcer les fonds de la caisse de cette case communautaire», ajoute-t-elle.
Le même enthousiasme enveloppe le District sanitaire de Popenguine. Ici, le coin des adolescents, qui promeut et sensibilise sur l’éducation à la santé de la sexualité des jeunes, a eu l’honneur de recevoir la délégation des quatre structures. D’ailleurs, les jeunes ont animé devant cette délégation, une formation sur cette problématique qui a rassuré les investisseurs. Il faut savoir que le District de santé de Popenguine, qui abrite ce coin Ado, est bien loti comparé aux autres localités du pays. Selon le médecin-chef, Youssouf Tine, «le travail abattu par les Badiénu-Gox, les relais religieux, les pairs éducateurs et les prestataires et la qualité du plateau technique ont permis au district d’obtenir un taux d’accouchement de 95% en 2014».
Mais, le bloc opératoire, non encore fonctionnel, est vivement souhaité par le personnel dont les ambulances assurent les évacuations sanitaires vers Mbour et Thiès. «Franchement on est bien gâtés en ambulances. Notre principale préoccupation, ce ne sont pas les ambulances mais des véhicules de liaison, le seul qui est fonctionnel ici, c’est le mien. Pour aller en supervision, les gens prennent des clandos ou des motos Jakarta», indique le médecin-chef.
Le poste de transfusion sanguine du district sanitaire Roi Baudouin de Guédiawaye a vu le jour grâce à une subvention de l’Oms en 2010. L’établissement s’est fixé comme objectif de cueillir 10 donneurs par jour.
Soit 200 par mois ou 2 mille par an pour réduire le nombre de décès dû au manque de sang. Mais, on est en plein paradoxe : alors que le sang sert majoritairement à la gent féminine, il n’y a que 22 femmes qui se sont acquittées de cet acte sur les 109 donneurs de 2015. Selon la directrice du district, Ramata Danfakha, la majorité des poches sert à la maternité, au bloc pour les césariennes, entre autres. «Il faut savoir que la maternité effectue entre 2 mille et 3 mille accouchements par an. Ce qui fait une moyenne de 200 accouchements par mois», explique-t-elle.
En réalité, les populations disposent de meilleures conditions de soins dans ces zones.
La réalisation de structures sanitaires à Keur Massar, Popenguine et Guédiawaye pour lutter contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile augure de lendemains meilleurs dans ces villes. Les représentants du Fonds des Nations-Unies pour les populations (Unfpa), de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), de l’Onu-femmes et de l’Unicef, accompagnés du ministère de la Santé et de l’action sociale, ont pu se rendre compte du niveau de réalisation et l’impact des programmes financés par les Fonds français Muskoka.
D’une valeur de 95 millions d’Euro, ils ont permis à l’Unicef de financer la réalisation et l’équipement de 15 coins du nouveau-né dans des salles d’accouchement ainsi que la formation de 55 sages-femmes au Sénégal. C’est dans ce cadre que le district sanitaire de Keur Massar a bénéficié d’un coin du nouveau-né et 8 prestataires formés aux soins obstétricaux indispensables pour tenir ces coins et sur la réanimation et le maintien de la température du nouveau-né. Ceci a permis une réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile dans cette commune de la banlieue dakaroise qui compte plus 500 mille habitants.
«Il y avait plus de mortalité maternelle avant l’installation de ces coins», a apprécié le médecin-chef Bouna Ndiaye. Il admet, par contre, que la contrainte majeure est la mobilité du personnel qualifié.
A Popenguine, la délégation a d’abord visité la case de santé de Kinianbour II où elle a rencontré des comités des mamans, les Badiénu-Gox et les relais religieux. Grâce à une subvention de 50 mille francs Cfa de l’Unfpa, la case de Kinianbour II dispose d’une caisse de solidarité pour faciliter l’accès des femmes aux soins de santé. «Les femmes y prennent des crédits en cas d’urgence pour les évacuer et rembourser sans intérêt», explique Astou Ndour, la responsable de cette structure.
« Les femmes se cotisent et mènent des activités génératrices de revenus pour renforcer les fonds de la caisse de cette case communautaire», ajoute-t-elle.
Le même enthousiasme enveloppe le District sanitaire de Popenguine. Ici, le coin des adolescents, qui promeut et sensibilise sur l’éducation à la santé de la sexualité des jeunes, a eu l’honneur de recevoir la délégation des quatre structures. D’ailleurs, les jeunes ont animé devant cette délégation, une formation sur cette problématique qui a rassuré les investisseurs. Il faut savoir que le District de santé de Popenguine, qui abrite ce coin Ado, est bien loti comparé aux autres localités du pays. Selon le médecin-chef, Youssouf Tine, «le travail abattu par les Badiénu-Gox, les relais religieux, les pairs éducateurs et les prestataires et la qualité du plateau technique ont permis au district d’obtenir un taux d’accouchement de 95% en 2014».
Mais, le bloc opératoire, non encore fonctionnel, est vivement souhaité par le personnel dont les ambulances assurent les évacuations sanitaires vers Mbour et Thiès. «Franchement on est bien gâtés en ambulances. Notre principale préoccupation, ce ne sont pas les ambulances mais des véhicules de liaison, le seul qui est fonctionnel ici, c’est le mien. Pour aller en supervision, les gens prennent des clandos ou des motos Jakarta», indique le médecin-chef.
Le poste de transfusion sanguine du district sanitaire Roi Baudouin de Guédiawaye a vu le jour grâce à une subvention de l’Oms en 2010. L’établissement s’est fixé comme objectif de cueillir 10 donneurs par jour.
Soit 200 par mois ou 2 mille par an pour réduire le nombre de décès dû au manque de sang. Mais, on est en plein paradoxe : alors que le sang sert majoritairement à la gent féminine, il n’y a que 22 femmes qui se sont acquittées de cet acte sur les 109 donneurs de 2015. Selon la directrice du district, Ramata Danfakha, la majorité des poches sert à la maternité, au bloc pour les césariennes, entre autres. «Il faut savoir que la maternité effectue entre 2 mille et 3 mille accouchements par an. Ce qui fait une moyenne de 200 accouchements par mois», explique-t-elle.
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