En 2014, deux mille cas de grossesses ont été enregistrés au niveau national dans les établissements scolaires. Un nombre terrifiant qui a poussé l’Asbef, en relation avec les inspections d’académie de Guédiawaye, de Fatick et de Kolda, à dérouler ce programme pour mettre fin à cette situation qui, sans nul doute, n’a pour effet que de freiner la scolarité des jeunes filles et partant hypothéquer leur avenir.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’éradication des grossesses en milieu scolaire, l’Asbef organise certaines activités portant notamment sur des sessions thématiques, la sensibilisation et le plaidoyer en direction des autorités. Si, au fait, le rapport à présenter par le consultant commis par l’Asbef n’est pas encore disponible, faisant qu’il est difficile de donner un chiffre précis sur le nombre de cas de grossesses à Guédiawaye, Mamadou Mbaye trouve que la situation est d’autant plus préoccupante à Guédiawaye qu’il arrivait dans le cadre des visites dans les établissements scolaires que cinq cas soient enregistrés dans une seule école. Des chiffres alarmants sur la base desquels il se dit convaincu que les autorités académiques tout comme les parents d’élèves doivent arriver à une véritable prise en charge de cette problématique. A titre d’exemple, il a révélé qu’en 2014 cinq cas de grossesse ont été décelés au collège d’enseignement moyen de Diamaguène.
Cependant, Mamadou Mbaye a appelé à arrêter de stigmatiser les professeurs précisant que ces derniers représentent une portion congrue sur le nombre de grossesses enregistré dans l’espace scolaire. « Souvent, les auteurs de ces grossesses sont issus de l’environnement au sens large du terme», a-t-il indiqué, ajoutant que ce sont souvent des mécaniciens, chauffeurs, et même des élèves comme elles qui sont les auteurs de ces grossesses en milieu scolaire. Néanmoins, Mamadou Mbaye a estimé que même si les professeurs ne sont pas majoritaires parmi les auteurs de grossesse, un code d’éthique sera signé par tous les professeurs dès la rentrée des classes prochaine pour les pousser à un changement de comportement.
Le point focal technique du programme à Guédiawaye a également averti que la conséquence immédiate en général, c’est tout simplement l’abandon en ce sens que même si les textes recommandent l’intégration systématique de la fille après son accouchement, souvent les filles finissent par abandonner pour une raison ou une autre. «Surtout qu’il sera difficile par la suite pour la fille de s’occuper à la fois de son bébé et de ses études», a-t-il expliqué.
7 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (16:30 PM)tête d’hydre coupée, sept en jaillissent. Ainsi a-t-il lu ses agissements et coups de couteaux financiers étalés devant les internautes par votre site www.xibar.net Pour arrêter les révélations de votre journal en ligne, le lugubre directeur de la Bnde a pris contact avec un de ses responsables « pour arrondir les angles, amicalement ». Peine perdue. Tout le troupeau n’est pas que seulement composé de brebis-galeuses. Un journaliste a le devoir d’informer juste et vrai, de gratter sous l’angle, d’être au service de la vérité, de relayer les faits, de faire des investigations, etc. Le journalisme n’est pas une source d’enrichissement. C’est un sacerdoce qui s’adosse à un code de déontologie. C’est donc dire monsieur le directeur de la Bnde que malgré vos respectables émissaires, Xibar n’est pas à vendre.
xibar.net
Anonyme
En Octobre, 2015 (16:36 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (17:06 PM)Enseignant
En Octobre, 2015 (18:34 PM)Le temps des ensaignants est évalué comme suit: 10% cours, 60% grève, 30% faire l'amour avec son élève.
Kolda
En Octobre, 2015 (01:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (08:34 AM)Sa.khaye.senegal
En Novembre, 2015 (20:11 PM)Participer à la Discussion