Le commissaire Bara Sakharé est passible d’une peine allant de la dégradation de son galon à la radiation, selon le colonel Aliou Ndiaye, ancien chargé de la communication de la police. Colonel Ndiaye souligne ainsi les étapes et types de sanction relative à l’incident survenu à la pharmacie Fadilou Mbacké inculpant le commissaire des Parcelles-Assainies.
‘’Pour le policier, pour lui appliquer les sanctions administratives, il va falloir d’abord le présenter à une commission d’enquête chargée de mettre toute la lumière sur la faute qui est imputée au membre de force de police, explique t-il. Si la faute est avérée, donc l’autorité chargée de nomination peut prendre une des sanctions prévues dans cette gamme allant de l’abaissement d’échelons à la radiation définitive des fonctions avec ou sans droit à une pension’’.
Colonel Ndiaye ne s’arrête pas là, il explique que mis à part ces deux sanctions citées, le commissaire Sankharé risque une sanction civile, à savoir le code pénal imputable à tout citoyen. ‘’En dehors de ces deux sanctions qui sont typiquement civiles, vous avez des sanctions découlant de l’application de la disposition du Code de justice militaire qui sont applicables aux membres des forces de police.
Toujours dans cette logique vous avez le code pénal applicable à tous les citoyens quelle que soit votre appartenance. Si vous commettez une infraction, vous êtes passible d’une sanction pénale telle que prévue par la loi’’, ajoute t-il. L’ancien chargé de communication de la police de souligner qu’aujourd’hui, commissaire Sankharé a fait l’object d’une mesure conservatoire mais ce n’est pas une sanction. A noter qu’il a été relevé de ses fonctions. Cependant, il peut tout de même faire l’object d’une punition disciplinaire administrative, mais cela nonobstant de la poursuite judiciaire qui peut lui être appliquée
5 Commentaires
Pendant qu'il attend, un autre client vient et veut acheter un médicament. L'autre pharmacien lui dit qu'il faut une ordonnance. Se plaignant de l'heure, ce dernier dit qu'il en a besoin et qu'il n'a pas l'ordonnance avec lui. Dr Gaye intervient pour vendre le médicament, disant qu'il connait le client et que "ci keur gui la book".
Sankharé voyant cela l'interroge sur ce "deux poids deux mesures" et le traite de "malhonnête". Dr Gaye s'énerve et le traite de "crétin" et lui dit "diayoumala Dara". C'est là où la dispute a commencé et les propos aigres-doux ont commencé. Dr Gaye se sentant insulté à menacé à plusieurs reprises de se battre avec Sankharé comme on le voit sur la vidéo longue. Sankharé lui dit si tu sors d'ici, je vais bien te rosser. Quand l'autre pharmacien est loin du comptoir, DR. Gaye s'avance vers Sankharé et même l'empoigne. L'autre pharmacien retient Dr. Gaye alors que le vigile bloque la sortie de la pharmacie pour Sankharé. C'est sur ces instances que Sankharé appelle ses éléments des P.A. et se présente comme Commissaire. Il interpelle Dr. Gaye sur la base du flagrant délit et demande à ses éléments de l'embarquer. Dr. Gaye résiste à l'interpellation et dans ces moments, un bout du comptoir en verre est cassé.
Au commissariat des P.A. Dr Gaye s'excuse sans doute pour baisser la tension et il y'a un PV d'audition de mercredi nuit où tout est écrit. C'est à ce moment que la pharmacienne Dr. Sène appelle Commissaire Sankharé pour dire qu'un de ses pharmaciens a été embarqué. Sankharé le dit qu'il sait bien et que c'est lui qui l'a embarqué. Dr. Gaye rentre chez lui ou retourne à son bureau suite à l'audition. Le matin, jeudi, nous voyons la video où il relate les évènements et montre seulement la séquence de son interpellation. Et le peuple s'est emballé hier et n'a pas tari d'insultes envers Sankharé.
au" lutteur Gay"
Doff
En Août, 2019 (16:54 PM)Nous avons besoin de Marketing client .Dés l instant vous avez ces deux vous verrez nous aurons plus besoin de policiers , ni de DIC, ni se battre dans ce bas monde où trompeur .
La Croix Du Sud
En Août, 2019 (19:06 PM)Si on donnait a tout le monde le droir d'empoigner tous ses clients qui insistent ou qui leur parlent mal, alors le Senegal serait un Grand Ndoubelane ou les PHYSIQUEMENT plus forts feraient leur LOI. On veut transformer les lieux de travail en " LAMB" . Dans toutes les REPUBLIQUES MODERNES, quand quelqu'un vous insulte, vous avez le droit de le lui rendre , mais vous n'avez aucun droit de l'attaquer physiquement. Le pharmacien devrait avoir de la retenue , du respect et de la courtoisie pour son client. On ne tape pas sur un client parcequ'il INSISTE TROP ou parcequ'il a des ACARTS de LANGUAGE.
Nous savons comment ca se passe au senegal et certainement que le commissaire avait l'habitude d'acheter ce medicament dans cette meme pharmacie ou dans une autre sans presenter d'ordonnance. En general quand le pharmacien n'est pas a l'officine ( ce qui est souvent le cas ) les vendeurs ( qui ne sont pas des pharmaciens ) vous vendent sans ordonnance parcequ'ils sont plus soucieux des rentrees financieres que de l'ethique du metier .
Le pharmacien s'est montre tres aggressi , tres impulsif, tres belliqueux . Et la scene ne se passe pas au commissariat mais dans la pharmacie qui est son lieu de travail.
Moi je continue a demander poliment a mes clients qui me presente des billets de 5000 cfa de descendre du car parceque j'ai pas la monnaie . Bien sure qu'ils m'insultent toujours et me traitent de tous les noms d'oiseaux , mais je reponds que tres rarement a leurs insultes et ne m'engage JAMAIS a une confrontation physique.
Peut etre que nous "Apprentis-car rapide " devraient donner tenir des sessions de renforcement de capacite sur le theme " comment servir un client difficile " aux pharmaciens du senegal
Sénégal
En Août, 2019 (20:57 PM)Participer à la Discussion