Au total 1021 personnes ont perdu la vie en 2017 dans divers accidents. Le chiffre a été donné, ce jeudi à Guédiawaye, par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.
Ce dernier présidait une rencontre qui avait pour thème : "La Protection civile et les infrastructures nationales pour une gestion plus efficaces des catastrophes".
Avec 635 morts, les accidents de la circulation ont remporté la palme. Ce, devant les cas de noyade qui ont tué pas moins de 304 personnes.
Les incendies ont occasionné 46 décès et les effondrements de constructions, 36 morts. La houle et la foudre ont été aussi des causes de pertes en vies humaines.
Avec une moyenne de 2 cas de décès par jour du fait des accidents de la route, les sapeurs-pompiers ont effectué 36 000 sorties en 2017.
6 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (00:03 AM)AUSSI L ÉTAT A UNE PART DE RESPONSABILITÉ À NE PAS PASSER DES LOIS DRASTIQUES CONTRE EUX ET AUSSI OPTIMISER LE SYSTÈME INFORMATIQUE A FIN DE DONNER AUX POLICIERS UN OUTIL ADÉQUAT POUR FACILITER LE CONTRÔLE DES VÉHICULES ET DES CHAUFFEURS SUR PLACE.
POURQUOI L ÉTAT S ATTARDE À APPLIQUER LES PERMIS À POINTS.ON DIRAIT QUE L ÉTAT LEUR APPROUVE LE DROIT DE TUER
Anonyme
En Mars, 2018 (00:30 AM)Nos services de statistiques doivent se pencher sur la mort au Sénégal, ses causes et les âges qui décèdent le plus. J’ai cherché mais je n’ai pas trouvé de documents compréhensifs sur la mort au Sénégal ; cela est important pour la prospective et les politiques publiques.
Pour une banale syncope, un malaise, les Sénégalais meurent. C’est parce qu’il n’ya pas de services d’urgence et de secours de proximité. Bizarrement, ces morts par malaise se produisent partout, au bureau, au marché, dans les rues, dans les familles et même dans les salles d’urgence des hôpitaux.
Pour une banale opération chirurgicale avec anesthésie générale, les malades ne se réveillent pas et meurent.
Il y a trop de morts par accidents de voiture et de moto Jakarta. Il s’agit le plus souvent de jeunes adultes, bras valides dont le Sénégal a besoin.
Les Sénégalais meurent par dizaine sur leur chemin vers les innombrables ziara et gamou que compte notre pays.
Les enfants se noient et meurent pour leurs loisirs.
Il semble que les professeurs d’université meurent vite après leur retraite en apportant avec eux leur sagesse dont nous avons toujours besoin.
Pour une banale rixe, un désaccord insignifiant dans les arrêts de bus et les gares routières, les couteaux sortent et les Sénégalais meurent.
Pour une banale histoire d’amour, les adolescents s’entretuent, les coépouses se déversent de l’huile chaude ou s’ébouillantent.
Les Sénégalais sont régulièrement tués dans leurs quêtes de pitance quotidienne ; les pêcheurs sont tués par les gardes côtes étrangers ; les ramasseurs de bois morts sont tués dans les forêts ; les citoyens ordinaires sont tués lors de contrôles de routine aux frontières ;
Les Sénégalais meurent de plus en plus dans les services de gendarmerie, de police, de douanes, des eaux et forêts etc…
Même les cambrioleurs et les agresseurs de rue n’épargnent plus leurs victimes et les tuent systématiquement pour ne pas être dénoncés.
Les enfants sont tués par les morsures de serpents.
Les femmes enceintes meurent à l’accouchement.
A l’étranger comme à l’intérieur du Sénégal, les Sénégalais meurent, et souvent, meurent pour rien, trop facilement, trop rapidement. Et puis beaucoup d’entre eux sont enterrés précipitamment, sans que l’on sache pourquoi ils sont morts.
La mort fréquente des Sénégalais interpelle le gouvernement, les députés, et toutes les institutions sociales et religieuses.
L’excès de mort est un indicateur d’un mauvais développement humain. Les Sénégalais meurent par non accès aux services sociaux de base. Les Sénégalais meurent parce qu’ils ne soignent pas ou tardivement ; les Sénégalais meurent parce ce qu’ils mangent mal ; les Sénégalais meurent parce ce qu’ils sont stressés par la recherche de la dépense quotidienne ; les enseignants meurent parce qu’ils ne parviennent pas à joindre les deux bouts ; les Sénégalais meurent parce qu’ils sont mal transportés, mal sensibilisés et mal informés ; les Sénégalais meurent parce qu’ils sont mal encadrés socialement ; les Sénégalais meurent parce que les services de l’administration leurs sont éloignés et sont négligents.
Les Sénégalais ne meurent pas du fait de Dieu, ils meurent du fait du manque de compassion de leurs élites prédatrices.
Les dirigeants doivent réduire leur promptitude à faire des djiaxals et refocaliser leurs efforts pour attaquer les causes de mort. On meurt très peu de vieillesse et de maladies incurables au Sénégal. Nous devons rompre avec ce « ndogaliya yalla » à chaque mort.
Il est urgent de revisiter les politiques publiques pour qu’elles apportent une réponse concertée et synergétique à la mort non nécessaire des Sénégalais. Le Premier Ministre devrait convoquer un conseil interministériel élargi. Peut-être même que le Président pourrait convoquer un Conseil Présidentiel pour discuter et prendre en charge la question de la mort des Sénégalais.
Une société durable est une société prévenante et de prévention. La prévention de la mort doit être au cœur des politiques publiques et de la vie de nos institutions quelles qu’elles soient.
Que Dieu nous garde, nous donne bonne santé et longue vie. Vive le Sénégal.
Petit GUEYE
Maire de SOKONE
Anonyme
En Mars, 2018 (07:52 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (08:06 AM)Dof
En Mars, 2018 (08:49 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (09:34 AM)nous noublions pas l'holocauste satanique du daaka
maki tu va le payer cher
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