Dans le cadre de la Gestion de l’information climatique, le ministère de l’Environnement et du développement durable, le ministère des Forces armées, en partenariat avec la Direction des Eaux, forêts, chasses et de la conservation des sols ont procédé, hier, sur le site de la base aérienne de Thiès, à la réception d’une station météorologique automatique acquise à travers le Projet de renforcement de la gestion des terres et des écosystèmes des Niayes et de la Casamance (Prgte), mis en place en 2016 pour une durée de 5 ans.
Des données météo plus fiables
A travers l’acquisition de ces 10 nouvelles stations dont celle de Thiès réceptionnée hier, le Sénégal devrait pouvoir renforcer la fiabilisation des données météorologiques. Des stations automatiques qui viennent en renfort aux stations manuelles (non automatiques, qui nécessitent la présence humaine pour procéder au relevé), a souligné Maguèye Maram Ndao, directeur de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). «Avec ces stations automatiques, nous pouvons, chaque heure, avoir toutes les données transmises par Gprs directement au niveau de notre centre de calculs qui se trouve à Dakar à l’Anacim.
Ce sont des stations très performantes, très robustes qui ne feront qu’améliorer davantage le réseau d’observation météorologique qui fournit les données de base». Lesquelles sont «des données qui intéressent le Sénégal, mais qui sont disséminées dans le réseau mondial d’observation de l’organisation météorologique mondiale». L’objectif, explique-t-il, est d’avoir ces types de stations automatiques dans les 24 stations existantes dans le pays et dont le tiers a été remplacé par l’Etat du Sénégal en partenariat avec le Pnud qui a financé les stations mises à la disposition de l’Anacim. Au total, 14 stations sont prévues par le Pnud, dont 1 à Louga, 1 à Kolda, lesquelles stations «ne feront que renforcer le réseau d’observation et supplier le réseau traditionnel», selon toujours le patron de l’Anacim.
«Il s’agit de mettre en œuvre un système de gestion de l’information climatique pour déterminer et assurer le suivi des effets du changement climatique sur les écosystèmes et les communautés à travers des prévisions et des alertes météorologiques pour aider à la préparation et une prise de décision efficace». Et «développer des options d’adaptation axées sur la gestion de l’écosystème dans les zones ciblées (les Niayes et la Casamance), y compris l’adoption de pratiques résilientes en matière de gestion des terres et des écosystèmes dans un contexte de changement climatique», souligne un document remis à la presse.
La cérémonie s’est tenue hier au Centre forêt de Thiès en présence du ministre des Forces armées, Augustin Tine du ministre de l’Environnement et du développent durable, Mame Thierno Dieng, de la Direction des Eaux et forêts et chasse. Selon le coordonnateur du projet Prgte, colonel Oumar Diaw, des communes sont ciblées comme zones d’intervention dans les régions de Thiès, Louga, Ziguinchor, Sédhiou et Kolda pour l’observation du climat. MMB.
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En Octobre, 2018 (18:25 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (16:40 PM)Anonyme
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En Octobre, 2018 (20:54 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (22:14 PM)Anonyme
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En Octobre, 2018 (16:39 PM)Participer à la Discussion