Dans le cadre des réunions nationales multisectorielles sur la réforme des politiques en métiers de drogue en Afrique de l’ouest, l’institut de la Société civile de l’Afrique de l’Ouest (WACSI) avec le soutien de Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) a tenu une réunion de consultation ce 24 novembre au siège de l’ONG OSIWA.
Cette rencontre de deux jours a pour thème ’’Réforme des politiques en matière de drogues en Afrique de l’Ouest . Et a comme objectif principal de soulever les questions essentielles d’ordre national relatives aux politiques actuelles en matière de drogues qui serviront d’assise à l’élaboration de la position du Sénégal pour la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) sur les drogues en 2016’’.
Cette rencontre de deux jours a pour thème ’’Réforme des politiques en matière de drogues en Afrique de l’Ouest . Et a comme objectif principal de soulever les questions essentielles d’ordre national relatives aux politiques actuelles en matière de drogues qui serviront d’assise à l’élaboration de la position du Sénégal pour la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) sur les drogues en 2016’’.
Selon Bamar Guèye, vice-président Réseau national de la société civile sur les drogues (RNSD), «le cannabis reste la substance illicite la plus consommée dans le monde et le Sénégal n’échappe pas à cette tendance eu égard aux différentes saisies ces derniers temps. Le Sénégal de par sa position géostratégique est reconnue comme une zone de transit de l’héroïne et de la cocaïne à destination des pays consommateurs d’Europe et d’Amérique du Nord, avec comme conséquences le développement du trafic et de l’usage de drogues», admet-il.
«En matière de loi sur les drogues, le Sénégal pressent des opportunités car l’usage de drogue est une infraction délictuelle passible d’une peine de 2 mois à un an de prison ferme et c’est un trafic qui est criminalisé. Il a également institutionnalisé les chambres criminelles remplaçant les cours d’assises pour évites les longues détentions préventives des narcotrafiquants. La drogue est reconnue comme un fléau social qui nécessite donc des solutions sociales.
«En matière de loi sur les drogues, le Sénégal pressent des opportunités car l’usage de drogue est une infraction délictuelle passible d’une peine de 2 mois à un an de prison ferme et c’est un trafic qui est criminalisé. Il a également institutionnalisé les chambres criminelles remplaçant les cours d’assises pour évites les longues détentions préventives des narcotrafiquants. La drogue est reconnue comme un fléau social qui nécessite donc des solutions sociales.
Elle est également une question de santé publique, une menace pour la paix, la sécurité, la bonne gouvernance et la stabilité de l’Afrique de l’Ouest», a ajouté le vice-président du RNSD.
La commission Ouest Africaine sur les drogues (WACD) recommande la discrimination d’un certain degré d’usage et de possession de drogues à des fins personnelles, et suggère que l’usage de drogues soit premièrement considéré comme un problème de santé publique. Selon le rapport, «les usagers de drogues ont besoin d’aide, pas de punition » et la consommation et la détention de drogues pour un usage personnel ne devrait pas constituer un crime. L’expérience montre que la criminalisation de l’usage de drogues aggrave les problèmes sanitaires et sociaux, pèse lourdement sur le système pénal et encourage la corruption.
L’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) estime la valeur annuelle de la cocaïne transitant par l’Afrique de l’Ouest à 1,25 milliard de dollars américains. Un montant nettement plus élevé que le budget annuel de nombreux pays de la région. De plus, le taux de prévalence de consommation de cannabis en Afrique occidentale et centrale est de 12,4%, supérieur aux taux de prévalence en Afrique et dans le monde, qui sont respectivement 7,5% et 3,9%. Les problèmes liés à la drogue existent à tous les niveaux de la société, constate la source.
La commission Ouest Africaine sur les drogues (WACD) recommande la discrimination d’un certain degré d’usage et de possession de drogues à des fins personnelles, et suggère que l’usage de drogues soit premièrement considéré comme un problème de santé publique. Selon le rapport, «les usagers de drogues ont besoin d’aide, pas de punition » et la consommation et la détention de drogues pour un usage personnel ne devrait pas constituer un crime. L’expérience montre que la criminalisation de l’usage de drogues aggrave les problèmes sanitaires et sociaux, pèse lourdement sur le système pénal et encourage la corruption.
L’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) estime la valeur annuelle de la cocaïne transitant par l’Afrique de l’Ouest à 1,25 milliard de dollars américains. Un montant nettement plus élevé que le budget annuel de nombreux pays de la région. De plus, le taux de prévalence de consommation de cannabis en Afrique occidentale et centrale est de 12,4%, supérieur aux taux de prévalence en Afrique et dans le monde, qui sont respectivement 7,5% et 3,9%. Les problèmes liés à la drogue existent à tous les niveaux de la société, constate la source.
7 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (10:06 AM)Cocaïneuse
En Novembre, 2015 (13:52 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (15:25 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (17:37 PM)Légaliser La Culture Du Cannab
En Novembre, 2015 (17:49 PM)Puisqu'ils n'achètent plus nos cacahuètes voilà une opportunité pour faire gagner à nos paysans des milliards, pour redresser notre balance commerciale, pour une solution au chômage et pour répondre â une forte demande extérieure pour cette production!
Le cannabis peut être utilisé pour faire des cordes, des tissus, des médicaments, des aliments et j'en passe.
Le principe actif enivrant peut être supprimé pour sue toutess les parties de cette plante puissent être utilisées pour ses nombreux usages.
Beaucoup de pays du monde le cultivent pour tous ces usages en matière de pharmacie, de textile, d alimentation. Chez nous , le cannabis est ce que les ou lofts appellent su sakhéyaye! Il suffit de jeter les graines pour qu'il germe et on réprime sa production.
Nos autorités doivent autoriser une certaine production et l'encadrer!!
Eux en Occident ils le font et pourquoi pas nous!!
Des couilles!
Bourou Dakar
En Novembre, 2015 (19:37 PM)Peuls,
En Novembre, 2015 (07:27 AM)Participer à la Discussion