L’Autorité nationale de biosécurité (Anb) veut corser les contrôles de biosécurité et de biotechnologies modernes au Sénégal. A cette fin, plus d’une centaine d’agents dont des officiers des forces de sécurité et de défense vont profiter d’une formation pour être mieux informés et mieux sensibilisés ‘’sur les biotechnologies modernes pour un meilleur exercice de son rôle de contrôle, notamment sur les Ogm (Organisme génétiquement modifié)". L’objectif visé, a travers ces sessions de formation, selon Ousseynou Kassé, directeur exécutif de ladite structure, est de donner aux officiers de police, ainsi qu’aux douaniers et gendarmes qui vont suivre, ‘’l’opportunité d’une mise à niveau sur le cadre légal réglementaire’’.
‘’Nous voulons que les forces de sécurité et de défense soient aptes à faire opérer le contrôle en matière de biosécurité et de biotechnologie modernes au niveau des frontières, du Port et de l’aéroport. C’est cela l’objectif final. Il y a une traçabilité qui doit exister, des règles qui sont établies, parfois, il y a des contrebandes qui s’opèrent. Donc, le contrôle, c’est dans une certaine mesure pour ça et une vérification aussi donc conformément à nos missions telles que décrites au niveau de la loi sur la biosécurité. C’est donc, dans une certaine mesure, nous permettre d’effectuer et de rendre opérationnelle notre mission qui en est une de service public.
Ces agents qui bénéficieront de cette formation, rassure M. Kassé, ne seront pas en terrain inconnu parce que ce seront les mêmes méthodes avec les contrôles sur la drogue, etc. ‘’C’est une synergie entre les services de l’Etat qui se matérialise aujourd’hui, et la présence même de Mme Adiaratou D. Ndiaye, Conseiller technique du Premier ministre chargé de la santé, en témoigne.
La formation, va se dérouler en deux phases, une théorique pour les officiers, et une pratique pour ceux qui seront bien préposés au niveau des frontières. Adiaratou D. Ndiaye, par ailleurs, point focal du programme ‘’Une seule santé du programme de sécurité sanitaire mondiale au niveau de la Primature’’, s’est félicitée de la vision des autorités sénégalaises, qui ‘’très tôt ont compris que le problème de santé devenait plus ou moins un problème de sécurité.
2 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2017 (20:57 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (22:25 PM)CHARITE BIEN ORDONNEE COMMENCE PAR SOI-MÊME !
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