L’objectif de la Fondation Volkswagen est de promouvoir les jeunes chercheurs africains. La structure a organisé, le week-end dernier, une conférence pour la sélection définitive des chercheurs de l’Afrique subsaharienne ayant postulé à des bourses postdoctorales. 18 candidats présélectionnés dans le cadre des bourses de la Fondation Volkswagen ont défendu leurs projets de recherche, le week-end dernier, à Saly. Un évènement qui a démarré vendredi avec l’entrée en lice de quatre candidats, dont une Ethiopienne, un Sierra-Léonais, une Sénégalaise qui vit en Afrique du Sud et un Sud-africain.
Devant une commission d’examinateurs composée de professeurs de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), d’Allemagne, de la Suisse, de France, chacun des candidats a eu droit à 15 mn pour présenter son projet de recherche et tenter de convaincre le jury sur l’originalité, la pertinence et la qualité de son sujet. Au terme de cet exercice, chaque candidat s’est soumis au feu roulant des questions émanant des membres du jury pour une durée d’un quart d’heure. Selon le Pr. Babacar Fall de l’Ucad, coorganisateur de la conférence avec son collègue de l’Université Leibniz d’Hanovre, Mme Brigitte Reinwald, l’objectif de la Fondation Volkswagen est de promouvoir les chercheurs africains. D’une durée de 3 ans, les bourses de ladite fondation offrent beaucoup d’avantages aux chercheurs africains.
Les lauréats bénéficieront d’un montant de 90.000 euros (environ 58 millions FCfa) et auront la possibilité de publier leurs travaux de recherche. Ils pourront également se perfectionner, sur le plan de la méthodologie, avec des séjours dans plusieurs institutions africaines et étrangères. Il est aussi attendu de ces bourses de la Fondation Volkswagen des retombées positives pour l’Afrique, en ce sens que les travaux des lauréats seront valorisés, disséminés et portés à la connaissance des décideurs. Néanmoins, M. Fall a déploré la faible représentativité de l’Afrique francophone parmi les candidats ayant été présélectionnés. Il a expliqué le phénomène par le fait que les chercheurs francophones n’ont pas une tradition de compétition, en plus de la langue anglaise qui constitue, selon lui, une contrainte majeure pour la plupart d’entre eux. La liste des candidats admis sera rendue publique avant le mois d’octobre prochain
1 Commentaires
Wolfgang
En Mai, 2013 (20:32 PM)Participer à la Discussion