La Société sénégalaise de presse et de publications (Sspp) éditrice du journal gouvernemental Le Soleil est secouée par une rocambolesque affaire de détournement de centaines de millions de francs Cfa. Un pillage bien entretenu depuis la caisse principale de la boîte et ce, depuis des années maintenant. L’actuel directeur général qui a été mis au courant par un rapport d’audit, le 12 mars dernier, a vite fait de porter plainte contre X à la Dic, pour situer les responsabilités de ce scandale.
La chronologie du pillage peut paraître surréaliste, tellement le modus opérandi déroulé pour soutirer des caisses de l’entreprise des centaines de millions de francs Cfa, est audacieux. C’est l’histoire d’une caissière qui, depuis plusieurs années qu’elle est en fonction, n’a ni enregistré encore moins transmis à la Cellule de l’audit interne pour le contrôle de conformité et à la comptabilité pour traitement, plus de 120 millions de francs Cfa, issus de la vente du journal Le Soleil, a-t-on appris de sources sûres.
Un audit des créances de la Société sénégalaise de presse et de publications (Sspp), effectué de juillet 2010 à décembre 2011, par le Cabinet Mamina Camara et communiqué à la Direction de ladite entreprise le 12 mars dernier, a fait apparaître ce trou abyssal en plus de faire état de la non-inscription dans les livres comptables de la Sspp, des recettes issues des ventes publicitaires payées rubis sur ongle. Ce qui laisse croire, selon nos interlocuteurs, que la dimension du pillage est plus importante qu’elle n’en donne l’air. En effet, antérieurement à 2010, plus de 140 millions de francs Cfa afférents à des dizaines de chèques que la même caissière a endossés, n’ont jusqu’à ce jour, été justifiés. Suffisant pour l’actuel Dg de l’entreprise, de commanditer un audit plus approfondi des caisses, pour ces derniers mois, afin de mesurer l’ampleur réelle du pillage. C’est dire que depuis qu’il a été nommé à la place de Mamadou Sèye, Cheikh Thiam a vu ce vaste scandale lui passer au nez et à la barbe jusqu’à ce qu’un chef de service lui ouvre les yeux, sur ce qui se passe dans sa propre maison.
L’ACTUEL DG N’Y A VU QUE DU FEU
Pour le moment, M. Thiam a bien pris le soin de déposer une plainte contre X pour détournement de fonds publics auprès de la Division des investigations criminelles (Dic). Une plainte déposée au soir même de la réception du rapport d’audit du Cabinet Mamina Camara et pour laquelle, il a été déjà entendu le 19 mars passé. Pour le directeur général que nous avons joint au téléphone, il faut que toutes les responsabilités de cette rocambolesque affaire soient situées. Après avoir insisté sur l’état de déliquescence dans lequel, il a trouvé les caisses de la boîte, il s’est néanmoins abstenu de s’épancher sur le sujet, préférant laisser les enquêteurs creuser encore pour la vérité. Et sous ce rapport, il est annoncé un ballet de responsables de l’entreprise et d’autres prestataires de services à la Dic, pour être entendus.
DES ESCROCS DANS L’OMBRE
A propos de la caissière, dont nos interlocuteurs redoutent des liens «mafieux» avec des complices au sein et en dehors même de la boîte, Le Quotidien a appris qu’elle a fait l’objet d’un arrêté de caisse exceptionnel, le vendredi 16 mars dernier, avant d’être relevée de ses fonctions de caissière. Andalina Mané Ndiaye, pour ne pas la nommer, s’est auparavant vu adresser une demande d’explication de la part de la direction, pour transmettre tous les justificatifs afférents aux chèques endossés. Mais jusqu’aujourd’hui, elle n’a pas encore été en mesure d’établir une quelconque traçabilité des centaines de millions qui ont disparu de ses caisses quand bien même, elle avait demandé un délai supplémentaire pour pouvoir réunir ses preuves. Certains de nos interlocuteurs d’affirmer ainsi que la dame n’a fait qu’enrichir un clan bien particulier, sous la protection bienveillante de ces bénéficiaires véreux. Il nous est, sous ce rapport, revenu qu’au cours d’une réunion de Conseil d’administration tenue le 20 septembre 2010, Mme Ndiaye avait même été défendue par certains participants, qui avaient opposé l’argument qu’elle ne pouvait refuser qu’on libelle des chèques à son nom. Mais en dépit de cette découverte, il y a deux ans, la saignée de millions a continué pendant encore des mois, sans qu’il y ait un garrot, pour arrêter l’hémorragie. Pis encore, le chef de la Cellule d’audit interne de l’entreprise à qui, instruction avait été donnée par la direction, pour enquêter sur les ventes publicitaires, n’a pas non plus déposé son rapport, alors qu’il avait suffisamment de temps, pour le faire. Ce qui suscite beaucoup d’interrogations sur les soutiens de l’ombre, de la femme.
L’affaire étant jugée sérieuse, le ministre de la Communication a été saisi par courrier en date du 20 mars, pour le mettre au fait de ce qui se passe dans cette société.
La chronologie du pillage peut paraître surréaliste, tellement le modus opérandi déroulé pour soutirer des caisses de l’entreprise des centaines de millions de francs Cfa, est audacieux. C’est l’histoire d’une caissière qui, depuis plusieurs années qu’elle est en fonction, n’a ni enregistré encore moins transmis à la Cellule de l’audit interne pour le contrôle de conformité et à la comptabilité pour traitement, plus de 120 millions de francs Cfa, issus de la vente du journal Le Soleil, a-t-on appris de sources sûres.
Un audit des créances de la Société sénégalaise de presse et de publications (Sspp), effectué de juillet 2010 à décembre 2011, par le Cabinet Mamina Camara et communiqué à la Direction de ladite entreprise le 12 mars dernier, a fait apparaître ce trou abyssal en plus de faire état de la non-inscription dans les livres comptables de la Sspp, des recettes issues des ventes publicitaires payées rubis sur ongle. Ce qui laisse croire, selon nos interlocuteurs, que la dimension du pillage est plus importante qu’elle n’en donne l’air. En effet, antérieurement à 2010, plus de 140 millions de francs Cfa afférents à des dizaines de chèques que la même caissière a endossés, n’ont jusqu’à ce jour, été justifiés. Suffisant pour l’actuel Dg de l’entreprise, de commanditer un audit plus approfondi des caisses, pour ces derniers mois, afin de mesurer l’ampleur réelle du pillage. C’est dire que depuis qu’il a été nommé à la place de Mamadou Sèye, Cheikh Thiam a vu ce vaste scandale lui passer au nez et à la barbe jusqu’à ce qu’un chef de service lui ouvre les yeux, sur ce qui se passe dans sa propre maison.
L’ACTUEL DG N’Y A VU QUE DU FEU
Pour le moment, M. Thiam a bien pris le soin de déposer une plainte contre X pour détournement de fonds publics auprès de la Division des investigations criminelles (Dic). Une plainte déposée au soir même de la réception du rapport d’audit du Cabinet Mamina Camara et pour laquelle, il a été déjà entendu le 19 mars passé. Pour le directeur général que nous avons joint au téléphone, il faut que toutes les responsabilités de cette rocambolesque affaire soient situées. Après avoir insisté sur l’état de déliquescence dans lequel, il a trouvé les caisses de la boîte, il s’est néanmoins abstenu de s’épancher sur le sujet, préférant laisser les enquêteurs creuser encore pour la vérité. Et sous ce rapport, il est annoncé un ballet de responsables de l’entreprise et d’autres prestataires de services à la Dic, pour être entendus.
DES ESCROCS DANS L’OMBRE
A propos de la caissière, dont nos interlocuteurs redoutent des liens «mafieux» avec des complices au sein et en dehors même de la boîte, Le Quotidien a appris qu’elle a fait l’objet d’un arrêté de caisse exceptionnel, le vendredi 16 mars dernier, avant d’être relevée de ses fonctions de caissière. Andalina Mané Ndiaye, pour ne pas la nommer, s’est auparavant vu adresser une demande d’explication de la part de la direction, pour transmettre tous les justificatifs afférents aux chèques endossés. Mais jusqu’aujourd’hui, elle n’a pas encore été en mesure d’établir une quelconque traçabilité des centaines de millions qui ont disparu de ses caisses quand bien même, elle avait demandé un délai supplémentaire pour pouvoir réunir ses preuves. Certains de nos interlocuteurs d’affirmer ainsi que la dame n’a fait qu’enrichir un clan bien particulier, sous la protection bienveillante de ces bénéficiaires véreux. Il nous est, sous ce rapport, revenu qu’au cours d’une réunion de Conseil d’administration tenue le 20 septembre 2010, Mme Ndiaye avait même été défendue par certains participants, qui avaient opposé l’argument qu’elle ne pouvait refuser qu’on libelle des chèques à son nom. Mais en dépit de cette découverte, il y a deux ans, la saignée de millions a continué pendant encore des mois, sans qu’il y ait un garrot, pour arrêter l’hémorragie. Pis encore, le chef de la Cellule d’audit interne de l’entreprise à qui, instruction avait été donnée par la direction, pour enquêter sur les ventes publicitaires, n’a pas non plus déposé son rapport, alors qu’il avait suffisamment de temps, pour le faire. Ce qui suscite beaucoup d’interrogations sur les soutiens de l’ombre, de la femme.
L’affaire étant jugée sérieuse, le ministre de la Communication a été saisi par courrier en date du 20 mars, pour le mettre au fait de ce qui se passe dans cette société.
10 Commentaires
Panafrik
En Mars, 2012 (19:03 PM)Asilver
En Mars, 2012 (19:18 PM)Quel etait le role de la caissiere?
Qui controlait la caissiere journalierement?
Est-ce qu il y avait des depots a la banque journalierement?
Qui faisait les enregistrments comptables de ces depots?
Et enfin y avait il des rapprochements bancaires?
Autant dire que c est tout un systeme a voir et situer le niveau de responsabilite.
Une caissiere n est que le premier maillon d une longue chaine.
Jamais de cheques de l entreprise au nom d un employe.
Pourquoi une caisse qui garde des millions alors que toutes les entrepises qui se respectent ont un compte bancaire avec deux signatures pour sortir l argent
Psy
En Mars, 2012 (20:41 PM)Cheikh Sidya Diouf
En Mars, 2012 (20:48 PM)J'ai toujours défendu cette idée de poursuites des délinquants financiers et économiques, bien avant la chute du « dictateur ». Il faut maintenant que les juristes patriotes commencent à travailler sur les plaintes et actes d'accusation pour " des détournements, des soustractions et des escroqueries portant sur des deniers publics" Art 152 à 155 du Code Pénal. Sinon l'impunité va encourager l'impunité. Il faut que cela cesse.
All
En Mars, 2012 (23:10 PM)defal lo meune dou terer dinagne la auditer
Macky
En Mars, 2012 (00:23 AM)Cabinet Compta
En Mars, 2012 (00:28 AM)Voila les problèmes élémentaires de gestion.
Quel était le rôle de la caissière?
Qui contrôlait la caissière journalierement?
Est-ce qu il y avait des dépôts a la banque journalierement?
Qui faisait les enregistrements comptables de ces dépôts?
Et enfin y avait il des rapprochements bancaires?
Autant dire que c est tout un système a voir et situer le niveau de responsabilité.
Une caissière n est que le premier maillon d une longue chaine.
Jamais de chèques de l entreprise au nom d un employé.
Pourquoi une caisse qui garde des millions alors que toutes les entreprises qui se respectent ont un compte bancaire avec deux signatures pour sortir l argent
Changement Serieux
En Mars, 2012 (00:30 AM)CELA N'EST PAS NORMALE - ON EST N DEMOCRATIE - DONC EGALITE DE CHANCE - LES NOUVEAUX DOIVENT AUSSI VOLER COMME LES ANCIENS DE L'ALTERNOCE - SINON ILS SERONT DEFAVORISES - LEURS FAMILLES AUSSI ATTENDE D'ETRE ENRICHIE OMME LES FAMILLES DES ANCIENS ALTERNOCEURS.
A MOINS QU'ON NE RECUPERE CES ILLIARDS VOLES OU QU'ON ESSAYE D'EN FAIRE AU MAXIMUM.
IL YA DES CAS CONNUS ET TRES RECENTS - CETTE DAME QUI ESSAYE DE VOLER LES MEUBLES DE SON ANCIEN BUREAU - LES MILLIARDS QUE WADE DISTRIBUES A GAUCHE ET A DROITE - LS 4/4 QU'IL A OFFERT PAR CI ET PAR LA - CETTE FEMME MINISTRE A LA FAMILLE OU L'ACTION SOCIALE QU'ON DISAIT AVOIR VU DISPARAITRE DES MILLIARDS DE SON BUDGET PAR UNE DAME MEMBRE DE SON CABINET AVEC DES TRACES CONNUES DE TRANSACTIONS QUI N FAIT DISPARAITRE L'ARGENT.
Babsxibar
En Mars, 2012 (09:35 AM)Les Voleurs
En Mars, 2012 (12:59 PM)Participer à la Discussion