La couverture du Gamou de Tivaouane n’est pas chose aisée. Cette année aussi, des problèmes ont été notés dans la prise en charge de la presse. Selon Sud Quotidien, le logement des journalistes, qui se trouve être le conseil de départemental de la ville, est très éloigné de l’esplanade des mosquées. Les voitures, à cause de la forte affluence, se déplacent difficilement dans la cité religieuse. De ce fait, nombreux sont les confrères qui ont déserté le lieu d’hébergement pour trouver un autre point de chute.
L’autre problème, c’est qu’aussi les journalistes ont éprouvé des difficultés pour récupérer leurs badges. Pis, l’espace presse réservé aux journalistes par la Sonatel n’est pas disponible à temps. À la veille du Mawloud, il n’était accessible que dans la soirée d’hier. Une faute qui n’incombe pas à la Sonatel, de l’avis des techniciens.
Babacar Ba, un des agents informatiques, soutient : « nous sommes sur place depuis les premières heures de la matinée, mais faute de tables, nous n’avons pas pu faire les installations à temps ».
Interrogé sur la même question, le responsable en chef de la communication, Serigne Hamid Sy, a reconnu les difficultés et demande à la presse d’être compréhensive. « Il faut faire preuve d’empathie. Tivaouane a des problèmes d’hébergement. Des solutions sont en train d’être trouvées. Le président de la République est en train d’apporter sa pierre à l’édifice en construisant le complexe Seydi Hadj Malick Sy, mais le projet n’est pas encore terminé. Les choses ne sont pas faciles, nous faisons de notre mieux pour qu’il y ait moins de grincements de dents », a-t-il fait savoir. Mieux, précise-t-il, « les besoins d’hébergement ont augmenté, car toutes les activités commémoratives du mawloud sont organisées cette année à Tivaouane. Et, à cause de cela, les aménagements nécessaires n’ont pas pu être faits à temps ».
4 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (16:43 PM)C'est le jour du gamou que l'on découvre les problèmes.
Si c'est pour aller tendre la main à l'Etat oi lui tordre le bras pour s'approprier les deniers publics , les maranouts font preuve d'une parfaite organisation et ça fonctionne comme sur des roulettes.
Maîs quand il s agit d organiser un événement alors qu'ils ont 365 jours devànt eux pour bien le faire, ils échouent sans vergogne et demandent compassion et compréhension
Bientot on en viendra à sous traiter l'organisation du Gamou aux Mourides.
Walaye Gnil dougnoi dème. No way.
Talibé Chiékh
En Décembre, 2015 (20:28 PM)Mustapha Hihihihi
En Décembre, 2015 (09:23 AM)dieuredieuf
Anonyme
En Décembre, 2015 (09:14 AM)Participer à la Discussion