Les conséquences du dossier d’accusation concocté contre l’ex-ministre des Transports aérien, Karim Wade, continue de produire des effets négatifs dans l’environnement des affaires au Sénégal. Le dernier exemple en date est la volonté affichée des pétrodollars du Golfe, dont les intérêts sont gravement menacés, de débarquer à Dakar pour se faire entendre et mettre l’Etat devant ses responsabilités.
De réelles menaces planent sur le bouclage des travaux de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass. Cinq mois après la suspension du contrat liant l’Etat du Sénégal à l’un des plus grands constructeurs mondiaux d’infrastructures aéroportuaires, notamment Saudi Ben Laden Group, c’est le boss de cette multinationale, Sheikh Saad Bin Laden, qu’on dit très remonté contre le régime de Macky Sall, d’être annoncé à Dakar dans les prochaines heures. Adjudicataire du marché de l’Aibd et dans l’attente du renouvellement de son contrat avec l’Etat du Sénégal, depuis le mois de novembre passé, il veut rencontrer les plus hautes autorités du pays pour tirer cette affaire au clair. Il convient de souligner, à ce propos, que Saudi Ben Laden Group a engagé des centaines de milliards et une logistique impressionnante dans le cadre de la réalisation de l’Aibd. D’ailleurs, une douzaine de conteneurs d’équipements sophistiqués destinés au chantier de Diass sont en souffrance à Dakar à cause du flou juridique qui entoure, désormais, les relations d’affaires entre l’Etat du Sénégal et Saudi Ben Laden Group. Une multinationale qui a eu à réaliser vingt cinq (25) aéroports, dont ceux du Caire et de Kuala Lumpur qui a une capacité de 20 millions de passagers par an. Ce groupe est aussi responsable de l’extension et de l'entretien des deux lieux Saints de l'Islam (mosquées de la Mecque et de Médina) ainsi que de la démolition et de la reconstruction en dix (10) mois des ponts et tunnels de la Jamra à Mina.
RETOUR DE BATON.
Ce chantier doit d'ailleurs figurer au Guinness Book des records. Elle est également en charge de l'extension de l'Aéroport de Jeddah, (Aérogare pèlerins, Aérogare Saudia…). Tel un monomoteur dans l’espace aérien mondial, le projet de construction de l’Aibd n’est qu’un tout petit business dans le lot de 934 chantiers engagés par le géant saoudien de la construction.
Il faut d’ailleurs dire que Sheikh Saad Bin Laden qui débarquera à Dakar à bord de son jet privé ne restera dans nos mures que pour une durée de 5 heures de temps. En d’autres termes, la balle est aujourd’hui dans le camp des autorités sénégalaises dont les maladresses constatées à travers la traque des biens supposés mal acquis risquent de faire fuir petit à petit les investisseurs arabes.
C’est le cas de Dubaï Port World dont les dirigeants ont récemment exprimé leur colère quant aux interminables tracasseries avec la justice. Quatrième opérateur portuaire mondial, DPW qui a comme principal actionnaire, le gouvernement de Dubaï se plaint, écrivait le journal La Lettre du Continent, «des conflits sociaux perlés qui paralyseraient l’entreprise, ainsi que les fréquentes convocations de ses dirigeants à l’Inspection générale d’Etat (Ige)».
Des sources rapportent que, sous la dictée de l’Emir de Dubaï, Cheikh Mohamed en personne, une rencontre de haut niveau est en préparation entre le top management de Dubaï Port World et des membres influents de l’Etat du Sénégal.
Le Pays au Quotidien
8 Commentaires
Faye
En Mars, 2013 (09:43 AM)Mane
En Mars, 2013 (09:53 AM)Vous portez plutot du tort a ce Biznessman qui veut venir et signer un marché que nous sommes souverains a donner a qui on veut
J'en Sais Trop
En Mars, 2013 (09:53 AM)On y reviendra avec d'autres révélations.
Vigielence et rigueur!
Moro
En Mars, 2013 (10:29 AM)Assane Diop
En Mars, 2013 (11:36 AM)Qspo
En Mars, 2013 (12:47 PM)ATTENTION...
C'EST UN ARTICLE DU JOURNAL "LE PAYS AU QUOTIDIEN"
Hyeas
En Mars, 2013 (15:43 PM)Daanuleer
En Mars, 2013 (18:10 PM)Participer à la Discussion