Les travaux du projet de dépollution de la baie de Hann peuvent maintenant démarrer et se poursuivre jusqu’à terme sans risque de rupture. Parce que, le financement global a été bouclé. Ce, suite à de deux conventions de financement entre l’Etat du Sénégal et le Royaume des Pays-Bas. Des conventions dont la signature s’est tenue, ce vendredi 14 septembre, à la salle de réunion du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
Selon le ministre Amadou Ba, il s’agit ici de deux conventions de financement pour un montant total de 20,4 millions euros (soit environ 13 milliards 380 millions de francs Cfa environ). Et le premier accord est relatif au projet de dépollution de la Baie de Hann et porte sur une subvention d’un montant de 20 millions d’euros (soit 13 milliards 119 millions de francs Cfa environ), octroyée au Sénégal par les Pays-Bas.
Le ministre ajoute que cet «important concours» auquel s’ajoute le financement de 30 millions d’euros (soit 19 milliards 500 millions de francs Cfa environ) conclu avec l’Agence française de développement (Afd), va permettre de «prendre en charge, de manière durable, la question de la dépollution et de la valorisation» de la Baie de Hann.
Le second accord, quant à lui, porte sur le financement d’une étude de faisabilité pour la mise en place du projet relatif à l’électrification des infrastructures de santé en Casamance. Une subvention qui, selon Amadou Ba, s’élève à 400 000 euros (soit environ 261 millions 700 mille francs Cfa). Un projet qui sera exécuté par l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner).
Le ministre de l’Economie a, par ailleurs, profité de l’occasion pour réaffirmer «la volonté et l’engagement du gouvernement du Sénégal à faire exécuter le projet de dépollution de la Baie de Hann dans les meilleures conditions de succès». Ce, afin d’atteindre les objectifs sur lesquels les deux Etats se sont accordés pour aboutir à ces conventions de financement. Une volonté politique, qui, pour lui, s’est «déjà manifestée à travers, notamment, l’engagement de l’Etat du Sénégal à couvrir des dépenses d'un montant de 2,2 millions d'euros (soit près de 2 milliards de francs Cfa) pour des coûts imprévus lors de la mise en œuvre de la phase 1 du projet. Et que ces fonds seront réservés sur le budget national.
Il a aussi signalé que l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), en sa qualité de maitre d’ouvrage, «veillera à la maintenance durable des installations et ne ménagera aucun effort pour un suivi correct dudit projet».
«Le principe ‘’pollueur payeur’’ indispensable»
Le Chef de mission adjoint à l’Ambassade des Pays-Bas au Sénégal, Bert Vermaat, pour sa part, a noté que cette contribution de son pays à hauteur de 20 millions d’euros, est un don qui entre dans le cadre du ‘’Programme néerlandais Drive’’. Et estime que ce projet de dépollution de la baie de Hann, à terme, va «améliorer la vie des 2,5 millions de personnes qui vivent autour de la baie».
Toutefois, pour assurer une meilleure préservation des ouvrages d’assainissement qui seront réalisés dans le cadre du projet, le pays donateur ne soutient que la mise en place du principe «pollueur-payeur» est «indispensable.
«Un projet essentiel à la santé des populations»
Venu assister à la rencontre, l’Ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, s’est félicité de ce geste de l’Afd. Avant d’ajouter que ce projet de dépollution de la baie de Hann est «essentiel» pour la santé des populations.
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En Septembre, 2018 (17:54 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (17:55 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (19:01 PM)Participer à la Discussion