Destin de 3 grands patrons sénégalais: Mansour Kama se fait oublier, Baïdy Agne s’adapte, Mbagnick Diop piétine

Par: mba - Xibar.net | 26 mai, 2011 à 21:05:38 | Lu 18109 Fois | 45 Commentaires

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Mansour Kama, Baïdy Agne et Mbagnick Diop sont les trois patrons des patrons sénégalais. Mais aux sorts vraiment différents.

Mansour Kama a su devenir le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), grâce à l’entregent de son défunt frère, Pierre Kama. Il a connu de beaux jours quand les socialistes étaient au pouvoir. La Cnes qu’il dirige regroupe les entrepreneurs les plus représentatifs. Mais, depuis l’avènement du régime de l’alternance il connaît des difficultés.

Il a un contentieux juridique avec les enfants de son regretté frère. Ceux là l’accusent d’avoir fait main basse sur l’héritage légué par leur père. Comme lui, Baïdy Agne avait su se faire un nom du temps des socialistes, grâce à son frère Abdourahim Agne, qui était le puissant président du groupe parlementaire du parti du président Abdou Diouf. C’est ainsi qu’il est devenu le président du Conseil national du patronat. Avec l’arrivée au pouvoir des libéraux, il réussira à s’adapter. Quand son frère se retrouvera ministre du président Wade, ses affaires se porteront mieux. Pour preuve, lui qui s’activait dans le secteur du transit est maintenant dans le secteur des Btp.

C’est lui qui a gagné le marché du tronçon de route allant de l’aéroport au Méridien Président. Il est souvent des voyages du président Wade. Pour sa part, avec l’avènement de l’alternance,Mbagnick Diop dit Souche a réussi à se faire un nom, en se rapprochant de la Première dame du Sénégal. Pour avoir sa place au soleil, il s’inspirera de l’organisation patronale de la France , pour créer son Mouvement des entreprises du Sénégal (Mdes), même si c’est récemment qu’il a pu racheter un site et un journal. Souche, ce sont les lobbies et des activités mondaines. Chaque année il organise un « salon de l’emploi ». Annuellement, également, il distribue des « Cauris d’or ». Mais cette manifestation risque de battre de l’aile.

Car l’attribution de cette distinction cette année au président du groupe de presse Wal Fadji avait amené la Première dame et le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, à se retirer avant la fin de la manifestation. Ils ne tenaient pas à écouter Sidy Lamine Niasse. Ce qui a valu à Souche d’être attaqué dans les colonnes de l’hebdomadaire du pouvoir, « Sopi ». Au total, Mbagnick piétine, Baïdy Agne s’est adapté, tandis que Mansour Kamase fait oublier .

Auteur: mba - Xibar.net

11 Commentaires

B
En Mai, 2011 (21:58 PM)
laissez les en paix

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