Le Sénégal encore pris en tenaille entre les manœuvres souterraines des lobbies homosexuels et les chantages d’Etat de leurs suppôts occidentaux ! Il y a juste deux ans, l’Organisation islamique JAMRA tirait avec insistance sur la sonnette d’alarme, arguant que des groupes de pression homosexuels, qui semblent avoir fait du Sénégal leur laboratoire-test, ne sont plus seuls dans leur prosélytisme malsain, soutenus qu’ils sont par de puissants Etats occidentaux. Il n’en fallut pas plus pour que nous essuyions une volée de bois vert. Et dans certains milieux, un responsable de Jamra fut même allègrement traité de tous les noms de… crapaud : "paranoïaque", "névrosé", "Don Quichotte"… pour dire le moins !
Mais voilà que le chef de la plus grande puissance économique, militaire et technologique du monde, le président américain Barack Obama, à l’occasion de sa visite officielle, du 26 au 28 juin 2013 au Sénégal, est venu confirmer toutes nos appréhensions. Il a publiquement fait interpeller, par une des journalistes qui l’accompagnaient, le président du Macky Sall sur ses intentions réelles par rapport à la problématique de la dépénalisation de l’homosexualité. Mais, Dieu merci, c’est sereinement que le chef de l’Etat réitéra la position officielle du Sénégal, de refus de la dépénalisation, qu’il avait pourtant déjà déclinée dans un cadre aussi solennel que le Conseil des ministres du jeudi 11 avril 2013. Les américains, champions invétérés du Renseignement, étaient parfaitement au courant de cette position sans équivoque de notre pays, mais semblaient vaille que vaille tenir à confronter le chef de l’Etat sénégalais avec une certaine opinion publique internationale, voire à le confondre publiquement devant celle-ci. Escomptant peut-être une volte-face de sa part, comme ils y avaient réussi avec l’ex-président Centrafricain, François Bozizé – qui ne s’en est jamais remis d’ailleurs…
Cette nouvelle forme, insidieuse, de colonisation culturelle, que Jamra n’a eu de cesse de fustiger, a le mérite, à présent, d’être aussi limpide que l’eau de roche : les lobbies homosexuels n’ont pas lâché prise, surtout depuis qu’ils sont conscients de bénéficier du soutien de puissances occidentales, dont certaines, comme la Grande Bretagne, ne cachent plus leur volonté de désormais conditionner la fameuse "Aide au développement" à la légalisation des unions contre-nature. Ce qui avait eu l’heur de susciter une diatribe orageuse du président zimbabwéen Robert Mugabe qui, répliquant à ce propos au premier ministre britannique David Cameron, lors du sommet du Commonwealth du 25 février 2012, lui a demandé d’«aller en Enfer» !
Une nouvelle preuve de cet inadmissible paternalisme culturel occidental vient de nous être administrée, avant-hier lundi 21 octobre 2013, à Genève, lors du passage du Sénégal devant le célèbre "jury" de la Commission des droits-de-l’Homme de l’Onu. Se penchant sur "le cas du Sénégal", un cartel de pays occidentaux (Grande-Bretagne, Pays-Bas, Allemagne, Belgique…) a quasiment sommé notre pays d’abroger l’article 319 de notre Code pénal, réprimant les unions contre-natures. Pourquoi Diable l’Occident, qui se targue d’être le chantre de la Liberté, et qui crie sur tous les toits que "la Démocratie c’est la loi de la Majorité", persiste-t-elle à vouloir imposer sa vision culturelle à un pays dont l’écrasante majorité de la population (98% de croyants, musulmans et chrétiens confondus) rejette énergiquement ces unions contre-natures, qu’abhorrent leurs religions respectives ? Que signifie cette volonté civilisatrice débridée de l’Occident, qui pourtant refuse toujours de légaliser chez elle la Polygamie, culturellement et religieusement admise chez nous ? Comment peut-on qualifier cette attitude autrement que par du mépris culturel ? Pourquoi s’obstine-t-elle à vouloir faire reculer le président de la République Macky Sall, après ses sorties courageuses sur le sujet, qui ne font d’ailleurs que refléter la volonté de la majorité des Sénégalais ?
Face à cette nouvelle agression culturelle, l’Organisation islamique JAMRA et la trentaine d’organisation sociales regroupées dans l’Observatoire de Veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, "Mbañ Gacce" estiment par conséquent devoir reprendre leurs tournées de sensibilisation auprès des Cités religieuses du pays, sur ce nouveau danger rampant, qui risque de mettre en péril la stabilité sociale du Sénégal, du fait de manœuvres de lobbies sans scrupules, déterminés à imposer à notre pays “l’universalilité“ d’un appendice sous-culturel, dont le peuple sénégalais n’a jamais affirmé aussi fortement qu’il n’en voulait pas ! Bien que ce peuple reste, dans son écrasante majorité, convaincu «qu’aucune argutie, aussi fumeuse soit-elle, ne réussira jamais, sous nos cieux, à faire accréditer dans sa conscience collective – imbue de ses valeurs traditionnelles et religieuses – un quelconque contre-précepte selon lequel cet organe anatomique qu’est le rectum humain ait été conçu par Dieu pour une fonction autre que celle d’évacuation des matières fécales» !
Imam Massamba Diop
* Coordonnateur national de
L’Observatoire "Mbañ Gacce"
* Président exécutif de l’Organisation
Islamique Jamra
15 Commentaires
Red...
En Octobre, 2013 (23:40 PM)Biloji
En Octobre, 2013 (23:42 PM)Boy Virginia
En Octobre, 2013 (23:50 PM)Ces crétins d'occidentaux interdisent la POLYGAMIE chez eux et veulent nous faire adopter des lois de cons pour des homo-chiens.
Les Africains doivent se réveiller, refuser ce putain d'aide des Nations Unies et cultiver leur terres , penser a l'autosuffisance alimentaire et après le développement.
L'Afrique est le continent le plus riches en main d'œuvre et en ressources naturelles , pourquoi nouer des relations avec ces occidentaux.
Le Nigéria peut ravitailler toute l'Afrique so on so forth .
Africa regarde les pays d'Asie et leur model.
Psyche
En Octobre, 2013 (01:06 AM)Mr Iks
En Octobre, 2013 (03:20 AM)Gueyepropo
En Octobre, 2013 (05:42 AM)Même les animaux mâles ont une certaine"décence" qui les guide instinctivement a se passer de cette turpitude de sacrilège!!!!!
Seule la vérité blesse , God bless sunugal ! Wa salam alaykoum!
Vrai
En Octobre, 2013 (06:56 AM)Dp
En Octobre, 2013 (07:53 AM)Merci de votre réaction vous avez le soutien détours les musulmans du sénégal sous toutes ses formes dans le même registrer. Il faut fustiger le musicien qui a donné IQRA une de ses production musicale comme vous savez iQRA est islamiquement très chargé prenez en charge ce combat c est également très important
wa Salam.
Abdalah
Alphaone
En Octobre, 2013 (08:13 AM)Et pas un mot sur la 11ème place au classement des pays les plus ESCLAVAGISTES, qui en comportent 162.
L'homosexualité c'est le fond de commerce de JAMRA.
Serigne Saliou
En Octobre, 2013 (08:38 AM)@alphaone
En Octobre, 2013 (08:43 AM)Ma Question
En Octobre, 2013 (09:09 AM)Les homosexuels ne sont pas tombes du ciel. Ils ont un pere et une mere; donc un foyer, une famille.
Astafiroulah! Si par exemple demain moi mes enfants deviennent des homosexuels, c'est moi qui serai responsable parce qu'ayant failli a l'education de mes enfants ou l'Etat.
Je trouve que c'est trop facile de vouloir toujours faire porter le chapeau a l'Etat. Tu n,eduques pas des enfants ou tu ne subviens pas leurs besoins et ils deviennent des parias et apres on veut dire que c'est l'Etat.
Ces jeunes filles et garcons qui sortent presque nus dans la rue ne quittent des maisons, des foyers?
Que l'homosexualite soit legalise ou pas, mois je donnerai une telle education a mes enfants qu'ils n'aurons pas ces penchants. L'Occident ! l'Occident! Arretez et eduquez vos enfants. L'alcool n'est pas interdit au Senegal, mais ne boit de l'alcool que celui qui veut non?
Never
En Octobre, 2013 (10:26 AM)Leministre
En Octobre, 2013 (15:13 PM)Président honoraire de la Fédération internationale des droits de l'Homme, Sidiki Kaba estime que la condamnation d'homosexuels sénégalais à huit ans de prison est contraire aux conventions internationales signées par Dakar.
FRANCE 24 - Le tribunal de Dakar a condamné neuf jeunes Sénégalais à huit ans de prison pour homosexualité. En tant que président honoraire de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), quel regard portez-vous sur ce verdit ?
Sidiki Kaba - Cette décision est grave et extrêmement sévère. Elle montre qu’il existe une vive répression de l’homosexualité au Sénégal. La sévérité du jugement est d’autant plus surprenante que le procureur avait requis cinq années d’emprisonnement. Ce qui, en soi, constitue déjà une lourde condamnation. En prononçant une telle sanction, le tribunal a voulu frapper pour l’exemple et faire peur aux autres.
Au Sénégal, il existe une forme de pression sociale qui pousse la justice à sévir fortement. Elle est notamment le fait des islamistes et d’une partie de l’opinion publique hostile aux personnes ayant des orientations sexuelles différentes.
FRANCE 24 - Le Sénégal se targue d’être le pays le plus démocratique de la région. N’estimez-vous pas que cela est contradictoire avec le verdict prononcé aujourd’hui par la justice ?
Sidiki Kaba - Il y a une contradiction entre l’image démocratique et d'Etat de droit que le Sénégal cherche à projeter dans le monde et la réalité du terrain. S’il veut être crédible et en conformité avec les conventions internationales des droits de l’Homme qu’il a lui-même signées et ratifiées, le gouvernement doit changer d’urgence la nouvelle loi qui condamne les homosexuels.
Il faut savoir qu’au Sénégal, l’article 319 du code pénal ne mentionne pas directement l’homosexualité mais parle plutôt d’"actes contre nature". Autrement dit, d’actes entre deux personnes du même sexe et de zoophilie. En réalité, c’est une qualification "fourre-tout" qui permet à la justice de condamner les homosexuels plus facilement.
FRANCE 24 - Que font les organisations de défense des droits de l’Homme pour éviter que les homosexuels ne fassent l’objet d’un acharnement judicaire et social au Sénégal ?
Sidiki Kaba - Les Sénégalais ne découvrent pas l’homosexualité. Elle existe depuis longtemps. D’ailleurs, on qualifie cette catégorie de personnes de "gor djiguen", ce qui signifie "homme-femme".
Les Ligues des droits de l’Homme sont plus que jamais interpellées. Elles doivent être le fer de lance de la reconnaissance des droits des homosexuels qui vivent des moments durs. Certaines personnes sont même contraintes de quitter le Sénégal pour échapper à la loi et à la vindicte populaire. Les députés doivent également se saisir de cette question au nom de la liberté sexuelle. Quant à l’État, qui se targue de défendre la démocratie et les droits de l’Homme, il vaudrait mieux qu'il s’engage sur le chemin de la dépénalisation de l’homosexualité.
FRANCE 24
A partir de cet instant, ne conviendrait-il pas de nommer M. Kaba, non pas Ministre de la Justice, mais plutôt Ministre de la Dépénalisation?
Laskha
En Octobre, 2013 (16:05 PM)Participer à la Discussion