Présidente du Mouvement pour le renouveau patriotique (Mrp), Yaye Fatou Diagne a appelé ses semblables à mieux comprendre leur rôle dans la société et à éviter de se faire instrumentaliser.
Dans un communiqué envoyé à Seneweb, sanctionnant une conférence de presse tenue dans son Saloum natal, en prélude à la Journée internationale de la femme célébrée aujourd’hui, elle a initié un grand rassemblement. Une occasion qu’elle a saisie pour rappeler aux femmes le rôle clé qu’elles jouent dans la société.
« Nous disons que nous les femmes sommes en réalité le socle de la société. Nous avons une place impondérable et il ne faut plus qu’on nous utilise. Nous avons profité de cette tribune pour informer nos sœurs, leur donner l’information juste. Je ne lance pas un appel », a alors indiqué Yaye Fatou Diagne.
Cette dernière de préciser, que ses semblables et elle ont beaucoup échangé. « Nous étions en conclave et nous avons débattu des divers points du projet de réforme constitutionnelle. C’était l’occasion de sensibiliser les participantes, en leur précisant les raisons pour lesquelles un débat houleux agite notre pays sur ces questions. Moi, personnellement, j’appelle à voter “’Oui”’ parce que le projet de révision constitutionnelle porte une bonne dynamique transformationnelle. On n’est pas dans des élections présidentielles. On est dans une logique de proposition. Le président de la République a proposé sa feuille de route, c’est-à-dire le Plan Sénégal émergent qu’il a axé sur trois points : la transformation structurelle, le règlement des inégalités et la révision constitutionnelle. En toute bonne foi, il a essayé d’être impartial ».
Mettant à profit cette occasion pour éclairer la lanterne, le maire de la commune de Ngathie Naoudé, une localité située dans la région de Kaolack, est revenu sur les raisons qui expliquent que « certains demandent à ce que le président applique la charte des Assises nationales : vous savez que les Assises n’ont pas fait un consensus dans notre pays. C’est une frange de la population qui avait mené le processus, mais lui étant le président de tous les Sénégalais, il s’est dit je vais désigner par la force que l’institution m’a donnée, je vais désigner un organe qui est un organe républicain ».
Cet organe-là, a-t-elle indiqué, face à la presse, « c’est la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) qui a été dirigée par des personnes qui ne sont pas dans la classe politique, qui ont fait un travail de fond et qui lui ont soumis un rapport. Par la suite le président de la République, avec sa dimension humaine, a analysé ce rapport et retenu les points qui lui semblaient les plus substantiels. Je ne fais pas de l’entrisme, je ne suis pas dans la dynamique de rejoindre l’Alliance pour la République, mais j’apprécie de manière objective, le pourquoi du référendum du 20 mars ».
14 Commentaires
Watt
En Mars, 2016 (17:34 PM)Il ne faut pas rêver, la femme ne sera jamais Présidente au Sénégal, peut être pour deux jours !
Si nous sommes là à danser et à chanter aujourd'hui, ayons le courage de féliciter Me Abdoulaye Wade. Si vous demandez à l'assemblée nationale d'aujourd'hui d'évaluer le contexte, il apporteront un projet d'annulation de cette loi parce que nous avons montré nos limites.
La femme sera toujours femme et l'homme toujours homme.
Anonyme
En Mars, 2016 (17:45 PM)Ass
En Mars, 2016 (17:46 PM)Utiliser
En Mars, 2016 (17:50 PM)Pauvre Yaye Fatou , apprenez tout d 'abord a bien...utiliser.., votre cerveau
atrophie , apparemment corrompu par Macky et les autres nullards , roublards
et execrables manipulateurs de ce miserable pays , moribond et pret a couler
vers les abysses de l 'Ocean , avant d 'essayer de berner les milliers de braves
et certes bien lasses mamans , filles et soeurs de ce Senegal vole , viole ,
et quotidiennement trormpe !
WASSALAM....a vous tous de....Kocc Barma..
NB...Que de mensonges et d 'errances , dans ce pays traine dans la boue , helas !
NONNN...DEUKEU BI...FOUTI NA..!...LI DOU DEME...FEENE FOU BAKHE..
Mauvaise
En Mars, 2016 (18:07 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (19:15 PM)Shut Up
En Mars, 2016 (20:28 PM)Koyoooooo
En Mars, 2016 (20:59 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (21:49 PM)La présidente du Parti Car/Leneen a invité les populations, dans le cadre de la journée du 8 mars réservée à la femme à boycotter le référendum prévu le 20 mars prochain. Dénonçant le non-respect de la parole donnée, Amsatou Sow Sidibé estime qu'il n'est pas encore trop tard pour le chef de l'Etat Macky Sall de réduire son mandat en cours en passant par une loi expressément rétroactive.
"La montagne a accouché d'une souris", a déploré Mme Sidibé qui croit dur comme fer qu'il est encore possible de réduire le mandat en cours. La spécialiste du Droit privé estime, que c'est simple si le Président veut honorer son engagement car le principe de non-rétroactivité des lois a des exceptions. "Parmi celles-ci, figurent les lois déclarées expressément rétroactives qui s'appliquent aux situations passées. Elles résultent d'une volonté politique traduite en volonté juridique", renseigne-t-elle.
Aussi, a-t-elle décidé d'appeler au boycott du prochain référendum. Car, à l'en croire, cette consultation n'a pas été expliquée au peuple. Elle demande donc au chef de l'Etat de reporter le scrutin jusqu'à une date ultérieure pour mieux partager le projet avec les Sénégalais. "C'est un forcing. Nous lançons un appel au président de la République de reporter le référendum car ce n'est pas un vote utile", martèle-t-elle. En effet, elle considère, comme beaucoup d'autres acteurs politiques, qu'à l'exception de la réduction du mandat présidentiel, tous les autres points du projet peuvent être adoptés par voie parlementaire.
Anonyme
En Mars, 2016 (21:59 PM)Benabdalahmbaye
En Mars, 2016 (22:03 PM)Benabdalahmbaye
En Mars, 2016 (22:03 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (22:39 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (00:49 AM)Participer à la Discussion