A l’occasion de la journée mondiale de la paix célébrée ce 21 septembre, la coordonnatrice de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance a fait un plaidoyer pour la résolution de la crise. Ndèye Marie Thiam a invité l’Etat du Sénégal et le mouvement des forces démocratiques de la Casamance à discuter sur le fond du dossier. «Il est temps que les problèmes réels qui ont créé ce conflit soient posés sur la table, en débattre pour en arriver à la paix tant recherchée », demande-t-elle.
« Cette journée est d’une importance capitale pour nous. Parce que, telle que élaborée par les Nations Unies, il s’agit d’une journée où toutes les armes doivent se taire. Cet évènement nous la magnifions chaque année ici en Casamance depuis 2013, en créant d’abord une synergie des organisations de la société civile pour parler d’une même voix et emmener les deux parties de façon démocratique à s’asseoir autour d’une table », souligne la présidente de la plateforme.
Et invite la société civile sénégalaise à une implication inclusive dans le processus de paix qu’elles mènent depuis des années. « Toute la société civile sénégalaise doit faire de cette crise une affaire personnelle au lieu d’une affaire casamançaise. En 2015, la société civile de la Guinée et de la Gambie s’étaient jointes à nous. Cette année, nous comptons renforcer cette dynamique des organisations féminines de la sous-région pour pousser les deux parties, l’Etat du Sénégal et le mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) à traduire cette accalmie en une paix définitive et durable. Il faut savoir que cette accalmie n’est pas une paix », conclut-elle.
1 Commentaires
Adja
En Septembre, 2016 (18:14 PM)Participer à la Discussion