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L’archéologie éthique de la lettre de Kéba Mbaye à son fils Abdoul

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L’archéologie éthique de la lettre de Kéba Mbaye à son fils Abdoul

A moment où Abdoul Mbaye, récemment nommé Premier Ministre, sapprête à occuper le neuvième étage du building, il nous a paru utile pour lhistoire et pour la postérité de revisiter la lettre mémorable que son père Kéba Mbaye lui adressa, le 28 aout 1982.  La littérature occidentale, notamment française, abonde de correspondances entre auteurs ou entre un auteur et ses amis. La correspondance est même parfois utilisée comme forme littéraire ou comme support philosophique. C’est dire que la correspondance a considérablement enrichi le patrimoine littéraire et philosophique de l’humanité. La lettre de Kéba  à Abdoul Mbaye est peut-être un bref recueil de conseils qu’un père fait à son fils qui vient d’avoir une promotion, mais elle peut largement faire l’objet d’une exégèse dont les implications seront riches. « L’enfant est le père de l’homme » disait le poète William Wordsworth, pour suggérer l’importance de notre enfance et de notre éducation dans la future formation de la personnalité de l’adulte. Pour qui connaît les enfants de Kéba Mbaye, cette assertion du poète anglais prend tout son sens et toute sa pertinence. L’univers éthique dans lequel il a éduqué ses enfants le rassurait aussi bien sur leur carrière que sur leur attitude éthique face au monde. Car face à celui-ci seules deux attitudes sont possibles : celle éthique qui s’astreint un certain nombre de principes inviolables et celle pragmatique et hédoniste qui ne vise que la réussite et l’efficacité. Lorsqu’un père de famille réussit à façonner ses enfants dans la conviction que la réussite et l’éthique ne sont pas contradictoires, il les a, à moitié, mis à l’abri des violents tourbillons d’un monde profondément injuste et immoral. Kéba Mbaye n’avait peut-être donc plus besoin de donner une leçon de morale à un de ses fils qui venait d’accéder à un poste aussi stratégique, mais comme l’âge rend toujours plus mûr, plus aguerri et plus clément : il permet d’affiner l’éthique. Il a confiance en son fils ; il sait que les prédispositions morales qu’il lui a permis d’avoir sont suffisantes pour lui servir de bouclier contre un monde si farouchement sournois et versatile, mais l’expérience est toujours enrichissante. « J’ai confiance », a-t-il commencé à dire, pour signifier à son fils qu’il est devenu l’homme qui a été engendré par un univers et une éducation dont le fruit ne pouvait être que sain. Lorsque donc, il avoue la confiance qu’il a en son fils, ce n’est pas par une simple émotion qui prend racine sur la fibre paternelle, mais par référence à un passé qu’il l’a aidé à avoir la droiture et le sens de la responsabilité : la mesure. C’est pourquoi tout juste après avoir prié pour son fils, il l’invite sur la voie de l’éthique : que Dieu « te protège contre le mal et t'inspire à chaque instant afin que toujours tu suives la voie du bien ». La nature humaine est suffisamment faible pour fonder une assurance aveugle et dogmatique sur la droiture d’un homme, seule la grâce divine peut préserver définitivement de la tentation du mal. Une telle prière peut donc être perçue comme une mise en garde implicite et courtoise contre toute forme de présomption à la perfection morale. La confiance qu’il a en la droiture de son fils est d’ailleurs très tôt exprimée dans la lettre en des termes quasi testamentaires : « Je n'attendrai pas aujourd'hui pour te faire une leçon de morale. Tu n'en as jamais eu besoin. Je suis donc sûr que tu ne vas pas changer. Mais je vais te livrer quelques remarques. Il ne s'agit guère des fruits d'une réflexion, mais du résultat d'une longue expérience de responsabilités ». Au soir de sa vie chaque homme fait le bilan de son existence, il pèse et soupèse les actions qu’il a faites envers ses semblables, envers la société et envers ses amis en parents. Á son âge à l’époque (1982) Kéba Mbaye faisait à travers cette lettre une confession sur la conviction qu’il a d’avoir bien semé le germe de l’éthique dans la conscience de ses enfants. S’il est aussi convaincu que son fils n’a jamais eu besoin de leçon de morale, c’est parce qu’il sait que l’ambiance familiale et l’éducation sont déterminantes dans le destin psychique des enfants. Ce qu’il faut en tirer comme principe éthique c’est que l’incivisme, l’indiscipline et l’immoralisme tant décriés dans notre société ont pour origine la famille. Si tout le monde assurait pleinement l’éducation de ses enfants sur les sentiers de l’éthique, du travail et de la responsabilité, la rue ne pas serait si étouffée par l’indiscipline, et la roublardise n’affecterait pas si profondément la société. La moralité et la responsabilité d’Abdoul Mbaye ne souffraient donc d’aucun doute chez son père, mais comme l’un des pires ennemis de l’éthique c’est la prétention, il lui conseille de ne faire confiance en personne à commencer par « toi-même » précise-t-il. Tout esprit candide dans un pays comme le Sénégal sera la proie des courtisans et flagorneurs nantis de toute sorte d’habilités. Dans un univers pareil, avoir confiance aveugle aux autres, c’est courir le risque de se faire manipuler et enfermer dans les couloirs étriqués des flatteurs dont toute l’ingéniosité consiste à prendre leur cible en otage. C’est donc une éthique de la prudence que Kéba Mbaye propose à son fils en lui conseillant de n’avoir confiance en personne. Mais il s’empresse d’ajouter « à commencer par toi-même ». En effet, lorsqu’on est trop confiant de soi, lorsqu’on a la conviction d’être infaillible, on court le risque d’être prétentieux (ce qui est contraire à l’éthique de la modestie et de la mesure) ou d’être coupé du monde des échanges qui est toujours fructueux (ce qui est contraire à l’éthique de la discussion et de la communication). Nous sommes dans un pays où la tradition orale incline à la délibération permanente et parfois au bavardage. Dans un tel univers, occuper la place de directeur d’une banque expose à toute sorte de pressions et de convoitises, c’est pour quoi il est nécessaire de demeurer certes dans les relations de bienséance et de courtoisie, mais de rester inflexible dans l’observation de la loi. Max Weber permet de comprendre la délicatesse du choix de vie éthique et la pertinence de ce conseil que Kéba Mbaye donne à son fils : « Mais que personne, je dis bien personne, ne réussisse à te faire dévier de la route que tu t'es tracée et qui doit être pavée des règlements et des lois qui régissent la BHS ». Il faut s’enraciner dans l’éthique latente d’une société où la tradition a encore une certaine présence active et rester fidèle aux préceptes de l’éthique républicaine qui garantissent la bonne gouvernance : voilà le choix que doit faire un chef dans une société comme la nôtre. L’ouverture qui incline à accepter les visites,« les bons conseils » qu’on ne demande pas, mais que la courtoisie exige d’écouter, les sollicitations que l’on enregistre de part et d’autre, sont autant d’exigences auxquelles il faut faire face pour ne s’aliéner ni sa culture et les valeurs de sa société ni les principes fondamentaux de l’éthique. Max Weber explique bien cette difficulté que rencontre toute personne dont l’action est fondamentalement régie par l’éthique : « Toute activité orientée selon l'éthique peut être subordonnée à deux maximes totalement différentes et irréductiblement opposées : l'éthique de responsabilité ou l'éthique de conviction ». La première incombe à tout dirigeant lorsqu’il arrive le moment de décider et, par conséquent, de choisir entre plusieurs possibilités. Par rapport à l’éthique de responsabilité, une autorité est toujours astreinte à mesurer les conséquences qui découleront de ses actes et décisions : il arrive qu’elle soit obligée, par le calcul des conséquences désastreuses qu’entraînerait sa décision, de sursoir à celle-ci ou d’en prendre une qui viole sa propre conviction morale ou religieuse. La seconde éthique est celle qui sous-tend généralement ses actions (toujours dans la vie privée et quelques fois dans la gestion des affaires). L’éthique de conviction c’est donc la conscience morale de l’individu : c’est une constellation de valeurs et d’interdits qui déterminent normalement les choix de l’individu. Nous savons tous que certaines valeurs traditionnelles, une certaine morale sociale sénégalaise, sont très souvent en conflit avec les lois et règlements qui régissent la République et le monde des affaires. D’où la nécessité « d’écouter tout le monde et de prendre la décision seul » : le rappel de l’adage Wolof qui dit que « quand un saloum-saloum te dit : «Faa lay waxal !» [Je te parle pour ton bien] Méfie toi «waxal lu la. Bopam lay waxal. [Il n’est toujours si désintéressé que le laisse paraître son prétendu conseil, c’est souvent pour se faire une place dans ta cour qu’il prétend te conseiller] ». Cette invite à la prudence repose sur un ancrage profond dans la culture sénégalaise et sur une longue expérience de l’homo « senegalensis ». Les mœurs compliquées qui ont cours dans notre société sont telles, qu’il faut être solidement accroché à des principes moraux et déontologiques solides pour ne pas se laisser embarquer dans un tourbillon de comportements peu orthodoxes dont on ne sortira que très difficilement. Les normes qu’impose notre société sont parfois d’une pluralité et d’une complexité telle qu’elles semblent parfois se violer ou violer les règles universelles de la morale. La grande difficulté de ceux qui veulent mener une conduite fondée sur l’éthique réside dès lors dans la difficulté à concilier toutes ces règles et à ne pas sacrifier ses convictions morales et déontologiques personnelles. C’est pourquoi Kéba Mbaye propose l’éthique du juste milieu pour reprendre un concept d’Aristote : être ouvert, mais ferme ; savoir sanctionner avec fermeté et récompenser avec objectivité, refuser le service qu’on ne peut pas donner mais avec courtoisie et humanité. L’éthique d’une communication saine et modérée est ici perceptible en filigrane, car Kéba Mbaye précise que tout dépend de la manière de communiquer et de se conduire (ce qui est encore une forme de communication) : « Refuser quelque chose à quelqu'un n'est ni bon ni mauvais, tout est dans la manière ». On peut donner et faire de son donateur son pire ennemi. « On peut refuser un service et garder un ami ». La valeur morale d’une personne et sa générosité ne résident donc pas dans les dons accordés ou refusés. Ce sont des choses qu’on est censé savoir, mais le fait d’y insister et de les répéter à un adulte dont on reconnaît la maturité a ici une valeur d’institutionnalisation d’un principe éthique. Voilà une lettre qui aurait pu dormir éternellement dans les tiroirs des bureaux d’Abdoul Mbaye, mais sa forme et son contenu ont une portée tellement universelle que le destinataire a eu la conviction qu’elle n’était probablement pas adressée à lui seul, qu’elle était peut-être un condensé de leçons de morale pour toute sa génération. Le fait de rendre publique une telle lettre montre bien que l’élève a compris la leçon du maître dans le domaine du partage de l’essentiel, de la vérité, de la justice, des idées fécondes. Cette lettre est assurément un pan entier dans le testament moral que Kéba Mbaye a laissé à la postérité et, principalement à la jeunesse de son pays. La connaissance qu’il a de la sociologie, de la culture et de la psychologie de son peuple et l’expérience accumulée dans sa profession lui permettaient de circonscrire les limites de validité de chaque mœurs et de chaque norme. En feignant de donner des conseils à son fils, il a, en effet, poser les archétypes de ce que doit être une conduite éthique du Sénégalais moderne. En s’abstenant de donner des leçons de morale à son fils, il a carrément dépoussiéré les valeurs cardinales de l’éthique du Ngor et du Jomm sénégalais tout en les articulant merveilleusement à l’éthique républicaine qui consiste essentiellement en la vertu républicaine, c’est-à-dire au civisme. L’incivisme qui gangrène notre société n’était pas inconnu de Kéba Mbaye, c’est pourquoi sa lettre a, par endroit, les relents d’une critique à peine dissimulée de sa société. En proposant de tels préceptes à son fils, il dénonce implicitement des mœurs sociales et politiques extrêmement défectueuses. En écrivant cette courte lettre à son fils, il en a profité pour donner de grandes leçons de morale à ses contemporains : il a tout simplement balisé le chemin plein d’embûches pour quiconque décide d’arpenter la voie de l’éthique. L’éthique du travail est explicitement exprimée dans cette lettre dans des termes qui font penser au laxisme systématique qui gangrène la société sénégalaise. La bureaucratie sénégalaise est réputée être envahie de gens qui ne connaissent ni ponctualité ni assiduité. L’assiduité, la ponctualité, la rigueur dans le travail et l’exigence du travail bien fait et à temps, sont généralement considérés ici comme des tares. Des termes avilissants, sous forme de sobriquets, sont collés au nom du travailleur vertueux. La culture du gain facile et immédiat est, pour ainsi dire, le virus qui a corrompu tout le tissu moral d’une bonne partie de la  société sénégalaise en particulier et du travailleur en général. « Sois le premier à la banque et sors toujours le dernier », conseille Kéba Mbaye à son fils. Plus qu’une éthique du travail, il montre ici ce qui doit être la culture du travail chez un boss : nous avons beaucoup des chefs au Sénégal et malheureusement peu de boss. Dans un pays où les chefs délèguent leur travail pour se tourner les pouces ou se déchargent sur leurs inférieurs hiérarchiques pour ne pas avoir à prendre leurs responsabilités, l’excellence et la productivité ne sont que rarement ou accidentellement au rendez-vous. C’est justement ce qui fait qu’un directeur d’une Agence ou d’une société deviennent en fin de compte l’obligé de ses employés comme dans la dialectique du maître et de l’esclave développée par Hegel. En se délectant de leur position et de leurs privilèges, dans la plupart des cas, les chefs au Sénégal se coupent du monde du travail, perdent tout contrôle sur les activités de leur entreprise et sont obligés ainsi de dépendre de leurs employés : c’est cela l’origine de leur faiblesse perceptible dans l’incapacité de prendre des décisions fermes et courageuses. Kéba Mbaye l’a tellement compris qu’il ne pouvait s’empêcher de le rappeler sous forme d’un impératif catégorique à son fils : « Aie toujours à l'esprit qu'un chef cesse d'être un chef le jour où il devient faible. Ne te laisse jamais démonter ». Une véritable éthique du travail et un code de conduite d’un chef ou de ce que doit être un chef sont ainsi consignés dans ces trois derniers préceptes. Au regard de sa forme, de son contenu et de son ton, cette lettre de Kéba Mbaye à son fils Abdoul pourrait être enseignée comme leçon de civisme à tous les jeunes et étudiée comme texte d’appui pour les leçons d’instruction civique dans les écoles du pays, mais surtout dans les grandes Ecoles où on forme les manager.



14 Commentaires

  1. Auteur

    Prim

    En Avril, 2012 (21:18 PM)
    bonne chance !!!! j'ai vraiment confiance en vous..
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  2. Auteur

    Tonia

    En Avril, 2012 (21:26 PM)
    j'ai eu des commentaires de cette lettre ; quel bel héritage !
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    Auteur

    Gaby

    En Avril, 2012 (21:27 PM)
    Kewel du tep doom ja bett li ci kanam rawuli bett. Mais les banques ne sont pas l'Etatqui a ses réalités PM Abdoul
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    Auteur

    Bour

    En Avril, 2012 (21:44 PM)
    et voila quand on est DIGNE et vraiment croit a cette qualite,on peut voir ces valeurs descendre dans sa famille,Le malheur de nos jours c'est que cette generation de parents n'a pas ce civisme indeniable a inculquer a nos enfants.CE qu'on les montre c;est comment collectionner les femmes,produire une dizaine d'enfants et enfin demissionner a leur DROIT DE VIVRE.Ce qui est TRISTE! TRISTE !
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    Auteur

    Senegalaiseee

    En Avril, 2012 (23:23 PM)
    Que ALLAH LE MISERICORDIEUX accueille feux Keba Mbaye dans son paradis et à tous les musulmans !amine

    Un homme bon que j'ai eu l'occasion de voir et discuter avec lui comme un grand père à sa petite fille!
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    Auteur

    Niit

    En Avril, 2012 (00:36 AM)
    @BOUR c'est vrai que l'education commence dans la famille, mais des parents qui transhument de parti en parti, qui s'insultent en direct à la télé, volent et mentent que pour l'argent, ils n'ont plus aucunes valeurs à transmettre à leurs enfants.

    merci Macky d'avoir mis la bonne personne à la place qu'il faut, on avait serieusement besoin de changement et ca commence bien. Que Dieu vous assiste inchallah
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    Auteur

    Gniibissi

    En Avril, 2012 (01:24 AM)
    WALLAY c est ce que nous voulons President Macky nous immigres, nous voulions rentrer au bercail mais avions peur, espoir est permis now, thank again, nous croyons en des hommes like les MBAYE MACHALLA

















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    Auteur

    Serer Bi

    En Avril, 2012 (01:37 AM)
    mang laay niaanal mbaye, so rooyé sa baay dé, siguil niou!!
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    Auteur

    Serer Bi

    En Avril, 2012 (01:41 AM)
    que Dieu « te protège contre le mal et t'inspire à chaque instant afin que toujours tu suives la voie du bien ». La nature humaine est suffisamment faible pour fonder une assurance aveugle et dogmatique sur la droiture d’un homme, seule la grâce divine peut préserver définitivement de la tentation du mal. Une telle prière peut donc être perçue comme une mise en garde implicite et courtoise contre toute forme de présomption à la perfection morale. saa baay akala digaal mbaye, boul ragal samay niaan angui laay top!!!
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    Auteur

    Tallogedo

    En Avril, 2012 (02:48 AM)
    La verite est tres belle,cette lettre est d'une veritee profonde,elle met la lumiere sur nos faiblesses surmontables,la famille et l'education comme point de depart veridique,l'ethique et le travail assidu comme l'arrivee absolue. En Malinke, khassonke,le nom KEBA veut dire LE GRAND HOMME.
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    Auteur

    Lllllll

    En Avril, 2012 (08:17 AM)
    May God be with you Pape Mbaye you will certainly do a very good job. I do believe in Macky for having the courage to elect someone like you.
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    Auteur

    Sant Yalla

    En Avril, 2012 (09:44 AM)
    Aujourd'hui tout sénégalais retrouve sa fierté perdue,piétinée,bafouée par wade et ses wadaillons.

    Mon pays ira de l'avant avec des hommes de valeur ,Monsieur le Président entourez vous de compétence et DIEU sait que mon pays en regorge. Nous voulons un Nouveau Type de Président. Merci pour le choix du premier ministre. Yalnalene YALLA diapale ti Barke SALATOU FATIHA.
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    Auteur

    Strasbg

    En Avril, 2012 (11:15 AM)
    Quelle belle lettre, pleine d'enseignements...à faire connaitre du grand public senegalais.

    En général, l'héritage de ce genre d'éducation est indélibile. On ne peut que avoir confiance en ce PM qui en plus n'est pas à ce poste parcequ'il est fils de mais par ses compétences.

    Bon courage et bonne chance surtout Mr Mbaye, GOD BLESS U AND GOD BLESS SENEGAL
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    Auteur

    Pape Azize Dione

    En Avril, 2012 (15:36 PM)
    je suis très fiers de mon pays voilà la démocratie je souhaite mon excellence le président bonne chance tout le peuple est derrière et toi on rebâtir assemble le senegal mettons nous travail pour relever le défis je suis content de la nomination du premier ministre ABDOU MBOAYE même si je ne connais pas je crois il est apolitique il ne faut pas oublié les audits
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