L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a besoin aujourd’hui de combiner la recherche de haut niveau, qu’elle soit fondamentale ou appliquée, et la formation des ressources humaines notamment, pour répondre aux besoins des communautés, a indiqué, vendredi à Dakar, son recteur Ibrahima Thioub.
‘’Elle (UCAD) a besoin de combiner la recherche de haut niveau, fondamentale comme appliquée, aux services à donner à la communauté mais également la formation des ressources humaines dans des filières courtes et professionnalisantes’’, a-t-il dit.
Le Professeur Ibrahima Thioub animait une conférence publique au Centre Lebret de la paroisse universitaire Saint Dominique, sur le thème : "L’université Cheikh Anta Diop : vision et défis.’’
"Si vous formez un ingénieur agricole dans une salle carrelée, il y a de forte chance qu’il confonde igname et manioc", a déclaré le Pr Thioub, qui estime qu’un ingénieur agricole doit se former dans les champs.
‘’Cette formation peut se faire sans négliger la formation théorique. Une bonne combinaison des deux est une expérience qui a été démontrée partout dans le monde’’, a-t-il ajouté.
Le Pr Ibrahima Thioub souligne qu’aujourd’hui, l’université sénégalaise doit être une université de développement, qui forme des ressources humaines de qualité pour l’économie sénégalaise qui est une économique en développement.
Il a également souligné la nécessité de réformer l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour adapter ses programmes d’enseignement aux besoins du pays
‘’Notre système d’enseignement, que nous avons hérité de la colonisation privilégie, l’approche théorique. Cette université classique a besoin d’être réformée, parce qu’elle s’adressait aux élites, à sa naissance au moyen âge’’, a estimé Ibrahima Thioub.
12 Commentaires
Lebaolbaol Tigui
En Avril, 2016 (14:26 PM)Fc
En Avril, 2016 (14:51 PM)A L INSTAR DU GABON, OUI…………………… …………..A LA GENERALISATION DES FONDS COMMUNS A L’ENSEMBLE DES FONCTIONNAIRES ET A LA POPULATION
Explications sur la nouvelle répartition et attribution des Fonds Communs!
Vendredi, 14 mars, 2014 - 20:37
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE
La Présidence de la République Gabonaise tient à rappeler les motivations à l’origine de cette réforme annoncée en janvier dernier, ainsi que les changements apportés par le nouveau système de gratification mis en place au bénéfice du plus grand nombre.
Le montant des « Fonds Communs » qui s’élevait à 212 milliards de francs CFA au 31 décembre 2013, et qui concernait 9.389 agents de l’Etat, a été ramené à un plafond de 100 milliards de francs CFA et concerne désormais 30.000 agents du service public. Les 212 milliards de francs CFA n’étaient pas intégralement versés en numéraires aux agents bénéficiaires. Ce montant incluait également des dépenses d’investissement et de fonctionnement.L’économie de 112 milliards ainsi réalisée, va permettre de financer une partie des actions du Pacte Social présenté par le Président de la République, Chef de l’Etat, à toutes les forces vives de la Nation.
Le nouveau système de gratification, désormais appelé Prime d’Incitation à la Performance, a été étendu à tous les agents du service public, y compris à la main d’œuvre non permanente. Cette extension ne s’applique pas aux agents des départements ministériels qui bénéficiaient déjà d’un statut particulier en la matière:
• les personnels de Santé, de l’Enseignement, les Magistrats et les forces de défense et de sécurité.
Il convient de rappeler que des traitements discriminatoires existaient entre les ministères d’une part, et à l’intérieur d’un même ministère d’autre part. Les écarts se chiffrant parfois à plusieurs dizaines de millions.
A titre d’exemple, dans un même département ministériel un directeur général percevait une prime mensuelle de 10 millions de francs CFA alors qu’un autre directeur général ne percevait que 2,5 millions de francs CFA par trimestre.
Par ailleurs, le principe d’allocation des « Fonds Communs » reposait au départ sur l’adéquation des ressources aux montants perçus. Or, en raison de l’escalade des montants alloués à certains, les paiements versés aux agents au titre des « Fonds Communs » étaient de ce fait piochés dans le budget de l’Etat, car les ressources étaient devenues inférieures aux paiements.
Par cette mesure, le Président de la République, Chef de l’Etat a voulu mettre fin une fois pour toutes, aux dérives observées dans le paiement des « Fonds Communs », dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance initiée depuis son accession à la Magistrature Suprême, et en phase avec sa volonté affirmée de réduire les inégalités et autres injustices sociales.
Source : Présidence de la République Gabonaise
Mohamed Lamine Lo
En Avril, 2016 (15:00 PM)Merci.
Lebaolbaol Tigui
En Avril, 2016 (15:02 PM)Abou
En Avril, 2016 (15:08 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (16:11 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (19:54 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (23:31 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (07:09 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (08:28 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (10:48 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (13:36 PM)Participer à la Discussion