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La crise à l' UCAD est le résultat de sa surpopulation, selon un ancien recteur

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La crise à l' UCAD est le résultat de sa surpopulation, selon un ancien recteur

Le professeur Abdou Salam Sall, ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), a laissé entendre vendredi à Saly-Portudal (ouest) que la crise au sein de cet établissement était le résultat de sa surpopulation.

 

"On ne peut pas prendre un petit espace de la taille de Dakar et y mettre 80 000 à 100 000 étudiants et aspirer en même temps à sa pacification. C’est impossible", a martelé M. Sall. 

 

Il s’entretenait avec des journalistes sur la crise universitaire, en marge d’un atelier sur "l’enseignement bilingue à l’école élémentaire", une rencontre organisée par l’ONG Association de recherche et éducation pour le développement (ARED) et le ministère de l’Education nationale. 

 

Abdou Salam Sall estime par ailleurs qu’à l’UCAD, "on ne peut pas prôner une généralisation des bourses au moment où on n’a pas les moyens de mettre des infrastructures de qualité dans certaines universités" publiques. 

 

Abdou Salam souligne que "la vocation de l’UCAD, c’est d’être une université de recherche et de ressources pour les autres universités" du pays. 

 

"On ne pourra pas faire passer les réformes en utilisant la Police. C’est impossible !" a-t-il répondu à une question des journalistes sur la présence des forces de l’ordre à l’UCAD. 

 

Un étudiant de la Faculté des sciences et techniques de l’UCAD, Bassirou Faye, a succombé à des blessures, à la suite d’affrontements survenus jeudi dans cette université. 

 

Il aurait été tué par balle, lors des heurts qui opposaient les étudiants aux policiers. 

 

Des étudiants manifestaient jeudi à l'UCAD pour réclamer le paiement de leurs bourses, après avoir décrété la veille une grève de 72 heures.



11 Commentaires

  1. Auteur

    Salamsaloli

    En Août, 2014 (23:13 PM)
    hey salam tu étais recteur il y avait bien la présence des policiers meme au rectorat . Le problème c'est la nomination des recteurs leur choix sur des critéres de rationnalité et non syndicales et politiques n'est_nce pas
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  2. Auteur

    Recteur

    En Août, 2014 (23:27 PM)
    Plus irresponsables que ces minables du SAES tu meurs. Ces syndicalistes sont de grands corrompus. Ils ont une grande part de responsabilités dans la situation actuelle de notre université. Le sir Mr L K, actuel directeur des bourses symbolise à merveille cette collusion avec le pouvoir. Après avoir dirigé plusieurs grèves du SAES, dès qu'il a reçu sa sucette (Directeur des Bourses) il s'est tu et a disparu de la circulation. Voila les conséquences! Le sachant le danger, d'autres activistes du même SAES se font entendre à longueur de journée dans les médias. Ils le savent le ministre M T N, paniqué, nomme souvent à des postes immérités ceux qui l'affrontent. Comment donner de si importantes fonctions à des gens qui n'ont jamais géré? des gens qui ne sont crédibles devant aucune personnalité, qui ne peuvent trouver des solutions autres que ce que peut donner l'Etat. C'est aussi cela le Sénégal la MEDIOCRITE ET L'HYPOCRISIE
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    Irak Ndao

    En Août, 2014 (23:47 PM)
    A quoi bon de tuer un étudiant dans un temple du savoir , arretons la mascarade et la répression , il faut régler le problème des bourses et réorganiser l'université avec des réformes pour mieux organiser le fontionnement et la gestion dans tout son ensemble
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    Marre à Bout

    En Août, 2014 (23:52 PM)
    Le problème de l'université sénégalaise est qu'on en sorte pas, une fois qu'on est étudiant on le reste pratiquement à vie.

    Il faut reformer les programmes, arrêter de former des juristes (en masse) et des étudiants en lettres. Il faut que la formation universitaire pendant les trois voir quatre première années réponde au marché du travail. On a besoin de plombiers, de maçons, de mécaniciens etc. qualifié. Au Sénégal, nos ouvriers sont nuls et nos ingénieurs et scientifiques n'innovent pas.

    Il faut que l'enseignement universitaire et professionnel soit au service des entreprises et des citoyens.
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    Auteur

    Ag

    En Août, 2014 (00:01 AM)
    Regarde moi celui la encore. Comment peut tu parler de surpopulation pour un pays de 12 millions qui n'a que 120 mille etudiants? Et dire qu'il etait recteur de l'Universite. Un pays qui n'a pas de ressources naturelles et qui a besoin de forces vives intellectuelles pour reussir son decollage economique, c'est le Senegal.



    Le probleme c'est l'Etat, c'est vous qui ne pensez pas justement, alors que vous etiez en charge de l'education. Le probleme du Senegal dans son ensemble, c'est d'avoir des dirigeants qui sont pas des leaders, des penseurs. Tout ce qui les interesse c'est de s'enrichir le plus rapidement possible sur le dos d'honnetes citoyens.
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    Jsenegal

    En Août, 2014 (00:02 AM)
    MERCI POUR VOTRE CONTRIBUTION PROFESSEUR AGREGE A. S. SALL. MERCI POUR CE PATRIOTISME ET CETTE LIBERTE D'EXPRESSION QUE VOUS AVEZ TOUJOURS MANIFESTES A TOUS LES NIVEAUX : UNIVERSITAIRE ET SYNDICAL. VOUS AVEZ ETE UN MILITANT EXEMPLAIRE DE L'UNSAS, UN MODELE POUR LES GENERATION FUTURE. TOUTE VOTRE VIE VOUS AVEZ OEUVRER POUR LE DEVELOPPEMENT DE NOTRE SYSTEME EDUCATIF : ENCORE MERCI GRAND, VOUS ETES HONNETES
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    Adbsousalam

    En Août, 2014 (00:43 AM)
    Voici un recteur exemplaire , humble , qui a oeuvré pour la promotion des université du Sénégal.
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    Auteur

    Lebaolbaol

    En Août, 2014 (05:19 AM)
    Recteur ? On dirait pas ....il ne fait que endormir les senegalais ...Uncun esprit d'integration ,d evolution....
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    Auteur

    Haxatawir9t

    En Août, 2014 (12:43 PM)
    L´ UCAD EST ARCHI-PLEIN ,,,TOUT ÉTUDIANT SOUCIEUX DE SON AVENIR NE DOIT PLUS JAMAIS PENSER Á S ´INSCRIRE Á L´UCAD.C´EST UN ECHEC ANNONCÉ ,UN SUICIDE ANNONCÉ
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    Auteur

    Bibi

    En Août, 2014 (23:42 PM)
    Bonsoir, chers compatriotes en vous lisant je ne peux me permettre de songer à mes derniéres années à l'UCAD en 1998-2003. J'ai été à la fac des sciences ou j'ai vraiment galéré. A midi je ne mangeais pas, une gorgée d'eau faisait l'affaire, car j'avais pas de bourse jusqu'à la license. C'était dur mais j'ai tenu bon. Mon seul soutien s'était ma famille, ma seule motivation avoir ma maîtrise PC. En 2001, j'étais en license et j'ai pu avoir la bourse, (critéres universitaire) c'était gratifiant certes, mais s'il faut passer 3 nuits devant le guichet avant de toucher son SALAIRE... s'était cher payé.Ses années de galéres, de débrouilles, m'ont beaucoup aidé quand je suis arrivée en france ou j'ai poursuivi mon troisième cycle et décrocher un poste d'ingé. Et pendant toutes ses périodes difficiles, je me suis jamais plaint de ma situation car s'était mon choix. Et le paradoxe c'est que tous mes amis avec j'ai fait le même parcours et connus les mêmes galéres, ils sont aujourd'hui trés bien placé chez EDF, socité SII, etc.. Le probléme du sénégalais c'est son manque d'éducation, de patriotisme. J'échange beaucoup avec mes confréres ici en europe, on pense que nos familles restées au pays nous traite comme des vaches à lait, on nous demande tout et n'inporte quoi mais ils oublient quand on galérait à l'UCAD personne ne nous aidait en quoi que se soit. LE SENAGALAIS AIME VIVRE DANS L'ASSISTANAT. La généralisation des bourses était une faute grave de Wade et son gouvernement de l'époque. Et le probléme de l'ucad s'est que les dirigeants des gréves sont tous politisés et infiltrés par par le MEL ou autre.. Ils manipulent la conscience des étudiants juste pour smer le bordel et pouvoir décrochet une bourse d'état et partir: des exemples babacar diop..... et d'autres ont décidés de rester des étudiants à vie: cas de meissa...

    CHERS FRERES ETUDIANTS, ON A UN SERIEUX PROBLEME A L'UNIVERSITE: LE NIVEAU EST TRES FAIBLE, LES PAYS DE LA SOUS REGION (BURKINA) NOUS ONT TOUS DEVANCES. J'AI PAYE PLUS DE 4000 EUROS (2010-2011) POUR FAIRE UNE FORMATION A DISTANCE A LA FONDATION 2IE (EX EIR, ETHSER).

    UN CONSEIL, FORMEZ VOUS, APPRENEZ ET MAITRISEZ LES NTIC. CAR LE SENAGAL EST A DES ANNES DE LUMIERES EN ARRIERE DANS TOUS LES DOMAINES. ET N'ATTENDEZ RIEN DU GOUVERNEMENT. L'UNIVERSITE N'EST PAS LA VOIE POUR REUSSIR. DANS MA BOITE UN CONDUCTEUR DE TRAVAUX GAGNE MIEUX QUE MOI ET POURTANT JE SUIS CADRE..... A MEDITER

    WA SALAM.
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    Auteur

    Le Claire

    En Août, 2014 (09:09 AM)
    Je respecte le point de vue de monsieur Salam Abdou; cependant a mon humble avis le probleme va au dela de la surpopulation. Car la surpopulation est elle meme tire sa source du systeme educatif qui est defaillant qui est induit par deux facteurs.

    1-La gratuite des etudes: le systeme de la gratuite des etudes n'est pas bon non seulement pour l'etudiant lui-meme, mais egalement n'est pas bon pour la qualite des etudes aussi bien pour le pays qui en recoltera tot ou tard les consequences.

    2-Le manque de travail: Si les etudiants sont nombreux, c'est parce qu'il n y a pas de travail. S'il y avait du travail, les choses s'inverseront.

    Aux USA par exemple a Ohio State university(la plus grande university des USA , je ne dis la meilleure, mais la plus grande), des c'est milliers d'etudiants qui y prennent cours. Cependant tout le monde paie ses cours, aucun etudiants meme s'il est drogue ne va jamais avoir l'idee de manifester pour quoique se soit. Mais cette universite est en meme temps une universite entreprise car elle fournit aussi des milliers d'emplois. Cependant si cela a ete possible c'est parce que tout le monde paie ses cours. A quoi sert bon de former des milliers de maitrisard pour a la fin les jeter dans la rue. Il faut donc s'assoir avec les etudiants afin de leur faire comprendre cela. Cependant en contre parti l'Etat doit creer des emplois. Il y a tellement d'emplois a creer qu'on ne comprend pas l'inaction des gouvernants. Si les jeunes africains vont en Italie pour ne cueillir que des tomates dans les champs italiens avec meme leur maitrise et DEA, pourquoi pas creer des champs semblable au Senegal qui non seulement nous permettra de resoudre le probleme de l'emploi et aussi celui de l'autosuffisance alimentaire.
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