Le Fonds national de promotion de la jeunesse (FNPJ), créé au début de la décennie 2000-2010, est en train de négocier le départ de certains de ses agents, en vue d'alléger sa masse salariale notamment, a appris l'APS de source gouvernementale. ''Le FNPJ a entamé une cure d’amaigrissement et est en train de discuter avec les agents pour en libérer certains et alléger sa masse salariale'', a déclaré M. Sambou dans une interview avec l'APS et Le Soleil. ''Il faut que nous ayons une large réflexion sur [le fonctionnement] de ces structures (le FNPJ, l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes, etc.), pour mieux les rationaliser et pourquoi pas les fusionner en une seule entité et les réorienter vers les objectifs pour lesquels elles ont été créées'', a ajouté Benoit Sambou. La fusion des projets et programmes dédiés à la jeunesse pourrait avoir l'avantage de les rendre ''plus efficaces dans le financement et l’accompagnement'' des jeunes, selon le ministre de tutelle. Il dit travailler avec ses collaborateurs à ce que ''le FNPJ retrouve la plénitude des maigres ressources qui lui sont alloués''. Il déclare, pour y arriver, supprimé par exemple le projet ''ASC-Emplois'' qui, selon lui, consommait chaque année 100 millions de francs CFA du budget du FNPJ. ''Nous nous sommes rendu compte que le FNPJ et les autres structures [s'occupant des jeunes] ont plus servi à caser du personnel politique qu’à financer des projets. Pour la plupart, les budgets de ces structures servent plus à payer du personnel qu'à faire fonctionner des programmes'', a relevé Benoit Sambou. Le FNPJ a comme mission principale de permettre aux jeunes Sénégalais âgés de 18 à 35 ans de pouvoir accéder au crédit et financer leurs activités régénératrices de revenus ''sans devoir faire face aux obstacles bancaires classiques''. M. Sambou a par ailleurs déclaré qu'il souhaite ne pas s'immiscer dans le fonctionnement de certaines structures fédérant les jeunes. ''Ma conviction, c’est qu’il faut autant que possible laisser les structures se prendre elles-mêmes en charge, tout en leur expliquant leur autonomie de fonctionnement et d’organisation'', a-t-il affirmé, parlant de l'Organisme national des activités de vacances (ONCAV). Il ne faut pas ''chercher à les caporaliser ou à leur imprimer une démarche'', a-t-il poursuivi, estimant que le ministère de la Jeunesse doit ''rester au-dessus de toutes les contingences partisanes''. ''Ce qu’il faut éviter, c’est de chercher à s’immiscer de manière intempestive et maladroite, ou par calcul politicien, dans ce qu’elles (les structures des jeunes) font. […] L’État a le devoir d’accompagner ces structures et de créer les conditions de leur épanouissement'', a dit M. Sambou, ancien responsable du mouvement associatif pour jeunes. Aussi a-t-il promis de ''juguler la violence, pas seulement dans les stades, mais aussi dans les quartiers''. ESF/AD
7 Commentaires
Anonyme
En Février, 2013 (10:11 AM)aujourd'hui l'heure est aux actes, la jeunesse s'attend à ce qu'on llui met sur la table des propositions concrètes, capable de les sortir de leur situation de chômage.
Parce que quoi qu'on puisse dire le Président a eu confiance en sa jeunesse en mettant en place ses différents instruments dont le FNPJ, certes le management de ses structures a toujours posé problème. Et c'était la première chose à laquelle il fallait s'attaquer depuis le début afin de permettre à ces institutions de jouer le rôle qui est attendu d'elles dans le cadre de la politique d'emploi de l'Etat ou simplement les supprimer et de mettre à la place quelque chose de plus viable.
Mais malheureusement ce n'est que 9 mois après que nos autorités se rendent compte que ces structures ne sont là que pour payer des salaires.
la résolution du chômage des jeunes demande avant tout une volonté politique avéré, les instruments sont sur place, on ne peut pas recréer la roue, mettez les personnes qu'il faut à la tête de ses structures, mettez les moyens nécessaires, et cessez de faire de l'emploi des jeunes un gâteau politique.
Scud
En Février, 2013 (10:12 AM)La première chose à faire c'est de nous dire quel est le statut juridique du Projet de Promotion des Jeunes (PPJ),qui a en charge les Centres Conseil Adolescents (CCA).Pourquoi ? Parce que le projet a pris fin,continu ses activités,a annuellement un budget de 300.000.000 fcfa,manque de personnel.
Mieux,quand on parcoure le décret de répartition des services de l'Etat,le PPJ ne figure nullement dans les structures de votre ministère. C’est aberrant,incompréhensible.Il ya un processus de mutation institutionnelle qui a été commencé sous Wade,faites en un service ou une direction,c'est mieux.
Vous avez attéri dans le Ministère le moins travailleur de l'Etat,les agents se tournent les pouces tout le temps,ils ne sont pas inventifs,ne font pas de conception,alors que c'est un ministère qui a des techniciens.
Il vous faudra beaucoup de courage et de l'audace pour changer cela.Pour terminer,il faut avoir un oeil sur les fonds de dotation des CDEPS,en faisant renaître la comptabilité matières pour une plus grande transparence dans leur utilisation.BONNE CHANCE MONSIEUR LE MINISTRE.
Cassanko
En Février, 2013 (10:39 AM)Eder
En Février, 2013 (10:43 AM)Samboyb
En Février, 2013 (14:17 PM)Amigo
En Février, 2013 (18:01 PM)Fnpj
En Février, 2013 (22:46 PM)Participer à la Discussion