LERAL.NET - Une coutume qui est sur le point de mourir de sa belle mort, c’est le « laabaan ». Cette pratique qui veut que la femme vierge soit magnifiée par son mari et les siens n’émeut plus les jeunes filles de la nouvelle génération. C’est la conviction de la cantatrice Khar Mbaye Madiaga.
La diva de la musique traditionnelle se rappelle des bons moments que le « laaaban » augurait aux jeunes filles qui s’apprêtaient à rejoindre le domicile conjugal. « Avant, quand on nous donnait en mariage, nos maris s’accompagnaient de leurs diaam (cousins). En marge de la nuit nuptiale, nos badjénes (tantes paternelles) nous préparaient avec les bains et autres éléments pré-conjugaux », articule la diva. Selon qui, le « laabaan » contribuait à renforcer le courage des jeunes filles car elles devaient faire face à beaucoup d’épreuves dont le tatouage des gencives.
Leur satisfaction était immense quand « le matin de bonne heure, on dévoilait le pagne tacheté de sang de la mariée », ressasse Madiaga. A en croire la cantatrice, ceci réjouissait tout l’entourage de la mariée. « Avant même que ton mari ne réagisse, tes parents t’offraient des cadeaux. On pouvait voir un père de famille tuer un bœuf pour l’occasion, offrir des bijoux à sa fille ou bien lui donner des habits. La maman ainsi que les autres tantes et oncles donnaient quelques choses à la mariée. » Après, vient le tour du marié. « quant au mari, il remerciait publiquement sa promise », serine la diva dans les colonnes de Banc Diakhlé. Mais Khar Mbaye constate que tout ce rituel n’est plus de mis.
Pour la Diva, si les jeunes filles ne se préservent plus, c’est parce que le sens n’a plus de sens à leurs yeux. Ces derniers préfèrent se la couler douce dans un palace où les mariés seront seuls. « Les jeunes s’envolent en lune de miel à l’hôtel et on ne peut plus dire qui est vierge et qui ne l’est pas. Et même si certaines sont chastes, le mystère reste entre les deux », soutient-elle. Préférant jouer la carte de la prudence, la diva n'assurerait rien à tout homme qui aimerait épouser l'une de ses filles. «Si aujourd'hui, il m'arrive de marier ma fille, je n'assurerai rien à personne parce qu'avec la nouvelle génération, on ne sait pas où poser les pieds», constate-t-elle.
16 Commentaires
Mamabiamayo
En Avril, 2011 (01:15 AM)Keykendo
En Avril, 2011 (01:30 AM)Timiii
En Avril, 2011 (01:37 AM)Doc
En Avril, 2011 (03:02 AM)Jd
En Avril, 2011 (05:40 AM)Miya
En Avril, 2011 (10:30 AM)trouver sa femme vierge ne veux pas dire qu'elle en fait une sainte y en a qui le reste jusqu'au mariage et aprés elles se diront libre de faire louléne nékh té kén dou lén soupçonné
le respect dépend aussi du comportement de la personne et de son caractére
gayi attention dé affaite de confiance et de respect pour certains ça s'arréte a la virginité mais ca va au dela de d'une tache de sang sur un drap faitent gafffffff
wassamal
Miss
En Avril, 2011 (10:57 AM)Mossa
En Avril, 2011 (13:46 PM)Dolf
En Avril, 2011 (13:50 PM)Wakhdeugdé
En Avril, 2011 (15:07 PM)Undefined
En Avril, 2011 (17:50 PM)Demo78
En Avril, 2011 (22:29 PM)attention!
Thieyyyyyy
En Avril, 2011 (01:38 AM)Moulah
En Avril, 2011 (10:38 AM)apparamment tu na de verset ou hadith ki contre ces pratique, vous savez tout le monde devez se demander pourquoi les jeunes d'aujordhui ne donne plus de valeur la vierginité, à mon humble avis c'est parceque des gens comme appolo (soi disant ouztaz) n'rrive pas à faire la distinction entre lles aada arabe et l'islam tous ce ki n'est aada arabe est anti ilslamique pour eux c'est pas serieux
Amra
En Avril, 2011 (14:11 PM)Dofboureew
En Août, 2012 (08:34 AM)Participer à la Discussion