La police des Parcelles Assainies a frappé un grand coup dans la lutte contre le trafic de drogue. Selon Le Témoin, les éléments de la brigade de recherches et d'intervention des Parcelles ont fait tomber un réseau de trafiquants de drogue dure qui opérait à Liberté 6.
Les mis en cause, Emmanuel Guinguingueuhm, "peintre et guide touristique", Mamadou Sakho domicilié aux Almadies et Assane Ndiaye résidant à Yoff, ont été tous arrêtés.
Se fondant sur une information anonyme, la commissaire Mariama Diao a dépêché ses hommes sur le terrain. Ces derniers passent une commande d'un gramme de cocaïne au présumé cerveau de la bande, Assane Ndiaye par l'intermédiaire de Guinguingueuhm.
Ndiaye mord à l'hameçon. Sans se soucier de quelque chose, il accepte de faire la livraison. Il sera arrêté et conduit chez son fournisseur.
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En Décembre, 2018 (09:24 AM)Anonyme
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En Décembre, 2018 (09:54 AM)La France veut reprendre pied en Centrafrique, tentée par les Russes
11 DÉCEMBRE 2018 | PAR FANNY PIGEAUD
La ministre française des armées, Florence Parly, se rend à Bangui lundi et mardi. Avec un objectif : reprendre le contrôle de la RCA, récemment perdu au profit de la Russie, qui a su exploiter un manque de clairvoyance de Paris. La rivalité franco-russe s’exprime aussi au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le fait est « inédit », dit une source diplomatique : la France semble avoir perdu la main en République centrafricaine (RCA). Après des décennies de domination exercée sur ce pays, elle s’est fait « doubler » par la Russie, de manière grossière. En seulement quelques mois, Moscou a réussi à s’implanter dans cet État enclavé et peu peuplé, mais riche en matières premières.
Le pouvoir russe a commencé par obtenir, fin 2017, une levée partielle de l’embargo sur les armes qui pèse sur la RCA, puis lui a fourni des équipements militaires, envoyé des instructeurs pour ses forces armées, pris le contrôle de son appareil sécuritaire, placé un influent conseiller auprès du président Faustin-Archange Touadéra, entrepris de s’emparer d’une partie de ses ressources minières, lancé une initiative de médiation concurrente à celle de l’Union africaine (UA) que soutient la France, etc.
Depuis quelques semaines, Paris rame pour reconquérir le terrain perdu. C’est pour « réaffirmer le soutien de la France à ce pays, qui est un partenaire de longue date », que la ministre des armées, Florence Parly, se rend à Bangui ces 10 et 11 décembre, a dû préciser son cabinet.
Cette visite intervient après le déplacement du ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui, après un passage chez le Congolais Denis Sassou-Nguesso, s’était rendu début novembre à Bangui. Il a promis une aide de 24 millions d’euros et des fusils d’assaut pour les forces armées.
La ministre des armées, Florence Parly, le 23 octobre 2018. © Reuters
Les autorités françaises multiplient aussi depuis peu les déclarations fustigeant la Russie, l’accusant d’avoir des « ambitions voilées », de prendre des « initiatives opportunistes et intéressées », de ne pas contribuer « à stabiliser le pays ». De quoi stupéfier les observateurs extérieurs. « Les Français se comportent comme si on leur avait volé leur femme ou leur propriété, ou les deux », juge un analyste africain, sous couvert d’anonymat.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 23 octobre, le représentant russe a quant à lui ironisé, disant espérer que la coopération russo-centrafricaine « cessera de susciter la jalousie de certains membres de ce Conseil critiquant la Russie ». Depuis, l’atmosphère reste très tendue au sein du Conseil : Moscou exige qu’une résolution sur la RCA, qui doit être adoptée ces jours-ci pour prolonger le mandat de la Minusca, reconnaisse de facto son initiative de médiation politique entre le gouvernement et les groupes armés.
« Les Français qui préparent la résolution le vivent comme l’ultime aveu d’abdication de leur place en RCA », commente une source diplomatique. Lequel dit craindre pour la suite : « On n’a pas l’habitude de voir les Français perdre la main en Afrique sans rien faire. Le souvenir de la Côte d’Ivoire en 2011 [la France était intervenue militairement – ndlr] est frais dans les mémoires. De plus, on sait que les Français font en RCA ce qu’ils ne font pas ailleurs, se permettant les interventions les plus osées, comparables seulement à celles opérées aux Comores avec Bob Denard. Il est hautement improbable qu’ils se fassent reléguer en RCA sans rien tenter. »
Certains, à Paris et à N’Djamena, n’auraient d’ailleurs pas renoncé à l’idée de voir leur favori, Abdou Karim Meckassoua, défait de la dernière présidentielle, à la présidence, « au besoin avant la fin du mandat de l’actuel président », précise un haut fonctionnaire. L’ancien ministre et homme d’affaires a tissé des liens étroits avec Jean-Yves Le Drian et est un proche du président tchadien Idriss Déby et du président congolais Denis Sassou-Nguesso.
Depuis, fin octobre, l’intéressé a été destitué de la présidence de l’assemblée nationale. Peu après, il a animé un meeting dans le quartier majoritairement musulman de PK5, à Bangui, présenté comme son fief. Dans son service d’ordre figurait le chef d’une importante milice, Nimery Matar Djamous, alias Force. Ce dernier, d’origine tchadienne, est lié à des groupes armés issus de la Seleka et fait l’objet d’un mandat d’arrêt après une attaque, menée en juin 2018, contre une église de Bangui, qui avait fait 26 morts.
En attendant, affirment plusieurs sources, c’est bien l’inconsistance du gouvernement français actuel qui a rendu possible cette « OPA » russe, comme l’appelle un diplomate. Pendant des semaines, le Quai d’Orsay n’a pas pris au sérieux les alertes envoyées dès le début de l’année 2018 par ses agents à Bangui. « Les Français se sont rendu compte seulement récemment qu’ils s’étaient fait supplanter », dit-on dans les cercles diplomatiques internationaux.
Surtout, depuis la victoire surprise de Faustin-Archange Touadéra lors de l’élection présidentielle bâclée de 2016 et le retrait des troupes françaises de l’opération Sangaris, la situation de la RCA n’a fait qu’empirer, sans que Paris n’y prête attention.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra au forum économique international de Saint-Pétersbourg, le 24 mai 2018. © Reuters
L’insécurité a augmenté, comme en témoigne le massacre, le 15 novembre 2018, d’au moins 70 personnes, dont deux prêtres, par un groupe armé dans un camp de déplacés, à Alindao, à 500 km à l’est de Bangui. La situation en RCA se détériore « à un rythme alarmant », a déclaré à cette occasion la coordinatrice humanitaire de l’ONU dans le pays, Najat Rochdi.
Un Centrafricain sur quatre a dû fuir son domicile et plus de 60 % des 4,5 millions d’habitants ont besoin d’une assistance humanitaire, du fait des violences incessantes. Dans un rapport publié en novembre, l’ONG américaine Enough Project a recensé 18 groupes armés contrôlant 80 % du territoire. La Seleka est toujours là, divisée en plusieurs factions reliées au Tchad. Ces milices exploitent illégalement le bois, et surtout le diamant et l’or, qu’elles revendent à des entités étrangères. Leurs chefs sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et inscrits sur la liste des sanctions de l’ONU.
Toutefois, ils se déplacent sans être inquiétés au Cameroun, au Congo, à Dubaï, au Kenya, aux Émirats arabes unis, en Suisse, en France ou au Tchad, à l’instar d’Abdoulaye Hisse?ne, dont The Sentry, un groupe de recherches américain, a retracé le parcours.
Malgré tout, le gouvernement français ne s’est guère mobilisé en faveur de la RCA et n’a pas beaucoup soutenu le président Touadéra jusqu’à récemment. Entre le départ de Sangaris, fin 2016, et novembre 2018, aucun ministre ne s’est rendu à Bangui. La France a en réalité choisi de sous-traiter son contrôle du pays, s’abritant derrière la Minusca et soutenant une médiation engagée en juillet 2017 par l’UA pour un accord entre les groupes armés et le gouvernement. Dans les faits, c’est Idriss Déby qui pilote ce projet de « plan de paix », par lequel il cherche à obtenir, entre autres, une amnistie pour les chefs de guerre.
Depuis plus d’un siècle, la France s’est tout permis en RCA
Cette politique molle de la France s’est par ailleurs doublée d’une gestion problématique de ses ressources humaines envoyées en RCA. Des agents de l’État ont eu, au cours de ces cinq dernières années, des pratiques troublantes. L’ambassade à Bangui a par exemple été au cœur d’un trafic de visas : entre octobre 2013 et juillet 2016, elle en a attribué, par le biais d’intermédiaires et contre paiement, près de 2 000 à des ressortissants centrafricains, en général musulmans, sans dossiers de demande. L’administration centrale n’a semble-t-il rien voulu voir pendant longtemps. Finalement, l’ambassadeur de l’époque, Charles Malinas, qui avait déjà quitté son poste quand l’affaire a été révélée, a été mis à la retraite anticipée en avril 2018.
Curieusement, son successeur à Bangui, Christian Bader, qui a fait cesser ce commerce illégal, a lui aussi été puni : il a été brutalement rappelé à Paris et se trouve sans affectation depuis juillet. En revanche, aucune sanction ou poursuite n’a été décidée après un autre scandale, plus sordide, concernant une jeune Centrafricaine, Vanessa Mavoula, 24 ans, retrouvée morte, le dimanche 21 janvier 2018, dans une piscine de la concession dite des « 17 villas », à Bangui, habitée par des fonctionnaires français. Comme d’autres jeunes femmes, elle avait passé la journée sur place avec des militaires français affectés à l’ambassade.
Mais la perte de contrôle de Paris est aussi le résultat de la politique des autorités françaises, qui ont toujours considéré la RCA et ses nombreuses ressources naturelles (diamant, or, pétrole, uranium, bois, etc.) comme le bien de l’État français dont elles seraient le propriétaire, sans lui laisser la possibilité de se développer politiquement et économiquement.
Depuis plus d’un siècle, la France s’est tout permis en RCA. Le pouvoir colonial y a été d’une cruauté exceptionnelle. Après 1960, date de la proclamation de l’indépendance de la RCA, Paris a orchestré plusieurs coups d’État pour installer les dirigeants qu’il avait choisis ou pour les renverser, au gré de ses intérêts. Entre 1981 à 1993, un colonel de la DGSE, Jean-Claude Mansion, a quasiment gouverné à la place du président André Kolingba. Régulièrement déstabilisée, la RCA est restée l’un des pays les plus pauvres du monde, l’appareil d’État n’a pas dépassé le stade embryonnaire, permettant l’essor de toutes sortes de trafics.
La France a également une lourde part de responsabilité dans la situation chaotique que connaît la RCA depuis cinq ans. En 2003, elle a donné son feu vert à son vieil allié Idriss Déby, président du Tchad, pour qu’il aille, via une rébellion, chasser le président Ange-Félix Patassé.
Dix ans plus tard, en 2013, l’ombre de N’Djamena et de Paris a de nouveau plané au-dessus de la Seleka, cette armée composée de mercenaires originaires du nord de la RCA, du Tchad et du Soudan qui a renversé le président François Bozizé. Ce dernier était alors en mauvais termes avec les pouvoirs français et tchadien, à cause, entre autres, de l’attribution à la Chine d’un gisement pétrolier. D’après plusieurs sources, la Seleka a bénéficié de l’appui des forces spéciales tchadiennes. Devenue incontrôlable, elle s’est livrée à une vaste entreprise de pillage, a commis d’innombrables meurtres et créé une fracture communautaire.
Car pour se défendre contre ses attaques, des citoyens ont constitué des milices, appelées « anti-balaka ». Les combattants de la Seleka étant majoritairement musulmans et les anti-balaka plutôt chrétiens (les chrétiens représentent environ 85 % de la population centrafricaine), leurs affrontements sont apparus aux yeux de certains comme la conséquence d’un conflit religieux.
Cette grille de lecture a permis de masquer les vrais enjeux de la crise, comme le rappelle régulièrement l’archevêque de Bangui, le cardinal Dieudonné Nzapalainga : le conflit qui a mené la RCA au chaos n’est pas un affrontement entre musulmans et chrétiens, « c’est une lutte pour s’emparer des richesses du pays, au profit de chefs de guerre et de ceux qui les emploient », a-t-il expliqué en mai 2018.
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Anonyme
En Décembre, 2018 (09:54 AM)Anonyme
En Décembre, 2018 (10:03 AM)Anonyme
En Décembre, 2018 (10:10 AM)Anonyme
En Décembre, 2018 (10:23 AM)Sénégalais n'imitez pas ni ne singez les toubabs!
Anonyme
En Décembre, 2018 (11:14 AM)avant mome, yamba bi rek laniou khamooon ak Marlboro,ak gauloise
waayé leegui, boy yeep dof naniou, tat sur tat!
de passage, nan gnou dimbali ci sathiekat telephone yi ak borom scooter yi! pleaze!!
j allais oublié ak fenkat yi, genre Ouz SALAF!
Anonyme
En Décembre, 2018 (11:38 AM)Anonyme
En Décembre, 2018 (11:40 AM)Anonyme
En Décembre, 2018 (11:40 AM)Anonyme
En Décembre, 2018 (11:46 AM)Arrêter ce cinéma, ce cirque, pour amuser la galerie, la populace par des déclarations spectaculaires
Sam
En Décembre, 2018 (12:12 PM)Ce n est pourtant pas faute d avoir dénoncé on s est plaint a la police quatrieme et même centrale ils promettent toujours de passer mais toujours rien; sans même parler du tapage nocturne; qui dérange les habitants; il est temps pour la police d intervenir parce que cela prend de l ampleur tous les jours
Anonyme
En Décembre, 2018 (12:23 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (12:48 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (12:55 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (12:59 PM)quand on est dans ces saletés on doit de l'eau dans le coco pour ne pas se faire pièger cocaïnement
Anonyme
En Décembre, 2018 (15:42 PM)Participer à la Discussion