Pour sa visite première officielle, le président de
la République, Macky Sall a choisi la ville sainte de Touba, où il
s'est rendu chez le khalife général des mourides, Serigne Sidy Mokhtar
dans son fief de Mbacké Kadior. Prenant la parole, Macky Sall a tenu à
remercier le khalife pour sa contribution significative dans le
règlement pacifique des tensions nées de la dernière élections
présidentielle. Le président de la République a aussi réitéré son voeu
de mener à terme les chantiers initiés par son prédécesseur, Me Wade, à
Touba. Le khalife, par la voix de son porte-parole, Serigne Bass Abdou
Khadre, a rappelé au nouveau président les espoirs du peuple qui lui
valent aujourd'hui d'être là où il est et a prié pour que la confiance placée en sa personne
ne s'estompe jamais. Il lui a aussi fait savoir que " gérer un pays,
c'est comme gérer une maison, en ce sens que, tout comme un chef de
famille, un chef d'Etat doit avoir à coeur d'aller chercher pour
celle-ci ce qui lui manque et d'accepter d'en avoir la part congrue ".
Une manière de lui rappeler que sa posture doit être un sacerdoce au
service de ceux qui l'ont élu, les Sénégalais, tout comme un père de
famille doit se donner entièrement pour sa famille.
102 Commentaires
Sedar
En Avril, 2012 (19:14 PM)Mon frere tu as oublie de poster les paroles fu Khalif des Mourides apres ceyye declaration de son porte parole des precisions qu il a fait lui meme de sa voix pour nous dire comment doit etre un bon musulman et de surcroit un bon president.
Tout ceux qui ont suivit les paroles du Khalif ne sont pas tombe dans la liste , la tres longue liste des VICTIMES de Wade je te cite les quelqie noms ou groupe qui ont ete parmis ces eux.
BETHIO THIOUNE THIANTACOUNE
CHEIKH TIDIANE SY ET FILS MOUSTARCHIDINES
AHMED CISSE IMAME MEDINA BAYE
NDIGUEUL FALL BAYE FALL
MOUSTAPHA CISSE KHALIF PIRE
KARA BAMBISTE
SIDY LAMINE NIASS ???
AHMED KHALIFA NIASS OPORTUNISTE
A TOUBA , TAIF ET DAROU MOUKHTY nous connaissons bien le PRESIDENT MACKY .
Je rappeles les paroles du Khalif -
NA GNOU ANDE AKK DAAL
AKK DAALE SI LA LEPP NEKK
TA ANDE AKKI TEEGUINE
KOU GNAKKA TEGUINE KATE
DOU TEGUI DARA
KOU DEFF YAREDIKOU YITAMITE
DOU YOORE DARRA
KONE NACK NAGNOU AME YARRE
AK TEEGUINE TA ANDE AK DAAL
Sopargni
En Avril, 2012 (19:15 PM)sopargni léppe
sopargni léppe
sopargni léppe
Loubakh Rek
En Avril, 2012 (19:15 PM)Maaaaat
En Avril, 2012 (19:17 PM)Imam$
En Avril, 2023 (02:05 AM)Bon élève
En Avril, 2023 (05:08 AM)Il est allé à la bonne école et en plus c'est un bon élève comme MAcky a été Avec Wade: Il est diplômé de l'engagement Politique en mode carrière professionelle et Non convictions citoyennes: He has learned to be rich and wealthy in billions cfa from corruption in politics:
sinon troisieme Mandat Cela ferait 17 ans d'un cancer Etatique Avec MAcky Sall - lolou moussibah rek lay terminius - Billahi man - that is weird and dangerous. Exérèse et ablation immédiate de MAcky sall et Puis en Ce moment et seulement Alors on parle de stabilité Du Pays - on ne se stabilise pas Avec un cancers. On l'enlève d'abord et Puis on dit hamdoullilah stabilité now.
Personification de:
A - l'ignorance: pauvre phylosophie de l'essence d'une vie qu'il est incapable d'envisager en dehors du pouvoir et des Milliards,à Tout coup, y compris vole MIGMAG mensonge, piraterie ,
B - l'ingratitude: Bafoueur, piétiner et humiliateur de la meilleure Des valeurs societale intitulée " Democracie " Que les Senegalais ont cultivé sur Des décennies de l' ère post coloniale et Par laquelle Ils ont porté le fils du pauvres gardien de portaille d'école primaire et d'une brave mère vendeuse de tchaaff ( roster peanutts arachide grillées ) devant le Même portaille d'école primaire d'une province Senegalese: ( interdiction de toute forme d'expression démocratique en sa défaveur - menace exécutée de réduire "l'opposition à néant au Senegal - arrestation arbitraire de citoyens, de lanceurs d'alerte - gouvernance clanique, kleptocratique, nepotique et despotique - usage de l'armée pour oppression physique et tentative d'assassinat en direct sur camera reporter d'opposant politique - Séquestration de banlieue entière pour neutraliser agressivement un opposant - dénie de fréquentation scolaire aux enfants d'opposant politique - assassinat de plus d'une vingtaine de citoyens par violation et dénie de droits democratique en moins de 2 ans ect......
Voilà et tant d'autres éléments pour illustrer le déshonneur inflige par MAcky Sall à la valeur sociale " Democracie " qui a honoré l'underdog ( Tocard ) De la basse catégorie socio-économique senegalaise porte Au Sommet Des sommités de la republique: " Chef de l'Etat".
la logique aurait voulu qu'il célébra tous les jours cette valeur Etatique, sociétale républicaine .....gage d'un progres communautaire viable parceque paisible et inclusif.
C - la Traîtrise: d'évolution des ressources et du potentiel économique senegalais aux étrangers occidentaux pour bénéficier d'un appui à son pouvoir Par Des contracts léonines et et ultra asymétriques largement en défaveur du Sénégal. Détournement de Plus Du quart de la Mame financière passée sous ses mains durant Ces douzes dernières années: Près De 15 000 Milliards Cfa sur plus de 45 000 Milliards Cfa.......Haute trahison Etatique détournement par mécanismes multiples ( Surfacturation, Gres à Gres, deviation budgétaires, marches fictifs, blanchiments de capitaux expl du Building administratif Avec la mafia Italienne associée à Des partenaires locaux dont un proche conseiller, mentor et bras droit analphabète du Président.
D - de la division et Du sectarisme: Par clanisme plus qu'évident car baptisé par l'opinion Nationale ( Apernoce ) - Par ethnocentrisme évidence par l'opinion Nationale ( " Neddokobandoume " = seul le parent compte ) - Par Nepotisme ( frere scandale PETROTIM, beau frere éternel ministre voleur de marchés publics Fonds covid Deal Avec l'Ivan turque vendeurs de kebabs convertis en pharmaciens et Ou opérateurs de l'import du riz et Autres denrées.
Vive le troisieme, Vive la republique, Dollignou Mr PR comme on disait Avec les dérives du pete Wade: Président dolligniou, naaa safff saappeu ect....et ablaye sombrait de plus en plus en plus dans la débauche gouvernementale paranoïaque de l'ivresse du pouvoir pour Au final se lancer dans l'ultime entreprise de dévolution monarchique avec le successeur Karim D'Amel Mayssa Tendeng Wade.
Wa bitiim rew Southern Pacific. Ramadan Karim
Reply_author
En Avril, 2023 (06:52 AM)Kou loussoul yakaar nekk ministre,sookaka defai nii rk.
Bien fait pr udy avc son mnourook sow a la con.
A D N De Fausseté Pourquoi Enc
En Avril, 2023 (07:52 AM)Reply_author
En Avril, 2023 (07:58 AM)Reply_author
En Avril, 2023 (10:02 AM)Respect Au Gnou Du Kenya
En Avril, 2023 (12:17 PM)Reply_author
En Avril, 2023 (12:55 PM)Babs
En Avril, 2012 (19:18 PM)Jetrix
En Avril, 2012 (19:20 PM)Kool
En Avril, 2012 (19:21 PM)Asd
En Avril, 2012 (19:22 PM)Boy Pikine
En Avril, 2012 (19:24 PM)Dipp
En Avril, 2012 (19:25 PM)Dd
En Avril, 2012 (19:25 PM)Sope Nabi
En Avril, 2012 (19:27 PM)Waxeet Degage
En Avril, 2012 (19:33 PM)Mew
En Avril, 2012 (19:35 PM)Lo
En Avril, 2012 (19:36 PM)Il devait lui mm le prononcer
Reply_author
En Avril, 2023 (13:31 PM)Atika.
En Avril, 2012 (19:39 PM)Le pouvoir appartient au peuple.
Bay Fall
En Avril, 2012 (19:42 PM)Atak
En Avril, 2012 (19:43 PM)Fr
En Avril, 2012 (19:48 PM)Dada
En Avril, 2012 (19:48 PM)Citoyen Sénégalais
En Avril, 2012 (19:53 PM)Fatou Diallo
En Avril, 2012 (20:02 PM)Kane
En Avril, 2012 (20:03 PM)Klin
En Avril, 2012 (20:10 PM)Nts
En Avril, 2012 (20:12 PM)Bira
En Avril, 2012 (20:14 PM)Kankan
En Avril, 2012 (20:20 PM)Dongo
En Avril, 2012 (20:22 PM)G-unit
En Avril, 2012 (20:30 PM)Je n'ai rien vu dans l'attitude de macky qui montre qu'il n'est pas soumis à touba, il a suivi le protocole général de tous les politiciens qui rencontrent le khalife. Et puis le fait qu'il se proclame mouride et qu'il se déplace à touba aussitôt après avoir été intronisé président n'est pas un signe d'indépendance de l'Etat vis à vis du khalifa mouride, loin de là.
Wade n'était pas sous l'influence des mourides, il se servait d'eux. Le rapport de force n'était pas forcément à l'avantage de là où on l'imagine et, lors des élections, on a vu que les intérêts étaient réciproques.
L'avenir nous dira si macky a assez de caractère et d'honnêteté pour ne pas céder aux pressions maraboutiques ou, au contraire, essayer d'en profiter. Il ne faut donc pas crier victoire trop vite.
Sedar
En Avril, 2012 (20:32 PM)Beut Boy
En Avril, 2012 (20:46 PM)Jose
En Avril, 2012 (20:53 PM)Cire
En Avril, 2012 (20:55 PM)Khass
En Avril, 2012 (20:56 PM)Apr
En Avril, 2012 (21:10 PM)Les Mars Cancer Du Senegal
En Avril, 2012 (21:17 PM)Dc For Ever
En Avril, 2012 (22:05 PM)car souffrant de problemes de vue je l'ai ziarre plusieurs fois et jai remarque cela i
mais quant a son porte parole bassirou abdou khadre portant des sunglasses
i dont know the utility here ....
frimer ak arrale bi daffa bariii
retournojsn a une orthodoxie et humilite .
Deet
En Avril, 2012 (22:15 PM)VOUS N ALLEZ PLUS JAMAIS VOUS EN SORTIR .
VOUS ETES LE PRESIDENT DE TOUT LES SEHEGALAIS SANS DISTINCTION .
SOYEZ A EQUIDISTANCE DE CEUX-CI.
Deug Rék
En Avril, 2012 (22:40 PM)Malco
En Avril, 2012 (22:48 PM)Usa
En Avril, 2012 (22:55 PM)Pop
En Avril, 2012 (23:22 PM)Mousstpha Mbacké
En Avril, 2012 (23:24 PM)Azerty
En Avril, 2012 (23:25 PM)Weuz
En Avril, 2012 (23:35 PM)Syetfiere
En Avril, 2012 (23:47 PM)Bifor
En Avril, 2012 (23:56 PM)Il faut que les sénégalais arrêtent de croire que seuls les politiciens réussissent socialement car ce phénomène prend une ampleur de plus en plus large et cela constitue un danger pour l’homme politique comme pour le développent du pays.
Ce danger réside sur le fait que les biens de l’homme politique sont toujours visés par les personnes mécontentes de la marche de la vie. Et psychologiquement le peuple croit et certifie que le matériel du politicien est l’argent du contribuable donc son argent. Un homme qui ne peut pas assurer la dépense quotidienne chez soi trouve des gens qui se nourrissent de l’argent de l’impôt dilapidé de l’argent dans les baptêmes et les organisations religieuses.
Aujourd’hui le problème des universités sénégalaises c’est la politique politicienne chaque étudiant veut réussir ce qui est tout à fait normal mais de quelle manière? Certains très futés utilisent leurs camarades étudiants en leur poussant vers la rue par la demande des choses qui ne sont pas à la portée de l’Etat par exemple; l’augmentation des bourses. D’autres créent des organisations : amical, Alliances… Ces étudiants ne cherchent qu’une chose leur promotion dans la politique source d’ascension sociale. Le moteur du développement d’un pays est la promotion de l’étudiant.
La solution à nos problèmes est de trouver la manière d’augmenter nos exportations et la manière garder l’argent qui entre au pays.
*Premièrement, nous devons diminuer le salaire des ministres et des députés entre 500.000 et 800.000fcfa : Pour diminuer l’attraction politique.
*Deuxièmement, nous devons inciter les étudiants à entreprendre et à innover en donnant les moyens et des primes aux plus entrepreneurials. Ce ne sera plus comme ces genres de prime qu’on donne aux gens qui sont déjà riches que l’on voit à la télévision et qui n’ont fait que copiés ou importés des produits faits d’ailleurs dans le monde. Le développement appartient aux innovateurs.
*Troisièmement, nous devons amener les enfants à aimer les sciences expérimentales en équipant les C.E.M et lycées de matériels scientifiques et des salles d’expérimentations de même que les universités.
*Quatrièmement, nous devons choisir les enseignants en fonction de leur amour pour l’enseignement par des entretiens réglementés. Aujourd’hui dans le pays beaucoup d’enseignants sont dans les classes que pour l’argent car la sélection n’est pas rigoureuse et la corruption la mine.
*Cinquièmement, nous devons appeler nos compatriotes de la diaspora ou ceux qui sont ici et qui ont une expertisent dans régénération des sols à aider les paysans car c’est une priorité. Beaucoup de terres sont dégradées à cause de la monoculture et des péjorations climatiques. Les racines de tout développement sont le secteur primaire.
*Sixièmement, nous devons faire en sorte que les médias travaillent sur la promotion des sciences et de la technique. Aujourd’hui notre presse est malade car les gens qui y travaillent n’ont pas la déontologie et comme tout sénégalais cherche la fortune par tous les moyens.
A suivre…………………………
Codou
En Avril, 2012 (00:15 AM)Amtre
En Avril, 2012 (00:43 AM)Plus De Religion En Politique!
En Avril, 2012 (00:47 AM)Ml
En Avril, 2012 (00:49 AM)Tekrur
En Avril, 2012 (00:59 AM)macky mo yétani neddo yetata allah j'ai toujours dis k tu ne te sents pa halpular c'est nous pular ki t avons elu si ça ne dependai k d touba wade serai encor la on est majoritaire et a partir de maintenant seul un halpular sera president tu es demaské macky tu n aime pa le fouta on va te montrer que c'est nous le senegal
macky mo yétani neddo yetata allah j'ai toujours dis k tu ne te sents pa halpular c'est nous pular ki t avons elu si ça ne dependai k d touba wade serai encor la on est majoritaire et a partir de maintenant seul un halpular sera president tu es demaské macky tu n aime pa le fouta on va te montrer que c'est nous le senegal
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Ml
En Avril, 2012 (00:59 AM)Reims
En Avril, 2012 (01:30 AM)As
En Avril, 2012 (02:04 AM)Sale
En Avril, 2012 (02:19 AM)Mor
En Avril, 2012 (02:29 AM)Wadedof
En Avril, 2012 (02:59 AM)Loocol Kuudi
En Avril, 2012 (03:51 AM)Bethio Petit Pagne
En Avril, 2012 (04:54 AM)Tu es MVP ever .
Bethio ""Poupp na aye tankamm
Noiro88
En Avril, 2012 (09:13 AM)Bkh
En Avril, 2012 (09:21 AM)Modou Diop Ngom
En Avril, 2012 (10:05 AM)Iklakh
En Avril, 2012 (10:05 AM)Sidy
En Avril, 2012 (10:25 AM)laisse le marabou a sa place
pas pour oui ou non tu cour a touba, gére differament ton pouvoir ce mieux pour la republique
Peuls,
En Avril, 2012 (10:32 AM)Auditbouleer
En Avril, 2012 (10:35 AM)Toubal
En Avril, 2012 (11:03 AM)Dinge
En Avril, 2012 (11:12 AM)Dinge
En Avril, 2012 (11:27 AM)A NOTER 2 choses remarquables : 1)--a Maky a ete reservee la place d'honneur, il est au centre avec, lui et son ministre de l'interieur 2 grands fauteuils; et le khalife lui est assis a sa gauche sur un fauteuil ordinaire.
2)--la lecon du marabout: ON GERE UN ETAT COMME UNE MAISON : LE chef de famille PARTAGE TOUT ET ACCEPTE D'AVOIR LA PLUS PETITE PART....une lecon qui, j'ose l'esperer n'est pas rentrer dans l'oreille d'un sourd
Lyns
En Avril, 2012 (11:31 AM)Ridewane
En Avril, 2012 (11:48 AM)Taa
En Avril, 2012 (12:01 PM)A Lire
En Avril, 2012 (12:33 PM)« Les deux candidats à la présidentielle rampent comme des reptiles devant le marabout de Touba » a martelé le politologue Babacar Justin Ndiaye au cours de l’émission Opinion du dimanche 11 mars 2012 sur Walf Tv. Dénonçant ainsi l’attitude jugée déplorable pour lui, des prétendants aux pouvoirs face aux guides religieux. Ces mêmes termes, repris par la plupart de nos médias, qui sont devenus les nouveaux « speakers corners » des mouridophobes et des « Croisés de la République », renseignent sur un fait très visible dont notre élite intellectuelle semble incapable de s’accommoder : l’influence qu’a toujours eue le pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel au Sénégal.
Ce genre de cri du cœur, de la part d’une frange non négligeable de nos analystes et politologues, reflète en réalité un problème plus profond que le choix d’un candidat X ou Y. Il met plutôt en évidence le criard hiatus existant entre le système laïc hérité de nos maîtres à penser et celui de nos valeurs endogènes sur lequel devrait normalement reposer nos institutions « républicaines ». Car, comme nous l’enseigne l’adage : les grands esprits discutent de principes, les esprits moyens d’idées et les médiocres de personnes. Comment pouvons-nous bâtir un Etat solide, capable dans un futur proche ou lointain, de participer activement à la marche du monde, si son élite intellectuelle emprunte sans aucun esprit de discernement, de choix et d’adaptation objective, des schémas inspirés de pays dont l’histoire et le rapport à la religion sont si différents des nôtres ? Car il est aujourd’hui clair qu’avec le rôle important qu’a joué l’actuel Calife des mourides sur les relations inter-confrériques (en désamorçant de facto la bombe de la division et de la haine entre musulmans de confréries différentes, posée surtout par politiciens héritiers du diviser pour régner), l’attitude ostentatoire jugée partisane de certaines autorités politiques ne gène plus véritablement les relations entre confréries. La véritable donne maintenant visible est qu’en réalité c’est le Mouridisme qui dérange du fait de son impact dans le jeu politique et non la visibilité de l’appartenance religieuse ou confrérique de certains acteurs marginaux de la scène politique. Sinon comment se fait-il que M. Ndiaye, ce fanatique de la démocratie (comme il aime bien se définir) ou de la subtilité du raisonnement occidental, ne s’insurge pas contre le fait de montrer le président de la république en train de prier lors de la fête de Tabaski ? Et pourquoi ne lui conseille-t-il pas plutôt, pour respecter l’équilibre religieux de la République (qui compte aussi bien des chrétiens que des animistes) de ne plus « ramper » devant Dieu, de ne plus se « prosterner comme un esclave » vers la Mecque autrement que hors caméra ? C’est-à-dire en privé, de la même manière qu’il lui préconise de ne s’agenouiller devant le Calife de Touba qu’en privé ? Le président, cette première institution de la république, ne devrait-il pas théoriquement s’élever au dessus de toutes les appartenances religieuses en s’interdisant de ne laisser paraître aucun signe de religiosité ? Pourquoi l’autorise-t-on si paradoxalement à montrer son appartenance à l’Islam, alors qu’il est le président de tous les Sénégalais (musulmans et chrétiens) et lui interdire au même moment d’afficher son appartenance confrérique ? Ce qu’il faudrait plutôt dénoncer n’est-ce pas l’utilisation politicienne ou même démagogique de la fibre religieuse ou confrérique, en la distinguant nettement du choix légitime de tout citoyen, même le plus illustre d’entre eux, de se conformer publiquement à nos valeurs et usages ?
Assez étrangement, pour ne pas dire malicieusement, c’est exactement ces dérives du « laïcisme extrémiste » qui fait débat dans notre ancienne « métropole » française et patrie mère des « Droits de l’Homme » à laquelle continuent de se référer, sans assez d’esprit de discernement, leurs proconsuls de la pensée locale. A travers, par exemple, la lutte contre le port du voile islamique dans l’espace public, sous prétexte d’une « atteinte aux valeurs républicaines françaises ». Tout en « oubliant » sciemment le voile des religieuses chrétiennes et les robes des prêtres qui furent pourtant, depuis toujours, visibles dans ce même espace public. Sans jamais poser de véritables problèmes, jusqu’aux progrès de l’Islam en France. Pareillement pour les débats houleux sur l’identité nationale, sur la burqa, sur les minarets (en Suisse), sur les prières dans les rues, sur la viande halal etc. Là-bas aussi c’est l’Islam qui dérange et non la religion. D’où un mimétisme affligeant de nos Justin et cie (théoriciens de la République couchée), incapables de penser par eux-mêmes et de couper enfin le cordon ombilical idéologique les liant à la France métropolitaine. Nation qui, du fait de ses relations aliénantes avec la religion et la nature profondément anticléricale de sa révolution, considère Dieu comme l’ennemi principal du peuple. Suivisme idéologique dont Cheikh Ahmadou Bamba nous avait pourtant averti dans son poème Ilhamu Salam (Inspiration émanant de Dieu), des décennies bien avant la marche vers l’indépendance : « D’aucuns parmi les indigènes ne pensent qu’à imiter les Occidentaux. Ne se souciant point, ce faisant, de suivre les traces du Prophète Elu selon la Volonté de Dieu…Il en est même qui, à la vue des Occidentaux, les rangent littéralement parmi les Anges ! Certains demeurent solidement convaincus que la Puissance absolue de même que les bienfaits et les dommages relèveront, en tout temps, de leur seul pouvoir…» [Vers 47-49].
En effet il est connu que les règles de salutation et de révérence envers une autorité politique, religieuse ou autre varient d’une culture à une autre, d’un milieu à un autre. Bien que cette réalité ne manque pas de susciter d’incroyables polémiques auprès des extrémistes républicains ne pouvant accepter en réalité d’attitudes contraires à leurs propres schèmes et références symboliques. Ceci, en dépit de toutes leurs prétentions démocratiques, de libre expression et de tolérance mutuelle. L’on se souvient, par exemple, de la célèbre révérence du président Obama, en Novembre 2009, devant l’empereur Akihito du Japon ; révérence appuyée qui n’avait pas manqué de soulever un tollé auprès de la droite républicaine américaine (qui utilisa pratiquement les mêmes termes que nos intellectuels, comme « se prosterner »), alors que l’opinion publique de la « plus grande démocratie du monde » approuvait singulièrement ce geste. Comme le relate cette dépêche : « Un président américain devrait-il se plier aux règles culturelles d’un pays hôte en faisant la révérence devant son chef d’État? Fox News a posé la question dans le cadre d’un sondage. La réponse surprendra sans doute la droite américaine, qui a jeté les hauts cris à la suite de la révérence appuyée de Barack Obama devant l’empereur Akihito du Japon. Pas moins de 67% des personnes interrogées ont dit oui. » Ce geste faisait suite en réalité à une précédente révérence effectuée par le même Obama devant le roi Abdallah d’Arabie Saoudite (accompagné d’un baisemain étrangement semblable au « sujoot » des mourides – voir photos en fin d’article) qui fut également dénoncée et qualifiée de honteuse « génuflexion » dans certains blogs et chroniques. Il faut rappeler que son prédécesseur Bill Clinton avait également été critiqué en 1994 pour une autre révérence à Akihito, de même que le président Richard Nixon devant Hirohito en 1971…
Tout ceci pour simplement dire que le plus important n’est nullement le fait de dissimuler ou d‘afficher publiquement son appartenance et ses références à des valeurs endogènes. Du moment que cela ne devrait, en principe, gêner personne. Mais plutôt de s’approprier sincèrement ces valeurs pour bâtir une nation solidement ancrée dans des principes en accord avec ses croyances. Au lieu de continuer encore, comme le préconisent nos « politologues » officiels, en combattant l’utilisation démagogique de la religion, à tenter d’oblitérer cet immense legs des « Pères fondateurs » de notre nation, et de le confiner dans une sphère strictement privée. Pour lui substituer des valeurs matérialistes confectionnées sous d’autres cieux et malheureusement mal taillées pour notre pays. A Paul Marty qui voulait nous faire croire que « le vêtement de l’islam n’est pas taillé pour le Noir », nous rétorquerons, à travers ses héritiers comme Justin, que c’est plutôt le vêtement de la République laïque qui exclue radicalement toute référence à nos valeurs propres qui n’est pas taillé pour le Sénégal où l’Islam a plus de mille ans d’histoire…
Diogaye
En Avril, 2012 (12:35 PM)Khakham
En Avril, 2012 (12:39 PM)Weex Dunx
En Avril, 2012 (12:42 PM)A Lire
En Avril, 2012 (12:44 PM)« Les deux candidats à la présidentielle rampent comme des reptiles devant le marabout de Touba » a martelé le politologue Babacar Justin Ndiaye au cours de l’émission Opinion du dimanche 11 mars 2012 sur Walf Tv. Dénonçant ainsi l’attitude jugée déplorable pour lui, des prétendants aux pouvoirs face aux guides religieux. Ces mêmes termes, repris par la plupart de nos médias, qui sont devenus les nouveaux « speakers corners » des mouridophobes et des « Croisés de la République », renseignent sur un fait très visible dont notre élite intellectuelle semble incapable de s’accommoder : l’influence qu’a toujours eue le pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel au Sénégal.
Ce genre de cri du cœur, de la part d’une frange non négligeable de nos analystes et politologues, reflète en réalité un problème plus profond que le choix d’un candidat X ou Y. Il met plutôt en évidence le criard hiatus existant entre le système laïc hérité de nos maîtres à penser et celui de nos valeurs endogènes sur lequel devrait normalement reposer nos institutions « républicaines ». Car, comme nous l’enseigne l’adage : les grands esprits discutent de principes, les esprits moyens d’idées et les médiocres de personnes. Comment pouvons-nous bâtir un Etat solide, capable dans un futur proche ou lointain, de participer activement à la marche du monde, si son élite intellectuelle emprunte sans aucun esprit de discernement, de choix et d’adaptation objective, des schémas inspirés de pays dont l’histoire et le rapport à la religion sont si différents des nôtres ? Car il est aujourd’hui clair qu’avec le rôle important qu’a joué l’actuel Calife des mourides sur les relations inter-confrériques (en désamorçant de facto la bombe de la division et de la haine entre musulmans de confréries différentes, posée surtout par politiciens héritiers du diviser pour régner), l’attitude ostentatoire jugée partisane de certaines autorités politiques ne gène plus véritablement les relations entre confréries. La véritable donne maintenant visible est qu’en réalité c’est le Mouridisme qui dérange du fait de son impact dans le jeu politique et non la visibilité de l’appartenance religieuse ou confrérique de certains acteurs marginaux de la scène politique. Sinon comment se fait-il que M. Ndiaye, ce fanatique de la démocratie (comme il aime bien se définir) ou de la subtilité du raisonnement occidental, ne s’insurge pas contre le fait de montrer le président de la république en train de prier lors de la fête de Tabaski ? Et pourquoi ne lui conseille-t-il pas plutôt, pour respecter l’équilibre religieux de la République (qui compte aussi bien des chrétiens que des animistes) de ne plus « ramper » devant Dieu, de ne plus se « prosterner comme un esclave » vers la Mecque autrement que hors caméra ? C’est-à-dire en privé, de la même manière qu’il lui préconise de ne s’agenouiller devant le Calife de Touba qu’en privé ? Le président, cette première institution de la république, ne devrait-il pas théoriquement s’élever au dessus de toutes les appartenances religieuses en s’interdisant de ne laisser paraître aucun signe de religiosité ? Pourquoi l’autorise-t-on si paradoxalement à montrer son appartenance à l’Islam, alors qu’il est le président de tous les Sénégalais (musulmans et chrétiens) et lui interdire au même moment d’afficher son appartenance confrérique ? Ce qu’il faudrait plutôt dénoncer n’est-ce pas l’utilisation politicienne ou même démagogique de la fibre religieuse ou confrérique, en la distinguant nettement du choix légitime de tout citoyen, même le plus illustre d’entre eux, de se conformer publiquement à nos valeurs et usages ?
Assez étrangement, pour ne pas dire malicieusement, c’est exactement ces dérives du « laïcisme extrémiste » qui fait débat dans notre ancienne « métropole » française et patrie mère des « Droits de l’Homme » à laquelle continuent de se référer, sans assez d’esprit de discernement, leurs proconsuls de la pensée locale. A travers, par exemple, la lutte contre le port du voile islamique dans l’espace public, sous prétexte d’une « atteinte aux valeurs républicaines françaises ». Tout en « oubliant » sciemment le voile des religieuses chrétiennes et les robes des prêtres qui furent pourtant, depuis toujours, visibles dans ce même espace public. Sans jamais poser de véritables problèmes, jusqu’aux progrès de l’Islam en France. Pareillement pour les débats houleux sur l’identité nationale, sur la burqa, sur les minarets (en Suisse), sur les prières dans les rues, sur la viande halal etc. Là-bas aussi c’est l’Islam qui dérange et non la religion. D’où un mimétisme affligeant de nos Justin et cie (théoriciens de la République couchée), incapables de penser par eux-mêmes et de couper enfin le cordon ombilical idéologique les liant à la France métropolitaine. Nation qui, du fait de ses relations aliénantes avec la religion et la nature profondément anticléricale de sa révolution, considère Dieu comme l’ennemi principal du peuple. Suivisme idéologique dont Cheikh Ahmadou Bamba nous avait pourtant averti dans son poème Ilhamu Salam (Inspiration émanant de Dieu), des décennies bien avant la marche vers l’indépendance : « D’aucuns parmi les indigènes ne pensent qu’à imiter les Occidentaux. Ne se souciant point, ce faisant, de suivre les traces du Prophète Elu selon la Volonté de Dieu…Il en est même qui, à la vue des Occidentaux, les rangent littéralement parmi les Anges ! Certains demeurent solidement convaincus que la Puissance absolue de même que les bienfaits et les dommages relèveront, en tout temps, de leur seul pouvoir…» [Vers 47-49].
En effet il est connu que les règles de salutation et de révérence envers une autorité politique, religieuse ou autre varient d’une culture à une autre, d’un milieu à un autre. Bien que cette réalité ne manque pas de susciter d’incroyables polémiques auprès des extrémistes républicains ne pouvant accepter en réalité d’attitudes contraires à leurs propres schèmes et références symboliques. Ceci, en dépit de toutes leurs prétentions démocratiques, de libre expression et de tolérance mutuelle. L’on se souvient, par exemple, de la célèbre révérence du président Obama, en Novembre 2009, devant l’empereur Akihito du Japon ; révérence appuyée qui n’avait pas manqué de soulever un tollé auprès de la droite républicaine américaine (qui utilisa pratiquement les mêmes termes que nos intellectuels, comme « se prosterner »), alors que l’opinion publique de la « plus grande démocratie du monde » approuvait singulièrement ce geste. Comme le relate cette dépêche : « Un président américain devrait-il se plier aux règles culturelles d’un pays hôte en faisant la révérence devant son chef d’État? Fox News a posé la question dans le cadre d’un sondage. La réponse surprendra sans doute la droite américaine, qui a jeté les hauts cris à la suite de la révérence appuyée de Barack Obama devant l’empereur Akihito du Japon. Pas moins de 67% des personnes interrogées ont dit oui. » Ce geste faisait suite en réalité à une précédente révérence effectuée par le même Obama devant le roi Abdallah d’Arabie Saoudite (accompagné d’un baisemain étrangement semblable au « sujoot » des mourides – voir photos en fin d’article) qui fut également dénoncée et qualifiée de honteuse « génuflexion » dans certains blogs et chroniques. Il faut rappeler que son prédécesseur Bill Clinton avait également été critiqué en 1994 pour une autre révérence à Akihito, de même que le président Richard Nixon devant Hirohito en 1971…
Tout ceci pour simplement dire que le plus important n’est nullement le fait de dissimuler ou d‘afficher publiquement son appartenance et ses références à des valeurs endogènes. Du moment que cela ne devrait, en principe, gêner personne. Mais plutôt de s’approprier sincèrement ces valeurs pour bâtir une nation solidement ancrée dans des principes en accord avec ses croyances. Au lieu de continuer encore, comme le préconisent nos « politologues » officiels, en combattant l’utilisation démagogique de la religion, à tenter d’oblitérer cet immense legs des « Pères fondateurs » de notre nation, et de le confiner dans une sphère strictement privée. Pour lui substituer des valeurs matérialistes confectionnées sous d’autres cieux et malheureusement mal taillées pour notre pays. A Paul Marty qui voulait nous faire croire que « le vêtement de l’islam n’est pas taillé pour le Noir », nous rétorquerons, à travers ses héritiers comme Justin, que c’est plutôt le vêtement de la République laïque qui exclue radicalement toute référence à nos valeurs propres qui n’est pas taillé pour le Sénégal où l’Islam a plus de mille ans d’histoire…
Fjguyk
En Avril, 2012 (12:47 PM)Toubal
En Avril, 2012 (12:50 PM)Sene
En Avril, 2012 (12:57 PM)A QUAND LA VISITE DES AUTRES CHEFS RELIGIEUX MUSULMANS ET CATHOLIQUES , MACKY LE SENEGAL LAÏQUE CE N EST PAS SEULEMENT TOUBA , POUR UNE ENTENTE GENERALE AU SENEGAL , EQUITE POUR TOUS , WA SALLAM
Yute
En Avril, 2012 (13:01 PM)Saloum_saloum
En Avril, 2012 (13:30 PM)Nts
En Avril, 2012 (13:51 PM)Laskha
En Avril, 2012 (13:53 PM)L`education mouride en tant que telle n`admet pas la rebellion, l`indiscipline face a l`ordre etabli d`ou les appels au calme du khalife pendant les manifestations.
Je crois que ce n`est que lors de sa 1ere visite que Wade par demagogie s`est assis a terre malgre l`insistance de Serigne Saliou qu`il s`asseie sur le fauteuille, mais les autres il etait assis sur un fauteuille.
Le mouridisme est surtout le savoir-vivre et le reste n`est qu`un proces de mauvaise intention. Merci!!!
Khaaliss
En Avril, 2012 (14:03 PM)Reply_author
En Avril, 2023 (07:59 AM)Sopargni
En Avril, 2012 (14:13 PM)sopargni léppe
sopargni léppe
sopargni léppe
Toutsi
En Avril, 2012 (14:29 PM)Patriote36
En Avril, 2012 (14:49 PM)Kane
En Avril, 2012 (14:59 PM)Been Boy
En Avril, 2012 (15:01 PM)Kankan
En Avril, 2012 (15:34 PM)Bismillah
En Avril, 2012 (16:11 PM)« Les deux candidats à la présidentielle rampent comme des reptiles devant le marabout de Touba » a martelé le politologue Babacar Justin Ndiaye au cours de l’émission Opinion du dimanche 11 mars 2012 sur Walf Tv. Dénonçant ainsi l’attitude jugée déplorable pour lui, des prétendants aux pouvoirs face aux guides religieux. Ces mêmes termes, repris par la plupart de nos médias, qui sont devenus les nouveaux « speakers corners » des mouridophobes et des « Croisés de la République », renseignent sur un fait très visible dont notre élite intellectuelle semble incapable de s’accommoder : l’influence qu’a toujours eue le pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel au Sénégal.
Ce genre de cri du cœur, de la part d’une frange non négligeable de nos analystes et politologues, reflète en réalité un problème plus profond que le choix d’un candidat X ou Y. Il met plutôt en évidence le criard hiatus existant entre le système laïc hérité de nos maîtres à penser et celui de nos valeurs endogènes sur lequel devrait normalement reposer nos institutions « républicaines ». Car, comme nous l’enseigne l’adage : les grands esprits discutent de principes, les esprits moyens d’idées et les médiocres de personnes. Comment pouvons-nous bâtir un Etat solide, capable dans un futur proche ou lointain, de participer activement à la marche du monde, si son élite intellectuelle emprunte sans aucun esprit de discernement, de choix et d’adaptation objective, des schémas inspirés de pays dont l’histoire et le rapport à la religion sont si différents des nôtres ? Car il est aujourd’hui clair qu’avec le rôle important qu’a joué l’actuel Calife des mourides sur les relations inter-confrériques (en désamorçant de facto la bombe de la division et de la haine entre musulmans de confréries différentes, posée surtout par politiciens héritiers du diviser pour régner), l’attitude ostentatoire jugée partisane de certaines autorités politiques ne gène plus véritablement les relations entre confréries. La véritable donne maintenant visible est qu’en réalité c’est le Mouridisme qui dérange du fait de son impact dans le jeu politique et non la visibilité de l’appartenance religieuse ou confrérique de certains acteurs marginaux de la scène politique. Sinon comment se fait-il que M. Ndiaye, ce fanatique de la démocratie (comme il aime bien se définir) ou de la subtilité du raisonnement occidental, ne s’insurge pas contre le fait de montrer le président de la république en train de prier lors de la fête de Tabaski ? Et pourquoi ne lui conseille-t-il pas plutôt, pour respecter l’équilibre religieux de la République (qui compte aussi bien des chrétiens que des animistes) de ne plus « ramper » devant Dieu, de ne plus se « prosterner comme un esclave » vers la Mecque autrement que hors caméra ? C’est-à-dire en privé, de la même manière qu’il lui préconise de ne s’agenouiller devant le Calife de Touba qu’en privé ? Le président, cette première institution de la république, ne devrait-il pas théoriquement s’élever au dessus de toutes les appartenances religieuses en s’interdisant de ne laisser paraître aucun signe de religiosité ? Pourquoi l’autorise-t-on si paradoxalement à montrer son appartenance à l’Islam, alors qu’il est le président de tous les Sénégalais (musulmans et chrétiens) et lui interdire au même moment d’afficher son appartenance confrérique ? Ce qu’il faudrait plutôt dénoncer n’est-ce pas l’utilisation politicienne ou même démagogique de la fibre religieuse ou confrérique, en la distinguant nettement du choix légitime de tout citoyen, même le plus illustre d’entre eux, de se conformer publiquement à nos valeurs et usages ?
Assez étrangement, pour ne pas dire malicieusement, c’est exactement ces dérives du « laïcisme extrémiste » qui fait débat dans notre ancienne « métropole » française et patrie mère des « Droits de l’Homme » à laquelle continuent de se référer, sans assez d’esprit de discernement, leurs proconsuls de la pensée locale. A travers, par exemple, la lutte contre le port du voile islamique dans l’espace public, sous prétexte d’une « atteinte aux valeurs républicaines françaises ». Tout en « oubliant » sciemment le voile des religieuses chrétiennes et les robes des prêtres qui furent pourtant, depuis toujours, visibles dans ce même espace public. Sans jamais poser de véritables problèmes, jusqu’aux progrès de l’Islam en France. Pareillement pour les débats houleux sur l’identité nationale, sur la burqa, sur les minarets (en Suisse), sur les prières dans les rues, sur la viande halal etc. Là-bas aussi c’est l’Islam qui dérange et non la religion. D’où un mimétisme affligeant de nos Justin et cie (théoriciens de la République couchée), incapables de penser par eux-mêmes et de couper enfin le cordon ombilical idéologique les liant à la France métropolitaine. Nation qui, du fait de ses relations aliénantes avec la religion et la nature profondément anticléricale de sa révolution, considère Dieu comme l’ennemi principal du peuple. Suivisme idéologique dont Cheikh Ahmadou Bamba nous avait pourtant averti dans son poème Ilhamu Salam (Inspiration émanant de Dieu), des décennies bien avant la marche vers l’indépendance : « D’aucuns parmi les indigènes ne pensent qu’à imiter les Occidentaux. Ne se souciant point, ce faisant, de suivre les traces du Prophète Elu selon la Volonté de Dieu…Il en est même qui, à la vue des Occidentaux, les rangent littéralement parmi les Anges ! Certains demeurent solidement convaincus que la Puissance absolue de même que les bienfaits et les dommages relèveront, en tout temps, de leur seul pouvoir…» [Vers 47-49].
En effet il est connu que les règles de salutation et de révérence envers une autorité politique, religieuse ou autre varient d’une culture à une autre, d’un milieu à un autre. Bien que cette réalité ne manque pas de susciter d’incroyables polémiques auprès des extrémistes républicains ne pouvant accepter en réalité d’attitudes contraires à leurs propres schèmes et références symboliques. Ceci, en dépit de toutes leurs prétentions démocratiques, de libre expression et de tolérance mutuelle. L’on se souvient, par exemple, de la célèbre révérence du président Obama, en Novembre 2009, devant l’empereur Akihito du Japon ; révérence appuyée qui n’avait pas manqué de soulever un tollé auprès de la droite républicaine américaine (qui utilisa pratiquement les mêmes termes que nos intellectuels, comme « se prosterner »), alors que l’opinion publique de la « plus grande démocratie du monde » approuvait singulièrement ce geste. Comme le relate cette dépêche : « Un président américain devrait-il se plier aux règles culturelles d’un pays hôte en faisant la révérence devant son chef d’État? Fox News a posé la question dans le cadre d’un sondage. La réponse surprendra sans doute la droite américaine, qui a jeté les hauts cris à la suite de la révérence appuyée de Barack Obama devant l’empereur Akihito du Japon. Pas moins de 67% des personnes interrogées ont dit oui. » Ce geste faisait suite en réalité à une précédente révérence effectuée par le même Obama devant le roi Abdallah d’Arabie Saoudite (accompagné d’un baisemain étrangement semblable au « sujoot » des mourides – voir photos en fin d’article) qui fut également dénoncée et qualifiée de honteuse « génuflexion » dans certains blogs et chroniques. Il faut rappeler que son prédécesseur Bill Clinton avait également été critiqué en 1994 pour une autre révérence à Akihito, de même que le président Richard Nixon devant Hirohito en 1971…
Tout ceci pour simplement dire que le plus important n’est nullement le fait de dissimuler ou d‘afficher publiquement son appartenance et ses références à des valeurs endogènes. Du moment que cela ne devrait, en principe, gêner personne. Mais plutôt de s’approprier sincèrement ces valeurs pour bâtir une nation solidement ancrée dans des principes en accord avec ses croyances. Au lieu de continuer encore, comme le préconisent nos « politologues » officiels, en combattant l’utilisation démagogique de la religion, à tenter d’oblitérer cet immense legs des « Pères fondateurs » de notre nation, et de le confiner dans une sphère strictement privée. Pour lui substituer des valeurs matérialistes confectionnées sous d’autres cieux et malheureusement mal taillées pour notre pays. A Paul Marty qui voulait nous faire croire que « le vêtement de l’islam n’est pas taillé pour le Noir », nous rétorquerons, à travers ses héritiers comme Justin, que c’est plutôt le vêtement de la République laïque qui exclue radicalement toute référence à nos valeurs propres qui n’est pas taillé pour le Sénégal où l’Islam a plus de mille ans d’histoire…
Ex-mouride
En Avril, 2012 (16:43 PM)Saloumsaloume
En Avril, 2012 (17:45 PM)Scoby
En Avril, 2012 (17:57 PM)Aaf
En Avril, 2012 (19:14 PM)Au lieu de sa visite a Touba, Macky devrait mieux de se pencher sur le dossier des audits car c'est le peuple qui l'a eliit et le peuple veux des audits pour faire le bilan du regime precvedent.Mais nous les senegalais on n'aime pas la tansparence et la clairvoyance.Je commence a me poser des questions.
Iiiiii
En Avril, 2012 (00:13 AM)Mossa
En Avril, 2012 (04:23 AM)Malick Faye
En Avril, 2012 (05:03 AM)« Voici les instructions que le quatrième Khalife bien-guidé, Ali ibn Abi Talib (Qu’Allah soit satisfait de lui) aurait adressées, sous forme de lettre, à Mâlik al-Achtar après l'avoir nommé Gouverneur d'Egypte en l'an 657 après Jésus-Christ.
L'idée centrale qui se dégage de ces instructions est, tout comme un seul fil dont est tissé un vêtement, la soumission à Allah. La souveraineté est à Allah, les gouvernants et les gouvernés en sont tous les serviteurs.
Cette lettre traite des principes cardinaux de l'administration, tels qu'ils sont enseignés dans le Saint Coran. C'est un code qui nous indique comment établir un gouvernement bon et bienveillant, qui dénote la justice et la magnanimité. C'est la constitution d'un gouvernement fondé sur des principes moraux et sur la bonté. C'est le code d'un gouvernement sous lequel les sujets sont gouvernés sans distinction de leur classe, de leur croyance et de leur couleur, la pauvreté n'est ni une flétrissure ni une disqualification, la justice n'autorise ni le népotisme ni le favoritisme ni le provincialisme ni le fanatisme religieux. Cette lettre est un coup de maître d'une politique des plus hautes valeurs morales:
Au nom d'Allah, le Clément, le Miséricordieux
L'administration En Islam
« Sache, Mâlik, que je t'envoie comme gouverneur à un pays qui a connu dans le passé des gouvernements justes et injustes. Les gens vont t'observer comme tu observais les gouverneurs qui t'ont précédé. Ils parlent de toi comme tu parlais d'eux. Ce sont eux qui fournissent la preuve de tes actions. Que ton trésor préféré soit donc le trésor de bonnes actions. Contrôle tes désirs et abstiens-toi de ce contre quoi tu as été servi. C'est seulement par une telle abstinence que tu pourras distinguer le bien du mal.
Développe dans ton cœur le sentiment d'amour pour ton peuple, et fais-en la source de bonté et de bénédiction pour lui. Ne te comporte pas en barbare envers tes citoyens et ne t'approprie pas ce qui leur appartient. Rappelle-toi que les citoyens d'un Etat sont de deux catégories. Ils sont soit tes frères en religion, soit tes semblables en genre. Ils sont susceptibles de commettre des erreurs, et sujets aux maladies. D'aucuns commettent effectivement des erreurs; pardonne-leur comme tu aimerais qu'Allah te pardonne. N'oublie pas que tu es placé au-dessus d'eux, tout juste comme je suis placé au-dessus de toi. Et puis c'est Allah Lui-même qui est au-dessus de celui qui t'a nommé Gouverneur. IL t'a confié cette position afin que tu te montres capable de te charger d'eux. Rappelle-toi! Tu seras jugé sur ce que tu auras fait pour eux.
Ne leur dis pas: "Je suis votre suzerain et votre dictateur. Vous devez donc vous plier à mes ordres", car cela corromprait ton cœur, affaiblirait ta foi en la religion et susciterait des désordres dans l'Etat. Si le pouvoir engendre en toi le moindre sentiment d'orgueil et d'arrogance, considère alors le pouvoir et la majesté du Royaume Divin qui gouverne l'univers et sur lequel tu n'as pas le moindre contrôle. Cela restituera à ta raison fantasque le sens de la mesure et te rendra calme et affable. Garde-toi de te mettre à l'encontre de la majesté et de la grandeur d'Allah, et n'imite jamais Son Omnipotence, car Allah rabaisse tout rebelle contre Lui, et quiconque se montre cruel envers les hommes.
Sois respectueux, dans tes actions, des droits d'Allah et de ceux des hommes, et en même temps, persuade tes compagnons et tes proches de faire de même. Autrement, tu auras fait injustice à toi-même et à l'humanité. Et alors aussi bien Allah que les hommes deviendront tes ennemis. II n'y a de salut nulle part pour un homme qui se rend ennemi d'Allah. Il sera considéré comme quelqu'un qui est en guerre avec Allah jusqu'à ce qu'il se repente et demande pardon. Rien ne prive l'homme des bénédictions d'Allah, ni n'attire Son courroux contre Lui, autant que l'oppression. Donc, c'est pour cette raison qu'Allah prête oreille aux opprimés et qu'IL traite les oppresseurs sévèrement.
Le commun des mortels
Observe la justice dans l'administration et impose-la à toi-même. Cherche à satisfaire le peuple, car le mécontentement des masses peut stériliser le mécontentement de la minorité des privilégiés, et le mécontentement de la minorité se dissout dans le contentement de la majorité. Rappelle-toi que la minorité des privilégiés ne se joindront pas à toi aux moments difficiles. Ils tenteront de détourner la justice, demanderont plus qu'ils ne méritent et ne montreront aucune gratitude pour les faveurs dont ils auront bénéficié. Ils se montreront rétifs dans l'épreuve et les tribulations, et ils n'éprouveront aucun regret pour leurs défauts. C'est le commun des mortels qui combat l'ennemi. Donc maintiens des contacts intimes avec les masses et sois attentif à leur bien-être.
Repousse celui qui met en évidence les faiblesses des autres, Car, après tout, les masses ne sont pas exemptes de faiblesses. II est du devoir du gouvernant de les protéger. Ne mets pas en lumière ce qui est caché, mais essaie d'effacer les faiblesses qui ont été mises sous les projecteurs. Allah voit toutes choses que tu ne vois pas, et Lui seul, s'en occupera. Fais de ton mieux pour couvrir les défauts du peuple afin qu'Allah couvre les tiens que tu aimerais cacher aux yeux des gens. Débarrasse-toi de tout sentiment d'inimitié entre eux. Mets-toi à l'abri de toute action qui ne soit pas digne de toi. Ne t'empresse pas de croire les calomnies, car les calomniateurs sont des fourbes sous l'apparence d'amis.
Les Conseillers
Ne prends jamais pour conseiller un avare, car il te détournerait de la magnanimité et te ferait craindre la pauvreté. Ne demande pas conseil à un lâche, non plus car il ébranlerait ta résolution, ni à un homme cupide car il t'inciterait à devenir tyran En effet, l’avarice, la lâcheté et la cupidité font perdre à l'homme sa confiance en Allah.
Le pire conseiller est celui qui a servi de conseiller à des gouvernants injustes et qui a partagé leurs crimes. Ainsi, ne laisse jamais des personnes ayant été les compagnons de tyrans ou ayant partagé leurs crimes, devenir tes conseillers. Tu peux faire appel à des personnes bien meilleures que cela. Tu peux avoir des hommes doués d'intelligence et de prévoyance sans être contaminés par le péché; des hommes qui n'ont jamais assisté un tyran dans sa tyrannie, ni un criminel dans son crime. De tels hommes ne seront jamais une charge pour toi. Bien plus, ils seront une source d'aide et de force pour toi, à tout moment. Ils seront des amis pour toi et des étrangers pour tes ennemis. Choisis de tels hommes pour te tenir compagnie aussi bien en privé qu'en public. Même parmi ceux-ci donne la préférence à celui qui a tendance à te dire tes vérités, même les plus amères, et à celui qui ne t'encourage pas à avoir des penchants qu'Allah n'aime pas que Ses amis développent chez eux.
Attache-toi à des personnes droites et pieuses et fais-leur comprendre clairement qu'elles ne doivent jamais chercher à te flatter ni à te créditer d'une bonne action que tu n'aies jamais faite, car la tolérance de la flatterie et le faux compliment stimulent la fierté chez l'homme et le rendent arrogant.
Ne traite pas de la même façon le bienfaiteur et le malfaiteur, car cela découragerait le premier, et encouragerait le second à persister dans le mal. Traite chacun d'eux selon ses mérites. Sache que la confiance et la bienveillance mutuelles entre le gouvernant et les gouvernés ne peuvent avoir lieu qu'à travers la bonne volonté, la justice et le service rendu. Cultive donc la bienveillance chez les gens, car seule la bienveillance te sauvera des troubles. Ta bonne volonté à leur égard sera payée en retour par leur confiance en toi, et le mauvais traitement, par leur mauvaise volonté.
Ne méconnais pas les nobles traditions des premiers membres de cette communauté, traditions qui ont apporté l'harmonie et le progrès aux gens, et n'entreprends rien qui puisse diminuer leur utilité. Les hommes, qui avaient établi ces bonnes traditions ont eu leur récompense, quant à toi, tu seras responsable, si elles sont abandonnées. Essaie toujours de tirer quelque chose de l'expérience des gens instruits et sages, et de les consulter, en ce qui concerne les affaires d'Etat, cela t'aidera à maintenir la paix et la bonne volonté que tes prédécesseurs ont établies sur terre.
Les différentes classes sociales
Rappelle-toi que le peuple est composé de différentes classes. Le progrès des unes dépend de celui des autres et aucune d'elles ne peut prétendre être indépendante des autres. Nous avons une armée formée de soldats d'Allah. Nous avons nos officiers civils avec leurs établissements, notre judicature, nos percepteurs et nos officiers de relations publiques. Le public lui-même" est composé de Musulmans et de Thimmî, et parmi eux, il y a des commerçants, des artisans, des gens sans emploi, des indigents. Allah a prescrit pour eux des droits, des obligations et des devoirs personnels qui sont mentionnés dans le Saint Coran et dans les Hadith du Saint Prophète.
L'armée, par la grâce d'Allah, est comme une forteresse pour le peuple et elle assure la dignité de 1'État. Elle préserve le prestige de la Foi et maintient la paix du pays. Sans elle, l'Etat ne peut se maintenir. Et réciproquement, elle ne peut se tenir sans l'appui de l'Etat. Nos soldats ont prouvé qu'ils sont les plus forts face à l'ennemi, grâce au privilège qu'Allah leur a accordé de combattre pour Lui, mais cela ne les empêche pas d'avoir des besoins matériels pour mener à bien leur tâche. Quant aux militaires et à la population civile qui paient des impôts, ils ont besoin de la coopération des autres : la judicature, les officiers civils et leurs administrations. Les juristes appliquent la loi civile et criminelle, les officiers civils collectent les revenus et s'occupent de l'administration civile avec l'aide de leurs établissements. Et puis, il y a les marchands et les commerçants qui contribuent à renflouer les caisses de l'Etat. Ce sont eux qui parcourent les marchés et qui sont les mieux placés pour s'acquitter des obligations sociales. II y a aussi la classe des pauvres et des nécessiteux qui doivent être pris en charge par les autres classes. Allah a donné une occasion appropriée aux uns et aux autres de rendre service. Puis toutes ces classes ont des droits sur l'administration. L'administrateur doit donc y faire face.
II doit veiller au bien de toute la population, tâche dont il ne pourrait pas s'acquitter convenablement sans porter un intérêt personnel à son exécution et sans implorer l'aide d'Allah. En effet, il lui est indispensable de s'imposer ce devoir et de supporter avec patience les difficultés et les inconvénients qui surgissent devant lui accidentellement.
L'armée
Sois particulièrement attentif au bien-être de ceux dans l'armée, qui sont, à ton avis, sincèrement attachés à Allah et au Saint Prophète, loyaux envers leurs chefs et, aux moments passionnels, sauraient se retenir et écouter de sang froid des remontrances sensibles, ainsi que ceux qui sont capables de secourir les faibles et de s'opposer aux oppresseurs puissants, et ceux qui ne se laissent pas entraîner par un tempérament violent lorsqu'ils sont soumis à une provocation violente, et qui ne chancellent dans aucune circonstance.
Etablis des contacts intimes avec des familiers de bonne réputation, intègres et d'un passé glorieux, et attire vers toi des hommes braves, de bon caractère, généreux et d'une disposition bienveillante, car telle est l'élite de la société.
Prends soin d'eux avec la même tendresse que tu montres pour tes propres enfants. Ne leur rappelle aucune faveur que tu leur aurais faite, et ne sous-estime aucune marque d'affection qu'ils te montreraient en retour. Une telle conduite dénote la loyauté, la dévotion et la bienveillance. Sois attentif à leurs soucis les plus insignifiants et ne te contente pas seulement de l'aide générale que tu leur aurais apportée, car parfois une attention opportune à l'un de leurs petits soucis leur apporte un immense soulagement. De cette façon, ces gens-là ne t'oublieront pas au moment du besoin.
II t'appartient de choisir pour le commandement de tes troupes quelqu'un qui s'impose comme devoir la tâche d'aider les hommes qu'il commande et de veiller sur leurs familles lorsqu'ils se trouvent loin de chez eux, ce qui permettrait à toute l'armée de se sentir unie dans la joie et dans le malheur. Cette unité de destin apporte aux combattants une force supplémentaire face à l'ennemi. Continue d'avoir une attitude aimable envers eux afin qu'ils se sentent toujours attachés à toi. La réalité est que le vrai bonheur d'un gouverneur réside dans l'établissement de la justice dans l'Etat et le maintien des relations affectueuses avec les gens. La sincérité de leurs sentiments est exprimée par l'amour et le respect qu'ils te montrent, et c'est de ces sentiments que dépend le salut de l'administration.
Tes conseils pour l'armée seraient sans effet, à moins que et jusqu'à ce que tu te montres affectueux aussi bien envers les soldats qu'envers les officiers, ce qui les empêcherait de considérer le gouvernement comme un fardeau oppressif ou de contribuer à sa chute.
Continue de satisfaire leurs besoins et complimente-les de plus en plus pour les services qu'ils ont rendus. Une telle attitude, s'il plaît à Allah, encourage les braves et incite les timides aux actes de bravoure. N'attribue pas à un autre l'erreur de quelqu'un, et ne sois pas avare de compliments pour les prouesses accomplies. Veille à ne pas accorder de faveurs imméritées à quelqu'un en raison de sa position familiale et à ne pas priver de récompense quelqu'un qui accomplit des exploits, mais qui appartient à une famille modeste.
La vraie guidance
Renvoie devant Allah et devant Son Prophète les affaires qui te paraissent équivoques, car Allah a dit aux gens qu'IL veut bien diriger: "O vous qui croyez ! Obéissez à Allah, Obéissez à Son Prophète et obéissez à ceux parmi vous qui détiennent l'autorité. Portez vos différends devant Allah et devant Son Prophète." (Sourate Al-Nisâ', 4: 59). Se référer à Allah signifie en réalité consulter le Livre d'Allah, et se référer au Prophète, c'est suivre ses traditions universellement admises.
Le juge principal
Choisis comme juge, parmi tes sujets, quelqu'un qui est de loin le meilleur d'entre eux, qui n'est pas obsédé par ses problèmes familiaux, qui ne cède pas à l'intimidation, qui ne se trompe pas souvent, qui ne dévie pas du droit chemin une fois qu'il y est engagé, qui n'est ni égocentrique, ni avare, qui ne décide pas avant d'avoir connu pleinement les faits qui pèse le moindre doute soigneusement et qui prononce un verdict clair après avoir pris en considération tous les détails de l'affaire, qui ne refuse pas d'écouter les arguments des avocats, qui examine avec patience tout nouvel exposé, qui reste strictement impartial dans sa décision, qui ne se laisse pas étourdir par la flatterie... Mais il n'est pas aisé de trouver un tel homme.
Une fois que tu auras choisi un homme droit pour cette fonction, rétribue-le généreusement, de telle sorte qu'il ait tout ce qui lui est nécessaire et qu'il soit à l'abri des tentations. Réserve-lui auprès de toi une position si haute que personne n'ose la convoiter, et si élevée qu'aucune médisance ni aucune intrigue ne puissent l'atteindre.
La judicature subalterne
Sois prudent ! Le plus grand soin doit être pris dans le choix du Juge Principal, car c'est une haute fonction que les égoïstes aventureux aspirent à soumettre à leurs intérêts personnels. Après la désignation du Juge Principal, fais attention au choix d'autres fonctionnaires. Nomme-les après les avoir mis à l'épreuve. Ni les relations personnelles ni l'influence ne doivent intervenir dans ton choix de fonctionnaires devant occuper des postes de responsabilité, autrement cela pourrait conduire à l'injustice et à la corruption.
Parmi ces fonctionnaires, choisis pour les hautes fonctions des hommes d'expérience ayant une foi ferme et appartenant à de bonnes familles. De tels hommes ne tomberont pas facilement en proie à la tentation et ils s'acquitteront de leurs devoirs en proie au bon service des autres. Augmente leurs traitements afin qu'ils mènent une vie satisfaisante, laquelle aide à se purifier. Ce faisant, ils n'éprouveront pas le besoin de couvrir leurs propres dépenses. Et puis, ils n'auront plus aucune excuse d'aller à l'encontre de tes instructions ou de détourner les Fonds de l'Etat. Surveille-les à leur insu. Il est possible qu'ils développent en eux une véritable honnêteté et un réel intérêt pour le bien public. Mais si l'un d'entre eux est accusé de malhonnêteté et que sa culpabilité soit établie par les rapports de ton service de renseignements, alors, considère ceci comme une charge suffisante pour le déclarer coupable. Que le châtiment qu'on lui infligera soit corporel et appliqué publiquement dans un lieu fixé d'opprobre.
Les revenus de l'administration
Qu'on prenne grand soin des revenus de l'administration afin d'assurer la prospérité de ceux qui paient des impôts à l'Etat, car c'est de leur prospérité que dépend la prospérité des autres, et notamment celle des masses. En effet, l'Etat se nourrit de ces revenus. Tu dois considérer l'entretien des terres cultivées comme plus important que la perception de revenus, car les revenus ne peuvent affluer qu'en rendant la terre productive. Celui qui demande des revenus aux cultivateurs sans les aider à améliorer leur terre, leur inflige une difficulté imméritée et ruine l'Etat. Le gouvernement d'une telle personne ne vivra pas longtemps. Si les cultivateurs demandent la réduction de leurs impôts sur la terre après avoir souffert d'une épidémie, d'une sécheresse, d'un excès de pluie, de stérilisation du sol, d'inondation qui leur cause un dommage corporel, réduis alors convenablement les impôts afin que leur condition s'améliore. Peu importe ici la perte de revenus; elle sera un jour compensée par les efforts en vue de mettre en valeur ton pays et d'embellir la province que tu gouvernes.
Tu feras l'objet de louanges unanimes. Les gens croiront en ton sens de la justice. La confiance qu'ils placeront en toi par conséquent, consolidera ta force, car ils seront prêts à partager tes fardeaux.
Tu pourrais établir n'importe quel nombre de personnes sur la terre; mais si la terre n'est pas améliorée, ils seront mécontents. La cause de la ruine des cultivateurs est le gouverneur qui a un penchant fébrile à accumuler la richesse à tout prix, de crainte que son gouvernement ne dure pas longtemps. Tel est le sort des gens qui n'apprennent pas des exemples ou des précédents.
L'établissement administratif
Continue à t'occuper de ton administration et de tes scribes. Choisis les meilleurs d'entre eux pour tes correspondances confidentielles. Ils doivent être tout à fait dignes de ta confiance, de haute moralité, à l'abri de tout risque d'exploiter leur position privilégiée contre toi, de négliger leurs devoirs, ou de succomber à la tentation et de porter préjudice à tes intérêts ou de te nuire lors de la rédaction des traités. Ils doivent, non seulement apporter l'assistance appropriée, mais également éloigner de toi toutes difficultés. II faut que ce soit des personnes qui, en s'acquittant de leurs devoirs, aient conscience de l'importance de leurs responsabilités, car quelqu'un qui n'est pas conscient de ses propres responsabilités pourra difficilement évaluer celles des autres. Ne les choisis pas uniquement sur la base de la première impression qu'ils te font ou de l'affection que tu as pour eux ou de la confiance qu'ils t'inspirent, car en fait, les fausses prétentions de beaucoup de gens vraiment dénués de toute honnêteté et de toutes bonnes manières peuvent tromper même l'intelligence de gouvernants. Choisis-les plutôt parmi le petit peuple et que ton choix tombe surtout sur ceux qui exercent une certaine influence sur les gens et qui jouissent d'une bonne réputation d'honnêteté; un tel choix aura l'avantage d'être agréable et pour Allah et pour le gouvernement. Que le directeur de chaque administration soit quelqu'un qu'aucune tâche pénible ne rebute et qu'aucune charge de travail ne contrarie.
Et sache bien que les défauts dont tes secrétaires ou ton établissement feront seront attribués à toi-même.
Le commerce et l'industrie
Tu dois accepter tous les projets utiles que les commerçants et les artisans te proposent, les aider ensuite avec tes suggestions. Une partie d'entre eux vivent dans les villes et d'autres se déplacent d'un lieu à un autre avec leurs marchandises et instruments de travail, et gagnent leur vie en effectuant des travaux manuels. Ils constituent la véritable source de revenu national tiré du commerce et de l'industrie.
Alors que le grand public n'est pas incliné à se donner la peine de se déplacer, ceux qui exercent ces professions se dérangent pour apporter les marchandises des endroits proches et lointains, de la terre, de la mer, des montagnes et des forêts, et en tirent naturellement des bénéfices.
II n'y a rien à craindre de cette classe de gens paisibles. Ils aspirent à la paix et à l'ordre, et sont incapables vraiment de créer des troubles.
Rends-toi dans toutes les régions du pays, établis des contacts personnels avec cette classe de citoyens et enquiers-toi de leurs conditions de vie. Mais, tu dois savoir cependant qu'un bon nombre d'entre eux sont excessivement avides et impitoyables en affaires. Ils accaparent les gains et essaient de vendre leurs marchandises à des prix excessifs, ce qui cause le plus grand préjudice au public. II serait honteux pour un gouvernant de ne pas combattre ce mal. Mets-les en garde contre l'accaparement, car le Prophète d'Allah l'a prohibé. Prends soin que la vente et l'achat se déroulent sans difficulté, que les balances soient justes et que les prix ne lèsent ni le vendeur ni l'acheteur. Et si malgré ta mise en garde quelqu'un enfreint tes ordres et se rend coupable d'accaparement, inflige-lui alors un sévère châtiment.
Les pauvres
Attention! Crains Allah lorsque tu traites les problèmes des pauvres qui sont sans protecteurs, délaissés, indigents, sans secours et victimes des vicissitudes du temps. On trouve dans cette catégorie des gens qui n'osent pas demander leur part dans la vie, et qui malgré leur misère ne vont pas à la recherche des aumônes. Défends donc leurs droits pour l'amour d'Allah, car c'est à toi qu'incombe la responsabilité de leur protection. Alloue-leur une part du Trésor public, où qu'ils se trouvent, et qu'ils soient près ou loin de toi. Les droits de ces deux catégories de gens doivent être égaux à tes yeux. Si préoccupé que tu puisses être ne les perds pas de vue, car Allah n'acceptera aucune négligence de leurs droits. Ne traite pas leurs intérêts comme s'ils étaient moins importants que les tiens propres, ne les laisse jamais en dehors des limites de tes préoccupations importantes, désapprouve ceux qui les regardent de haut, et enquiers-toi de leur condition.
Affecte à leurs affaires des personnes intègres, pieuses et soucieuses de te mettre au courant de la condition des pauvres.
Pourvois aux besoins de ces pauvres de sorte que tu n'aies pas à t'excuser devant Allah le Jour du Jugement, car c'est cette catégorie de gens qui mérite d'être traitée avec la plus grande bienveillance. Assure-toi la récompense d'Allah en accordant à chacun d'eux son dû et impose-toi la tâche sacrée de subvenir aux besoins des plus âgés d'entre eux, car ils n'ont pas de moyens d'existence indépendants et ils répugnent à demander l'aumône. C'est là un devoir pénible pour les gouvernants, mais très bienvenu pour les sociétés qui sont douées de prévoyance. Ce sont d'ailleurs seulement de telles sociétés qui accomplissent avec un esprit tranquille leur promesse faite à Allah de s'acquitter de leur devoir envers les pauvres.
Des audiences publiques
Rencontre périodiquement les opprimés et les gens de modeste condition en audiences publiques, et étant conscient de la présence d'Allah, parle avec eux à cœur ouvert et ne laisse à côté de`toi aucun membre de tes gardes armés, civils ou militaires, ni aucun agent du service des renseignements, dont la présence pourrait décourager les représentants des pauvres de parler sans crainte et sans réserve. En effet, j'ai entendu le Prophète d'Allah dire qu'aucune nation ou société dans laquelle les forts ne s'acquittent pas de leurs devoirs envers les pauvres, n'occupera une haute position. Supporte avec sang froid tout langage dur qu'ils emploieraient et ne te montre pas irrité s'ils ne parvenaient pas à exposer clairement leur situation. De la sorte, Allah ouvrira devant toi la porte des bénédictions et des récompenses. Si tu peux leur donner quelque chose, fais-le de bonne grâce, et si tu n'es pas à même de le faire, explique-leur ta position lucidement.
II y a des situations qui appellent une action directe. Accepte les recommandations de tes administrateurs concernant la réparation des griefs de tes secrétaires. Assure-toi que les réclamations et les requêtes qui te sont adressées, te sont remises le jour même, et ce, même si tes administrateurs essaient de les intercepter. Accomplis le travail de chaque jour, le jour même, car le jour suivant apportera ses propres affaires.
Communion avec Allah
Consacre la meilleure part de ton temps pour entrer en communion avec Allah, bien que chaque moment de ton temps soit seulement pour Allah, si tu le passes sincèrement à servir ton peuple. Il faut que l'obligation que tu dois directement à Allah soit incluse dans les cinq temps de prières prescrits par la religion. Consacre-toi jour et nuit aux prières. Que tes prières soient aussi parfaites et aussi exemptes de défauts que possible, et ne te laisse pas tracasser par un quelconque malaise physique.
Lorsque tu diriges une prière en assemblée, n'ennuie pas les gens par une prolongation non nécessaire de la prière, car il se peut qu'une telle prolongation leur cause des inconvénients et les indispose, ce qui fait perdre son effet, car, il y a dans la prière en assemblée des gens qui sont malades ou qui ont des obligations importantes à accomplir. En effet, un jour, lorsque j'ai reçu l'ordre de me rendre au Yémen, j'ai demandé au Messager d'Allah comment je devais diriger la prière en assemblée là-bas. II m'a dit: "Accomplis tes prières comme le ferait le plus faible parmi les priants, et donne ainsi l'exemple de respect d'autrui aux croyants."
Désintéressement déconseillé
Concernant l'observance de tout ce que j'ai dit, retiens une chose: Ne te tiens jamais, même pour un temps minime, à l'écart des gens, car s'écarter des gens, c'est ignorer leurs affaires, c'est développer chez le gouvernant une fausse perspective et le rendre incapable de distinguer ce qui est important de ce qui ne l'est pas, ce qui est correct de ce qui est erroné, le vrai du faux. Après tout, le gouverneur est un homme, et il ne peut se faire une vision correcte de ce qui est hors de la vue.
La vérité n'a pas de signe distinctif nous permettant de distinguer les différentes variétés de vérités et d'erreurs. En fait tu dois être l'une de ces deux choses: ou bien tu es juste, ou bien tu es injuste. Si tu es juste, dans ce cas tu ne te tiendras pas à l'écart des gens; au contraire, tu les écouteras et tu satisferas leurs exigences.
Dans le cas opposé où tu serais injuste, les gens eux-mêmes se tiendront à l'écart de toi. En tout cas, le désintéressement dans ce sens est déconseillé, surtout lorsqu'il est de ton devoir de t'occuper des besoins des gens. Les plaintes d'oppression présentées contre tes administrateurs et les réclamations pour demander justice, ne doivent pas t'indisposer.
Sois certain qu'il y a dans ton entourage immédiat des gens qui exploitèrent leur position pour s'approprier ce qui appartient à autrui et commettre des injustices. Enraie chez eux cette tendance et fixe-toi comme règle de conduite de ne jamais rien accorder, pas même un petit morceau de terrain, à l'un de tes proches. De cette façon, ils seront prévenus contre toute velléité de porter préjudice aux intérêts des autres, et tu éviteras en même temps d'être l'objet du mécontentement et des hommes et d'Allah.
Rends justice loyalement et sans te soucier du fait que l'intéressé soit un de tes proches ou non. Si l'un de tes proches ou de tes compagnons viole la loi, prononce contre lui le châtiment prescrit par la loi, même si cela t'est très pénible personnellement. Ce faisant, tu auras agi pour le bien de l'Etat. Si jamais les gens te soupçonnent d'être injuste envers eux sur n'importe quel plan, divulgue-leur le fond de ta pensée, et disculpe-toi de la sorte. De cette façon, ton esprit sera en harmonie avec le sens de la justice, et les gens se mettront à t'aimer. Cela exaucera ton désir de jouir de leur confiance.
La paix et les traités
Ne repousse pas l'effort de paix que tes ennemis déploieraient eux-mêmes. Accepte-le, cela plaira à Allah. La paix est la source du repos de l'armée. Elle réduit tes ennuis et fait régner l'ordre et la stabilité dans le pays. Attention! Sois sur tes gardes lorsque tu signes un traité de paix, car certains ennemis ne te proposent un accord de paix que pour te rassurer afin de t'attaquer à l'improviste. C'est pourquoi, tu dois faire preuve d'une grande vigilance et ignorer leurs protestations de bonne foi. Mais une fois que tu auras accepté les termes d'un traité de paix, tu devras les observer scrupuleusement. C'est un dépôt qui doit être sincèrement respecté, et chaque fois que tu auras fait une promesse, tiens-la de toutes tes forces, car quelle que soit la différence d'opinion sur d'autres questions, rien n'est aussi noble que l'accomplissement d'une promesse. Cela est reconnu même par les non-Musulmans, car ils savent les conséquences désastreuses de la dénonciation des traités. Ne trahis donc pas ton alliance, ne romps pas ton pacte et ne trompe pas ton ennemi, car ne pas respecter une promesse, c'est une action contre Allah, et seul un insensé agit contre Allah.
En fait, la Promesse Divine est une bénédiction couvrant toute l'humanité. La Promesse d'Allah est un refuge recherché même par les hommes les plus puissants de la terre, car on n'y risque pas d'être trompé. Donc ne fais pas une promesse que tu ne pourrais pas tenir, et n'attaque pas ton ennemi sans lui avoir adressé un ultimatum, car seul un ignorant insensé oserait défier Allah qui, par Sa Miséricorde infinie, a fait des traités et des pactes les instruments les plus inviolables pour Ses serviteurs. En fait la paix qu'ils assurent est un refuge à l'abri duquel tout le monde cherche asile, et au voisinage duquel tout le monde s'empresse de séjourner. Le traité doit donc être dépourvu de toute fraude, de toute duplicité et de toute tromperie.
Ne conclus jamais un pacte qui prête à diverses interprétations, mais une fois que le pacte est conclu, n'en exploite pas l'équivoque, si équivoque il y a, ni n'annule un traité conclu au nom d'Allah, même s'il te cause quelques difficultés. Comme la vie de l 'Au-delà nous réserve des récompenses, il vaut mieux faire face aux difficultés que violer le traité et avoir à craindre les conséquences d'un tel acte le Jour du Jugement.
Attention! Abstiens-toi de répandre le sang sans une raison valable, car cela suscite la colère du Tout-Puissant, expose le serviteur à Son châtiment le plus sévère, le prive de Ses bénédictions, raccourcit la vie, et le Jour du Jugement, c'est de ces crimes qu'il aura à répondre en premier lieu. Fais attention donc! N'aspire pas à fonder la puissance de ton Etat sur le sang, car ce sang finira par affaiblir l'Etat et le faire passer à d'autres. L'homicide volontaire ne saurait être excusé ni par moi ni par Allah.
Le meurtre est un crime passible de la peine de mort. Si pour une raison ou une autre un châtiment corporel prononcé par l'Etat entraîne la mort du coupable dont le crime n'est pas passible de la peine de mort, répare l'erreur et n'expose pas le prestige de l'Etat à la réclamation du prix du sang que feraient les parents du défunt.
Les dernières instructions
Évite de t'admirer, de te louer et d'encourager les autres à t'adresser des louanges excessives, car la ruse sur laquelle compte le plus Satan pour empêcher les bonnes actions des hommes pieux est la louange et la flatterie.
Ne surestime pas et ne parle pas trop des faveurs que tu aurais accordées aux gens. Trahir la promesse, c'est déplaire et à Allah et à l'homme. Allah, qu'IL soit Exalté, a dit dans le Saint Coran: "Dire ce que vous ne faites pas est l'acte le plus haïssable auprès d'Allah" (Sourate al-Çaff, 61:3).
Ne te hâte pas de faire quelque chose avant le moment opportun, ni ne l'ajourne lorsque le moment juste de le faire arrive. Ne t'entête pas dans l'erreur et ne néglige pas la rectification d'une faute. Accomplis chaque chose en son temps et laisse chaque chose occuper sa propre place. Lorsque les gens s'accordent unanimement sur quelque chose, ne leur impose pas ton propre point de vue, ni ne néglige d'assumer la responsabilité qui t'incombe en conséquence. Car les yeux du peuple seront fixés sur toi et tu auras à répondre de tout ce que tu leur auras fait. Le moindre manquement au devoir apportera son propre châtiment. Contrôle ta colère et retiens tes mains et ta langue. Le meilleur moyen de contenir ta rage est de différer le châtiment (que tu comptes infliger à quelqu'un) jusqu'à ce que tu sois calmé et revenu à toi-même. Tu ne parviendras à avoir la maîtrise de toi-même qu'en te rappelant que tu finiras par retourner à ton Seigneur.
Il est impératif que tu étudies soigneusement les préceptes qui ont inspiré les bons et justes gouvernants, qui t'ont précédé. Garde bien à l'esprit l'exemple de notre Prophète, ses Hadith et les commandements du Saint Coran, ainsi que tout ce que tu as appris de ma propre façon de traiter les choses. Fais de ton mieux pour exécuter les instructions que je t'ai données ici et que tu t'es engagé solennellement à suivre. Par cet ordre, je t'enjoins de ne pas succomber aux suggestions de ton propre cœur, ni de manquer de t'acquitter des devoirs qui te sont confiés.
Je me réfugie auprès du Tout-Puissant et dans Sa sphère illimitée de bénédiction, et je t'invite à prier avec moi pour qu'IL nous accorde, à tous deux, la grâce de céder volontairement notre volonté à Sa Volonté et de nous rendre capables de nous bien acquitter de notre devoir envers Lui et envers Sa création, afin que l'humanité chérisse notre mémoire et que notre action survive. J'implore Allah de nous combler de Ses bénédictions et je Le prie pour qu'IL nous assure, à toi et à moi, Sa grâce et l'honneur de tomber en martyrs pour Sa cause. En effet, nous appartenons à Allah et à Lui nous retournerons. Que les bénédictions d'Allah couvrent Son Prophète et sa sainte progéniture.»
C’est cela aussi l’Islam. Qu’Allah (SWT) répande Ses Bénédictions sur le Prophète Muhammad (SAW) ainsi que sur sa famille, ses compagnons et l’ensemble des croyants. Louange à Allah, Seigneur de l’Univers. Paix sur Ses Messagers.
La Vérité
En Avril, 2012 (08:24 AM)Mannmii
En Avril, 2012 (13:13 PM)Participer à la Discussion