Selon le ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la Construction Citoyenne, « Au Sénégal, il n’y a pas de problème de chômage… ». Mame Mbaye Niang qui s’exprimait au cours d’une matinée de réflexion et d’information qui a réuni hier à la Fondation Frédérich Ebert plus d’une trentaine de journalistes économiques, d’experts et de communicants, a expliqué où selon lui, se situe réellement le problème…
Axée sur le thème « Résorption du chômage des jeunes : Quelles politiques d’insertion pour les jeunes diplômés et les acteurs du secteur informel », une matinée de réflexion, d’échanges et d’information organisée le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), a réuni plus d’une trentaine d’acteurs, ce samedi à Dakar.
Ouverte par Mame Mbaye Niang, le ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne, cette session tenue en partenariat avec la Fondation Frédérich Ebert a été une occasion saisie par Madame Marie Seck, Directrice de l’Emploi et le Pr Aly Mbaye, Doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop, pour une synthèse autour des défis et perspectives gravitant autour de cette problématique.
Auparavant, le ministre Mame Mbaye Niang est revenu sur la volonté du gouvernement de créer plus de 300 000 emplois en quatre ans, surtout à travers le secteur de l’Agriculture avec 10 domaines déjà identifiés dont certains sont même en chantier.
Mais selon lui, « au Sénégal, il n’y a pas de problème de chômage mais de qualification, car 60% des chômeurs souffrent d’une formation qualifiante ».
C’est pourquoi, il a appelé à un changement profond de mentalité relativement à la question de l’emploi.
« L’heure est venue de changer d’orientation aussi bien du coté des décideurs que des populations » a-t-il indiqué.
Décryptant cette problématique de l’emploi, le Pr Aly Mbaye, Doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop, a expliqué dans son panel l’incidence des tendances démographiques et leur implication sur l’emploi et l’offre de service.
« Depuis des décennies, les ressources stagnent alors que la population augmente. Entre 1960 et 2012, la population a doublé alors que la machine économique est grippée avec une très faible compétitivité internationale de nos ressources et secteurs d’activité », a-t-il relevé.
Il a surtout recommandé une révision de la politique industrielle de l’Etat, mais aussi le choix des secteurs à appuyer, sous oublier la création d’un environnement localisé des affaires, des parcs industriels…
Madame Marie Seck, la Directrice de l’Emploi et d’autres intervenants d’ailleurs, acteurs agissant dans certains secteurs orientés vers la création d’emploi, ont mis en exergue les projets étatiques visant à apporter une réponse adéquate au chômage des jeunes.
Ces secteurs gravitent, pour la plupart, autour de l’Agriculture dans un sens large, c’est-à-dire, en misant sur les jeunes, moderniser l’agriculture, la pêche et l’élevage. Une façon de donner au secteur informel un autre visage.
Mme Annette Lohmann, dans son mot de clôture, s’est réjouie de cette occasion qui a réuni des acteurs autour d’un thème d’une importance capitale pour la vie de la nation, rejoignant la vision du ministre de la jeunesse qui avait salué dans discours d’ouverture, l’engagement du COJES autour des questions primordiales, loin des querelles stériles et autres faits divers.
21 Commentaires
Diaspo Rat
En Novembre, 2014 (04:38 AM)Le chomage ou le manque d'emploi des jeunes est le resultat mediocre que vous avez a demarrer l'economie du Senegal.
Avec le credit bancaire inexistant, le secteur prive mis a genoux par la corruption et les taxes insuportables, l'enseignement superieur qui produit des rates incapables , et qui, par le meme token envahissent le marche du travail presque inexistant, QUE VOULEZ VOUS?
La solution c'est l'investissement de la Diaspora, encadre et enrncourage.
Que des minables autour de Macky Sall qui enrichit sa famille et ses amis. Je n;ai rien contre lui , en fait j'avais vote pour lui.
Son reveil sera dur ,quand la jeunesse Senegalaise se mettra devant lui et ses allies.
Mamadou
En Novembre, 2014 (05:48 AM)Nianghor
En Novembre, 2014 (06:32 AM)Alors si je comprends bien il y a des emplois non occupés faute de profits adéquats ??? Alors merci de publier la liste et vous verez que pour chaque poste vous aurez 1000 postulants bien formés.
Nooo Dioume Ga
En Novembre, 2014 (07:42 AM)Des Con.neries
En Novembre, 2014 (07:58 AM)dire de telles conneries étant ministre montre qu'il ne suffit plus d’être qualifié pour occuper ce poste.
au moment ou des économies beaucoup plus puissantes parlent de chômage, sans se cacher...le Sénégal serait en plein emploi.
Abdoullah
En Novembre, 2014 (08:02 AM)Imaginez quelqu'une qui a une licence et une maitrise en Anglais, un Master en gestion (MBA) et qui parle couramment le chinoix et se trouve actuelllement sans travail.....Helas! that only happens in Senegal!
Vd
En Novembre, 2014 (08:04 AM)ils ne font que lire des notes bâclées de conseillers techniques dépassés.
La Marche Est Nécessaire
En Novembre, 2014 (08:17 AM)Diop
En Novembre, 2014 (08:37 AM)Dieu aide mon pays, mon continent a sortir de l'ignorance, de la maladie, des guerres mais surtout eradique sur son sol de ces leaders nuls et sans vision.
DIOP
Khadim
En Novembre, 2014 (09:00 AM)Rasa
En Novembre, 2014 (09:18 AM)Mame
En Novembre, 2014 (09:38 AM)Laisse nous avec tes conneries.
Je M'en Mêle
En Novembre, 2014 (10:49 AM)Chômage : une personne qui est qualifiée et qui n'a pas de boulot.
Au Sénégal, l'université génère à 95% des diplômés sans qualification. A moins d'être sur une autre planète, combien de foi n'a-t-on entendu les chefs d'entreprises sénégalais dire qu'il y a un problème d'adéquation entre la formation et les besoins du "marché" de l'emploi.
Il s'y ajoute que l'écrasante majorité des jeunes sont peu ou pas instruits, non qualifiés et souvent en situation de sous-emploi. L'agriculture (culture, aviculture, pisciculture, etc.) étant avec ses chaînes de valeurs (production, transformation et commercialisation) une niche d'emploi, c'est une opportunité pour beaucoup d'entre eux.
Après la production, aux étapes de la transformation entrent en jeu les Pme et Pmi (emploi de main d'oeuvre et de cadre dans les services divers - gestionnaires, comptables et autres). Voilà comment devrait raisonner un esprit non chagriné reclus par lâcheté derrière un clavier pour débiter des âneries. Sof be dé !!!!
Peuls Tu Es Un Défaillant !
En Novembre, 2014 (10:50 AM)Zaakkiill
En Novembre, 2014 (12:46 PM)C'est de ma malhonneteté intelectuelle de vouloir inverser les données scientifiques issues du travaille rigoureux de l'agence national de la statistique.
Grave !
En Novembre, 2014 (13:23 PM)Mtr
En Novembre, 2014 (15:04 PM)A DES IMBÉ................CILES INCOMPÉTENTS
Wade
En Novembre, 2014 (16:32 PM)Neuf
En Novembre, 2014 (17:48 PM)Al Amine
En Novembre, 2014 (18:01 PM)Mais alors, ne savait-il pas ce que ce brillant ministre sait? Ce ministre qui nous balance à la figure:
LIGGUÈÈY ANGANNI GAAGNE GANIAARAL, WAYÉ AY LOXO YOU MEUNE TÉ XARAGN AMOUFI... DOMMAGE!
Viva pour les emplois créés Viva pour le gouvernement qui l' a réussi À bas la pénurie de qualification
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