Incidents techniques, atterrissage forcé, annulations de vols: voler à bord de Sénégal airlines, la compagnie aérienne créée en 2009 sous Abdoulaye Wade, était devenu synonyme de «suicide volontaire» chez les passagers qui ne se sentaient plus en sécurité, à bord des avions de la compagnie qui a pris le relais de la défunte Air Sénégal international (Asi). De Dakar à Ziguinchor en passant par Douala, Cotonou, Abidjan ou Bamako où un airbus A320 a fait, en 2011, une sortie de piste lors d’un atterrissage à Bamako-Sénou, les frayeurs dans le ciel ont finalement eu raison des passagers de Sénégal airlines. Suffisant pour les autorités de Dakar de rédiger le certificat de genre de mort d’une compagnieendettée et sans flotte.
Sénégal airlines :Karim Wade à bord
Voilà donc la nouvelle compagnie qui succédera à la défunte Air Sénégal international. Sénégal airlines est née. Pilotée par Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade alors à la tête d’un ministère qui rassemble quatre portefeuilles, dont les Transports aériens. A l'époque, le autorités étaient soupçonnées d'avoir laissé la compagne mourir de sa belle mort, pour en créer une nouvelle.
Mais, dès janvier 2011, à peine ses activités démarrées, voilà que la nouvelle compagnie commence à battre de l’aile. Le bébé de Karim Wade souffre des symptômes connus de son prédécesseur. Les couacs et incidents de vol se multiplient. On a frôlé le pire plus d’une fois. Au bord de l’asphyxie financière. En un an, Sénégal airlines enregistre une perte de 18 milliards estimée à FCfa pour l’exercice 2011. L’Etat est appelé à la rescousse pour procéder à une recapitalisation de la compagnie, devenue effective en 2013. Les administrateurs de Asi se félicitent de l’acceptation par l’Etat, du plan de relance, avec l'arrivée de partenaires comme South African Airways, Turkish Airlines, Air France et Qatar Airways. Mais, rien de concret dans les faits. L’Etat, majoritaire à 51% contre 49% pour les privés, semblait pourtant tenir les clés de la relance de la compagnie née des cendres de Air Sénégal international, une expérience aérienne plus ou moins réussie avec les partenaires marocains.
Une compagnie sans avion, un passif de 70 milliards de FCfa
A Dakar, la relance de la compagnie Asi, promise depuis l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall en 2012, peine à se concrétiser. Des annonces, toujours des annonces. Les dettes s’accumulent et dépassent les 70 milliards en 2013. La flotte traverse une mauvaise passe et cumule les turbulences. Les travailleurs ruent dans les brancards pour des arriérés de salaires, entre autres griefs.
Pas plus tard qu’à la fin mars 2016, les autorités annonçaient l’arrivée de nouveaux avions pour assurer plusieurs dessertes, avec l’achat annoncé de 6 avions de la société suisse Jetlease pour un coût de 114 milliards de FCfa. Fin mars 2016, Massourang Sourang, expert juridique en aviation civile, confirmait la volonté de l’Etat d’acheter 6 avions neufs, soient deux Boeing 737-800 qui datent de 2006 et quatre autres qui datent de 2013.
Ce qui s’apparentait à une réponse concrète à la sortie du président Macky Sall qui, en conseil des ministres, en janvier dernier, insistait sur l’urgence de la relance de la compagnie Sénégal airlines, «l’importance toute particulière qu’il attache à la mise en œuvre d’un Plan d’urgence pour la restructuration et la relance de Sénégal Airlines, dans la perspective de la mise en service prochaine de l’Aéroport international Blaise Diagne». Aujourd’hui, l’annonce de la relance de ASI, parait loin, très loin de la nouvelle décision des autorités d’enterrer le bébé de Karim Wade et de créer une nouvelle compagnie aérienne. Une nouvelle qui ne rassure guère les travailleurs, le syndicat des travailleurs du transport aérien notamment. Tous redoutent de vivre le même scénario avec la défunte ASI.
15 Commentaires
Hm1
En Avril, 2016 (11:49 AM)Quoique plus lourd que l'hydrogène, le gaz de houille était alors disponible à souhait et présentait de meilleures qualités osmotiques. Il était aussi moins onéreux car produit en masse dans des usines à gaz, mais fortement combustible. En 1950, il est remplacé par le gaz naturel. Le gaz de houille n'est plus utilisé de nos jours.
L’air atmosphérique est un mélange gazeux très léger, sa masse volumique est de 1,293 g/L (l'air est composé d'environ 1/5 d'oxygène et de 4/5 d'azote). Mais il existe des gaz encore plus légers que l’air qui permettent le bon fonctionnement des ballons : l' enveloppe du ballon est remplie de gaz, volontairement choisi plus léger que l’air (hydrogène, hélium, air chaud), d’un volume calculé en fonction de la masse à soulever.
La masse volumique du gaz d'éclairage (ou gaz de houille) est approximativement 0,5 g/L, ce qui est 2,6 fois moins que la masse volumique de l'air. Il est constitué d'un mélange d'hydrogène, de méthane etc.
La masse volumique de l’hydrogène est de 0,08988 g/L, ce qui est 14 fois moins que la masse volumique de l'air.
L'hydrogène est l'élément chimique le plus simple; son isotope le plus commun est constitué seulement d'un proton et d'un électron.
L'hydrogène est ainsi le plus léger atome existant et donc le plus léger des gaz.
L'hydrogène est le principal constituant du Soleil et de la plupart des étoiles, dont l'énergie provient de réactions de fusion thermonucléaire de l'hydrogène. La masse volumique de l'hélium est de 0,1785 g/L, ce qui est 7 fois moins que la masse volumique de l'air.
L'hélium est un gaz noble (gaz rare) pratiquement inerte.
On connait huit isotopes de l'hélium, le plus abondant est l'hélium 4, constitué de deux protons et deux neutrons.
L'hélium est, après l'hydrogène, l'élément le plus abondant de l'Univers. En effet, la grande majorité de l'hélium a été formé dans les minutes suivant le Big Bang.
Hydrogène : Son nom provient du grec « hydro » signifiant « eau », et « gène », signifiant « engendrer ». Ce nom a été inventé par Lavoisier pour désigner le gaz appelé à l'époque « air inflammable » et qui avait été mis en évidence par Cavendish en 1766.
Son nom scientifique est dihydrogène, mais dans le langage courant il est appelé « hydrogène ». Il est disponible à des prix qui peuvent être très intéressants en sortie d'usine. Mais son inconvénient majeur est d’être inflammable. Il a été utilisé pour le première fois en 1783. C'est de loin le gaz le plus couramment employé pour le gonflement des ballons à gaz, comme l'avait déjà fait par Jacques Charles en 1783.
Hélium : Son nom provient du grec Helios, le Soleil, ce gaz ayant été observé pour la première fois dans le spectre solaire. Aujourd’hui, sa quantité restante sur Terre devient inquiétante. C’est pourquoi il est rare et cher. Il est non disponible en sortie d'usine. Il a été utilisé pour la première fois en 1921 aux Etats-Unis. L’avantage d’utiliser ce gaz est qu’il est incombustible.
En conclusion, le choix de gaz plus légers que l'air est restreint, et le gaz le plus intéressant pour la pratique de l'aérostation est l'hydrogène et aussi autres energies nos alliers les aediens et de sirius b merci de commencer le commerce dans tout univers et le reste je le garde pour moi
Benn Waay
En Avril, 2016 (11:50 AM)Hm1
En Avril, 2016 (11:56 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:27 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:28 PM)Slot
En Avril, 2016 (12:34 PM)Sénégal Airlines a été l'exemple type de ce qu'il ne faut pas faire: montée dans la précipitation et on se demande d'ailleurs pourquoi, et avec une forte connotation politique, cette compagnie a été créée sans Business plan au départ!
En somme, on a monté une affaire, sans vision de ce que l'on va faire, avec quels moyens et quel capital: hop, on a réuni, quelques individus, on leur a parlé du projet et on leur demandé d'apporter de l'argent pour la création de la société!!!
Et le résultat est que l'on a réuni, dix ridicules milliards de cfa, et on a décidé que c'est le capital de Sénégal Airlines!
Il faut tout de même être sérieux!
A l'inverse, pour la création de Asky Airlines, des administrateurs de banques, constatant la disparition de Air Afrique et les énormes difficultés que cela a avait créées dans le transport aérien de la sous région, ont eu l'idée de créer une Compagnie aérienne: l'un d'eux , Gervais Koffi Djondo, Président de la Bidc, a désigné pour conduire le projet!
Gervais Koffi Djondo est un banquier , et non un spécialiste du transport aérien : il a cherché et crée un groupe de spécialistes, issus de Air Afrique avec un ancien de l'Asecna et ce groupe logé au siége de la Bidc, a planché pendant pendant prés deux pour concocter un Business plan viable: Ce Business prévoyait que la Cie serait a partir de la 5 éme année!
Un capital de 120 millions de Us dollars a été retenu constitué de fonds asiatiques et sudafricains!
Gervais Koffi Djondo a eu le quitus de ces pairs et la compagnie pouvait démarrer et c'est alors que Ethiopian Airlines, piquée par le sérieux du projet a voulu s'y assosier, en prenant 25 pour cent du capital et comme partenaire stratégique, et le Dg qui sera nommé est finalement un Ethiopien.
En résumé, une Cie aérienne est une affaire sérieuse qu'il faut laisser à des spécialistes du métier et le cas de Asky est patent, Gervais Koffi Djondo ne s'est melé de rien, n'a jamais interféré dans le projet depuis que la vision était très clairement explicitée et au final le projet a bien été conduit car au bout de 2 ans seulement Asky était rentable, avec un plan de flotte qui monte progressivement!
Pourquoi cela n'est il possible au Sénégal, ou tout est politique et politisé ou il n'est meme pas possible de conduire un projet économique cohérent, logique (route, autoroute Cie aérienne) tant le politique tient pour des raisons électoralistes, politiciennes à montre aux populations que c'est elle qui réalise les choses : c'est absurde et vain et de tout façon conduit à l'échec à chaque fois.
Lam
En Avril, 2016 (12:49 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:52 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:54 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (13:06 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (13:33 PM)Luke
En Avril, 2016 (14:13 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (14:21 PM)Assumer vos conneries et votre médiocrité, et laissez karim tranquille, s'il a" fauté", il est en train de le payer ...
Watt
En Avril, 2016 (10:50 AM)Un jour viendra, on cherchera à voir comment la famille Sall s'est enrichit.
Anonyme
En Avril, 2016 (17:23 PM)Participer à la Discussion