«C’est Abdou Diouf qui avait préparé l’Ofnac, mais il n’a pas eu le temps de l’adopter». «C’est une bonne nouvelle. Jusqu’ici, ce qui a manqué dans la gouvernance, c’est d’aller très loin dans l’émergence d’un cadre normatif légal, un cadre qui fixe les normes. C’est-à-dire, il faut aller dans le sens de savoir quelles sont les obligations de chaque acteur de la gouvernance. Pour avoir un résultat probant en matière de bonne gouvernance et des résultats tangibles qui repoussent la corruption et la mal gouvernance, il y a des préalables.
La première démarche, c’est qu’il faut avoir un cadre normatif très fourni, avec un système de contrôle efficient, c’est-à-dire avoir de bonnes lois, une bonne réglementation pour asseoir un excellent système de gestion. L’Office national anti-corruption (Ofnac) annoncée par Macky Sall est un des meilleurs modèles pour avoir eu à connaître du contenu. L’Ofnac est une réflexion de plus 12 ans entre le secteur privé, la société civile et l’administration publique. Macky Sall vient de l’accepter. Abdou Diouf l’avait préparé, il n’a pas eu le temps de l’adopter. C’était en 1999, sous l’ancien Premier ministre, Mamadou Lamine Loum. Sous Abdoulaye Wade, le Premier ministre Mame Madior Boye l’a fait circuler, on l’a retiré. Aujourd’hui Macky Sall l’a renforcé dans ses différentes dispositions, l’a réadapté et va le publier. Il symbolise une sorte de volonté ferme de bonne gouvernance, parce que ses deux prédécesseurs n’ont pas pu le faire aboutir, donc c’est une loi consensuelle qui a l’adhésion du secteur privé, de la société civile et de l’Etat.»
«Réduire les agences, c’est une manière de contrôler les risques». «Contre la prolifération des agences. Tout le monde s’en était offusqué. On en était arrivé à dire : «une idée une agence.» Le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale ainsi que toutes les institutions de développement avaient fortement recommandé une rationalisation de ce système. Lors de l’affaire des dépassements budgétaires, le ministre des Finances expliquait que l’autonomie financière et juridique des agences, comme celle des Collectivités locales, avait beaucoup contribué aux dépassements budgétaires. Asseoir une meilleure régulation et un meilleur contrôle sur le modèle des agences, c’est une manière de contrôler ces risques sur la gestion budgétaire, donc c’est une bonne chose pour la communauté.»
«Macky Sall et ceux qui l’accompagnent ne pourront plus s’enrichir». «Maintenant le rapatriement de l’argent c’est un phénomène que tout le monde attend. Nous sommes un pays frappé par la pauvreté, la raréfaction des ressources financières et naturelles, et on va vers une période historique où ceux qui nous aidaient sont gênés par leur propres situation économique et financière. Une des conséquences c’est la réduction de l’aide publique au développement. Donc cela doit nous ramener non seulement à faire des économies et à rationaliser le train de vie de l’Etat, mais aller chercher l’argent du Sénégal où qu’il puisse se trouver. Des études démontrent que l’argent tiré de détournement de deniers publics, de blanchiment d’argent, les crimes économiques et financiers constituent plus de 30% de l’aide publique au développement dans le monde. Donc si nous arrivons à stopper la corruption à l’intérieur du pays, à rapatrier l’argent, pratiquement on peut se passer de l’aide publique au développement, c’est un enjeu significatif. Ça nous permettrait de reprendre ces ressources et de les réorienter au profit de la Nation. Pour ceux qui viennent d’être nommés, ça leur montre qu’il est vain aujourd’hui de prendre l’argent public. Même ceux qui sont dans le gouvernement de Macky Sall ne pourront pas s’enrichir. Lui, comme ceux qui l’accompagnent ne pourront pas.»
La première démarche, c’est qu’il faut avoir un cadre normatif très fourni, avec un système de contrôle efficient, c’est-à-dire avoir de bonnes lois, une bonne réglementation pour asseoir un excellent système de gestion. L’Office national anti-corruption (Ofnac) annoncée par Macky Sall est un des meilleurs modèles pour avoir eu à connaître du contenu. L’Ofnac est une réflexion de plus 12 ans entre le secteur privé, la société civile et l’administration publique. Macky Sall vient de l’accepter. Abdou Diouf l’avait préparé, il n’a pas eu le temps de l’adopter. C’était en 1999, sous l’ancien Premier ministre, Mamadou Lamine Loum. Sous Abdoulaye Wade, le Premier ministre Mame Madior Boye l’a fait circuler, on l’a retiré. Aujourd’hui Macky Sall l’a renforcé dans ses différentes dispositions, l’a réadapté et va le publier. Il symbolise une sorte de volonté ferme de bonne gouvernance, parce que ses deux prédécesseurs n’ont pas pu le faire aboutir, donc c’est une loi consensuelle qui a l’adhésion du secteur privé, de la société civile et de l’Etat.»
«Réduire les agences, c’est une manière de contrôler les risques». «Contre la prolifération des agences. Tout le monde s’en était offusqué. On en était arrivé à dire : «une idée une agence.» Le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale ainsi que toutes les institutions de développement avaient fortement recommandé une rationalisation de ce système. Lors de l’affaire des dépassements budgétaires, le ministre des Finances expliquait que l’autonomie financière et juridique des agences, comme celle des Collectivités locales, avait beaucoup contribué aux dépassements budgétaires. Asseoir une meilleure régulation et un meilleur contrôle sur le modèle des agences, c’est une manière de contrôler ces risques sur la gestion budgétaire, donc c’est une bonne chose pour la communauté.»
«Macky Sall et ceux qui l’accompagnent ne pourront plus s’enrichir». «Maintenant le rapatriement de l’argent c’est un phénomène que tout le monde attend. Nous sommes un pays frappé par la pauvreté, la raréfaction des ressources financières et naturelles, et on va vers une période historique où ceux qui nous aidaient sont gênés par leur propres situation économique et financière. Une des conséquences c’est la réduction de l’aide publique au développement. Donc cela doit nous ramener non seulement à faire des économies et à rationaliser le train de vie de l’Etat, mais aller chercher l’argent du Sénégal où qu’il puisse se trouver. Des études démontrent que l’argent tiré de détournement de deniers publics, de blanchiment d’argent, les crimes économiques et financiers constituent plus de 30% de l’aide publique au développement dans le monde. Donc si nous arrivons à stopper la corruption à l’intérieur du pays, à rapatrier l’argent, pratiquement on peut se passer de l’aide publique au développement, c’est un enjeu significatif. Ça nous permettrait de reprendre ces ressources et de les réorienter au profit de la Nation. Pour ceux qui viennent d’être nommés, ça leur montre qu’il est vain aujourd’hui de prendre l’argent public. Même ceux qui sont dans le gouvernement de Macky Sall ne pourront pas s’enrichir. Lui, comme ceux qui l’accompagnent ne pourront pas.»
9 Commentaires
Xeme
En Mai, 2012 (16:48 PM)Repugnant
En Mai, 2012 (16:56 PM)Mystere
En Mai, 2012 (17:34 PM)Diop
En Mai, 2012 (17:42 PM)Révérence
En Mai, 2012 (17:55 PM)Ssa
En Mai, 2012 (20:20 PM)Anonyme
En Mai, 2012 (21:56 PM)Packou
En Mai, 2012 (00:45 AM)Joob Gey
En Mai, 2012 (10:48 AM)CE N’ÉTAIT PAS UN GOUVERNEMENT MAIS UNE ASSOCIATION DE MALFAITEURS.
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