Le Premier ministre, Mohammed Boun Abdallah Dionne, du fait de la recrudescence des accidents de la route, a tenu cette semaine un conseil interministériel sur la sécurité routière. Rencontre au cours de laquelle, de nombreuses mesures furent prises. Ousmane Ndoye, le Président de l’Association nationale des personnes accidentées vivant avec un handicap (Anpavh), qui a pris part à la rencontre, n’est pas déçu par les mesures annoncées.
«Le Premier ministre a pris des mesures importantes pour diminuer les accidents et surtout les accidents mortels», a-t-il indiqué. Et ce qui rassure M. Ndoye quant à la prise en charge correcte de ce dossier par le Premier ministre, c’est que ce dernier a lui-même vécu la même situation que les accidentés de la route. Il connait déjà la douleur que vivent les accidentés et leurs proches. «Le Premier ministre a été une victime d’accident, il comprend le dossier. C’est un sujet qui le touche profondément», a confié M. Ndoye.
Mettre rapidement en pratique les mesures
Le président de l’Anpavh, qui a pris part au conseil interministériel, estime qu’à présent, il reste aux différents ministères et démembrements de l’Etat, de mettre en œuvre les décisions du chef du gouvernement. Et au plus vite. «Donc pour les mesures, il reste aux différents démembrements de l’Etat, de passer à l’acte sur le terrain pour réaliser ce que le Premier ministre a dit. Nous, nous veillons en poursuivant nos actions pour réduire ce phénomène». Pour le permis à points, il n’y a plus de temps à perdre pour son application», indique M. Ndoye, qui encourage aussi le renouvellement du parc automobile.
Les propositions de l’Anpav
Aussi, Ousmane Ndoye et l’Anpavh ont émis un certain nombre de propositions, toujours pour la réduction des cas d’accidents. Par exemple, tenir des campagnes de sensibilisation annuelles avec différents thèmes, créer des brigades de la sécurité routière, augmenter la largeur des routes et l’éclairage public, renforcer les panneaux de signalisation, augmenter les postes de surveillance des forces de sécurité afin de diminuer les cas d’excès de vitesse.
«Il est nécessaire que l’Etat Sénégalais mette en place une agence de protection chargée des victimes d’accidents, car parmi ces victimes, il existe certaines qui au bout d’une année, reprennent l’usage de leurs jambes et d’autres sont paralysés et qui, malheureusement, perdent leurs emplois ou leurs activités », ajoute-t-il. Ousmane Ndoye estime aussi que les assureurs devront assumer leur rôle dans la prise en charge des accidentés.
Youssouf SANE
12 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (18:43 PM)Anonymesures
En Février, 2017 (18:49 PM)J'espère que dans quelques mois les accidents ne vont pas se multiplier. Les mesures sans un suivi ferme, continue et sans failles se transforment toujours en leur contraire et se retournent contre ceux qui les créent.
A bons entendeurs !
Anonyme
En Février, 2017 (20:39 PM)Anonyme
En Février, 2017 (20:55 PM)Anonyme
En Février, 2017 (22:14 PM)Anonyme
En Février, 2017 (00:01 AM)Anonyme
En Février, 2017 (00:18 AM)Anonyme
En Février, 2017 (07:44 AM)Anomyme
En Février, 2017 (13:31 PM)- des voitures sans plaques d'immatriculation avec des vitres teintées,
- des charrettes sur des autoroutes et parfois jusqu'à l'aéroport et la nuit sans lumière,
- des deux - roues (vélos, motos, etc.) sans freins et sans feux ni dioptres la nuit
- des piétons qui disputent la chaussée aux véhicules et traversent à n'importe quels endroits (sous les toboggans, aux rond-points)
- des ''carcasses'' qui devraient aller à la casse depuis le début du siècle dernier
circuler sous le nez des policiers et des gendarmes sans broncher.
Même, si je comprends que le problème concerne tout le monde, mais l'action coercitive doit être l'élément essentiel dans cette lutte contre les nombreux accidents sur la route. La loi doit s'appliquer dans toute la rigueur et sans faiblesse. La tolérance doit être ''zéro'' pour toute infraction et indiscipline. Les actions ne doivent être des ''coups de points'' mais soutenues, permanentes et généralisées.
Okacha
En Février, 2017 (13:58 PM)Anonyme
En Février, 2017 (21:33 PM)Quand, les accidents pullileront, ils penseront aux Conseils interministeriels,
Quand les élections arriveront, ils pensernt aux electeurs....
Quel Sénégal, Quel Pauvre Gouvernance?
C'est la Gouvernance de ce pays qui n'est pas Proactive! Ils ne pensent qu'à la chasse aux trésors
Prophétesse
En Février, 2017 (01:20 AM)Participer à la Discussion